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CRS - Culture du viol - 8 mars 2021

TW Propos sexistes et à connotation sexuelle
 
Madame,

Comme vous le remarquez ci-dessous, la culture du viol est constituée de la banalisation, justification, autorisation (par ordre croissant):
- blagues sur le viol,
- "Les filles devraient rester à la maison"
- "Les garçons sont des 'hommes'",
- culpabilisation des victimes,
- blagues de comptoir,
- inégalités salariales,
- attitudes sexistes
- "Revange porn",
- Harcèlement de rue,
- sifflements,
- "Photos de bite" non choisies,
- Traque/poursuite,
- Diffusion non consentie de photos intimes,
- Contrainte sexuelle
- Menaces,
- Drogue
- Pelotage
- violations des codes SM
- retrait secret du préservatif
- viol
- violence,
- harcèlement
- meurtre
- viol en réunion.

cultureduviol 
 
C'est un "continuum", si les étages du bas de la pyramide n'existait pas, il y aurait moins de fait du sommet (viol, harcèlement, etc)

Des exemples où nous sommes dans la "culture du viol"?  En voici:
- une image sexiste dans la formation sur les comportements inappropriés,
- banaliser la photo retrouvée par les mots clés "rugbywoman + sexy" en disant que c'est une joueuse de rugby,
- organiser un atelier sur la parentalité où comme un président d'instance - représentant dûment la Direction - l'a expliqué en instance représentative du personnel, " Le Président interrompt. Il est choqué. Qu’en tant que manager, on ne puisse pas s’intéresse aux collaborateurs. Si une collaboratrice doit se libérer pour faire les devoirs. (un peu de sexisme ?)  On a besoin de s’y intéresser. C’est important que les managers soient bien conscients qu’il y a des parents dans l’entreprise avec des contraintes. " (T2/2017)
- Société Générale ne condamne pas l'utilisation de propos tel que "dans ton cul à droite" ,
- Société Générale ne condamne pas la petite vidéo où il est proposé de "te foutre un GPS dans le trou",
- le laisser faire lorsque des comportements inappropriés se déroulent,
- banaliser l'inégalité salariale (la Direction Générale nous expliquait qu'il restait un effort à faire... sans le faire... à 20% l'effort est significatif!),
- ne pas sourciller lorsqu'on entend "tu n'oublieras pas ta petite jupe",
- le fait de sortir les victimes de comportements sexistes (mais de garder les auteurs),
- ne pas condamner l'auteur du propos "Caroline*, n'est pas baisable!",
- Société Générale nous indique que nous sommes responsables des RPS... sauf que chez Société Générale, le harcèlement moral ou sexuel est intégré dans les RPS... donc nous sommes responsables du harcèlement subis... bon, une agression sexuelle est de la faute de la victime!  Bravo!
- ...


J'évite de vous citer l'ensemble des textes applicables; ils sont nombreux.
Allez, comme vous me le réclamez, je vais quand même vous citer la commission européenne.  Dans sa communication du 5 mars 2020 sur "Une union de l'égalité: stratégie en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes 2020-2025", elle nous écrit que l'avenir meilleur (vous savez ce qui doit être notre raison d'être selon les services de communication du groupe): "En cette année 2020, qui marque le 25e anniversaire de l’adoption de la déclaration et du programme d’action de Pékin  – le premier engagement et plan d’action universel en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes –, la présente stratégie constitue la contribution de l’UE à la construction d’un monde meilleur pour les femmes et les hommes, les filles et les garçons. Elle répond à l’objectif de développement durable relatif à l’égalité des sexes (ODD 5), la volonté de faire de cette égalité une priorité transversale de tous les ODD , ainsi qu’à l’attachement de l’UE à la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées."
En tête de ce document, je vous cite Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne "La timidité n'est pas de mise: nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli et ambitieux pour l'avenir".  Il vous reste à être ambitieux pour l'avenir...

