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Société Générale - Crédit du Nord, une fusion à haut risque , Agéfi 23 avril 2021

Société Générale - Crédit du Nord, une fusion à haut risque

Par Alexandre Garabedian  le 22/04/2021 L'AGEFI Quotidien / Edition de 7H

L'Agefi révèle le rapport d'expert de Secafi sur le projet de rapprochement des réseaux de la banque en France, qui a motivé l'avis négatif rendu par les syndicats.

C’est un «non» ferme et définitif, quoique prévisible. Mais un «non» qui va permettre juridiquement à la Société Générale de poursuivre le rapprochement de ses réseaux bancaires en France. Les organisations syndicales ont rendu le 14 avril un avis négatif unanime, mais pas contraignant, sur ce projet annoncé l’automne dernier. La banque espère en faire l'un des moteurs de son redressement boursier. Le rapprochement des réseaux Société Générale et Crédit du Nord doit lui permettre d’économiser 350 millions d’euros en 2024 et 450 millions par an dès 2025, moyennant des coûts d’investissement et de restructuration estimés entre 700 et 800 millions, dont 70% seront comptabilisés cette année.

Pour fonder leur avis, les syndicats se sont appuyés sur le rapport de leur expert, Secafi, épais de 1.600 pages (!), dont L’Agefi a pu consulter la synthèse. Première critique adressée au projet, qui entraînerait la fusion-absorption de l’entité Crédit du Nord par la Société Générale : son caractère défensif, axé sur les réductions de coûts. Entre les taux bas, la pression réglementaire sur les tarifs bancaires, la concurrence des fintechs et l’essor du numérique qui dépeuple les agences, les revenus et les résultats de la banque de particuliers piquent du nez partout en Europe. Si la Société Générale espère un surplus de produit net bancaire, elle n’a pas communiqué d’objectifs de synergies de revenus. Le risque de perte de clientèle lié au rapprochement, au-delà d’un taux naturel d’attrition de 2% par an, serait quant à lui sous-estimé, estime l’expert. Pour le réseau de banque de détail en France (BDDF) à l’enseigne Société Générale, «il n’a pas été retenu d’attrition supplémentaire liée à la fusion, indique Secafi. En revanche, selon la direction, une sur-attrition et une moindre conquête sont attendues sur les clients Crédit du Nord».

Chantier informatique majeur

Deuxième crainte, les risques opérationnels associés au projet. Celui-ci prévoit notamment un big bang informatique avec un seul système amélioré à horizon 2025, le SI SG Retail, au lieu de deux aujourd’hui, bâti à partir de la souche BDDF. Le Crédit du Nord a vocation à basculer sur ce dernier dès 2023. Baptisé Yoga en interne, cet ambitieux chantier mené avec l’appui de Capgemini et Exton Consulting n’aura rien d’un exercice de relaxation. Il y a dix ans, la Société Générale avait déjà envisagé la convergence de son informatique avec celle du Crédit du Nord, avant d’y renoncer.

La construction d’un système unique constitue cependant l’une des clés du succès du plan. Elle doit permettre des économies récurrentes de 138 millions d’euros par an à partir de 2025, à comparer à une base de coûts informatiques d’environ 800 millions sur le périmètre concerné l’an dernier. La création du SI SG Retail supposera un investissement de 228 millions d’euros, auquel s’ajouteront 94 millions de dépréciations de valeur pour le SI Crédit du Nord. Soit, au total, au moins 40% des coûts de rapprochement communiqués au marché début décembre.

Choc culturel

Les risques opérationnels proviennent aussi de la fusion de «deux entreprises avec des organisations et des cultures qui semblent de prime abord très éloignées», souligne Secafi. L’une, la Société Générale, est nationale et centralisée, l’autre, le Crédit du Nord, s’appuie sur un réseau de banques régionales (Tarneaud, Courtois, etc.) à l’identité forte. La première emploie près de 20.000 personnes dans le périmètre BDDF (réseaux et siège), le second 7.800 collaborateurs à fin 2020. Le groupe est tenté de marier le meilleur des deux mondes, et d’adopter un fonctionnement plus décentralisé que celui de la Société Générale, avec demain 10 à 12 régions dotées de pouvoirs de décision accrus, contre huit aujourd’hui. «La nécessaire révolution culturelle aura-t-elle bien lieu ?», s’interroge toutefois Secafi.

