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PSC / CDS : Compte rendu de la Commission de suivi - 24 septembre 2019

C’est précisément au moment où se tenait la «commission de suivi des fermetures des PSC Jemmapes – Grenoble – Rouen – Nice – Caen – Nancy» que 130 salariés du CDS de Viry faisaient un débrayage d’une heure ! Le rassemblement organisé aux portes du CDS aura permis de manifester clairement leur mécontentement et leur inquiétude dans cet établissement dont la fermeture a été annoncée vendredi matin !

Ce débrayage s’est tenu juste avant la visite de Marie-Christine Ducholet et de Valérie Migrenne, prévue le 25 septembre.      
Le 1er Octobre, les représentants de BDDF seront sur St Quentin en Yvelines, l’autre CDS d’Ile de France dont la fermeture est programmée.

La commission de suivi qui se tenait ce mardi, en présence de Claire Gathier-Caillaud, Xavier Amouret, Catherine Dropsy et Maelenn Alix, devait faire le point sur la situation des salariés qui ont vécu la précédente vague de fermetures et de réorganisations.

Tableau remis à la commission de suivi :

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La commission du 22 janvier 2019 avait mis en avant les problèmes RH générés par les différentes réorganisations (charge de travail, absentéisme, polyvalence, etc). CF compte-rendu.
Ce matin, C.Gathier-Caillaud (GC) a introduit la réunion en proposant de faire un zoom sur le PSC de Grenoble, de Jemmapes et celui de Rouen dont les fermetures sont déjà effectives.

Concernant Grenoble, sur les 118 collaborateurs, 109 ont trouvé une solution, ce qui représente un taux d'avancement de 97%. Il reste 4 salariés à gérer mais tous auraient une solution de trouvée.

Pour Jemmapes, le taux d'avancement est de 94%. Tous les salariés ont trouvé une solution, sauf 16 ALD qui sont gérés au fil de l'eau, en fonction de leurs retours respectifs.

Au niveau du PSC de Rouen, le taux d'avancement est de 95% avec 113 dossiers validés pour les 130 collaborateurs.

Pour favoriser les reclassements, il fallait multiplier les publications de postes sur la bourse des emplois. Avec le plan, celles-ci ont été multipliées par trois (1700 postes visibles aujourd'hui).
Il y a à ce jour 210 postes publiés réservés aux NDC. Il y a d'ailleurs eu 64 dossiers de collaborateurs NDC validés. 47 en Transition d'activité, 17 en départ volontaire.

Une fois l'exposé de la situation terminé, la CGT a demandé si des reclassements avaient déjà été effectués sur des activités qui ferment prochainement, dans la mesure où plusieurs salariés pourraient se voir confronter plusieurs fois de suite aux réorganisations et risquaient d'être très impactés moralement. La Direction n'a pas donné d'éléments chiffrés mais a concédé qu'il fallait être vigilant sur le sujet et traiter les cas en fonction des situations individuelles professionnelles et personnelles.

La CGT est également intervenue pour souligner les difficultés pour les reclassements restant à effectuer. En effet, les cartes sont rebattues depuis les annonces du 20 septembre relatives à une énième transformation du modèle opérationnel des CDS. Ces annonces ont d'ailleurs fait basculer les managers et une grande partie de l'encadrement dans le scepticisme et le manque de visibilité sur la stratégie à court et moyen terme. Cette réorganisation annoncée se cumule au plan sur le réseau d'agences et va compliquer les reclassements et les évolutions des salariés.

Cette réorganisation est encore plus anxiogène eu égard à l'environnement politique et aux annonces relatives aux modifications des régimes des retraites.

La CGT a re-proposé à la direction d'étudier très sérieusement la possibilité de déployer le télétravail sur les CDS (et à BDDF en général). En effet, cela pourrait permettre à des collaborateurs de résoudre les difficultés liées au lieu de domicile et de travail. On pense notamment aux collaborateurs de St Quentin qui ont leur domicile dans les départements limitrophes du 78. Cela pourrait aussi être déployé dans les autres CDS, car les activités étant de plus en plus dématérialisées (comme les successions) rien n'empêche un dossier de Brest d'être traité à Toulouse, et pourquoi pas au domicile du salarié.