Je vous réclame des mentions sur le sujet au sein des communications de la Direction Générale,
Je vous réclame la mise en place d'une vraie politique d'informations à l'égard des salariés: "qu'est-ce qui est autorisé, qu'est-ce qui ne l'est pas?", "qu'est-ce que le consentement?",
Je vous réclame la réalisation de réunions d'informations d'une demie journée par exemple sur le harcèlement sexuel (si vous ne connaissez pas des organismes, je peux vous en fournir un; elles se feront un plaisir de passer par chez nous!),
Je vous réclame la mise en place d'une vraie politique de formations sur ces sujets,
Je vous réclame de traiter les cas de manière significative, avec par exemple une reconnaissance des "victimes" (et pas juste, c'est fini maintenant, on passe à autre chose quand elles ne sont pas dehors lorsqu'elles ont osé dénoncer),

Je vous rappelle néanmoins les articles L 4121-1 et L 4121-2 que vous devriez respecter
Je vous rappelle vos obligations non remplies en matière de prévention du sexisme,
Je vous rappelle vos obligations non remplies en matière de prévention du harcèlement sexuel,
Je réitère l'ensemble de mes réclamations de 13 mai 2019

Cordialement,
 
 

Réponse de la Direction
"La Direction précise que la généralisation de la politique de lutte contre les comportements inappropriés au niveau du Groupe a nécessité la mise en place de campagnes de sensibilisation des collaborateurs et le développement de formations appropriées.
La Direction rappelle que différents messages de sensibilisation ont été envoyés aux DRH et aux GRH en 2019 et à l’ensemble des collaborateurs en 2020. Un message de Grégoire SIMONBARBOUX rappelant l’existence de l’outil Groupe d’alerte et renvoyant à un article rappelant le bilan de l’année 2020 sur le droit d’alerte a, par ailleurs, été envoyé le 21 janvier 2021 à l’ensemble des collaborateurs du Groupe.
La Direction rappelle également que deux e-learnings obligatoires ont été déployés à destination des salariés en France. Le premier, à destination de tous les collaborateurs, a pour thème les fondamentaux et détaille ce qui constitue un comportement inapproprié, et plus particulièrement le harcèlement moral et le harcèlement sexuel. Le second module e-learning est à destination des filières RH et des experts."
 
A noter qu'il a fallu faire une autre réclamation puisqu'un Direction s'autorise à des propos sexistes... comme quoi, on n'y est pas!
 
Réponse officile du service juridique du Groupe Société Générale:
Pour - Société Générale ne condamne pas l'utilisation de propos tel que "dans ton cul à droite" , Il n'y a aucune connotation sexuelle,
Pour - Société Générale ne condamne pas la petite vidéo où il est proposé de "te foutre un GPS dans le trou", il n'y a aucune connotation sexuelle, merci de cesser de vous plaindre.
Pour les rugbywoman, "Il n’échappera pas à la juridiction de céans que le photomontage consistait à apposer le visage des membres du service sur des corps de sportifs et sportives de rugby."  Les photos sont ici.
A noter que pour ces trois cas, la Direction Générale (Caroline GUILLAUMI pour le compte de Frédéric OUDEA) a pris l'engagement d'en faire toute la lumière (bien antérieurement à cette réclamation)...
 
 
Au-delà de cette réunion, cette réclamation a été transmise à la Direction Générale du Groupe.  Il n'y a eu aucune réponse.
Olivier D. Qualité de Vie & Conditions de Travail (QVCT) 8 Mars 2021

#METOO DEVIENT UN RISQUE FINANCIER POUR LES ENTREPRISES - 8 mars 2021

L'immense fonds de pension américain Calpers, qui gère 355 milliards de dollars d'actifs, demande aux sociétés de gestion de dévoiler les affaires de harcèlement en cours et passées. L'objectif est d'écarter un risque financier et réputationnel, alors que, depuis le mouvement #MeToo, les accusations de harcèlement sexuel ont fait chuter le cours des entreprises concernées. 

 

Calpers, le plus important fonds de pension américain, qui gère 355 milliards de dollars d’actifs, s’attaque au harcèlement sexuel. Il demande aux sociétés de gestion - auxquelles ils délèguent la gestion financière ou dans lesquelles il détient une participation - de mettre en place une politique "#MeToo compatible", du nom du mouvement lancé sur les réseaux sociaux pour dénoncer le harcèlement et les violences sexuelles. 

L'enjeu pour les entreprises est donc de devenir totalement transparent sur ces affaires de harcèlement sexuel en cours ou passées. "Il n’est pas surprenant de voir Calpers en tête dans la demande de transparence", a déclaré à Bloomberg Erika Karp, fondatrice et PDG de Cornestone Capital Group. "Ils ont été très proactifs et progressistes dans le passé", juge-t-elle. 