Au passage, l’épineuse question du maintien des marques commerciales est posée. Selon le rapport, le groupe aurait écarté l’idée d’une marque unique ou nouvelle. Le scénario d’un dénominateur commun, complété par un rappel de l’ancrage territorial, tiendrait pour le moment la corde. Il ne devrait pas être tranché avant 2022.

20% de départs naturels

L’ensemble de ces transformations représentera un énorme chantier social en termes d’évolution des métiers, d’accompagnement des salariés… et de suppressions de postes. Sachant qu’un petit tiers des synergies de coûts espérées provient de l’informatique, les deux tiers restants viendront des économies de frais de personnel et d’immobilier. Secafi insiste sur le «coût social très élevé de cette fusion avec la suppression de milliers de postes liée à la disparition du groupe Crédit du Nord (plus particulièrement dans les sièges et les back-offices)». Comme annoncé en décembre, le projet prévoit aussi de réduire de 30% le nombre d’agences, à 1.500 en 2025. Quelque 500 points de vente particuliers/professionnels du Crédit du Nord, soit 71% du maillage de l’enseigne, sont aujourd’hui situés à moins d’un kilomètre d’une agence Société Générale. Pour les centres d’affaires dédiés aux entreprises, cette proportion tombe à 28%.

La direction de la banque a déjà promis que le projet n’entraînerait pas de départs contraints. Une promesse appuyée par l’évolution naturelle des effectifs. Entre les démissions et les départs en retraites, entre 5.400 et 6.000 collaborateurs devraient quitter BDDF et le Crédit du Nord d’ici à 2024, selon les hypothèses retenues. Soit 20% environ des effectifs présents à fin 2020.

Pour ces raisons, Secafi et les organisations syndicales poussaient un projet alternatif : le maintien de deux réseaux séparés partageant la même informatique, comme le Crédit Mutuel et le CIC. Un scénario écarté par la Société Générale en raison des investissements informatiques supplémentaires (100 millions d’euros) et des délais (un an) qu’il entraînerait.

La banque ne souhaitait pas commenter mercredi ce processus. L’avis des syndicats rendu, elle va pouvoir plancher, pour le deuxième semestre, sur un projet d'organisation détaillée qui nourrira les négociations sur le volet social. La fusion juridique est envisagée vers mi-2022.

 

Fusion des réseaux SG - CDN 23 Avril 2021

Dernières propositions de statuts et de conditions d'intégrations pour les salariés CDN - 9 septembre 2021


SG / CDN : conditions financières et statuts des salariés CDN - 20 Septembre 2021


En prévision de la réunion de signature de l’accord portant sur les conditions d’intégration des salariés du Groupe Crédit du Nord au sein de Société Générale qui aura lieu le lundi 20 septembre prochain, voici les documents transmis par la direction :

  • Le projet d’accord soumis à signature ;
  • Les illustrations chiffrées  par niveau ( niveau D , niveau E , niveau F , niveau G , niveau H , niveau I , niveau J )
  • Le Courrier d’engagements de la Direction qui serait remis aux Organisations Syndicales du Groupe Spécial de Négociation (GSN) dès lors que le projet d’accord remis le 8 septembre 2021 ferait l’objet de signatures en permettant l’application le 20 septembre 2021.

 


Participer à la consultation : ici  

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Fusion des réseaux SG - CDN 12 Janvier 2021

Projet SG CDN : Négociation sur l'emploi - 28 septembre 2021


Réunion de présentation des dispositifs SG - 28 Septembre 2021


29092021

En Bref : (ce qu'il faut retenir)
"On occupe le terrain avec les syndicats avant le dépôt du dossier devant les instances représentatives du personnel". C'est un peu le sentiment partagé par la délégation CGT à la sortie de cette réunion sur le dispositif d'accompagnement des collaborateurs (DAC) dans le cadre du projet de fusion de la SG et du CDN. La direction a pris beaucoup, beaucoup de soin pour présenter au final ses desideratas et son plan de marche, sans possibilités de l'amender pour l'instant. Les choses vont rapidement s'accélérer avec le dépôt du dossier et du nombre de suppressions de postes. Il faudra alors que ces éléments soient traités rapidement et surtout convenablement.
fusionm

 

Dans le détail : (si vous voulez tout savoir)
Avant de passer à la présentation du DAC, la direction a fait une Nième présentation d'ACE et de Mondiag. Officiellement pour répondre aux questions et demandes des syndicats du Crédit du Nord qui ne connaissent pas les 2 dispositifs purement SG et qui ont besoin de clés de compréhension sur ces sujets. Le souci, c'est qu'en faisant ces présentations, la direction avance ses propres pions et qu'il faudra revenir à la charge pour que les dispositifs finaux soient bien ficelés sur les questions qu'un tel projet de fusion pose.