La prochaine commission est prévue pour le début d'année prochaine. D’ici là, la nouvelle vague de projets de réorganisations concoctée par la direction de BDDF aura pris le devant de l’actualité.

Morgane ERNOUX - CDS Bordeaux / Ludovic LEFEBVRE - DSNA

Fusion des réseaux SG - CDN 24 Septembre 2019
Expertise Secafi sur BDDF : Compte rendu de la réunion du 30 Mars - Tract du 4 avril 2018

Expertise Secafi sur BDDF : Compte rendu de la réunion du 30 Mars - Tract du 4 avril 2018

 

Cliquez sur l'image pour télécharger la version PDF (qualité optimale) : 

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Fusion des réseaux SG - CDN 5 Avril 2018

Projet d'accord BDDF : Résultats de la consultation, verbatim et enseignements

Les retours des salariés sur le terrain et près de 65,71% des votes exprimés via internet sont favorables à la signature (34,29% contre la signature). 
La CGT sera donc signataire du projet d'accord sur l'accompagnement social de la transformation du réseau. Nous allons m
aintenant passer dans la phase suivante, celle de l’expertise et continuer notre lutte contre la stratégie court termiste de réduction de coûts tous azimuts.
Et pour ce faire, la CGT a proposé aux autres syndicats de continuer à travailler en 
intersyndicale.

D’ores et déjà, nous devons retenir quelques enseignements des échanges lors de la consultation et des messages reçus directement de certains salariés :

  • la faiblesse des réponses reçues par la consultation résonne (encore que l'on soit autour de 1.000 réponses, tout de même) avec le faible taux de participation du 1er tour des élections des représentants du personnel au conseil d’administration. La faute des syndicats ? … un symptôme du désarroi qui touche tout le monde ?... En tout cas, la volonté de la CGT était de consulter les salariés sur ce qu’ils pensaient de cet accord. Au-delà des élus et militants CGT qui se sont exprimés, nous remercions les salariés qui ont pris du temps pour exprimer leur vote (souvent accompagné de remerciements pour le travail effectué par la CGT mais aussi de quelques messages).
  • La transformation du réseau s’inscrit dans un contexte de défiance vis à vis de la stratégie de la direction, les messages reçus lors de la consultation sont tout autant significatifs que le résultat lui-même : “Stratégie court termiste de réduction de coûts”, “impossibilité de motiver les troupes par une reconnaissance de leur professionnalisme”, “beaucoup de communication, pour continuer à nourrir des actionnaires”, “le digital a bon dos !”, “on nous impose de plus en plus de qualité et de productivité, avec de moins en moins de moyens”,  "transformation indispensable, mais au service de qui ?", etc ….
  • les commentaires des votes “pour la signature” ne sont surtout pas un blanc-seing pour la direction. Ils sont aussi une exigence vis à vis de la CGT (“tant que la CGT de proximité existe et permet de garder un oeil sur les décisions prises”, “cet accord est plein d’enjeux pour l’entreprise et tous les salariés. Les mesures répondent très certainement à l’étendue des attentes de nos collègues, formation, mobilité, conditions financières”). etc
  • Les “pour” ne peuvent pas s’analyser comme un soudain enthousiasme pour un nouveau mode de rupture comme la RCC, elle en choque même plus d’un (pour rappel, une très large majorité était contre les réformes du code du travail), mais plutôt comme une approbation des résultats globaux dans ce contexte.
  • les avis « contre » sont moins nombreux et sont principalement motivés par 2 raisons : les départs volontaires via la RCC et là encore surtout pour contester la stratégie de la direction. Tous niveaux confondus, les salariés subissent depuis des années une politique court termiste de réduction des coûts, tandis que les dividendes augmentent significativement. Cette «nouvelle phase de transformation » est pour eux, une suite logique de cette politique. C’est bien pour continuer à lutter contre cette situation que la CGT a exigé et obtenu une expertise, pour poursuivre cette bataille avec l'aide des salariés. Car nous savons que ce n’est pas la fin mais le début d’une nouvelle page et qu’il est nécessaire que les salariés participent à son écriture (tant sur la stratégie que sur les modifications profondes que nos métiers vont vivre). Le fait que nous ayons fait inscrire l’ouverture au latéralat plus large, n’est pas anodin dans le réseau. La volonté de plus sédentariser les salariés (et non plus les obliger à bouger pour progresser, avec valises et famille) doit nécessairement faire émerger de nouveaux parcours professionnels et un mode de progression de carrière qui tient compte de ce changement, cadres ou non.
  • pour finir, la CGT aura été tout au long de ces négociations (qui ont finalement débuté en 2015) à l’écoute des points de  vue de l’ensemble des salariés. Si dans un premier temps (de puis 2015), les chargés d’accueil, chargés d’accueil avec portefeuille et directeurs d’agence étaient le coeur des préoccupations, il faut bien noter que les 900 nouvelles suppressions de postes concernent pour ⅔ d’entre elles les codir. Forts de ces échanges, et dans la transparence totale (nous avons publié l’ensemble des documents sur nos sites), nous avons bataillé pour rendre le projet d’accord acceptable (pour les militants CGT et les salariés) et signable. Mais il faut noter que cette démarche n’est possible qu’avec une vraie et réelle proximité avec les salariés. Sans cet échange, pas de construction possible de revendication de terrain et l’accord écrit dans ces conditions ne serait qu’un tome de plus dans une vitrine sociale de la bibliothèque de la direction. Cette proximité a été permise parce qu’il existe encore des délégués de proximité dans les 130 établissements qui composent la Société Générale en France. Là aussi, Macron est passé par là. Une nouvelle négociation va débuter pour mettre sur pieds de nouvelles instances représentatives du personnel (ou pas). Ne vous y trompez pas, nous n’allons pas « défendre nos postes » (comme le diront certainement quelques-uns) mais bien notre capacité de rester un syndicat proche de vous, à l’écoute de tous, transparent, démocratique et non institutionnalisé. C’est une nécessité pour vous aider, conseiller et vous défendre si besoin. C’est aussi une nécessité pour que l’accord qui va être signé soit appliqué dans l’esprit  il a été négocié et dans votre propre intérêt !
  • Élargissons maintenant un peu le propos sur la conception du syndicalisme que nous défendons. Nous avons nos analyses, nos convictions (et elles ne sont pas monolithiques, loin de là), mais nous vous représentons et notre évolution électorale ces dernières années laisse à penser que nous le faisons plutôt pas trop mal. C’est un choix de discuter ferme, selon nos convictions, et en vous informant du mieux qu’on peut. C’est aussi un choix de tenir compte du rapport des forces, de chercher à rassembler (le personnel, les syndicats) et de vous donner, in fine, la parole. On l’a fait ici, on continuera à le faire, mais c’est aussi à vous de confirmer, à chaque occasion, l’évolution évoquée plus haut et la vision du syndicalisme dont elle relève.

