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Compte rendu CGT de la plénière du CSEC - 16 Octobre 2025

Compte rendu CGT de la plénière du CSEC - 16 Octobre 2025

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et les comptes rendus de la CGT : Eco / Epqs / SCCT / Formation / Vacances Famille ou Enfants/Ados

CSEC – PLENIERE DU 16 OCTOBRE 2025

SOMMAIRE

LES ELUS DU CSEC INTERPELLENT LA DIRECTION EN PLENIERE. 1
SITUATION DU SECTEUR BANCAIRE ET DE LA SOCIETE GENERALE. 2
PRESENTATION DES RESULTATS DU 2EME TRIMESTRE 2025 ET 1ER SEMESTRE 2025. 3
PRIMES TOP PERFORMERS. 3
FERMETURE DE PETITES AGENCES. 4
NON-VERSEMENT DE LA PRIME D'OBTENTION DE DIPLOME POUR ALTERNANTS. 4
NOUVEAU POSTE DE TRAVAIL SGRF : QUEL BUDGET POUR SYNAPSE ?. 5
PART VARIABLE AU QUADRIMESTRE. 5
SOLDE DE TOUT COMPTE. 5
EVOLUTION DU FIL RH, SUITE….. 6
CONSULTATION SUR LE PROJET D’AVENANT DE LA MUTUELLE DU PERSONNEL SG.. 6

 LES ELUS DU CSEC INTERPELLENT LA DIRECTION EN PLENIERE

Déclaration CFDT/CFTC/CGT le 16 Octobre 2025

Lors de la séance plénière du 3 juillet, les élus du CSEC de la CFDT, de la CFTC et de la CGT vous alertaient sur la brutalité adoptée pour imposer un retour massif sur site et réduire le télétravail à un jour maximum.
Malgré cela, le 7 juillet, la direction dénonçait officiellement l’accord télétravail de janvier 2021.
Le 15 septembre, la direction nous a informés qu’elle se fixait comme objectif de renoncer aux mesures spécifiques de l’accord emploi (actuellement dans le chapitre 3).
L’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT a contesté ces deux positions de la direction et a donc rencontré la DRHG, puis la direction générale, Slawomir KRUPA.
Nous maintenons nos demandes d’élargir le périmètre de négociations sur le télétravail, pour ne pas s’enfermer dans la position de principe d’un jour maximum de télétravail par semaine. 

Concernant l’emploi, les jours passent et nos Organisations Syndicales ne peuvent se satisfaire de repousser les discussions. Nous renouvelons nos demandes : pas de licenciement contraint, maintien d’une mobilité non contrainte,  et maintien des mesures spécifiques en cas de réorganisation massive ayant un impact significatif sur l’emploi.

Après les réunions bilatérales entre chacune des Organisations Syndicales et Slawomir KRUPA, pouvez-vous nous informer des changements que ces rencontres ont pu susciter ?

Anne-Sophie CHAUVEAU GALAS (DRH Groupe) a répondu que la direction avait rencontré les différentes Organisations Syndicales lors des réunions bilatérales et qu’elle avait écouté et entendu.

Entre temps il y a eu une réunion sur la renégociation de l’accord télétravail (à laquelle seul le SNB a participé - NDLR) qui, selon les dires de la DRH Groupe, aurait permis un «certain nombre d’ouvertures». Pour l'intersyndicale, il n'y a pas de négociation possible en raison du refus par la direction d'aller au-delà d’un jour de télétravail maximum.
La direction « regarde aussi l’accord emploi » mais la DRH Groupe ne « pouvait pas en dire plus à ce jour ».

Suite à cette réunion, la direction a transmis aux organisations syndicales un calendrier jusqu’au 15 décembre pour traiter de l’emploi, la mobilité géographique, le télétravail et les NAO.

SITUATION DU SECTEUR BANCAIRE ET DE LA SOCIETE GENERALE

C’est Vincent MISCHLER, responsable de la stratégie, qui représentait la DG, pour le traditionnel exposé en 3 points : environnement, situation actuelle du groupe, perspectives.

✅ Contexte macroéconomique

Vincent MISCHLER a rappelé ce que nous savons concernant le climat général d’incertitudes tant géopolitique qu’économique. Plus directement en relation avec notre activité, il a souligné que l’Europe avait de plus en plus de mal à faire entendre sa voix dans un monde polarisé et que la divergence réglementaire avec les Etats-Unis s’accentuait avec un assouplissement outre-Atlantique face à un maintien strict en Europe.

✅ Position des investisseurs

Vincent MISCHLER a expliqué l'importance de la valeur du titre en bourse, « sans en être obnubilé » car elle est le reflet de l'environnement dans lequel la banque évolue et de sa résilience. Les banques européennes ont été perçues comme une valeur refuge lors des récentes augmentations de tarifs douaniers, ce qui a entraîné une hausse significative de leurs titres.

✅ Plan en deux parties de la nouvelle DG depuis 2023

1️⃣ Reconstruction des bases de capital

C’était la priorité N°1 pour « sortir de l’ornière » dans laquelle se trouvait le groupe : Objectif atteint avec un ratio de capital de 13,5% (contre 12% auparavant)
Cette augmentation a été en partie financée par les actionnaires qui ont reçu moins de dividendes pendant cette période. 

?Certes, mais les salariés ont aussi largement contribué (suppressions de postes, pertes de pouvoir d’achat), l’effort des actionnaires étant présenté comme un exploit.

?Vincent MISCHLER n’a pas évoqué les causes de notre faiblesse en capital, qui relèvent essentiellement de décisions stratégiques, il est vrai, prises par la précédente direction générale : macro-couvertures, Russie, amendes…autant de milliards d’euros qui nous font cruellement défaut.
2️⃣ Recentrage du portefeuille d'activités

Vincent MISCHLER a rappelé la focalisation sur les activités où la banque peut avoir un réel impact et une position forte et par effet miroir la cession des autres. Il a souligné que les ventes ont été faites de manière « responsable » avec des acquéreurs qui ont investi ensuite pour le développement des activités reprises : Maroc, Banque privée en Suisse, SGEF.

?C’est une manière polie, d’expliquer que nous avons laissé ces activités s’affaiblir faute d’investissements et qu’il a donc bien fallu trancher.

✅ La rationalisation des coûts reste une priorité constante

Il a souligné la nécessité de sortir d’une culture en silots, parfois artisanale et de trouver le juste milieu avec une approche plus industrielle. Pour nos clients, il est important de pouvoir faire du « sur-mesure », mais en faisant progresser l’industrialisation, là où c’est possible.

Les coûts IT sont trop importants, trop de projets dispersés.

L’organisation managériale doit aussi évoluer vers des managers encadrant davantage de personnes.

?Nous savons que l’aplatissement de la ligne managériale est dans la boîte à outils des mesures d’économies. Ce sont des mesures déjà utilisées dans différents plans précédents, avec des résultats pas toujours probants : la suppression des RC PRO en est un parfait exemple. L’encadrement n’est pas le même selon qu’on manage des équipes autonomes et déjà expertes, ou des équipes de juniors.

Selon Vincent MISCHLER, ces actions ont permis d'améliorer significativement les ratios financiers du groupe.

La valorisation boursière est passée de 0,3 fois la valeur comptable à 0,8 fois, et le ROTE s’est amélioré.

On est maintenant en capacité de surmonter les turbulences, mais nous restons dans le quart du bas de nos pairs. L’objectif est de rejoindre le milieu du peloton des banques européennnes.

En 2026 et après

Vincent MISCHLER a insisté sur le fait que le travail sur les coûts ne se termine jamais et fait partie de la culture de toutes les banques européennes.

✅ Pour SGRF (Société Générale Réseau France) : réussir le plan ambitieux de reconquête
Nous avons subi des pertes importantes de parts de marché. La fusion avec le Crédit du Nord était nécessaire, mais selon Vincent MISCHLER, elle est intervenue trop tard.

Il souligne que l’IT de SGRF n’est pas bon, les employés sont soumis à des injonctions contradictoires. Il faut réfléchir à la bonne stratégie pour reprendre notre place, notamment sur le segment haut de gamme. Il est conscient que cela prendra du temps, 2 – 3 ans.

✅ Pour CIB (Corporate and Investment Banking) : Investir de façon sélective dans des business additionnels
Développer particulièrement le fix income

✅ Continuer à investir dans des activités à forte croissance et où on est légitime.

  • Boursobank
  • Activités d'épargne, compte tenu du désengagement progressif de l'État de certaines fonctions
  • Actifs digitaux, avec notamment FORGE positionnée comme leader dans ce domaine

Vincent MISCHLER a particulièrement insisté sur l'importance de dégager des marges de manœuvre pour investir dans la technologie :

- Le monde bancaire subit des transformations technologiques majeures         
 - Nécessité d'investir pour rester compétitif face aux banques américaines qui peuvent investir des dizaines de milliards    
 - Importance de l'IA pour permettre aux employés de se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée
 - La réduction des coûts vise aussi à dégager des marges pour ces investissements technologiques

Vincent MISCHLER a conclu son exposé en rappelant que les piliers fondamentaux de la réussite de ces ambitions étaient   1/ les clients     2/ le staff.

Il ne pouvait pas nous fournir de meilleur tremplin pour notre intervention :

?Fonds de commerce et savoir-faire des salariés en déclin : que fait la direction ?

Après nous avoir expliqué à quel point les fonds propres conditionnaient la survie de la banque, nous avons rappelé que des éléments « hors-bilan » avaient autant sinon davantage d’importance pour notre survie : notre fonds de commerce et les savoir-faire des salariés. Or dans ces deux domaines nous constatons qu’on perd dangereusement du terrain, et ce qui est encore plus perturbant, sont les mesures prises et les actions demandées qui continuent à aggraver les choses : fermetures d’agences, priorité à la production immédiate au détriment de l’acquisition de compétences approfondies… La CGT considère que la direction sous-estime les pertes de clients liées aux fermetures d’agences, et qu’elle s’abrite derrière un optimisme paradoxal (contre intuitif).

Vincent MISCHLER a indiqué que la nouvelle DG avait résisté à des pressions pour réduire encore plus les employés chez SGRF. Il concède que la vie quotidienne en agence peut avoir un côté désespérant et qu’il faut dégager du temps pour que les personnes en agences puissent faire ce qu’elles aiment (s’occuper des clients) et que s’ils sont satisfaits les clients le seront aussi.

?Quelle répartition du capital excédentaire ?

Eternel débat de la répartition de la richesse, nous ne le lâcherons évidemment jamais. Face aux besoins d’investissement importants, nous voyons les sommes qui sortent aux actionnaires et qui pourraient nous manquer.

Vincent MISCHLER a expliqué que :

- Une partie importante est absorbée par les exigences réglementaires
 - La priorité est d'améliorer significativement le ratio résultats / fonds propres, donc il ne faut pas qu’ils soient trop élevés, donc il faut distribuer : CQFD. Ce raisonnement par l’absurde nous paraît quand même assez osé, face à un parterre de salariés.
 - Des investissements sont prévus dans des métiers porteurs
 - Le "paquet résiduel" sera retourné aux actionnaires

?Remarquable discrétion sur ce qui pourrait revenir aux salariés, de cette création de richesse, dont ils sont les principaux contributeurs. 