Une démarche pro active depuis Me too

"Concernant le harcèlement sexuel, il a fallu le mouvement Me Too pour qu'une démarche pro-active s’enclenche de la part des investisseurs", estime Jade Dusser Afonso, responsable des analyses de marché au centre de recherche de Novethic. Le harcèlement sexuel est désormais considéré comme un risque financier systémique, comme ce fût le cas pour le climat il y a cinq ans.

Le Lacera, le Los Angeles County Employees Retirement Association, qui gère 56 milliards de dollars, a d'ailleurs ajouté les risques de harcèlement sexuel dans ses contrats de gestion. "C’est la meilleure façon de protéger notre investissement d’un point de vue juridique", a affirmé au Financial Times Jonathan Grebel, responsable des investissements. Ce fonds demande en réalité de mettre en place un devoir de vigilance et de prévention pour tous les risques systémiques de l'entreprise, dont le harcèlement fait partie.

Un risque financier et réputationnel

Des exemples existent déjà. D'abord le dépôt de bilan du studio fondé par Harvey Weinstein. Première cible du mouvement #MeToo, le producteur est accusé de viols et agressions sexuelles par de multiples actrices. S'en sont suivis d'autres cas, celui de Steve Wynn, à la tête des casinos Wynn Resorts qui a démissionné fin janvier à la suite d’accusations de harcèlement sexuel. Le groupe a chuté de 16 % en Bourse. Lorsque Paul Marciano, PDG de Guess, est tombée le 13 juin pour les mêmes raisons, le cours de la marque a dégringolé de 21 %. 

"Les entreprises qui tolèrent un tel comportement pourraient le payer de multiples façons, des boycotts des clients jusqu’à une baisse des revenus et des profits", renchérit le site Impact Investing Change. Il assure que 2018 sera l’année où les investisseurs responsables prendront en compte le harcèlement sexuel dans leur politique.

 

Source

PS: Il reste du travail

Olivier D. Qualité de Vie & Conditions de Travail (QVCT) 8 Mars 2021

La vie au travail - réunion du 23 juin 2021


Renouvellement de l'accord CVT (QVT) - 23 Juin 2021


Direction : Coralie Bianchi, Jean-Charles Echard et Françoise Fialon Julie

CGT : Marie Véronique Plu et Philippe Fournil


En Bref :
 
 
et en résumé ce qu’il faut retenir :

La direction avait convié les syndicats pour leur proposer de proroger l’accord QVT qui arrive à échéance. Nous n’étions pas signataires des 2 précédents accords vides, hors-sol et sans réel apport. Ce qui ne nous a pas empêchés le 21 juin de tenter de « remettre l’église au centre du village » et de plaider pour que les prochaines négociations débouchent véritablement sur une meilleure qualité de vie au travail… d’autant que la révolution actuelle liée au télétravail va imposer qu’on traite sérieusement certains aspects.


En détail
 :
(pour tout savoir) :
Jean-Charles Echard et Coralie Bianchi ont proposé aux signataires de l’accord actuel de le proroger en attendant de pouvoir reprendre des négociations au second trimestre 2022. Pour la direction, le travail à distance, l’ouverture de négociations dans la branche AFB, mais aussi le projet avec le CDN, justifieraient ce report d’un an. Ces différents points donnent une difficulté à appréhender la nouvelle situation.

Pour la CGT, nous avons profité de l’arrivé de nouveaux intervenants sur ce sujet (côté direction) pour partager l’espoir que cela permette de changer véritablement de philosophie et d'approche. A l’origine, avant 2007, nous étions partis de la nécessité de travailler sur l’amélioration des conditions de vie au travail dans un contexte de fortes réorganisations, pour finalement aboutir à une approche sectaire (*[1]), qui en plus, responsabilise le salarié de son propre mal-être.

Il nous semble indispensable de prendre en compte les sujets que l’on traine depuis de trop nombreuses années (traitement de la surcharge de travail, améliorations nécessaires de la procédure de comportement inapproprié, etc…), tout en ayant une approche anticipative et proactive des sujets que la révolution actuelle du monde travail va immanquablement générer.