 

Une réunion de signature est prévue jeudi 1er mars à 12h00.

 

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Fusion des réseaux SG - CDN 28 Février 2018

Donnez votre avis sur la signature du projet d'accord soumis aux syndicats sur BDDF - 23 février 2018 (version 2 - avec les annexes et dernières modifications)

Donnez votre avis : ici http://www.cgtsocgen.fr/bddf-2018

version 2 qui fait suite à la réception d'une nouvelle rédaction du projet d'accord le 22 février à 20h00 (accessible aux salariés SG connectés au site internet et disponible sur notre intranet) avec quelques améliorations et les annexes  - Notre document commenté ci dessous met en rouge les modifications apportées )

 

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Donnez votre avis : ici http://www.cgtsocgen.fr/bddf-2018

 

Fusion des réseaux SG - CDN 22 Février 2018

Avenir du réseau : Compte rendu de la réunion du 12 février 2018

Depuis les annonces de l’Investor Day, 5 réunions de négociations se sont déroulées sur l’avenir du réseau. Après une présentation des projets le 14 décembre, la direction a rapidement voulu traiter «les conséquences sociales» le 20 décembre, le 19 janvier, le 5 février et le 12 février (cf l’ensemble des compte-rendus sur nos sites). La CGT, plutôt que d’accompagner le projet qui vise à détruire 2135 postes sur 3 ans, est intervenue tout au long de ces discussions pour qu’un bilan des projets en cours soit auparavant effectué et qu’un débat contradictoire sur la stratégie retenue par la direction du réseau soit organisé avec Laurent Goutard pour examiner si le «projet de la direction» est un projet d’avenir ou la voie du déclin, si les investissements indispensables sont bien au rendez vous, si les suppressions de postes ne sont pas purement et simplement une nouvelle mesure d’économie (qui serait la contribution du réseau à la politique de réduction des coûts). Enfin, il faut noter que les organisations syndicales s’expriment ensemble et travaillent en intersyndicale pour faire que ces nouveaux projets ne soient pas la révolution de trop pour le réseau.