PRESENTATION DES RESULTATS DU 2EME TRIMESTRE 2025 ET 1ER SEMESTRE 2025

C’est Philippine MICHON qui s’est attelée à la tâche de nous présenter les résultats du 1er semestre et du 2ème trimestre datant de l’été, alors que la publication des résultats du T3 est proche.

On retiendra les deux punchlines de la communication aux investisseurs :

✅ Rachat d'actions additionnelles mis en place

 ? Notre avis : un rachat d’actions de 1 milliard d’euros et un acompte sur dividendes versé début octobre, effectivement c’est une bonne manière de cajoler les investisseurs.

? Combien cela coûte en capitaux (CET1) ces distributions, soit dividendes, soit rachat              d’actions ?

Au S2, l’activité a généré 37 pb, les cessions et le réglementaire ont généré 18 pb soit un total de 55 pb. 47 pb sont revenus aux actionnaires sous forme de distribution (22 pb) ou de rachat d’actions (25 pb) soit 85 % de la création de capital sur la période.

Il est vrai que le calendrier accentue le trait, puisque les distributions interviennent principalement au 1er semestre, mais il est important que les salariés aient en tête ces ordres de grandeur.

 ✅ Rehaussement des cibles : coefficient d'exploitation désormais strictement inférieur à 65% (contre 66% précédemment)

? Notre avis : Certes il y a un rebond notable des revenus sur ce semestre. Cependant nous avons tenu à tempérer l’enthousiasme de la direction, en soulignant que cette hausse avait une cause importante (bizarrement peu développée) : l’arrêt des effets désastreux des macro-couvertures.

A la fin du T2, les revenus de SGRF ont progressé de 10,7%, ce qui est remarquable, mais si on enlève les effets macro-couvertures et cessions la hausse est de 2,8%, ce qui reste encourageant.

Le véritable défi se jouera en 2026 lorsque les effets mécaniques (positifs) sur les revenus se seront arrêtés.

PRIMES TOP PERFORMERS

Commission Economique

?Nous avions demandé lors des travaux de la commission économique, le montant global de l’enveloppe. La direction nous confirme qu’elle ne nous donnera pas cette information.

Nous y sommes quand même revenus, par pur esprit de sportivité, pour dire que nous ne comprenions pas de telles cachotteries, pour un sujet qui n’a rien de stratégique !

Faut-il en conclure que l’enveloppe est d’un montant soit très faible, auquel cas elle préfère éviter le ridicule, soit très élevée (option que nous écartons) et cela revêtait une dimension stratégique ? ?

FERMETURE DE PETITES AGENCES

Commission Economique

Vos élus CGT ont interpellé la direction sur les fermetures de petits sites dont le cadre avait été présenté en Commission Economique.

À peine quelques semaines se sont écoulées que de nouvelles fermetures de sites, absentes des 81 initialement présentées lors de la Commission économique de juin et de la séance plénière de juillet du CSEC, puis dans les CSEE de région, ont été annoncées. Ainsi, les 81 agences concernées au départ deviennent désormais 95. 

Pour mémoire la direction se présentait à nous avec ce projet comme la grande sauveuse des régions face aux problématiques RH rencontrées dans les AMS et ainsi ne plus avoir de chaises vides. Rappelons à ce stade que la CGT lors de la présentation du projet de création des AMS avait immédiatement soulevé la problématique des petites agences satellites à faible effectif, nécessitant des renforts des plus gros sites en cas d’absences sur le périmètre ou de chaises vides au détriment du bon fonctionnement global des AMS.

La CGT a donc demandé à ce que ce genre de pratique soit stoppé car des suppressions de postes ne sont plus envisageables, l’accompagnement des salariés déplacés sur les agences de repli doit être encadré par les règles établies.

La CGT a aussi rappelé que la fermeture des agences engendre inexorablement de la perte de fonds de commerce ce qui n’est pas du tout en phase avec la stratégie actuelle et les priorités affichée de l’entreprise.

Pour étayer ses propos, la CGT a évoqué la fermeture de l’agence de La Bourboule qui n’entre pas dans les critères, ne s’agissant pas d’un AMS.

La Direction rétorque que lors de la présentation des 81 agences en national les agences qui se sont ajoutées par la suite ne présentaient pas les critères pour être fermées. Elle nous a confirmé qu’il n’y pas d’ambition affirmée de fermer de nouveaux sites et qu’elle s’engageait à faire redescendre le message à ses interlocuteurs en région afin d’éviter ce genre de situation.

La CGT restera attentive comme à son habitude à ce qu’aucune dérive ne remette en cause les droits, les conditions de travail ou l’emploi des salariés.

NON-VERSEMENT DE LA PRIME D'OBTENTION DE DIPLOME POUR ALTERNANTS

Commission Economique

Lors de la session de septembre, la CGT a interpellé la direction au sujet des situations dans lesquelles certains alternants ne sont pas embauchés immédiatement à l’issue de leur contrat d’alternance.
Dans plusieurs cas, une coupure de quelques jours ou semaines intervient avant la signature du contrat définitif.
Si cette interruption n’est pas toujours liée à une volonté d’éviter le versement de la prime d’obtention de diplôme, elle résulte notamment de difficultés RH et de délais rallongés par la Control Tower.

La CGT a néanmoins souligné que ces coupures peuvent avoir des conséquences concrètes pour les salariés concernés, en particulier en matière de reconnaissance de leur parcours.        
Elle a donc demandé la régularisation de toutes les situations et un meilleur encadrement de la procédure, afin d’éviter que ces décalages ne pénalisent les alternants.

✅ Réponse de la direction :

  • Elle a indiqué être en train de recenser les cas concernés et de déterminer dans quel délai les recrutements doivent intervenir.
  • À la demande de la CGT, un point de suivi sera réalisé lors de la Commission économique de novembre, incluant la volumétrie des rattrapages effectués.

La CGT restera attentive à ce que ces situations soient traitées rapidement et que les alternants bénéficient d’un parcours d’embauche fluide et équitable.

NOUVEAU POSTE DE TRAVAIL SGRF : QUEL BUDGET POUR SYNAPSE ?

Commission Economique

Durant la présentation de l’outil Synapse en Commission Economique, vos élus CGT avaient interrogé la direction pour connaître le montant alloué à la création et au déploiement de cet outil. La direction nous avait alors répondu « plusieurs millions » ce qui est trop peu précis pour pouvoir contextualiser cette information avec l’enjeu lié à ce nouvel outil de travail.

Lors de la réunion de plénière, la CGT est revenue sur cette question afin d’obtenir un montant plus précis du budget de Synapse pour avoir une idée plus concrète des moyens déployés. Nous avons alors obtenu une réponse plus pertinente à savoir qu’une enveloppe d’environ 10 millions d’euros a été octroyée au déploiement de cette nouvelle interface pour l’année 2025, tout en nous précisant que c’est un outil évolutif et que d'autres investissements viendront s’ajouter pour plus d’efficacité.

La CGT reconnaît l’effort financier consenti et la volonté affichée d’optimiser les outils informatiques de l’entreprise mais elle jugera avant tout sur les résultats réels pour les salariés.

PART VARIABLE AU QUADRIMESTRE

Commission EPQS

La CGT a souhaité à nouveau alerter la direction sur les effets de bord majeurs générés par la mise en place de la part variable au quadrimestre, dispositif que nous avons fermement contesté dès le départ, notamment en raison de l’absence de véritable discussion préalable avec les Organisations Syndicales et d'un cadre formel.

À ce jour, un outil de calcul automatique – présenté comme une « calculatrice de part variable quadrimestrielle » –  a été déployé auprès des salariés.

Concrètement, les objectifs annuels sont découpés en trois périodes, chacune assortie de taux de réalisation spécifiques, adaptés – selon la direction – aux « saisonnalités ».

Or, sur le terrain, les remontées des collègues font état de deux effets de bord majeurs, générateurs de tensions et de comportements contre-productifs :

1️⃣ L’effet FRIGO

Des salariés constatent qu’à la fin du Q2, ils sont déjà à 100 % de leurs objectifs annuels, voire en dépassement.

Conséquence directe : un ralentissement de l'activité (« frigo ») afin de ne pas exploser les compteurs trop tôt.

La direction crée donc un système de rémunération variable qui incite à NE PAS produire quand l'opportunité se présente . La SG a-t-elle vraiment le luxe de se permettre cela au regard de sa stratégie ambitieuse?

2️⃣ La performance sous contrainte

Le mécanisme de calcul quadrimestriel exerce ensuite, au troisième quadrimestre (Q3), une pression continue sur les salariés :

  • Ceux qui ont déjà atteint leur R/O se voient contraints de surperformer pour maintenir leur part variable, alors même que les objectifs sont fixés de manière annuelle en début d’année.
  • À défaut de surperformance, leur rémunération variable est impactée, tout comme la composante collective de leur équipe.

Ce système crée une pression constante, alimente des tensions internes et installe un sentiment d’« épée de Damoclès » permanent au sein des équipes.

La direction répondra simplement et avec détachement, que ce sujet est déjà connu, qu'il n'y a pas de surprise…

Pour la CGT, cela n'est pas une réponse acceptable. Il est urgent de se mettre autour de la table et d'apporter les ajustements indispensables à ce nouveau dispositif. 

SOLDE DE TOUT COMPTE

Commission EPQS

La CGT est revenue sur la réponse de la direction concernant sa demande de remettre un solde de tout compte à tout salarié quittant les effectifs qui en ferait la demande. Contrairement à ce qui avait été indiqué lors du précédent suivi — à savoir que le dernier bulletin de paie faisait office de solde de tout compte —, la direction a finalement précisé qu’un solde de tout compte serait bien remis uniquement sur demande du salarié quittant l’entreprise.

EVOLUTION DU FIL RH, SUITE… 

Commission EPQS

Après avoir présenté et imposé en 2024, lors du dernier plan de réorganisation des services centraux, la délocalisation des activités du FilRH à Bucarest, la direction est revenue présenter en Commission EPQS de septembre la suppression de la ligne téléphonique pour joindre le FilRH et la suppression du Kiosque RH. Nous avons appris lors des échanges que 5 postes devaient être supprimés en raison de la suppression de la ligne téléphonique au 30 septembre dernier.  

Nous avions demandé que la direction revienne sur cette décision, car avec la mise en œuvre de la Loi DDADUE, le Fil RH faisait face à une multitude de questions.  Nous avions donc demandé le maintien de la ligne téléphonique du FilRH et des 5 ETP à Bucarest, car la suppression de 5 postes nous semble disproportionnée au regard de l’activité du FilRH. La demande devait être transmise au directeur des affaires sociales, Frédéric CLAVIERE. Sans réponse dans le suivi du rapport, nous avons interrogé la direction en séance.

Celui-ci nous a répondu que « le Fil RH fonctionne de manière conforme et que la moyenne de réponse est de 3 jours, ce qui est tout à fait dans nos standards. Concernant les salariés de Bucarest, compte tenu de la grande polyvalence de l’activité, ils ont tous été repositionnés sur des activités, sans aucune difficulté. Le mode de transmission digitale est beaucoup plus adapté car il laisse des traces formelles, tant dans les questions que dans les réponses ».