Pour le directeur des relations sociales SG, "les pratiques et outils sont endémiques et structurants pour le réseau et les centraux. Ce sont des éléments de compréhension. Nous ne les négocions pas."

Pour la CGT, les 2 outils n'ont rien à voir et n'ont pas la même philosophie. L'un (ACE) est orienté mobilité, l'autre (Mondiag) est axé sur la cartographie des compétences. Cela a généré beaucoup, beaucoup d'échanges, notamment dans l'observatoire des métiers depuis 2019. ACE a le mérite de répondre à une de nos aspirations : que les collègues puissent "évoluer en fonction de leur expérience, de leurs compétences et de leurs appétences". Tout ce que Mondiag n'a pas. Ce qui en fait souvent un chiffon rouge. Et c'est pourquoi nous refusons que cet outil soit obligatoire, voire l'alpha et l'omega d'une politique RH de mobilité. Au passage, nous aurions même pu espérer que l'outil soit unifié sur les bases d'ACE.

Pour la DRH du Réseau BDDF, Valérie Migrenne : "ce sont deux outils différents et nous n'avons pas tranché si le collaborateur pourra - ou pas - saisir dans ACE en plus d'un diagnostic Mondiag".
Le directeur des affaires sociales a conclu les présentations par le traditionnel : "si le collaborateur a un fusil dans le dos pour remplir ces dispositifs, ce serait contreproductif, s'il n'a pas envie de le faire. Il faut que ces éléments soient des éléments de conviction. Il se pénaliserait lui-même d'une visibilité."
En attendant, aucun chiffre (ou indicateur) ne vient objectiver la plus-value pour les salariés générée par ces outils.


Présentation du DAC : Le DMR devient le DAC…. Heu et c'est bien ça ?
Pour la DRH de BDDF, "on va s'inspirer de ce qui a bien marché dans le DMR (dispositif de mobilité du réseau créé dans les réorganisations précédentes) en tenant compte des spécificités du projet SG CDN pour bien l'adapter aux enjeux des front, back et sièges de la nouvelle banque".
Pour la CGT, il nous paraissait indispensable de négocier "ces propositions" de dispositifs.
Pourquoi dans le dispositif d'accompagnement des collaborateurs, les représentants du personnel ne sont jamais des acteurs (trop souvent, nous nous entendons dire que le RH a dit c'est comme cela et pas autrement).
La présentation manque aussi cruellement de visibilité sur la manière dont on peut gérer les sous effectifs avant la cible du projet.
Toutes les questions précises sont restées sans réponse : 
- Le recueil des souhaits doit être fait pour tous les salariés en présentiel.
- il faut profiter de ce recueil de souhaits pour revoir le dossier individuel des salariés concernés, cela évitera des transferts vers la concurrence ou des démissions. On ne pourra favoriser le reclassement interne que si celui-ci est intéressant, meilleure visibilité de carrière, financièrement etc...
- la mobilité géographique doit aussi permettre de garder nos salariés et ne doit pas être une solution exceptionnelle (pas de bâtons dans les roues pour ceux qui la demandent). 

Enfin, il y a eu de sérieux problèmes d'application de l'accord de janvier 2020, quand il a été appliqué !
Sa "non" application est symbolique, en dehors du covid, de l'enchevêtrement des projets que subissent les salariés. Le dernier projet de transformation, dans lequel des suppressions de postes étaient prévues et qui finalement ont été laissées en suspens en raison du covid puis du nouveau projet VISION 2025, a laissé trop de traces négatives dans l'esprit des salariés.   