 

EXAMEN DE LA STRATÉGIE         
Lors de la réunion du 12 février, la direction a confirmé qu’une expertise serait prise en charge par la SG et que les moyens mis à disposition de l’expert choisi par les syndicats lui permettront de remplir sa mission rapidement et dans de bonnes conditions. Les expertises contraintes sont souvent l’occasion pour les directions de faire de l’anti-jeu et de mettre sous le tapis les éléments qu’elles ne veulent pas dévoiler surtout à un cabinet d’expertise désigné par les syndicats. La direction a validé l’idée d’un « moratoire » sur les opérations en cours (sur l’accueil partagé) le temps que l’expertise soit menée, qu’elle soit présentée aux syndicats et à la commission économique du CSEC (ex CCE) et qu’ensuite, une rencontre avec Laurent Goutard soit programmée pour débattre de la stratégie et des suppressions de postes.            
L’expertise sera donc intégrée au prochain «document de travail» (projet d’accord en DRH’langue), tant sur la méthodologie retenue que sur l’impact éventuel sur l’organisation et les suppressions de postes pour les prochaines années. En attendant, les syndicats se sont mis d’accord sur la lettre de mission et le champ sur lequel cette expertise devra reposer.

 

RECLASSEMENT ET MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE        
La répartition géographique des effectifs et le débauchage entre banques viennent accentuer les risques que font courir les projets en cours et les suppressions de postes prévues. Pour qu’aucun licenciement contraint ne soit envisagé, le dispositif discuté avec les syndicats repose sur le reclassement interne et l’incitation financière à la mobilité géographique (pour les volontaires). Nous n’avons pas encore le texte qui sera proposé au final, mais il devra contenir (pour être acceptable) qu’aucune mobilité ne puisse être imposée par un dispositif contraint. Nous l’avons dit et ressassé sans cesse à la direction, Ok pour la mobilité pilotée, mais hors de question d’entrer dans un dispositif de mobilité contrainte. Cette partie de la négociation devrait avoir lieu le 20 février prochain. Les conditions de reclassement seront le cœur du sujet et permettront de mesurer si réellement ce dispositif est la priorité retenue pour traiter les suppressions de postes prévues pour les 3 prochaines années.        
Sur les incitations financières, nous avons refait les calculs pour certaines catégories de salariés et il s’avère que si dans la grosse majorité des cas les salariés seraient gagnants (Vs l’instruction actuelle), il existe des cas où il nous semble indispensable de prendre comme plancher l’instruction si l’on veut que le système soit réellement incitatif. L’objectif de l’entreprise est maintenant de sédentariser les salariés, ce qui d’après nous, nécessiterait que le dispositif soit clairement inscrit dans le temps, privilégie un dispositif en sifflet (pour ne pas asphyxier financièrement les collègues qui sont dans ce dispositif) et s’inscrive dans un parcours de carrière clairement établi et valorisé. La politique de ces dernières années imposait une mobilité pour pouvoir espérer une progression salariale. Il faut maintenant que chaque salarié puisse avoir une visibilité en termes de parcours et d’évolution professionnels : évolutions de carrières aussi bien pour ceux qui feront le choix de bouger que pour ceux qui préfèreront rester plus longtemps sur leur poste : tout le monde serait gagnant : l'entreprise qui conserve les flux au titre de la mobilité et gère les compétences sur place et le salarié qui suivant ses choix de vie pourra évoluer.  

Enfin, nous sommes revenus sur les indemnités forfaitaires de transport (IFT – en dessous des 50km) qui ont défrayé la chronique depuis quelques années. Elles étaient devenues l’objet de chantage et petits arrangements. Elles devraient être inscrites dans le marbre du projet.