La CGT a fait remarquer que d’après les retours des salariés, le délai de réponse approche souvent les 3 semaines et non 3 jours, ce qui a un impact important pour les salariés qui attendent une réponse et confirme la légitimité de notre demande de maintenir les 5 postes.

F. CLAVIÈRE a répondu que la décision a été prise parce qu’il y avait des opportunités de reclassement à ce moment-là, et que la direction a priorisé le repositionnement des salariés, sur la base d’un constat de 3 jours en moyenne.

La CGT a déploré que suite à la délocalisation de l’activité du Fil RH à Bucarest, les élus n’ont plus les moyens ni d’aller voir les salariés sur place, ni de les accompagner.

CONSULTATION SUR LE PROJET D’AVENANT DE LA MUTUELLE DU PERSONNEL SG

Le directeur des affaires sociales, Frédéric CLAVIÈRE, a rappelé le contexte, à savoir que fin 2024, face à la situation de la mutuelle SG, la direction a ouvert une négociation afin de mettre en place un dispositif permettant de sauvegarder la mutuelle dans son fonctionnement actuel. Le régime Prévoyance faisait également partie des discussions pour les mêmes raisons. Suite à ces discussions,  il a été convenu de modifier notamment le taux contractuel de cotisations ainsi que la clé de répartition de financement de la mutuelle et de la Prévoyance.  L’objectif était de faire un apport financier supplémentaire important pour avoir de la visibilité sur plusieurs exercices. 

Dans un second temps,  la direction a également présenté aux Organisations Syndicales des pistes d’économies sur la mutuelle.  La solution retenue fait l’objet d’un projet d’avenant. L’employeur doit consulter le CSEC avant la mise en œuvre et avant la phase de signature du texte. 

La CGT a tenu à rappeler en séance son attachement à notre mutuelle d’entreprise et à son équilibre, afin d’en assurer sa pérennité.

Dans cet objectif, il nous avait paru essentiel que SG assume les impacts de sa politique d’emploi et nous avons obtenu la participation de la direction suite à l’activation par les salariés de la portabilité en cas de départ de l’entreprise.

Nous avons également réussi à faire bouger les lignes, en obtenant une répartition de la cotisation plus favorable aux salariés. La cotisation globale repose dorénavant pour 60% pour la partie employeur et 40% pour le salarié.

En 2024, afin de maintenir les réserves de la Mutuelle à 4 M€, il a été demandé aux syndicats signataires de l’accord du Régime Obligatoire, de travailler sur des pistes d’économies à hauteur de 1M€ pour 2026.

En effet, la situation de la Mutuelle SG est à peu près identique à celle des autres mutuelles en France, en raison du contexte pessimiste lié à l’incertitude sur la fiscalité, le transfert des charges de la CPAM aux mutuelles et à la dérive des prestations. Il faut donc trouver un équilibre entre les dépenses de prestations et les cotisations.

Les pistes proposées par la direction pour trouver le million d’économies étaient : soit une baisse de certaines prestations (forfaits lentilles, médecine douce, chambre particulière pour 1 nuit (hors maternité), orthodontie.), soit la baisse de la prise en charge gratuite des enfants de 20 à 18 ans.

La CGT n’est pas favorable à une baisse des prestations, ce n’est pas le bon signal à nos yeux.   

 

 

 

De plus, si les garanties du Régime Obligatoire baissent, cela impactera les autres régimes (conjoints d’actifs, retraités et leurs conjoints) qui ont vu leur cotisation augmenter plusieurs années de suite et qui risqueraient en plus de voir leurs prestations baisser.

La CGT avait proposé lors de la négociation fin 2024 de travailler sur d’autres axes d’amélioration, notamment de déplafonner les cotisations du Régime Obligatoire au-delà des 2 PASS actuels. A nos yeux, l’équité et la solidarité ne peuvent s’arrêter au-delà de 2 PASS. Nous regrettons que notre proposition n’ait pas été retenue, ni suivie.

Face à la nécessité pour la mutuelle SG d’avoir des réserves structurelles, la CGT opte pour l’abaissement de la prise en charge gratuite des enfants à 18 ans en lieu et place de 20 ans actuellement. Cette solution paraît la plus juste, en l’absence de prise en compte des autres pistes que nous avions proposées. Elle s’inscrit aussi dans une baisse globale des cotisations sur la tranche 18 ans – 28 ans, qui passent de 45,27 € à 38,96 € à partir du 1er janvier 2026.

Pour toutes ces raisons, les élus CGT ont voté favorablement, tout comme les élus CFDT et CFTC. Les élus SNB se sont abstenus tout en précisant que le SNB signera l’avenant technique. 

Frédéric CLAVIÈRE a conclu en expliquant que sur la protection sociale, il y a des enjeux qui portent sur la prévoyance, la santé et la retraite complémentaire, il convient que les décisions ne sont pas toujours faciles à prendre. 

Il a ajouté : “La direction réaffirme son attachement au mode d’organisation que nous avons et les régimes tels qu’ils existent actuellement. S’il y a lieu, nous reviendrons vers vous. Il n'y a pas d’annonce, mais sur ces thématiques, la stabilité n’est pas dans l’air du temps. Il faudra prendre le temps de regarder les différents enjeux que nous serons amenés à traiter.”

 

Philippe FOURNIL Plénière 22 Octobre 2025
Compte-rendu CGT de la plénière du CSEC du 3 juillet 2025
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Compte-rendu CGT de la plénière du CSEC du 3 juillet 2025

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CSEC plénière juillet 2025 version définitive 1CSEC plénière juillet 2025 version définitive 2CSEC plénière juillet 2025 version définitive 3CSEC plénière juillet 2025 version définitive 4CSEC plénière juillet 2025 version définitive 5CSEC plénière juillet 2025 version définitive 6

 

CSEC – Plénière du 3 Juillet 2025

 

SOMMAIRE

TELETRAVAIL : DECLARATION DE L'INTERSYNDICALE CFDT-CFTC-CGT  1

CONSULTATION SUR LE PROJET DE REPRISE DE L’EDITIQUE PRO AU SEIN DE SGRF/DOP/FPE  2

CONSULTATION SUR LA POLITIQUE SOCIALE DE L’ENTREPRISE, LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET L’EMPLOI 2

SGRF - VARIABLE OBJECTIVÉ. 3

SALARIES EN DIFFICULTÉ  FINANCIÈRE : NOTE EMILE NOEBES SUITE ET FIN   4

LA SG SOIGNE SON COURS DE BOURSE. 4

UN COMPROMIS SUITE À LA VENTE DU DERNIER LOGEMENT D'URGENCE  5

COMPTES 2024 DU CSEC. 5

 

TELETRAVAIL : DECLARATION DE L'INTERSYNDICALE CFDT-CFTC-CGT

Avant de dérouler l’ordre du jour de la séance plénière, les élus CFDT-CFTC-CGT ont lu la déclaration suivante :

L’annonce brutale de la volonté de la direction de réduire à un seul jour de télétravail maximum par semaine, communiquée par simple mail aux salariés le jeudi 19 juin matin, a plongé l’ensemble des équipes dans la stupeur, l’angoisse et la colère.

Sans la moindre discussion préalable, sans concertation avec les représentants du personnel, la direction – par la voix de Slawomir Krupa – annonce une mesure unilatérale, drastique, qui fait fi non seulement de l’accord, des engagements pris, mais aussi de la réalité vécue par les salariés.

Cette décision, imposée sans dialogue, intervient dans un contexte où le baromètre social est au plus bas, et vient ébranler un peu plus la confiance – déjà fragile – des salariés envers leur employeur. Elle est en totale contradiction avec les engagements affichés en matière de QVCT et de RSE, pourtant largement mis en avant par la Société Générale.

Nombre de collègues surmontent une charge de travail très élevée, ou ont parfois accepté des mobilités internes contraignantes en intégrant dans leur équilibre de vie les deux ou trois jours de télétravail jusque-là en place. Ce compromis, souvent difficile mais accepté dans un esprit de responsabilité, est aujourd’hui balayé d’un revers de main.

Pire encore : la mesure va à l’encontre des discours tenus depuis plusieurs années par les lignes managériales et RH, qui ont activement promu le télétravail comme un levier d’attractivité, de fidélisation, et de bien-être au travail et à l’encontre du principe de conciliation vie privée, vie professionnelle. Les réorganisations dans les activités des services centraux  et Vision 2025 ne sont même pas encore achevées que la direction fait déjà machine arrière sur l’un de ses piliers structurants.

Les mots que nous entendons quotidiennement de la part des salariés que nous représentons sont clairs et lourds de sens : trahison, déception, colère. Comment ne pas se poser la question de la réelle finalité de cette mesure ? Cette décision est une provocation pour nos collègues poussés à bout et qui fait courir un risque psychosocial extrêmement élevé. Beaucoup trop élevé pour que nous l’acceptions ! D’autant que les salariés ont largement exprimé leur opposition lors de la journée de grève du 27 juin.

Nous, élus CFDT, CFTC et CGT, contestons fermement cette décision et exigeons que la direction retire son oukaze. Il ne repose sur aucun élément concret quant à la productivité, aux aspects immobiliers, à la difficulté de pourvoi de certains postes et à la soutenabilité de certaines organisations du travail.

La DRH Groupe Anne-Sophie CHAUVEAU-GALAS a renvoyé la discussion sur la réunion de négociation prévue le 4 juillet,

Les élus CGT ont demandé à la direction que les entités cessent d’organiser des réunions pour planifier l’arrêt du télétravail ou de demander aux salariés concernés de choisir leur nouveaux jours de télétravail. La DRH Groupe a répondu que les cas devaient être remonté à Frédéric CLAVIERE, responsable des relations sociales.

CONSULTATION SUR LE PROJET DE REPRISE DE L’EDITIQUE PRO AU SEIN DE SGRF/DOP/FPE 

Commission Economique

Le CSEC était consulté sur ce projet de transfert de l’éditique des contrats PRO de SOGEPRO vers les CDS spécialisés .

La Direction nous a confirmé les éléments suivants : 

  • C’est bien l’outil GARANCE qui sera utilisé
  • Les effectifs sont calculés en fonction du nombre de dossiers traités par Sogepro en 2024. La Direction est confiante dans la capacité des UG FPE des 5 CDS concernés à absorber les transferts, ce dont nous doutons. Pour la Direction, à la mise en place du projet ce sera environ 100 chargés de financement Pro qui pourront opérer sur toute la France (avec le dispositif EQC : équilibrage des charges). 

Pour la CGT, ce projet présente plusieurs points positifs notables. Il permet une meilleure articulation entre le front et le back-office, avec pour ambition de fluidifier le traitement des contrats, de réduire les délais et les allers-retours, ce qui constitue une avancée significative en termes d'efficacité et de qualité de service. Il s’accompagne de la création de 18 postes de chargés de financement sur 5 UG FPE des CDS, ce qui représente une opportunité de renforcer les équipes au plus près du terrain. La volonté de faire gérer les dossiers de bout en bout par les CDS concernés permettrait un gain en autonomie et en réactivité ainsi que de redonner de l’intérêt au travail.