Par exemple, comment prévenir et gérer le burn-out en travail distant ? Comment traiter l’isolement dont certains collègues souffrent déjà ?

Le SNB a demandé de ne pas attendre la dernière minute pour négocier sur le sujet.

La direction a rappelé que la présentation du dernier bilan démontre qu'on a bien en tête un certain nombre de vos préoccupations et que de nombreux supports ont été travaillés (vidéos, formations, guides, etc). Des webinars permettraient aussi de ne pas faire que du top-down (information descendante).

Concernant la charge de travail, la direction a mis en avant les initiatives qui ont été prises sur le sujet (reskilling notamment).  

Sur les RPS (risques psychosociaux), « nous avons fait des présentations aux RH » et il existe un guide (+ vidéo) pour les identifier à distance. Il a été testé sur certaines BU/SU (par ex HRCO, RISQ, etc).

Un support global a été présenté aux élus des centraux et au CSEC.

Pour la CGT, ce serait un progrès si ces sujets étaient travaillés avec les opérationnels et les représentants du personnel. On voit que les RPS signalés, par exemple chez RISQ, sont générés par les décisions de l'entreprise de restructurer des équipes qui sont déjà sous staffées. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que les stigmates se retrouvent immanquablement dans les baromètres employeurs. Il faut donc prendre au sérieux et traiter véritablement les alertes que nos élus remontent régulièrement et qui reçoivent encore trop souvent une réponse, purement juridique, qui cache mal le fatalisme face aux conséquences de la stratégie déployée par l’entreprise (on réduit les coûts). Nous avons aussi mis en avant qu’un élément qui va aussi modifier - ou pas - le curseur sur la qualité de vie au travail, ce sera le renouvellement de l'accord emploi (qui influera sur la mobilité et qui garantit pour l’instant l'absence de licenciement contraint).

D’autant qu’il n’y a pas que le contexte lié au télétravail qui a changé, la gestion contrainte des recrutements et l’arrêt des prestataires ont une incidence directe sur la gestion des équipes et sur le moral de troupes.

La direction nous a répondu qu’«il faut voir ce qu'on met dans la CVT et le rapport qu'on a vis-à-vis de sa définition dans le droit du travail ».

Nous avons rétorqué qu’il ne fallait pas se laisser enfermer dans une lecture juridique, mais au contraire avoir une approche pragmatique face à ces changements. Nous avons déjà formulé de nombreuses propositions, avec des éléments concrets et pas des incantations. Ces propositions existent et en tout cas, nous ne permettrons pas à la direction de se dédouaner de ses propres obligations sur le sujet (par un accord vide qui sert à couvrir le risque juridique en le partageant avec les signataires, sans répondre aux enjeux de fond).

Au-delà de la prorogation de l’accord, la direction nous a indiqué qu’il lui avait manqué le pouls via le baromètre et l'enquête collaborateurs. Elle nous a donc informés qu’une enquête devrait voir le jour en septembre après avoir vérifié que les conditions de sécurité et de confidentialité sont optimales. L’enquête devrait porter sur le stress, le code de conduite et la violence au travail. Et une restitution sera ensuite effectuée auprès des syndicats.

cgt475barometre

[1] En résumé : plutôt que de respecter son obligation légale et d’affronter sa responsabilité de veiller à la santé physique et mentale des salariés, l’employeur a détourné le sujet en faisant des campagnes de santé publique (manger mieux, moins salé, reposez-vous, faites du sport, éduquez vos enfants, écoutez par les yeux, etc…). Dès lors, il n’y a pas eu de gestion primaire des risques psychosociaux dans l’entreprise… sauf à considérer que le baromètre employeur en faisait partie.

 

Qualité de Vie & Conditions de Travail (QVCT) 12 Janvier 2021

Mise en responsabilité de la DRH Groupe en matière de manquement sur la prévention primaire du harcèlement sexuel - 11 septembre 2019

Contexte:

La Direction s'autorise à utiliser des adresses de messagerie de nos dirigeants pour faire des tests de pishing.

L'auteur de cet article a alerté la DRH en lui rappelant que la Société Générale n'arrivait pas à faire de la prévention primaire sur le harcèlement sexuel:  voici l'échange anonymisé:

 

Le message initial contenait une pièce jointe (que je n'ai pas ouvert)

 

---------------------------------------------------------

 

Bonjour monsieur

Et merci pour votre proposition!

