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Adresse de la CGT au 1er ministre - 27 Septembre 2024

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La presse 27 Septembre 2024

Législatives : le banquier d'affaires Matthieu Pigasse appelle "à voter Nouveau Front populaire pour éviter le retour de la bête immonde" - 20 Juin 2024

Législatives : le banquier d'affaires Matthieu Pigasse appelle "à voter Nouveau Front populaire pour éviter le retour de la bête immonde"

"Il ne faut pas se tromper d'ennemi", alerte Matthieu Pigasse.

Le banquier d'affaires et patron de presse, Matthieu Pigasse, a appelé jeudi 20 juin sur franceinfo "à voter Nouveau Front populaire" aux prochaines législatives.   juge l'hommes d'affaires. "Ce n'est pas deux extrêmes qui sont l'un en face de l'autre, selon lui. Il y a d'un côté un bloc de gauche uni et de l'autre, l'extrême droite".

Le patron des Inrockuptibles et de Radio Nova, notamment, considère "qu'il faut tout faire pour faire barrage au Rassemblement national", car "ce n'est rien d'autre que le retour de la bête immonde du siècle précédent, mais avec des nouveaux masques". Le patron du Medef, Patrick Martin, a jugé les programmes du RN et du Nouveau Front populaire "dangereux" pour l’économie : "Le Medef n'a jamais été ni courageux, ni réformiste et on voit qu'il ne change pas", a raillé Matthieu Pigasse. "Le sujet n'est pas économique. Le sujet pour les années et les décennies qui viennent, c'est un choix de société", selon Matthieu Pigasse.

franceinfo : Êtes-vous inquiet par l'arrivée possible du RN au pouvoir ?

Matthieu Pigasse : Oui, je suis inquiet, évidemment, du résultat possible des élections législatives. Nous sommes à un moment absolument clé. Je suis un homme de gauche, engagé et je considère qu'il faut tout faire pour faire barrage au Rassemblement national.

Le Medef dit que le RN et le Nouveau Front populaire sont dangereux pour l'économie. Êtes-vous d'accord avec cette position ?

Ce qui est bien avec le Medef, c'est qu'on n'est jamais déçu. Le Medef n'a jamais été ni courageux, ni réformiste. On voit qu'il ne change pas. J'aimerais savoir, au fond, le regard qu'il porte sur le bilan économique de la présidence d'Emmanuel Macron et de son ministre de l'Économie et des Finances. Ce bilan, ce sont1 000 milliards de dettes publiques supplémentaires sur les deux mandats, une dérive des finances publiques et un déficit budgétaire hors de contrôle, des mesures antisociales qui ont été prises. Il ne faut pas recevoir de leçon de politique économique ou de discipline financière de ces gens-là.

On ne peut pas mettre le RN et le Nouveau Front populaire dos à dos, sans choisir son camp, selon vous ?

Ce ne sont pas deux extrêmes qui sont l'un en face de l'autre. Il y a d'un côté en effet l'extrême droite et il y a de l'autre un bloc de gauche qui est réunifié, réorganisé et rééquilibré. Il a comme caractéristique de représenter l'ensemble des composantes ou des sensibilités de la gauche : la gauche de la gauche, la gauche communiste, les socialistes, les sociaux-démocrates, les écologistes. Il ne faut pas se tromper d'ennemi. Il y a d'un côté un bloc de gauche uni et il y a de l'autre effectivement l'extrême droite.

Ça veut dire que vous appelez clairement à voter Nouveau Front populaire ?

J'ai toujours eu un engagement clair et fort. J'appelle en effet à voter Nouveau Front populaire. Je considère qu'il faut tout faire pour faire barrage au Rassemblement national. Le Rassemblement national, ce n'est rien d'autre que le retour de la bête immonde du siècle précédent, mais avec de nouveaux masques. Enlevez leurs masques et vous verrez la même chose. Vous verrez la même haine, vous verrez le même rejet de l'autre, vous verrez le même repli sur soi, vous verrez la même société de la peur et de la défiance. Vous verrez la même société des coupables. Quand ça va mal, il faut toujours un coupable. Le coupable, c'est toujours l'autre et l'autre, c'est celui qui n'est pas comme vous ou pas comme nous. C'est l'immigré, l'étranger, l'homosexuel, le musulman ou la femme. Cette société emmurée que nous propose l'extrême droite nous amène précisément dans le mur.