Cependant, plusieurs points de vigilance nous conduisent à émettre des réserves :

  • La réussite de ce projet repose en grande partie sur l’accompagnement des équipes et leur appropriation des outils. Une formation adéquate et un soutien de proximité seront indispensables.
  • L’adéquation entre la charge de travail transférée et les effectifs alloués nous paraît nettement insuffisante. En effet, là où les équipes de Sogepro n’étaient dédiées qu’à l’activité d’éditique, les équipes en CDS effectuent bien d’autres tâches. Un sous- dimensionnement va nécessairement générer des tensions entre les équipes, un allongement des délais et un impact sur la satisfaction clients.
  • Un dimensionnement adéquat des équipes de FPE  est un élément indispensable au soutien de la dynamique commerciale de la base avant. 

En conclusion, si l’intention et la structuration du projet nous semblent compréhensibles, les incertitudes concernant sa mise en œuvre ne nous permettent pas de donner un avis favorable. Les élus CGT se sont abstenus sur ce projet compte tenu du manque de garanties concrètes sur le dimensionnement des équipes et leur charge de travail, ainsi que sur l’accompagnement opérationnel du projet. Les élus CFDT et CFTC se sont également abstenus, le SNB a voté favorablement.

 CONSULTATION SUR LA POLITIQUE SOCIALE DE L’ENTREPRISE, LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET L’EMPLOI

Commission EPQS

Nous étions consultés sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et de l’emploi conformément à l’accord relatif aux moyens et à l’expression du droit syndical et social du 19 avril 2017. 

L’année 2024 s’inscrit dans la poursuite d’une stratégie de réduction drastique des effectifs, qui chutent encore de 7%, impactant indistinctement les CDI, CDD, intérimaires et prestataires extérieurs. Cette contraction massive, au-delà de ses conséquences immédiates sur l’emploi, interroge profondément sur la charge de travail qui reste, quant à elle, inchangée, et sur la capacité de la banque à assurer ses missions dans des conditions respectueuses de la santé de ses salariés. Le réseau enregistre la baisse la plus marquée depuis 2011, tandis que les techniciens continuent de payer un lourd tribut avec une diminution de 11 % en un an.

Dans ce contexte, la CGT a pointé le constat d’une discrimination manifeste dans la revalorisation des éléments de rémunération, certaines catégories étant même en situation de non-respect caractérisé des accords d’entreprise en vigueur. La direction, campant sur une posture défensive, a tenté de convaincre qu’elle respectait ses propres accords et a rappelé la possibilité de saisir les DRH et responsables des BU/SU pour corriger des écarts. La CGT rappelle que la sensibilisation des managers et RH au respect des accords devrait éviter d’en arriver à ces démarches et que l’opacité dans le traitement de ces situations est aujourd’hui établie, sans qu’aucune mesure corrective d’envergure n’ait été prise.

Les données concernant la santé au travail achèvent de dresser un tableau inquiétant. Si l’absentéisme global recule légèrement, le nombre de jours d’absence liés aux accidents du travail explose (+76 %), signe soit d’une aggravation de ces accidents, soit d’une hausse du cumul, dans les deux cas traduisant une dégradation des conditions de travail. La direction s’est réfugiée derrière une lecture comptable des chiffres, opposant l’année des accidents à celle des absences, mais l’expert a rappelé qu’une telle évolution impose au contraire de s’interroger sérieusement. Quant aux arrêts longs, ils augmentent chez les cadres, ce qui démontre que la souffrance au travail touche tous les niveaux de l’organisation.

La CGT a également interpellé la direction sur la situation des régions SG CDN et SG SMC, qui cumulent des indicateurs nettement plus dégradés : taux de démissions, absentéisme, accidents du travail et stress élevés. La direction s’est voulue rassurante en invoquant la fin des transformations et la mise en place de plans d’action, ou en attribuant l’augmentation mécanique des absences à des régularisations tardives. Il appartiendra à chacun d’accorder le crédit qu’il souhaite à ces explications, mais la CGT restera vigilante et jugera sur pièces, chiffres à l’appui, si la SG respecte effectivement ses obligations de protéger la santé physique et mentale des salariés.

S’agissant de la politique salariale, la CGT déplore qu’un salarié sur deux ait perdu du pouvoir d’achat sur sa rémunération fixe entre 2021 et 2024, chiffre qui grimpe à quatre seniors sur cinq, illustrant une politique d’augmentation inégalitaire et modulée qui pénalise encore les plus bas salaires et les salariés expérimentés. Par ailleurs, l’écart salarial entre femmes et hommes persiste, malgré les enveloppes spécifiques que la direction se targue de consacrer à cet objectif, sans qu’aucun impact mesurable ne soit démontré.

Pour toutes ces raisons, et tout en prenant acte de certains progrès, la CGT considère que la politique sociale 2024 de la Société Générale demeure largement insuffisante et porteuse de risques graves pour les droits, la santé et la reconnaissance des salariés. En conséquence, nous rendons un avis défavorable sur cette politique sociale et appelons la direction à revoir ses priorités pour placer enfin les femmes et les hommes au cœur de ses choix.

Le CSEC a voté contre unanimement.

SGRF - VARIABLE OBJECTIVÉ

Commission EPQS

Pour la CGT, la rémunération – fixe ou variable – relève d’un sujet de négociation, non d’une simple information ou consultation. Or, la direction a sciemment choisi d’écarter la voie du dialogue social en refusant l’ouverture d’une négociation sur un sujet aussi structurant que celui des critères d’attribution du variable, alors même que nous avons obtenu par le passé des engagements explicites de Frédéric Oudéa et Caroline Guillaumin en ce sens.

Au lieu de respecter ses engagements, la direction nous impose un dispositif unilatéral, présenté comme une réponse aux exigences de transparence des régulateurs, sans toutefois fournir la moindre preuve de ces soi-disant injonctions. Le contenu du document présenté ne permet d’ailleurs ni de comprendre les règles d’attribution, ni de garantir un traitement équitable des salariés.

Sous couvert de clarification, ce nouveau dispositif introduit en réalité une complexité accrue, qui vient masquer le maintien du caractère discrétionnaire et non contractuel de la rémunération variable. Il ne sécurise en rien les salariés : ni les critères, ni l’équité de traitement, ni la transparence ne sont garantis.

L’exemple de l’expérimentation menée à Chessy est révélateur : des montants de variable inférieurs à ceux pratiqués précédemment, des règles jugées illisibles par les salariés eux-mêmes, et un sentiment renforcé d’opacité et d’arbitraire.

Certaines populations, historiquement sous-valorisées, comme les chargés d’accueil, sont intégrées au dispositif sans qu’aucun cadre protecteur clair ne soit prévu. La direction promet une meilleure prise en compte de leur engagement collectif, mais aucun mécanisme ne le garantit.

Concernant les salariés en mission, qui sont nombreux sur certains territoires, le traitement reste largement discrétionnaire, ce qui est inacceptable. Il était indispensable de formaliser des règles d’octroi claires, encadrées par un accord collectif, comme la CGT l’a été seule à le réclamer.

Le risque d’impact négatif sur la cohésion des équipes est aussi largement sous-estimé. Le fonctionnement par objectifs redémarrant chaque quadrimestre pousse les salariés à la performance individuelle, au détriment de l’entraide et de la synergie collective, pourtant essentielles en agence. La direction nie ce risque, en décalage complet avec le terrain.

Enfin, ce dispositif risque de freiner les mobilités, notamment vers des agences en difficulté ou sous-dotées, les salariés craignant une baisse de leur part variable. Les réponses apportées, à base d’ajustements locaux "à la main du management", sont floues, incertaines, et reposent uniquement sur la bonne volonté locale.

En conséquence, la CGT émet un vote défavorable, considérant que ce dispositif est imposé unilatéralement sans négociation, accroît l’opacité et l’injustice dans l’attribution du variable, fragilise la cohésion d’équipe et la mobilité et ne garantit en rien la protection des salariés face à l’arbitraire.

Ce sujet mérite un véritable accord collectif, pas une usine à gaz décidée sans les salariés. La CGT alerte la direction sur sa responsabilité quant aux conséquences probables….

Les élus se sont prononcés contre, tout comme les élus CFDT et CFTC. Les élus SNB se sont abstenus.

SALARIES EN DIFFICULTÉ  FINANCIÈRE : NOTE EMILE NOEBES SUITE ET FIN 

Commission EPQS

Pour certains, le Groupe Société Générale est une banque. Pour d’autres, c’est une banque ET un employeur. Historiquement, il existe une instruction, qui demande aux responsables du réseau “de ne pas alourdir la situation des salariés en difficultés financières”, au travers notamment de la note Emile NOEBES datant de 2011.  

Nous demandions depuis des mois la bonne application de cette note. La direction nous a proposé de reprendre l’engagement dans une nouvelle note du secrétaire général de SGRF, Xavier BERBAIN, et nous avions demandé quelques modifications en commission EPQS de juin. Voici la dernière rédaction (améliorée) de juillet 2025 : 

“Les notes successives de Xavier Jacquemain (4 février 2000) puis Emile Noebes (2 décembre 2011) avaient fixé des principes permettant de traiter la situation des collaborateurs clients en situation de difficulté financière.

 Répondant à un besoin de protection de la clientèle fragile, un  décret 2013-931 a défini de façon très claire la situation de fragilité bancaire pour tout client personne physique et ses conséquences qui s’appliquent à tous les clients et par extension aux clients salariés des Banques, notamment en termes de plafonnement des frais.

Le process SG s’appliquant aux clients était automatique (via Nacre), alors que celui s’appliquant aux collaborateurs clients était manuel (remonté via la filière Risque) . Un projet d’automatisation pour les collaborateurs clients a été présenté en commission EPQS du CSEC le 4 juin 2025 pour une mise en œuvre fin 2025.

 Au-delà du respect de ces dispositions réglementaires et indépendamment du dispositif opérationnel mis en place au sein de SGRF permettant d’en respecter l’effectivité, il est réaffirmé que les collaborateurs clients de la Société Générale ne relevant pas du dispositif réglementaire de fragilité financière mais se trouvant dans une situation de difficulté financière conjoncturelle, doivent pouvoir bénéficier d’une approche responsable de la part des teneurs de compte afin de ne pas alourdir leur situation financière quant aux frais d’incident sur leur compte bancaire.

Les collaborateurs se trouvant dans une telle situation bénéficient également de la possibilité de s’adresser aux assistantes sociales qui pourront leur apporter soutien et conseil.

Enfin, afin de faciliter le contexte professionnel du collaborateur client qui se trouverait en situation de difficulté financière, il lui serait proposé, le cas échéant, de confier la gestion de  son compte à une agence en dehors du Groupe d’agences dans lequel il exerce ses fonctions.”

 

 

La CGT a conclu en rappelant que nous avons bataillé pendant des mois sur la bonne application de cette note, dans l’intérêt des salariés. Force est de constater que nous n’avons pas bataillé pour rien, puisque cela a abouti à la rédaction actuelle qui reprend l’engagement et l’esprit de la note NOEBES, qui perdure donc.