La direction de la sécurité fait des exercices de phishing pour tester notre capacité à protéger l’entreprise des risques cyber. Le dernier test a été fait sur un mail de philippe aymerich. Cette fois c est mon mail. 

Cdt

Caroline guillaumin

 

De :XXXXXXXXXXXX RisqRmaMmgXbc 

Date : mercredi 11 sept. 2019 à 10:42 AM

À : GUILLAUMIN Caroline HrcoDir 

Objet : TR: Information importante Groupe

Bonjour Madame,

On doit usurper votre identité !

Si vous avez besoin d’un représentant du personnel dans ce cadre ou un autre, je suis à votre entière disposition.  Vos élus CGT sont toujours là pour vous aider !

Par ailleurs, j’eus apprécié que le test de spam soit réalisé sur une information en matière de harcèlement sexuel… voir encore mes prochaines réclamations sur le sujet.  La prévention primaire sur ce sujet manque cruellement au sein de l’entreprise.

Bien cordialement,

XXXXXXXXXXXXXXX

Elu au CSEE des Services Centraux Parisiens

De : Caroline Guillaumin <Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.>
Envoyé : mercredi 11 septembre 2019 10:16
À : XXXXXXXXXXXXXX RisqRmaMmgXbc 
Objet : Information importante Groupe

Bonjour,

Suite à la réorganisation du Groupe, veuillez trouver ci-joint le nouveau règlement intérieur appliquable dès le 3 septembre 2019. 

  Caroline Guillaumin
Direction des Ressources Humaines
Olivier D. Qualité de Vie & Conditions de Travail (QVCT) 11 Septembre 2019

Le sous effectif nuit gravement à la poductivité. MICHEL GANGNE AFP - 11 Septembre 2019

C'est le constat effectué par 46% des DRH français, qui considèrent que ce manque de main d'œuvre empêche un employé de réaliser l'ensemble de ses tâches journalières.

Si il y a trop de travail et une productivité au rythme trop effréné qui est imposée, c'est parce que la main d'œuvre manque cruellement dans les entreprises. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par Robert Half, leader mondial du recrutement spécialisé, auprès de 200 DRH officiant sur le territoire français, c'est le constat effectué par 46% de DRH français - soit près d'un DRH sur deux - qui se déclarent on ne peut plus inquiets à ce sujet.

L'équation est simple: déficit de personnel engendre surcharge de travail. Et pour les DRH interrogés, c'est le manque de salariés en CDI (pour 27% des DRH) couplé à celui d'intérimaires (pour 19% des DRH) qui explique ce déficit de productivité. Très logiquement, c'est «une charge de travail excessive des salariés» qui est la troisième raison avancée (pour 27,5% des DRH). Suivent ensuite une communication et/ou un management insuffisants ou déficients (pour 13,5% des sondés).


L'impact sur la productivité est majoritairement évalué entre 1 et 10% de missions journalières non effectuées par un salarié selon 38% des DRH, et entre 11 et 20% pour 32,5% d'entre eux. Des chiffres qui démontrent les conséquences significatives pour l'entreprise, notamment dans un contexte de concurrence aiguë et de tension économique.

«La situation économique contraint bon nombre d'entreprises à fonctionner avec des effectifs réduits. Comme le soulignent les DRH, il y a une conséquence à terme sur la productivité» commente Noëmie Cicurel, Directrice chez Robert Half France.
«C'est un signal important, car il peut annoncer de la démotivation voire des risques de burn-out. C'est pourquoi le recours à des intérimaires, même sur une courte période, peut avoir un effet immédiat sur la productivité et sur le moral des équipes.»

Qualité de Vie & Conditions de Travail (QVCT) 11 Septembre 2019
  1. Compte rendu de la commission RTT - calendrier 2020 - 4 septembre 2019
  2. Formulaire Déclaration de Consignation des jours en CET à la Caisse des dépots - 26 aout 2019
  3. Vos codes de vote ont été envoyés à votre domicile. Pas reçus ? ... contactez nous !
  4. L’obligation d’indiquer au personnel les services compétents en matière de harcèlement sexuel est applicable - Expert social 15/01/2019

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