Est-ce que vous estimez que le programme du Nouveau Front populaire est réaliste sur le plan économique au regard des déficits publics ?

Au risque de vous décevoir, je vous dirais que le sujet n'est pas économique. Le sujet pour les années et décennies qui viennent, c'est celui d'un choix de société et d'un choix de valeurs. Vous avez le choix aujourd'hui entre une société fermée et une société ouverte. La société fermée, c'est celle que veut le Rassemblement national, une société du repli sur soi, une société du rejet de l'autre, une société de bouc émissaire. C'est une société qui consiste à fermer les portes, les fenêtres, les frontières, les esprits, ou une société ouverte sur le monde et sur les autres. Dire que la reconnaissance de la différence, c'est une force, c'est une richesse, c'est ça fondamentalement le choix aujourd'hui qu'il faut faire

Vous dîtes que "le sujet n'est pas économique", mais les Français qui font face à l'inflation au quotidien et qui n'arrivent pas à payer leurs factures, sont-ils prêts à entendre votre discours ?

Je viens de vous expliquer pourquoi il ne fallait pas voter Rassemblement national. Je peux vous expliquer maintenant pourquoi il faut voter Nouveau Front populaire. Le chaos, c'est la dislocation de la société, c'est l'arrêt de la croissance, c'est l'explosion des inégalités, ça fait des années que je dis que les inégalités sont une bombe placée au cœur de la société, qu'elles ont atteint un niveau qui est inacceptable et injustifiable.

Les agences de notations sont en embuscade. Le monde du business dit que la France n'a pas les moyens de dépenser plus. Il se trompe ?

Le monde du business pense ce qu'il veut. Le courage n'est pas la vertu la mieux partagée. En effet, il faut une nouvelle politique économique. C'est une nécessité absolue qui doit reposer sur trois piliers : plus de production évidemment, plus de distribution par la hausse, par exemple, du SMIC ou des salaires et plus de redistribution. C'est cet alliage-là qui permettra de lutter contre le chaos. J'entends, à la veille de chaque élection majeure, toujours le même spectre de la grande peur. Comme si les bolcheviques allaient revenir demain avec le couteau entre les dents. La réponse est non. Il n'y a pas de peur financière ou économique à avoir en cas de victoire du Nouveau Front populaire. C'est même l'inverse. L'expérience a montré que chaque fois que la gauche a été au pouvoir au cours des 30 dernières années, le taux de croissance a été plus élevé que dans les cas où elle n'était pas au pouvoir.

Pensez-vous que l'arrivée de la gauche au pouvoir pourrait remettre en question les investissements étrangers en France ?

Je ne le pense pas. Encore une fois, il y a un choix profond à faire de société et de politique économique. En cas de victoire du Nouveau Front populaire, il n'y a pas de grandes peurs à avoir ou de grandes craintes.

La presse 20 Juin 2024

Les exigences sociales doivent être entendues ! Communiqué intersyndical 10 Juin 2024

intersyndicale10juin

 