Néanmoins, nous avons souhaité acter en séance, qu’en cas de difficulté d’application, nous reviendrons vers la direction. 

 

LA SG SOIGNE SON COURS DE BOURSE

La direction faisait état d’une information sur la 19ème résolution votée par l'assemblée générale ordinaire du 20 mai 2025 sur l’autorisation consentie au conseil d’administration en vue d’acheter des actions ordinaires de Société Générale dans la limite de 10 % de son capital.

Comme chaque année, les élus CGT avons souligné l’absurdité et le danger pour l'avenir de l’entreprise de cette pratique stérile uniquement destinée à un affichage financier favorable aux actionnaires à court terme.

UN COMPROMIS SUITE À LA VENTE DU DERNIER LOGEMENT D'URGENCE

Comme nous l’évoquions dans nos précédentes informations Plénière, lors de la vente définitive du dernier logement d’urgence (dont les fonds servent désormais au CSEC au financement des hébergements d’urgence sur l’ensemble du territoire via les assistantes sociales) la direction avait déduit du versement du fruit de cette vente, l’ensemble des charges lié à ce logement depuis 2012 soit 43 685,65 €.

Nous contestions cette déduction alors même que le CSEC n’a été informé qu’il reprenait la gestion du logement d’urgence qu’en 2019 par la direction. De plus, les opérations antérieures à 2019 était frappé à notre sens de prescription quinquennale.

Interrogé une nouvelle fois en séance par les élus du CSEC sur cette déduction, le directeur des relations sociales a finalement bien voulu accepter que les frais antérieurs à 2019 soient assumés par Société Générale. C’est ainsi environ 24 000€ qui pourront bénéficier aux salariés pour la prise en charge de logements d’urgence destinés aux salariés en difficulté, qu'il s'agisse de situations de violences conjugales, d'expulsions, de sinistres ou de ruptures familiales.

COMPTES 2024 DU CSEC

  • Audition du rapport du trésorier relatif à la présentation des comptes clos au 31/12/2024

Sur les AEP : 

La subvention pour le CSEC SG, pour 2024, était de 2.609.019 contre 3.481.049 € en 2023, soit une baisse de 872 030 € lié au nouveau taux de répartition de la subvention entre le CSEC SG et les CSEE.

Les charges (Hors financier et exceptionnel) enregistrées au compte de résultat sont de 2.065.458 €

Les produits financiers de fonctionnement et produits divers sont de 220.485 €.  Le résultat net est positif pour un montant de 711.131 €.

Nous avons un total de bilan final de 54 999 880 €.

Sur les ASC : 

L’exercice comptable 2024 présente une subvention Activités Sociales et Culturelles qui a été calculée sur une masse salariale de 3.261.274.259 €.

La subvention pour les Activités Sociales et Culturelles du CSEC SG s’élève aÌ 15.662.899 € contre 16.029.150 € en 2023, soit une baisse de 466.251 €, équivalente à 2,90% lié au nouveau taux de répartition de la subvention entre le CSEC SG et les CSEE.

Le montant de la dotation aux amortissements de l’exercice 2024 reste stable et s’élève aÌ 1.254.828 € contre 1.201.953 € en 2022. Les produits financiers de fonctionnement et produits divers sont de l’ordre de 831.025 €.  Le résultat d’exploitation est de 1.164.157 euros. (Résultat hors financier et exceptionnel)

Le résultat net est donc positif pour un montant de 1.866.061 €.

  • Rapport du commissaire aux comptes et du rapport spécial sur les conventions réglementées

Le commissaire aux comptes nous a certifié que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine du CSEC SOCIETE GENERALE à la fin de cet exercice.

Le commissaire aux comptes nous a informé qu’il ne lui a été donné avis d’aucune conventions visées à l’article L.2315-70 du code du travail

  • Vote sur l’approbation des comptes clos au 31/12/2024

Les comptes ont été approuvés par les élus SNB, CFDT, CGT et CFTC.

  • Vote sur l’absence de conventions réglementées relevées dans le rapport du commissaire aux comptes

Vote favorable des élus SNB, CFDT, CGT et CFTC.

  • Vote sur l'affectation de l'excédent de résultat 

Le bureau par l’intermédiaire de son trésorier propose la répartition : 

-l’excédent du budget ASC 2024 affecté à 100 % des ASC sur la réserve ASC (soit 1.866.061 €)

-l’excédent du budget AEP 2024 affecté à 90 % sur le budget AEP (soit 640.017 €) et 10 % sur le budget ASC (soit 71.113 €).

Cette répartition est approuvée par les élus SNB, CFDT, CGT, CFTC.

Plénière 8 Juillet 2025
Compte-rendu CGT de la plénière du CSEC du 17 Octobre 2024 : Slawomir KRUPA à la rencontre des élus du CSEC

Compte-rendu CGT de la plénière du CSEC du 17 Octobre 2024 : Slawomir KRUPA à la rencontre des élus du CSEC

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SOMMAIRE

► Slawomir KRUPA à la rencontre des élus du CSEC

► SAP Concur

► SAP Ariba

► Respect de l’accord Egalité Femme-Homme

► Dialogue social et suppression de la CPRI

► Formations RSE obligatoires

 

 

SLAWOMIR KRUPA A LA RENCONTRE DES ELUS DU CSEC

Le Directeur Général Slawomir KRUPA est venu devant les élus du CSEC pour présenter un point à date concernant sa feuille de route stratégique ouverte depuis 2023 impactant vos activités, emplois et conditions de travail.

  • Point Macro-économique :

Après avoir fait un tour global du contexte macro-économique international avec le sujet central de l’inflation et des politiques monétaires ayant entre autres impacté sensiblement l’activité bancaire, Slawomir KRUPA fait ensuite un focus sur le contexte économique Français.

Le gouvernement français dont la situation économique est caractérisée par un déficit budgétaire associé à des problématiques lourdes en termes de finances publiques, tente de résorber les déficits avec des actions sur la fiscalité qui vont peser de façon négative sur notre activité.

Selon le DG, des effets concrets sur l’investissement dans un contexte tendu sont constatés et la volonté de consommation des investisseurs particuliers sur l’immobilier est en diminution. De ce fait, nous faisons face à moins d'opportunités de développer des revenus pour la SG.

La situation est selon lui certes pas idéale mais « pas préoccupante et gérable ». A ce stade il ne s’attend pas à des effets dramatiques sur notre activité. L’affaiblissement de l’inflation est une chose de positive pour la SG.  Le fait que le coût du crédit baisse compense en partie le contexte négatif et joue comme un stabilisateur.

Il y a un dernier aspect non négligeable, qui est l’impact de la vision que les investisseurs internationaux peuvent avoir de la France. En effet, il y a aura des réactions des investisseurs internationaux sur le prix de la dette française ou sur la valorisation des grands groupes cotés en bourse, selon le degré d’instabilité politique et, dans ce contexte, la capacité du gouvernement à mettre en œuvre ou non un ensemble de mesures pour permettre de réduire les déficits. Cela peut chahuter le domaine bancaire et il faut surveiller.

  • Vision de Slawomir KRUPA à ce stade de sa feuille de route

Slawomir KRUPA souligne que l’entreprise est engagée dans un exercice de renforcement de ses fondations.    « Ma réflexion reste : que devons-nous faire pour que l’entreprise reste solide longtemps sur des décennies ? Et donc quels sont les sujets à traiter dans les fondations ?”

Les fondations sont :

- niveau de capital : « l’idée de passer de 12 à 13%, cela n’a l’air de rien, mais c’est un renforcement de 4 milliards d’euros de nos fonds propres. On est en train de créer un surcroît de capital, c’est un exercice long et ce capital économisé en interne évite de rechercher des capitaux sur les marchés ».

- la rentabilité avec des risques calculés. Le contexte macroéconomique a un impact et il convient d’être prudents sur les risques et nos engagements. Le contexte n’est donc pas favorable à la croissance de notre activité. Dans ce contexte, la SG n’a pas une capacité à faire croître ses revenus de façon très sensible. Il faut donc continuer à travailler sur l’efficacité des dispositifs et sur la base de coût de l’entreprise.

- coût d’exploitation : le coefficient d’exploitation est de 71% comparativement à 50/55% pour les autres banques européennes. Face à une compétition pour gagner des affaires, des clients, pour garder les investisseurs et en avoir de nouveaux, il est indispensable de prouver qu’on peut générer des profits et des performances.

Pour cela Slawomir KRUPA rappelle la nécessité de travailler davantage sur les coûts comme sur le plan informatique qui représente un coût d’investissement de 4,7 Milliards d’€ par an (47 Mds€ sur 10 ans). Il s’interroge : « Est-ce que ce montant d’investissement est à la hauteur de ce dont on  bénéficie aujourd’hui ? Ma réponse est non. Ce n’est pas un problème de montant mais d’efficacité de la dépense. Il faut donc une prise de conscience et se concentrer dans l’informatique mais aussi dans d’autres domaines pour mieux maîtriser la dépense, c’est la clef »

Sur l’IT : « Cela va prendre des années, 5 ans, voire plus. Le temps de l’informatique est un temps long. Nous avons une pratique très décalée par rapport aux autres. Nous avons l’habitude de travailler avec des centaines de prestataires. Le dialogue stratégique n’est pas possible avec un nombre aussi nombreux. Si on a 5 prestataires, avec des contrats de montants élevés, on a un dialogue stratégique possible. Ils sont engagés. »

En conclusion, en termes de capital, si les futurs closing de cessions sont respectés, cela aboutira à une avance sur la feuille route étant entendu que cet effort est soutenu par les différents désinvestissements opérés. Slawomir KRUPA souligne qu’avant la confirmation que les économies de capital ne délivrent de façon durable nos objectifs, il reste prudent.

Par rapport à la rentabilité, SG est tout juste sur la ligne de crête de rentabilité visée. Le DG aurait souhaité avoir un coussin plus confortable sur la notion de rentabilité et rester vigilant et continuer à s’interroger pour effectuer le travail à moindre coût et de manière plus efficace.

Sur les risques, l’objectif annuel est respecté. On a même quelques reprises de provisions sur les engagements en Russie.

Slawomir KRUPA a conclu sur une note mi-figue mi-raisin :  "nous avançons régulièrement et conformément à notre feuille de route, sans avoir toutefois à ce stade une avance sur le rythme de nos objectifs.” 

  • L’analyse et les échanges avec la CGT

La CGT a interpellé Slawomir KRUPA après son exposé et ses conclusions sur la situation actuelle à  SG. Il a beaucoup été évoqué les investisseurs dans le début de l’exposé, mais pour rappel les salariés sont les premiers contributeurs à la richesse de notre entreprise. Les signaux arrivés à tous concernant les cessions, les rumeurs sur la consolidation bancaire, les plans d’économies urgents, successifs dans les centraux et le réseau qui vit une période  longue (trop) d’essorage intense, tout cela suscite de vives inquiétudes. Est-ce que nous continuerons à être une banque et pas un conglomérat d’activités sélectionnées pour leur rentabilité ? Quel avenir dans tout ça pour la banque de détail ?