Pour la direction, "les dispositifs ne seront définitifs que lorsqu'un accord sera signé."
CGT : c'est bien ce qui nous inquiète…. Car si on ne discute pas de ces propositions, on ne les fera pas évoluer positivement et utilement pour les salariés.
La direction a même été jusqu'à nous lire les slides qu'elle nous avait envoyés une semaine plus tôt ….
Le directeur des relations sociales SG a tenté de rattraper le coup en précisant : "faites-nous part des éléments de revendications ou vos questions sans attendre, suite à cette présentation."
Tout en précisant aux syndicats : "N'oubliez pas au passage de désigner votre expert.", ce qui lui a fait perdre un mois sur son calendrier dans les épisodes précédents…

Pour conclure, la CGT est revenue sur la légende entendue plusieurs fois pendant la réunion ("Nous maitrisons à la SG les dispositifs depuis longtemps").  Dire qu' "à la sg, on maitrise ces dispositifs….", c’est un peu rapide et c'est faire abstraction des nombreuses difficultés que rencontrent les collègues sur le terrain.

Nous étions lors des nombreuses réorganisations précédentes dans la crainte de voir des collègues laissés sur le bord du chemin (d’où l'exigence de ne pas avoir de licenciement sec, de mobilité imposée, etc). Aujourd'hui, le projet SG CDN est un projet à risque sur le long terme. Notre crainte, c'est plutôt de ne pas avoir assez de monde pour répondre aux attentes clients, dans des conditions de travail décentes.

Pour nous, il faut donc prendre les problèmes de manière séquentielle…. Pour l'instant, le projet génère des départs naturels en grand nombre (notamment des démissions) et donc une évolution de la charge de travail pour les restants.  Il faut donc s'attaquer à ce problème. Nous sommes aussi inquiets lorsque nous lisons (par exemple) dans la présentation qu'il faut geler le pourvoi de poste pour privilégier le reclassement des salariés dont le poste serait supprimé. Ce qui accentue encore la charge de travail pour les restants.

Pour conclure et revenir à la présentation, on ne peut que regretter que les éléments spécifiques de ce projet ne soient pas pris en compte dans le DAC (comme l'évolution de la charge de travail, pourvoi de poste, etc) pour éviter l'hémorragie actuelle et celle qui risque de venir ... 

Fusion des réseaux SG - CDN 12 Janvier 2021

La revue des 2 mondes N°3 PDF - 15 décembre 2021


Le modèle opérationnel - 15 Décembre 2021


Le numéro 3 en format scroll est disponible 

Le numéro 3 en PDF est disponible ici 
(Rappel : avant de cliquer sur le document, vous devez être connecté au site pour avoir accès au fichier PDF)

 
Fusion des réseaux SG - CDN 12 Janvier 2021

Vision 2025 : Clap de fin en période estivale ? 30 juin 2022


Clap de fin ? - 30 Juin 2022

 
C'est par ce simple mail que la direction officialise la fin des négociations des IRP dans le cadre de Vision 2025.
 
Il faudra attendre le 5 juillet prochain pour savoir combien de syndicats auront succombé à la pression funeste de la direction, la veille des vacances d'été...
La direction est tellement pressée d'en finir, qu'elle parle déjà d'accord (et non de projet d'accord soumis à la signature...). Là encore, ce serait un très mauvais coup porté aux salariés et à leur capacité d'être bien défendus et représentés.

Pour ce qui nous concerne, nous avions prévenu dès le début, en cas de régionalisation des IRP (et donc d'éloignement des salariés), nous irons contester l'accord, avec les syndicats qui le souhaitent, par tous les moyens à notre disposition.
 
 

De : DESLOGE PASTORE Sophie 
Envoyé : mercredi 29 juin 2022 12:02
Objet : Accord structuration des IRP NVBQ et Services centraux hors région parisienne + avenant vote électronique

Mesdames, Messieurs,

Vous trouverez, en pièces jointes, l’accord sur la mise en place des Comités Sociaux et Economiques d’Etablissement au sein du Réseau et des Services Centraux hors région parisienne de Société Générale ainsi que l’avenant n°3 à l’accord du 10 juillet 2006 sur le recours au vote électronique dans la version qui sera soumise à la signature des organisation syndicales le 5 juillet prochain.

Bien cordialement,

Sophie Desloge-Pastoré

 
Fusion des réseaux SG - CDN 12 Janvier 2021
  1. Vision 2025 : La CGT conteste le programme pour 2024
  2. Commission de suivi Vision 2025 - 9 Octobre 2023
  3. SG - CDN : Les grandes manœuvres - 3 Décembre 2020
  4. Présentation des groupes de travail – Etude rapprochement CDN / SG - 6 Octobre 2020

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