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Les Echos - Les mesures d’augmentation générale sont devenues l’exception. Les établissements privilégient les bas salaires et les mesures créatives.

Les mesures d’augmentation générale sont devenues l’exception.

Les établissements privilégient les bas salaires et les mesures créatives.

 

Les négociations annuelles obligatoires (NAO) dans les grandes banques françaises touchent à leur fin, et elles s’avèrent moins fructueuses que l’an passé. Une inflation au plancher et les performances peu dynamiques des réseaux bancaires français au deuxième semestre 2014 ont pesé pour 2015.

 

De rares mesures pérennes

Seules deux banques ont à ce jour accordé une augmentation générale de salaire à leurs équipes. Le  Crédit Mutuel-CIC, qui est traditionnellement le mieux-disant, a signé un accord prévoyant une augmentation de 0,8 % au 1er janvier 2015, avec un plancher de 300 euros. Il s’agit toutefois d’une proposition en retrait par rapport à la hausse de + 1,1 % de l’an dernier. A l’inverse,  BNP Paribas, qui s’était refusé en 2014 à toute mesure pérenne, a signé pour une augmentation générale de 0,5 % au 1er avril 2015, assortie d’un montant plancher de 250 euros brut, à laquelle s’ajoute une prime de 450 euros au titre de supplément d’intéressement. S’étant vu infliger cet l’été une amende record de 9 milliards de dollars, la direction de la banque s’était engagée à ce que celle-ci n’ait  « pas de conséquence sur la politique de rémunération ». Ce qui avait donné un levier aux organisations syndicales.

 

Les plus bas salaires privilégiés

Si certaines banques, comme  Crédit Agricole SA,  LCL ou  la Société Générale se sont refusées à toute mesure d’augmentation pour 2015, d’autres ont choisi de limiter leur effort aux salaires les plus bas. C’est notamment le cas de Natixis, qui répartira des augmentations annuelles allant de 200 à 270 euros brut en fonction des tranches de salaires (voir le tableau ci-dessus). De même, La Banque Postale propose d’accorder une augmentation de 400 euros aux salariés dont la rémunération brute annuelle ne dépasse pas 40.000 euros, et une hausse de 0,5 % pour les salaires compris entre 40.000 et 50.000 euros. Les Banques Populaires ont de leur côté proposé une prime brute de 200 euros aux salariés aux revenus inférieurs à 35.000 euros. Une mesure jugée  « indécente et scandaleuse » par l’intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-FO-SNB-Unsa.

 
 

Un coup de pouce pour le logement chez LCL

Dans un  « contexte économique contraignant », à défaut d’augmentations, la direction de LCL veut aider ses collaborateurs dans leur accession au logement. La direction propose l’écrêtement de leurs prêts immobiliers, moyennant des frais de dossiers « discount ». L’opération sera menée au siège et non en agence, et devrait concerner plus de 70 % des prêts en cours. En outre, la banque s’engage à ouvrir une réflexion globale sur le logement, et notamment sur la mise en place par LCL d’une caution bancaire pour ses salariés. D’autres banques ont eu recours aux « mesures annexes ». Pour 2015, la Société Générale s’est par exemple engagée à accorder deux jours de congé paternité supplémentaires. Pour calmer les esprits après la grève qui a secoué l’établissement en fin d’année, elle a aussi accordé un supplément d’intéressement à l’ensemble de ses salariés, qui varie entre 200 à 400 euros en fonction du salaire.

 

L’AFB à pas mesurés

Fin décembre, l’Association française des banques (AFB) a proposé dans le cadre des NAO 2015 de revaloriser de 1,5 % les salaires minimums de la branche et de créer un salaire minimum de base de 33.000 euros pour les cadres de plus de 50 ans. Les syndicats soulignent toutefois que ces mesures ne ciblent qu’une toute petite minorité de salariés.