Slawomir KRUPA dresse un certain nombre de constats qui sont en réalité la conséquence de décisions  prises en haut lieu. C’est un peu facile,  de venir après (quand le mal est fait par exemple les macro-couvertures) devant les salariés pour leur en faire porter les conséquences, dire que  « nous n’avons pas d’argent » et revenir vers eux avec des plans d’économies. 

Nous, salariés, savons parfaitement que l’argent est difficile à gagner et nous attendons qu’il en soit fait bon usage. Les salariés sont en colère de voir que le nécessaire n’est pas réalisé alors qu’on engloutit des sommes conséquentes pour des sujets inutiles voire négatifs. 

Slawomir KRUPA est focalisé sur les sujets informatiques, et les sources potentielles d’économies alors que le nécessaire n’est pas encore réalisé sur les outils. Il est bel et bien de dire que le temps collaborateur est un sujet prioritaire (ce que nous partageons) mais pour qu’il puisse générer les gains importants qu’il recèle, il faut d’abord investir dans des outils plus performants.

Le constat de “l’impératif catégorique” (concept du philosophe Kant qui le situait sur le terrain de la morale et pas de la finance, il doit se retourner dans sa tombe…) de réalisation d’économies est une manière de renouveler cette musique permanente de la pénurie qui sert de prétexte à tout, et sans doute à préparer les esprits en avance des NAO.

Alors que la succession de plans prouve bien que taper dans la masse salariale est le premier axe d'économies, nous trouvons très tendancieuse l’affirmation que « les salaires de nos collègues sont la première source de dépenses supplémentaire dans l’entreprise ». 

Alors même que nous réclamons que les salariés fassent l'objet de la reconnaissance de leur contribution à la création de richesses, Slawomir KRUPA répond :   « au contraire, il n’y a pas de création de richesse sans les salariés notamment par ceux qui ont de l’expérience (environnement, des outils, culture d'entreprise etc.). Il n’y a pas de clients contents sans salariés contents. Qui peut définir un client ou un salarié content mais vous voyez où je veux en venir… [...] Notre métier est difficile et je suis admiratif, reconnaissant de l’ensemble de nos collègues et de leur engagement face à nos clients.[...] Le cœur de la SG c'est le GBIS et le réseau. Le réseau c’est l’avenir de la banque.» 

Pour la CGT, les salariés sont les premiers contributeurs à la richesse de l’entreprise et sans ces contributeurs, augmenter nos résultats sur le long terme semble être un objectif irréaliste. Cela passe inéluctablement par la case rémunération qui sera l’objet de prochains débats autour des NAO.

Enfin, sur le sujet des comportements inappropriés, nous, CGT,  les condamnons à tous les niveaux et toutes les strates. Cependant, nous notons une dérive dans les sanctions vers de  l’hyper contrôle et nous alertons la direction sur l’utilité indispensable des instances régulatrices qui font le socle social de notre entreprise. Dénoncer l’accord  sur la CPRI qui est la commission paritaire de recours interne, ne correspond pas aux valeurs de dialogue social que, pourtant, la direction revendique.

Il ne s’agit pas de rechercher une caution morale, que d’ailleurs nous ne donnerons pas, mais de donner du contenu à ce dialogue qui n’est pas une perte de temps mais une des principales sources de richesse de cette entreprise, humaine, mais aussi in fine, financière.

 

RESPECT DE L'ACCORD EGALITE FEMME-HOMME

Commission EPQS

La CGT est intervenue en commission de septembre pour faire respecter l’accord Égalité sur la tenue des entretiens de retour de congé maternité qui doivent être tenus par le RH/RRH/HRBP et qui parfois sont tenus par l’ARH au sein de SGRF. 

La réponse de la direction a été “nous respectons la fiche de poste des ARH”. 

Pourtant, il se trouve que la fiche de poste est très claire, l’ARH assiste le RRH dans la réalisation des entretiens de gestion, ce qui ne veut pas dire que l’ARH gère l’entretien seul. 

La gestion des carrières et la mobilité sont des aspects qui dépendent du RRH. Sachant qu’une salariée de retour de congé maternité ne revient pas forcément à son poste initial, il faut souvent lui proposer un poste similaire sur un autre périmètre. 

Nicolas ISIDORE, directeur des affaires sociales de SGRF, nous a répondu qu’il prenait note de notre désaccord avec l’organisation du service RH de SGRF. Il a tenu à rappeler que la salariée peut demander à bénéficier d’un entretien avec le RH, en lieu et place de l’ARH (ce qui dans la vraie vie est difficilement concevable, voire irréalisable). Il a déclaré que pour SGRF, sur la fiche de poste, la notion d’assister s’entend par l’assistance au titre de l’activité, et pas au sens de l'entretien et donc cela signifie la prise en charge par l’ARH d’un certain nombre d'entretiens pour décharger le RH et lui permettre de gérer son activité au mieux.

Frédéric CLAVIÈRE a cherché à clore le débat, en affirmant que la fonction RH a l’intelligence de gérer en confiant les entretiens qui sont relativement simples aux ARH. Les entretiens plus compliqués sur des situations individuelles sensibles, c’est souvent le RRH/HRBP qui prend la main. Pour lui, c’est un débat de principe. Il se dit tout à fait ouvert à revoir la position mais sur la base de cas étayés. 

Nous lui avons répondu que la direction signe un accord et ne l’applique pas elle-même, c’est pour le moins dérangeant. Ce à quoi F. CLAVIERE a répondu que les accords étaient respectés.  Il a ajouté qu’un “accord signé prévoit un cadre général et au fil du temps et, au regard de la multiplicité des accords, il y a parfois des éléments qui peuvent changer à la marge sans pour autant modifier le fonds de l’accord”. Dans ce cas, il faut rediscuter avec les signataires, pour nous.

 

DIALOGUE SOCIAL ET SUPPRESSION DE LA CPRI

F. CLAVIÈRE en a profité pour revenir sur les sujets de la qualité du dialogue social et la dénonciation de la CPRI, sujets évoqués devant le DG. (CPRI = Commission Paritaire de Recours Interne, qu’un salarié peut saisir en cas de licenciement)

Sur la CPRI, il a déclaré avoir pris contact avec chacun des Délégués Syndicaux Nationaux avant l’envoi du courrier de dénonciation, avoir échangé avec eux individuellement, qu’il ne va rien se passer pendant 15 mois, c'est-à-dire avant octobre 2025, puisque la CPRI restera opérante jusqu’à là.

Il s’est engagé à faire des réunions avec les 4 organisations syndicales, avant la fin de l’année, pour voir comment la transition vers la Commission Paritaire de Recours de branche pourrait se faire. “On est sur un processus long, processus partagé avec les OS et les fédérations. Il y a 15 mois pendant lesquels il ne se passe rien. La CPRI va continuer à être réunie normalement. Donc ce n’est pas une décision brutale unilatérale. 

Pourquoi le 19 juillet ? parce que c’est la date du renouvellement de l’accord, c’est pourquoi nous avons averti les Organisations Syndicales à cette date."

 

SAP CONCUR

Commission Economique

La CGT avait interrogé la Direction sur la problématique pour les salariés de se faire rembourser les chargements de pass Navigo, dans la mesure où les équipes de Bucarest n’acceptent pas le mail de confirmation, seul justificatif en possession des salariés. La Direction nous indique avoir fait un rappel afin que le document soit accepté : il faut alors le mettre en pièce jointe en utilisant la fonction “charger un nouveau justificatif”.

Pour ce qui est de la possibilité de changer le valideur (en cas d’absence ou de mobilité par exemple), la Direction nous confirme que la modification du valideur est possible. Le process est le suivant : Menu : Profil / Délégué aux dépenses : 2 onglets : Délégués / Délégués de, avec, avec 10 natures de possibilités de délégation dont “peut approuver temporairement”. A la demande de la CGT, un mail de rappel du process va être fait.

 

SAP ARIBA

Commission Economique

La CGT avait interpellé la Direction sur les délais anormalement longs de paiement des factures. La Direction nous indique avoir mis en place une “task force” pour répondre à la problématique du paiement des loyers. Le dysfonctionnement sera résolu d’ici fin octobre. 

La Direction doit nous revenir sur le nombre de factures concernées et le montant que cela représente. 

 

 FORMATIONS RSE OBLIGATOIRES

Commission Formation

La CGT a soulevé la question des formations RSE.

Bien que ces formations ne soient pas réglementaires, elles sont considérées comme obligatoires, ce qui a semé une certaine confusion, notamment parmi les salariés qui ne les ont pas encore réalisées.

La direction a confirmé leur caractère obligatoire et a accordé un délai supplémentaire jusqu’à la fin de l’année pour les salariés de SGRF, afin qu’ils puissent finaliser ces formations.

Cependant, aucune directive similaire n’a été donnée pour les services centraux, où de nombreux salariés continuent de recevoir des rappels, parfois avec leurs managers en copie. 

Cette situation génère une pression supplémentaire et accroît le stress au sein des équipes.

La CGT demande donc qu'une communication claire soit envoyée à l’ensemble des salariés, précisant les attentes et les délais relatifs aux formations RSE, afin de dissiper toute confusion et d’alléger la pression.

De plus, la CGT appelle à une vigilance particulière à l'approche de la campagne d'évaluation de la performance, prévue en novembre dans toutes les BU/SU. 

Les managers devront s'assurer que toutes les formations réglementaires ont été réalisées. Cependant, la confusion actuelle autour des formations RSE pourrait avoir un impact négatif sur les évaluations si elle n'est pas rapidement clarifiée.

La direction a indiqué qu'un délai supplémentaire avait été accordé à SGRF en raison du contexte spécifique lié à Vision 2025, et qu'une réévaluation sera effectuée l’année prochaine concernant la gestion de ces formations, tant en termes de communication que de délais.

La CGT a rappelé que les salariés des services centraux, également impactés par les réorganisations en cours, font souvent face à une charge de travail quotidienne importante, les poussant ainsi à prioriser les formations obligatoires.

La direction a réaffirmé que ce sont les BU/SU qui définissent les formations RSE, soulignant leur importance stratégique et leur caractère prioritaire pour tous les salariés.

En conclusion, la CGT a insisté sur la nécessité de clarifier cette situation pour éviter que les salariés ne soient pénalisés lors des évaluations annuelles, réitérant sa demande pour une communication claire à l’ensemble des salariés. 

La direction a pris note de notre demande. 