DÉPARTS VOLONTAIRES 
Au-delà des reclassements et de la mobilité, la direction va proposer des départs volontaires. C’est une question éminemment sensible et explosive. Seuls seront concernés ceux dont le poste est supprimé ou dont le poste une fois libéré pourrait servir de reclassement à un autre poste supprimé. Tout le monde sait que la CGT a largement mené le combat contre les dispositifs Macron qui visent à faciliter les licenciements pour les entreprises. Des luttes sont menées actuellement contre le déploiement de ces machines à licenciements. Les manifestations n’auront pas suffi et le dispositif est devenu un outil qui comporte réellement des risques et les dangers que nous dénonçons. Licenciements déguisés, à moindre coût, sans justification, c’est un outil puissant dans les mains des directions d’entreprise qui pourraient l’utiliser sans garde-fous, dès lors qu’un accord majoritaire est signé. Des batailles juridiques sont en cours (des procédures pour juger de la légalité de certains dispositifs, du respect de la constitution, etc), mais aussi des luttes dans des entreprises devenues célèbres (Pimkie, PSA, etc). Le fait que la direction démarche la direction départementale du travail pour activer un volet de départs volontaires via la RCC (rupture conventionnelle collective) n’empêche pas que pour mettre en place un tel dispositif, il lui faut un accord majoritaire. Ce que le nouveau directeur des relations sociales a évidemment mis en avant lors de la réunion précédente. Dans une telle hypothèse, nous avons défini les conditions sans lesquelles la discussion ne pouvait même pas avoir lieu. Bien que la CGT ait largement contesté les ordonnances, c’est un dispositif inscrit dans la loi. Pour la CGT, pas de licenciement contraint ! Pas de licenciement à moindre coût ! Aucune rupture sans motivation, justification, ni projet ! 
Il est hors de question de discuter du nouveau dispositif, s’il subsiste la moindre menace de licenciement contraint, si les curseurs financiers sont en deçà des accompagnements financiers actuels des plans précédents, si les possibilités de départs ne sont pas adossées à des projets de reconversion (formation, cdi, création d’entreprise, etc..), ce qui évite les licenciements déguisés et les pressions individuelles pour que les gens partent et soient ensuite à la charge de la communauté.        
Pour être socialement responsable, il faut reconstruire ce que le dispositif gouvernemental a simplifié, faute de quoi,  ce sera sans la CGT !

La réunion du 12 février a donc traité cette fois-ci principalement de cette question. L’occasion pour la CGT de mettre en avant que le découpage chirurgical est inaudible pour les salariés qui sont exclus des dispositifs. L’IDF est exclue des dispositifs, tout comme la liste des experts, alors qu’ils peuvent être touchés par des suppressions de postes. Il faut donc que les conditions de reclassement soient d’autant plus claires et permettent une valorisation. Ce qui romprait avec le discours catastrophiste actuel et la sinistrose qui ne fait qu’accentuer les difficultés… et les démissions.            
Nous avons tenté (on verra le résultat dans la prochaine rédaction du projet d’accord) de lever les dispositifs qui étaient aux seules mains de la direction pour choisir qui a droit à quoi, et faire ainsi son marché entre les salariés que l’on aurait envie de garder et ceux à qui on montrerait la porte. Nous avons pu mesurer dans les plans précédents toute l’importance pour les salariés d’avoir la garantie de la confidentialité de leur démarche – tant qu’ils n’ont pas décidé de l’officialiser. Ca évite de se retrouver devant un dispositif qui se ferme et la porte qui s’ouvre sous la pression de la direction locale, du simple fait qu’«après tout ça, le salarié ne serait plus motivé » !

Sur la question des indemnités de départ, la direction a proposé de modifier le dispositif pour retenir :
- une indemnité d’1 mois par semestre complet d’ancienneté pour les conventions signées au moment de la suppression du poste (ou à une date convenue en accord avec la direction)
- une indemnité de 0,6 mois si le salarié veut partir à l’ouverture du plan (quelque soit la date à laquelle la suppression de poste serait effective)
-une indemnité de 0,8 mois si la direction locale diffère le départ de 3 mois ou de 6 mois pour un manager.