Véronique Chocron, Les Echos
Sharon Wajsbrot, Les Echos

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0204064873036-les-negociations-salariales-dans-les-banques-patissent-de-la-crise-1081651.php?xtor=RSS37&xmksZ4fyYb8rhmAX.99
Olivier D. La presse 8 Janvier 2015

16/05/2014 Les Echos: Bonus : les actionnaires des banques françaises vigilants

Les grandes banques françaises ont toutes décidé de relever le plafond des bonus.Elles doivent obtenir l'aval de leur actionnaires.

 

Les actionnaires des banques françaises découvrent ce printemps la nouvelle arme dont ils disposent pour limiter le bonus des « preneurs de risques » au sein des établissements. La directive européenne dite « CRD4 », voté en juin 2013, stipule en effet que la rémunération variable de ces banquiers ne peut plus excéder le montant de leur rémunération fixe. Toutefois, elle permet aux établissements de la porter au maximum au double de la rémunération fixe (règle dite du « 2 pour 1 »), à condition que les actionnaires donnent leur feu vert.

BNP Paribas a expérimenté la première ce nouveau dispositif, lors de son assemblée générale annuelle, mercredi 14 mai. La banque a demandé à ses actionnaires l'autorisation de verser un bonus pouvant atteindre 200 % de la rémunération fixe à sa « population régulée », à savoir les dirigeants du groupe, les responsables des activités de marché, les traders ou les salariés exerçant une fonction de contrôle.

Les actionnaires ont finalement approuvé à 81,5 % cette résolution. Soit un score très inférieur à celui réuni autour de l'augmentation de la rémunération du directeur général de la banque, Jean-Laurent Bonnafé, approuvée à 96,54 %. Le président de BNP Paribas, Baudouin Prot, avait pourtant défendu la règle du « 2 pour 1 » avec vigueur, la qualifiant de « particulièrement importante » pour le groupe. Faisant valoir que « les banques américaines et asiatiques ne seront pas soumises aux même règles d'encadrement des rémunérations », il avait mis en avant la possibilité, grâce au relèvement du plafond des bonus, « de recruter et de retenir les meilleurs collaborateurs visés par cette mesure ».

Qui sont exactement ces collaborateurs ? Il s'agit, chez BNP Paribas, d'une population de 357 « preneurs de risques », dont la rémunération fixe cumulée s'est élevée à 107 millions d'euros, pour une rémunération variable de 240 millions attribuée au titre de 2013. Selon la nouvelle règle européenne, à revenus fixes identiques, ces responsables devraient donc voir, en théorie, leurs variables attribuées au titre de 2014 reculer en masse globale d'environ 10 %.

 

Nombre restreint de bénéficiaires

Pour éviter un tel recul, toutes les grandes banques françaises ont décidé de faire voter le « 2 pour 1 ». C'est pour les banques le meilleur moyen de ne pas augmenter les rémunérations fixes, « ce qui renchérirait leur base de coûts, altérerait les résultats et, in fine, le versement de dividendes aux actionnaires », indique un banquier. Les banques françaises ont d'autant moins d'état d'âme à recourir au relèvement du plafond qu'elles ont fortement réduit la base de leur population strictement réglementée (par neuf pour BNP Paribas, huit pour Société Générale, quatre pour Natixis et trois pour le Crédit Agricole) : le nombre de bénéficiaires, plus restreint, s'aligne ainsi sur celui des banques européennes.

Enfin, les salaires restent inférieurs à ceux des banques britanniques et, surtout, la politique de versement des bonus est globalement en ligne avec les résultats, à la grande différence des banques britanniques. La City a d'ailleurs connu ces derniers temps un vent de fronde : le gouvernement britannique a bloqué le projet de RBS d'augmenter le plafond des bonus. Chez Barclays, près d'un quart des actionnaires a voté contre les rémunérations des dirigeants versées au titre de l'an dernier, et ils étaient plus de 40 % à s'y opposer chez Standard Chartered.

 

 

À noter

Les assemblées générales de Natixis et de Société Générale se tiendront le 20 mai, celle de Crédit Agricole SA, le 21 mai.

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/16/05/2014/LesEchos/21689-126-ECH_bonus---les-actionnaires-des-banques-francaises-vigilants.htm#2Ro8Eh1hkRL63zoq.99
Olivier D. La presse 16 Mai 2014

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