Plénière 22 Octobre 2024
Compte-rendu CGT de la plénière du CSEC du 18 Décembre 2024 : Une réunion marquée par la NAO 2024

Compte-rendu CGT de la plénière du CSEC du 18 Décembre 2024 : Une réunion marquée par la NAO 2024

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SOMMAIRE

NAO : DECLARATION DES ELUS DU CSEC. 1

SITUATION DU SECTEUR BANCAIRE ET DE LA SOCIETE GENERALE  2

RESULTATS DU T3. 4

OBJECTIFS COMMERCIAUX NOUVELLE MOUTURE. 4

SAP ARIBA. 4

REFUS AVANCE LOGEMENT AVEC PTZ POUR FINANCEMENT PSLA   4

CONSULTATION SUR LA POLITIQUE DE GESTION DES MANQUEMENTS - GBIS  4

INDEMNITE DE REMPLACEMENT DANS LA FONCTION LATERALE  5

RESPECT DE L’ACCORD EGALITE FEMMES-HOMMES. 5

CODES METIERS ASSISTANTS SOCIAUX ET MEDECINS DU TRAVAIL  5

CONSULTATION SUR LE PROJET D’AVENANT SUR LE REGIME SANTE (MUTUELLE SG) 6

CONSULTATION SUR LE PROJET D’AVENANT SUR LE REGIME PREVOYANCE  6

 

CSEC linfo de la plénière Décembre 2024 1CSEC linfo de la plénière Décembre 2024 2CSEC linfo de la plénière Décembre 2024 3CSEC linfo de la plénière Décembre 2024 4CSEC linfo de la plénière Décembre 2024 5CSEC linfo de la plénière Décembre 2024 6

 

NAO : DECLARATION DES ELUS DU CSEC

 

Déclaration des élus du CSEC au nom de l’ensemble des organisations syndicales :

Avec plus de 10 000 signataires en moins d’une semaine, les salariés ont rapidement répondu présents à l’appel de l’intersyndicale qui exigeait des mesures salariales dignes du contexte actuel et de la nécessité de reconnaissance du travail effectué pendant cette période de lourdes transformations.

Cette mobilisation réussie doit être entendue par la direction comme une exigence et l’ensemble des élus du CSEC s’en fait écho aujourd’hui, en présence d’Anne Sophie CHAUVEAU GALAS (DRH Groupe) et Frédéric CLAVIERE SCHIELE (Directeur des affaires sociales).

Les propositions syndicales ont été nombreuses lors de la très courte négociation. L’unique proposition salariale ne répond qu’en partie aux besoins des salariés aux plus basses rémunérations (tout en créant des inégalités, notamment pour ceux qui n’auront pas un an d’ancienneté lors de l’application unilatérale). Mais cette mesure ne peut pas suffire. Il faut revoir le mandat donné aux représentants de la direction dans cette négociation.

C’est pourquoi l’intersyndicale est porteuse d’une revendication collective d’attribution d’une prime de partage de la valeur pour tous (1500 euros), dont une partie devra être intégrée dans la rémunération en 2026. Ce qui ne grèverait pas la masse salariale et serait une juste récompense des efforts des salariés.

L’ensemble des organisations syndicales a déploré l’absence de représentants de la direction annoncée pour la dernière réunion du 9 décembre, malgré les déclarations de Slawomir KRUPA. C’est une véritable provocation et un mépris affiché clairement. C’est pourquoi, nous vous interpellons aujourd’hui.

Si la direction reste sourde face au soutien massif apporté par les salariés à cette demande, l’intersyndicale prendra toutes ses responsabilités.

Les élus du CSEC et leurs organisations syndicales exigent la réouverture de la NAO. Au nom des élus et de l’intersyndicale, nous nous réservons la possibilité d’appeler les salariés à une mobilisation massive début d’année. 

Madame la Présidente, l’ensemble des élus du CSEC attend de votre part une réaction, ou une déclaration et dans l’attente, nous vous proposons de faire une suspension de séance de 15 minutes.

La Direction par la voix d’Anne Sophie CHAUVEAU GALAS (DRH groupe) a répondu prendre la déclaration des élus très au sérieux mais souhaitait continuer l’ordre du jour de la séance plénière compte tenu de l’agenda très chargé, et notamment le point avec la DG présenté par Pierre PALMIERI.

Les élus du CSEC ont maintenu la suspension de séance, en l’attente d’une réponse à cette déclaration.

A la reprise, la DRH Groupe a indiqué avoir entendu notre déclaration et échangé avec Pierre PALMIERI et Frédéric CLAVIERE SCHIELE.

Elle a indiqué que la  NAO de cette année comme chaque NAO est un équilibre à trouver et que les différents éléments proposés correspondent à 3% de la masse salariale pour un certain nombre de mesures qui, de leur point de vue, leur  semble « responsable et non négligeable ».

« Nous avons des mesures responsables comme la réévaluation des bas salaires inférieurs à 31.000 €, l’égalité femme homme. Pour la mutuelle et la prévoyance on a assuré de prendre à la charge de l’entreprise les surcoûts. Il y a donc des mesures significatives en plus des mesures individuelles qui tourneront autour de 2% de la masse salariale ».

Elle a rappelé que la renégociation de l’accord P+I a permis de mettre en place un booster. On saura au mois de février l’impact de ce booster si le groupe atteint ses objectifs de performance. « En termes de partage de la valeur, c’est un point qui nous semble une avancée significative ».

La direction reviendra vers les Organisations Syndicales comme demandé. Elle a ajouté que la direction n’a pas fait de politique de la chaise vide et considère avoir ouvert la possibilité d’un dialogue : « On n’avait pas vocation à venir relire un document de NAO ».

Pierre PALMIERI a ajouté : « Il est important de remettre votre déclaration dans le contexte économique » avant de dérouler son exposé sur la situation économique.

L’intersyndicale rappelle ne pas avoir assisté à la dernière réunion NAO prévue le 9 décembre car la direction avait précisé en amont : « Ce projet d’accord, qui contient les propositions définitives de la Direction, fera l’objet d’une relecture lors de la réunion de lundi à laquelle nous vous confirmons que SSA participera et répondra à vos éventuelles questions. C’est sur la base des propositions contenues dans ce texte que seront ensuite attendues les positions des différentes organisations syndicales mardi 10 décembre ».

Les Organisations Syndicales attendent donc que la Direction revienne vers elles suite à l’engagement de Mme Anne-Sophie CHAUVEAU-GALAS.

Dans l’attente, nous vous invitons à signer massivement la pétition :

 

SITUATION DU SECTEUR BANCAIRE ET DE LA SOCIETE GENERALE

Pierre PALMIERI représentait la DG pour nous faire le traditionnel tour d’horizon du contexte économique, du secteur bancaire et du groupe SG.

Contexte économique mondial

États-Unis :

  • Élection de Trump : potentiels effets positifs (réduction des impôts sur les sociétés, dérégulation) et négatifs (barrières douanières, limitation de l'immigration).
  • Prévisions de croissance : 1,9% en 2025 et 1,4% en 2026.

Europe :

  • Situation plus difficile avec des taux de croissance plus bas (0,7% prévu).
  • Affaiblissement de certaines industries allemandes suite à la guerre en Ukraine et à l'augmentation des coûts de l'énergie.
  • Préoccupations concernant la perte de compétitivité en Europe qui décroche depuis 5 ans

Inflation :

  • Zone euro : 2,2% en 2025 et 1,8% en 2026.
  • France : 1,8% en 2025 et 2026.

Situation en France

  • Croissance prévue de 0,6%, inférieure à la moyenne européenne et mondiale.
  • Incertitude politique affectant les investissements.
  • Volatilité forte en France : écartement des spreads à un niveau sans précédent renforce la pression budgétaire
  • Inquiétudes sur la capacité de la France à maîtriser sa dette.

Contexte bancaire européen

  • Amélioration de la rentabilité moyenne des banques européennes qui ont profité de la hausse des taux.
  • Situation contrastée pour les banques françaises en raison de la structure ALM différente : majorité de taux fixes sur les prêts.
  • Faible dynamique du crédit bancaire en volume (0,4% dans la zone euro, légèrement plus faible en France).
  • Conditions de crédit immobilier résidentiel qui continuent à se durcir, notamment en France.

Résultats de la Société Générale

Pierre PALMIERI  souligne que les résultats du T3 sont  bons et ont été bien accueillis. Sur les 9 premiers mois c’est mieux que l’année dernière qui était très mauvaise et qu’on ne peut considérer comme une année de référence. Les acteurs financiers nous comparent entre banques. La croissance de la rentabilité est un point positif mais elle n’est pas satisfaisante. 

Feuille de route stratégique

Le maître mot est de rester on track (dans le rythme) par rapport à la feuille de route annoncée au Capital Market Day.

  • Renforcement du capital : objectif de ratio CET1 de 13% en 2026 : cet objectif est dépassé avec un CET1 de 13,2 % obtenu avant la date fixée, ce qui est une grande satisfaction et pour Pierre PALMIERI la meilleure manière de rassurer quant à la solidité de la banque
  • Amélioration de la rentabilité : objectif de ROTE de 9,8% en 2026. Même si le T3 est dans le rythme, sur les 9 premiers mois cumulés, ce n’est pas encore le cas. Pour atteindre durablement l’objectif de 10%, des efforts restent à faire.
  • Refonte du portefeuille d'activités : cession de filiales africaines, on travaille sur d’autres cessions. Vente de la banque privée au Royaume Unis et en Suisse. Cession de SGEF.
  • Engagements ESG : Financer la transition énergétique à hauteur de 300 milliards € sur 3 ans, l’objectif est atteint avec de nouvelles ambitions.

Pierre PALMIERI a souligné l’importance de la perception des marchés de notre capacité à délivrer ce qu’on avait promis.

Enjeux pour l'année à venir

  • Poursuite des cessions (notamment en Afrique) : nous étions la dernière banque européenne à grader encore des positions importantes en Afrique et la SG considère que les repreneurs, notamment au Maroc seront davantage en mesure de mener les projets de croissance.
  • Ayvens : l’intégration est très complexe. Son exécution est toujours en cours.
  • Poursuite de l’amélioration de nos ratios financiers.
  • Mise en œuvre du programme Vision 2025.
  • Réalisation des objectifs ESG.

Pierre PALMIERI souligne qu’une fois que nous aurons atteint ces objectifs nous serons une entreprise très différente.  Il considère comme un message positif la nouvelle direction SGRF : l’implication directe de Slawomir KRUPA permettra d’y porter plus d’attention plus d’énergie.

L’approche sera très vigoureuse pour inverser la tendance à la perte de clients, simplifier tout en sachant que cela ne se fera pas du jour au lendemain. Le but est une amélioration du travail au quotidien pour augmenter le temps face aux clients.

Notre feed back du Webcast de SGRF

Alors qu’on percevait l’intention de donner un élan nouveau pour opérer un « grand retournement » face notamment aux pertes inquiétantes de clients, la perception n’a pas été exactement celle attendue.

Tout d’abord le constat des problèmes par ceux qui en sont pour partie à l’origine, comme concepteurs du projet Vision, laisse largement dubitatif sur la capacité à les corriger. Les problèmes ne seront pas réglés par les systèmes de pensée qui les ont créés.

Nous perdons des clients, donc de l’argent, alors que l’action des conseillers est fléchée vers des entrées en relations ou une production, pas toujours qualitatives ni durables. Le temps des conseillers avec les clients est trop rare pour le gaspiller. Même si certaines choses s’améliorent du côté des outils de nouvelles tâches arrivent qui contribuent à remplir encore la baignoire.

La dernière NAO n’a fait que renforcer ce sentiment d’incompréhension.

Pierre PALMIERI considère que la nouvelle équipe est le bon choix grâce à sa connaissance approfondie du réseau. Elle est en mesure d’identifier les mesures correctives nécessaires pour renforcer les performances et atteindre ses objectifs stratégiques. 