Communiqué de presse intersyndical
10 juin 2024
Après le choc des européennes les exigences sociales doivent être entendues !L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin. Cette tendance est à l’oeuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listes d’extrême droite font le score le plus élevé.Les organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays. Un politique qui tourne le dos au social et qui crée déclassement, abandon de nos industries et de nos services publics, le passage en force contre la mobilisation historique contre la réforme des retraites, l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère.En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, et d’organiser des élections législatives en trois semaines, après les premiers départs en vacances et à la veille des Jeux Olympiques, le président de la République prend une lourde responsabilité.Il faut un sursaut démocratique et social. A défaut, l’extrême droite arrivera au pouvoir. Nous l’avons vue à l’oeuvre dans l’histoire et aujourd’hui en Italie ou en Argentine par exemple : austérité pour les salaires et les services publics, réformes constitutionnelles remettant en cause l’indépendance de la justice et le rôle des syndicats, attaques contre les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, remise en cause du droit à l’IVG, politiques racistes qui mettent en opposition les travailleuses et les travailleurs en fonction de leur religion, de leur couleur ou de leur nationalité. Nous connaissons ses votes en France comme en Europe, ils sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs.Notre République et notre démocratie sont en danger. Il faut répondre à l’urgence sociale et environnementale et entendre les aspirations des travailleuses et des travailleurs et notamment :-Augmenter les salaires et les pensions ;-Revenir sur la réforme des retraites et sur celles de l’assurance chômage ;-Défendre nos services publics et en garantir l’accès à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire. Notre école, notre recherche, notre système de santé, de prise en charge de la dépendance, notre système de justice sont asphyxiés et ont besoin d’investissements massifs ;-Mettre fin à la verticalité du pouvoir en commençant par restaurer la démocratie sociale à tous les niveaux, entreprise, branche, territoire et interprofessionnel ;-Mettre en place des mesures de justice fiscale et notamment taxer les super profits, dividendes et rachats d’actions ;-Instaurer enfin l’égalité salariale et éradiquer les violences sexistes et sexuelles ;-Instaurer le droit à la régularisation pour tous les travailleurs et travailleuses étranger·es sur la base d’un certificat de travail ;-Relocaliser et transformer notre industrie pour répondre aux besoins sociaux en environnementaux en la protégeant du dumping social, fiscal et environnemental ;-Créer de nouveaux droits pour permettre aux travailleuses et aux travailleurs d’anticiper les transformations environnementales et de sécuriser leur emploi ;Dans l’immédiat, nous appelons le président de la République à la cohérence. L’Assemblée nationale est dissoute, les réformes doivent donc être interrompues étant donné qu’il n’y a plus aucun contrôle démocratique. Le gouvernement doit en particulier immédiatement renoncer à sa réforme de l'assurance chômage.Nous appelons à manifester le plus largement possible ce week-end pour porter la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail.

La presse 11 Juin 2024

Communiqué CGT après les élections européennes - 10 juin 2024

frontpopulaire

 

Face à l’extrême droite, le front populaire !

Face à l’extrême droite, le front populaire !L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin.Cette tendance est à l’oeuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listesd’extrême droite font le score le plus élevé et progressent le plus.C’est avec une énorme colère que la CGT accueille ces résultats alors qu’elle alerte, en vain, depuisdes années. Emmanuel Macron en porte la première responsabilité. Il n’a cessé de banaliser leRassemblement National, en reprenant ses thèses, et mène avec le patronat une politique socialeviolente qui accrédite l’idée que la seule alternative serait l’extrême droite.En décidant d’organiser des élections législatives en trois semaines à la veille des JeuxOlympiques et après les premiers départs en vacances, le président de la République joue, encoreune fois, avec le feu, en faisant primer de petits calculs politiciens.Nous ne le laisserons pas faire. Ni recul social, ni banalisation du racisme et de la xénophobie.Forte de son histoire, la CGT prend toutes ses responsabilités pour empêcher qu’à nouveau lestravailleuses et les travailleurs ne soient enfermés dans une fausse alternative entre l’extrêmedroite et le néolibéralisme, dont les forces de l’argent seraient les plus grandes gagnantes.Les résultats du 9 juin le démontrent. Sans sursaut immédiat, l’extrême droite arrivera au pouvoir.Notre République et notre démocratie sont en danger. Pour empêcher la catastrophe organiséepar Emmanuel Macron et Marine Le Pen d’advenir, l’unité de la gauche est indispensable. Pourbattre l’extrême droite, le monde du travail a besoin d’espoir et de perspectives en rupture avec lapolitique d’Emmanuel Macron. Il faut répondre à l’urgence sociale et environnementale, avec despropositions fortes pour augmenter les salaires et les pensions, défendre notre industrie et nosservices publics et gagner le droit à la retraite à 60 ans. Un débat en profondeur doit être menépour que les leçons soient vraiment tirées pour bâtir une alternative durable.Quant au gouvernement, il doit immédiatement renoncer à sa réforme de l'assurance chômage età toutes les contre-réformes en cours et notamment la réforme de la fonction publique.