Le reste (planchers et plafonds, des modalités de calcul de l’ancienneté, de l’impact du temps partiel, de la définition de la mensualité prise en compte) serait inchangé.

LES AMÉNAGEMENTS DE FIN DE CARRIÈRES 
Là aussi seuls seront concernés ceux dont le poste est supprimé ou dont le poste une fois libéré pourrait servir de reclassement à un autre poste supprimé. Si l’objectif de la direction vise à supprimer 2135 postes, elle sait qu’elle ne doit pas se démunir des salariés ayant déjà une expertise nécessaire pour l’avenir. Son objectif n’est donc clairement pas de « faire partir les plus proches de la retraite » … mais c’est pourtant une condition à laquelle elle n’échappera pas et un dispositif de Transition d’Activité (TA - départ anticipé sous forme de préavis étendu jusqu’à la retraite à taux plein et rémunéré à 70%) a été discuté.        
La direction propose ce dispositif aux salariés dont le poste est supprimé (CDC en DRH’Langue, ce qui signifie Collaborateur Directement Concerné). Celui-ci aurait la possibilité de partir en préavis 3 ans avant sa « retraite sécu ». Là encore seraient exclus les experts et l’Ile de France (sauf les CA/CAP de certaines DECS) …. Un découpage chirurgical à nouveau contestable. Même si notre objectif est de préserver l’emploi et de ne pas supprimer des postes qui viendraient alourdir la surcharge de travail pour les salariés qui restent, il y a une question d’équité et de non discrimination qui nécessite de revoir l’équilibre dans la définition des catégories éligibles ou non aux dispositifs.    
Une demande d’étendre la TA jusqu’à 4 ans précédents la retraite a été formulée.

Nous avons aussi demandé à la direction de travailler sur un dispositif de majoration des indemnités de fin de carrière (IFC) pour les salariés qui, ne pouvant entrer dans le dispositif de Transition d’Activité (TA), s’engageraient sur une date de départ en retraite. C’est un dispositif que nous avions inscrit dans l’accord Emploi de 2013.          
Là encore, la direction nous a répété que son «objectif n’était pas de faire partir les salariés proches de la retraite», avant d’ajouter que « personne ne pouvait vraiment savoir ce que seront les dispositifs de retraite dans quelques années »…

CONCLUSION TEMPORAIRE        
La direction entend aller vite. Un nouveau projet devrait nous parvenir le 15 février, avant la prochaine réunion prévue le 20. Officiellement un accord global lui permettrait de faire face au sous effectifs de certaines régions (en affichant les mesures sur la mobilité dès le printemps, elle espère permettre de générer des mobilités en permettant aux salariés d’anticiper la rentrée scolaire).        
Il reste pourtant pas mal de sujets qui n’ont pas encore été abordés et certains n’ont pas encore été tranchés.         Nous avons par exemple exigé de reconstituer une nouvelle commission qui permettrait d’aider les salariés SG à résoudre leur problématique de logement (notamment en Ile de France, là où la direction reconnaît que cette problématique génère des démissions…).           
Parallèlement, l’expertise sur la stratégie de l’entreprise permettrait d’examiner si les choix opérés sont les bons et de confronter nos positions sur les suppressions de postes mises en avant pas la direction.    
Il faut donc préparer les prochaines échéances, quelques soient les hypothèses retenues. La CGT a mis à disposition un forum sur son site pour permettre aux salariés de s’exprimer en toute confidentialité et sur l’ensemble des sujets dont il est question concernant l’avenir du réseau. Stéphane Dubois, le DRH de BDDF, a pris les devants en déclarant « Il faut qu’on arrive à trouver les conditions de la réussite, c’est ça ou on va droit vers une banque digitale… ». C'est tout l'enjeu de l'expertise que nous avons demandé.

 

fondsa

Fusion des réseaux SG - CDN 13 Février 2018
  1. Réseau : déclin ou reconquête ? - compte rendu de la négociation du 5 février 2018
  2. Compte rendu de la réunion sur l’avenir de BDDF – 19 janvier 2018
  3. Compte rendu de la réunion sur la stratégie de BDDF à horizon 2020 - 14 décembre 2017
  4. Les Echos : Comment la Société Générale réinvente le rôle de conseiller - 16 juin 2017

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