La CGT appelle le monde du travail à se syndiquer, à s’organiser, à participer à toutes les initiativesLa CGT appelle le monde du travail à se syndiquer, à s’organiser, à participer à toutes les initiativesde mobilisation contre l’extrême droite et contre la politique d’Emmanuel Macron, en commençantpar l'appel des organisations de jeunesse à se rassembler dès ce lundi soir. La CGT appelle tous lestravailleuses et travailleurs à prendre d’ores et déjà leurs dispositions pour pouvoir voter les 30 juinet 7 juillet prochains. Attachée à l’unité des salariés, la CGT échangera, ce soir, avec les autresorganisations syndicales sur les possibilités d’actions communes et examinera toute propositiond’action unitaire.Montreuil, le 10 juin 2024

La presse 10 Juin 2024

Déclaration CGT et CFDT sur le second tour des élections présidentielles - 19 Avril 2022

Présidentielle : le RN représente un «danger» pour les travailleurs, selon la CFDT et la CGT

Les deux secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT signent un texte commun dans le Journal du Dimanche.

Voici leur tribune : « Jamais la menace de voir l’extrême droite à l’Élysée n’a été aussi forte. Elle nous impose de prendre la parole aujourd’hui pour éviter ce scénario catastrophe. Nous sommes les responsables des plus grandes organisations syndicales françaises. Nous regroupons des centaines de milliers d’adhérents et des millions de travailleurs nous font confiance dans les entreprises et les administrations. Nous les écoutons, nous les accompagnons, nous les défendons. C’est à ce titre que nous alertons sur le péril que représentent Marine le Pen et son parti.

Le Rassemblement national n’a pas changé. Comme le Front national en son temps, il est profondément ancré dans l’histoire de l’extrême droite française, raciste, antisémite, homophobe, et sexiste. Tout son programme est centré sur le rejet de l’autre et le repli sur soi. La préférence nationale, rebaptisée priorité nationale, est au cœur de chacune de ses propositions. En l’inscrivant dans la Constitution comme elle le promet, Marine Le Pen souhaite saper un des fondements de notre République, l’égalité entre tous les citoyens. Nous ne voulons pas de cette société-là. Tous les jours, nos équipes se battent pour lutter contre les discriminations, quelles qu’elles soient. Ce contre-pouvoir, Marine Le Pen a pour projet de le faire disparaître. En favorisant l’émergence d’une myriade de petits syndicats « maison » corporatistes, elle veut affaiblir les organisations syndicales représentatives et limiter la défense des salariés.

Le Rassemblement national n’a pas changé [...] tout son programme est centré sur le rejet de l’autre et le repli sur soi

Elle fera de même, n’en doutons pas, avec toute la société civile organisée qui se dressera sur sa route. Son projet revient sur des droits fondamentaux pour les femmes gagnées par les associations et les syndicats, n’intègre aucune mesure pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique qui menace l’avenir de notre planète. Il affiche en revanche une complaisance, voire une solidarité avec beaucoup d’autocrates d’hier et d’aujourd’hui qui restreignent les libertés individuelles (Orban, Bolsonaro, Trump…) ou n’hésitent pas à entrer en guerre pour étendre leur territoire (Poutine).

Nous sommes deux acteurs engagés qui croient, malgré leurs divergences, à la force du dialogue et à l’action collective pour construire une société plus juste. Nous sommes deux responsables d’organisations qui ne se résignent pas à voir l’extrême droite au pouvoir.

Le Rassemblement national est un danger pour les droits fondamentaux des citoyens et des travailleurs. Il ne peut pas être considéré comme les partis républicains, respectueux et garants de notre devise, liberté, égalité, fraternité. Ne lui confions pas les clés de notre démocratie, au risque de les perdre. »

 
La presse 20 Avril 2022
  1. La lettre économique de la CGT N°36 - Mars Avril 2020
  2. Guerre Economique : Comment les États-Unis Font la Loi - Radio France - 10 Octobre 2019
  3. Société Générale : La banque n’est pas la sidérurgie du XXIè siecle - Les echos 30 septembre 2019
  4. RIP ADP : première escale vers la démocratie - CGT 26 août 2019

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