Parmi les axes d’intervention prioritaires, il partage notre analyse sur la lutte contre la déperdition de clients qui passera par l’augmentation du temps commercial et une relation client renforcée. Par ailleurs, une évolution du pilotage financier est en cours, avec l’intégration d’indicateurs qualitatifs venant compléter l’analyse des performances traditionnelles, comme le Produit Net Bancaire (PNB).

La simplification des outils informatiques s’inscrit également parmi les priorités. L’objectif est clair : faciliter le quotidien des équipes pour qu’elles puissent se consacrer pleinement à leurs missions à forte valeur ajoutée.

 

RESULTATS DU T3

 

Présentés par Claire LEVY-BAROUCH, voici les points essentiels à retenir :

Troisième trimestre 2024 :

  • PNB : 6,8 milliards d'euros
  • Résultat brut d'exploitation : 1,8 milliard d'euros
  • Résultat net : 1,6 milliard d'euros
  • ROTE : 9,6%

9 premiers mois de 2024 :

  • Résultat brut d'exploitation : 6,2 milliards d'euros
  • Résultat net : 3 milliards d'euros
  • ROTE : 7%

OBJECTIFS COMMERCIAUX NOUVELLE MOUTURE

Commission Economique

Compte tenu du changement de gouvernance à SGRF et des annonces, la CGT a demandé une présentation des modifications dans la fixation des objectifs commerciaux. La direction a répondu que cela fera l’objet d’un point à l’ordre du jour lors la Commission Economique de janvier 2025.

 

SAP ARIBA

Commission Economique

Pour la CGT, il n’est pas concevable que SG soit aussi en retard sur le paiement de ses fournisseurs : cela met en difficulté des entreprises, des particuliers et des salariés. A cela s’ajoute un risque d’image avéré.

Nous avons demandé un point à date lors de la session de janvier par région, par nature de facture, par prestataires, par échéance ainsi que la présentation du plan d’actions mis en place. La direction a répondu favorablement.

 

CONSULTATION SUR LA POLITIQUE DE GESTION DES MANQUEMENTS - GBIS

 

Commission EPQS

L’harmonisation de la gestion des manquements au sein de GBIS suscite des tensions, notamment en raison de son impact potentiel sur les salariés.

La CGT critique une approche perçue comme anxiogène et demande une révision pour intégrer les recommandations des représentants sociaux et limiter les risques psychosociaux. C’est pourquoi les élus de la CGT ont étayé leur opposition à ce sujet au travers de la déclaration suivante :

« La protection des salariés et la défense de leurs intérêts demeurent au cœur de notre engagement syndical. Nous sommes également conscients de l’importance de protéger l’entreprise, mais cette nouvelle politique, avec ses manquements, nous semble profondément risquée et inappropriée.

La direction prend un risque qu’elle ne mesure pas. Malgré une concertation obtenue grâce à notre insistance et quelques modifications apportées au dispositif, celui-ci reste inacceptable. Nous regrettons le manque de dialogue social en amont : après une mise en place unilatérale chez GBIS, un refus d’examen en CSE centraux et une simple information en CSEC en septembre, la direction persiste dans une approche qui pourrait pourtant être corrigée. Sur un sujet aussi impactant, tant en matière de risques psychosociaux (RPS) que de sanctions, un simple passage au CSEC est insuffisant. Nous demandons que la direction prenne le temps nécessaire pour procéder à une expertise approfondie permettant de revoir ce dispositif.

En parallèle, nous constatons une forme de confusion entre les objectifs que la direction souhaite atteindre, en réponse aux exigences du régulateur, et les moyens choisis pour y parvenir. Ce dispositif anxiogène ressemble à une sorte de « permis à points » d’exercer son emploi, une surcouche qui ne répond ni aux enjeux d’attractivité employeur ni à la satisfaction des salariés et encore moins à l’objectif initial recherché. Or, comme le rappelait récemment la Direction Générale, elle-même, la satisfaction des salariés est aussi essentielle que celle des clients. À l’inverse, ce dispositif risque d’engendrer une pression supplémentaire qui ne fera qu’aggraver les RPS.

En outre, nous rappelons que les exigences du droit disciplinaire impliquent que ce dispositif relève du règlement intérieur. Celui-ci nécessite une modification en bonne et due forme, incluant des consultations auprès des instances représentatives et des autorités compétentes, comme l’inspection du travail.

Nous demandons à nouveau l’arrêt du déploiement de ce dispositif, qui présente des incohérences avec le droit du travail et des risques significatifs pour nos collègues. La responsabilité de l’employeur est de protéger la santé physique et mentale des salariés. Il est impératif d’imaginer des solutions alternatives pour répondre aux attentes du régulateur, sans « mettre la pression » supplémentaire sur les salariés.

Nous restons fermement engagés pour défendre les intérêts des collègues et exiger des dispositifs justes, respectueux et cohérents avec le pacte social de notre entreprise. Pour ces raisons, les élus CGT se prononcent contre ce point de consultation. »

Les élus du CSEC ont voté contre unanimement.

 

CODES METIERS ASSISTANTS SOCIAUX ET MEDECINS DU TRAVAIL

 

Commission EPQS

Finalement, pour des raisons réglementaires, la direction ne modifiera pas les codes métiers des assistants sociaux et médecins du travail.

 

INDEMNITE DE REMPLACEMENT DANS LA FONCTION LATERALE

 

Commission EPQS

L’avenant 10 de l’accord social prévoit une prime de remplacement dans la fonction dite « verticale » :

Toute personne qui remplace pendant plus de trois mois consécutifs ou non au cours d'une période de 12 mois dans l’ensemble de ses fonctions un salarié d’un niveau supérieur, reçoit prorata temporis à partir du quatrième mois une indemnité réglée mensuellement.

Cette indemnité mensuelle brute est égale à 220 euros.

Elle ne peut avoir pour effet de porter la rémunération annuelle de base de la personne qui effectue le remplacement à un niveau supérieur à celui de la rémunération annuelle de base du salarié remplacé.

Lors de la réunion dédiée au « dépoussiérage » dudit accord, la CGT était revenue sur sa demande que cette indemnité soit versée également de façon « horizontale », c’est-à-dire par exemple quand un salarié doit gérer le poste de son binôme absent et non remplacé. La direction avait alors répondu, à la surprise de l’ensemble des organisations syndicales, que ce type de prime existait, et qu’il y avait des chiffres indiquant que cette prime est versée.

Lors des NAO, à notre demande d’éclaircissements (conditions d’obtentions, éléments chiffrés), la direction avait indiqué que cette mesure avait fait l’objet d’une présentation en EPQS en 2012, qu’elle était d’un montant de 150€ mensuel et devait nous faire parvenir le document.

La CGT a donc relancé pour l’obtention des informations, la direction s’est engagée à nous les faire parvenir.

Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à faire la demande de cette indemnité.

 

REFUS AVANCE LOGEMENT AVEC PTZ POUR FINANCEMENT PSLA

 

Commission Economique / EPQS

La CGT est revenue sur le refus de la Direction d’octroyer des AVL (avance logement) avec un PTZ (prêt à taux zéro) dans le cadre du financement d’un bien en PSLA (Prêt Social Location Accession) : la réponse de la direction qui consiste à dire qu’il y a très peu de dossiers et qu’elle préfère mettre en place des AVL n’est pas entendable : c’est discriminatoire. Cela oblige les salariés concernés à se faire financer par une autre banque et à faire racheter le prêt par une AVL : cela n’a pas de sens. Il n'est pas plus compliqué techniquement de monter ce type de financement. C’est un PPI classique (AVL) et PTZ. De plus, la direction dit que compte tenu de la nouvelle loi de finance, l’élargissement du PTZ exclut le PSLA : sauf que la loi de finance n’est plus d’actualité compte tenu du contexte politique que l’on connaît. La direction parle du “potentiel très relatif de cette démarche.” : justement, si peu de salariés peuvent en bénéficier, cela ne va pas générer une charge de travail significative. Et là on ne parle pas de clients “classiques” mais bien de salariés.

La CGT a demandé à la direction de revoir sa position et de permettre au peu de salariés qui pourraient être éligibles de pouvoir bénéficier d’une avance logement combinée à un PTZ dans le cadre du financement d’un bien en PSLA. La direction a pris le point.

 

RESPECT DE L’ACCORD EGALITE FEMMES-HOMMES

 

Commission EPQS

Lors de la commission, la CGT avait signalé des problématiques d’interprétation et d’application de l’accord Egalité Femme-Homme et demandé la fixation d’une date de réunion rapide pour la Commission de suivi. La direction répond qu’une date sera fixée dans le calendrier social 2025, nous avons cependant demandé qu’elle ait lieu plus tôt qu’habituellement

La direction indique qu’elle a bien reçu nos alertes sur les salariées qui n’ont pas bénéficié du dispositif égalité Femmes/Hommes pour l’exercice 2024. Exercice, réalisé dans des conditions qui n’auront pas brillé par leur clarté tant côté ligne RH que côté salariées.

La direction confirme ce que la Déléguée à l’égalité Femmes/Hommes a acté suite à l’analyse de ces situations : l'éligibilité de ces salariées à ce dispositif pour cet exercice 2024 est bel et bien confirmée, désavouant ainsi le traitement fait de ces situations en local.

Néanmoins et malgré les accords qu’elle a signés, la direction indique ne pas prévoir de réviser ces situations avant l’exercice 2025.

La CGT acte le non-respect par la direction de l’accord signé.

 

CONSULTATION SUR LE PROJET D’AVENANT SUR LE REGIME SANTE (MUTUELLE SG)

 

Afin de garantir la pérennité de la mutuelle et de faire face au désengagement de la prise en charge par le régime de base, la Direction nous consulte sur une modification de la prise en charge de la cotisation des actifs (actuellement 50/50) pour la passer à 40 (part salarié) et 60 (prise en charge Direction).

Même si nous sommes favorables à cette modification, la Direction a été sourde à notre demande de déplafonnement des cotisations. Pour mémoire, les cotisations sont plafonnées à 2 PASS (plafond annuel de sécurité sociale), ce qui veut dire, qu'en cas d'augmentation à venir des cotisations, les salaires les plus élevés ne verront jamais leurs cotisations augmenter au contraire des salariés dont la rémunération est inférieure à 2 PASS.

Pour cette raison, les élus CGT se sont abstenus.

Les élus SNB, CFDT et CFTC ont voté favorablement.

 

CONSULTATION SUR LE PROJET D’AVENANT SUR LE REGIME PREVOYANCE

 

Afin de maintenir l’équilibre du régime de prévoyance (géré par Malakoff Humanis) et le niveau des prestations, la Direction propose d’augmenter le taux contractuel en le portant de 1,26% à 1,30% de la rémunération.

Pour éviter d’imputer cette augmentation aux salariés, la Direction envisage de prendre en charge à hauteur de 70% le montant de cette cotisation en lieu et place des 60% actuels et cela à compter du 1er Janvier. Ce changement laissera donc à la charge des salariés 30% au lieu des 40% actuels.

Les élus du CSEC ont voté favorablement à l’unanimité.

Cette proposition globale, sur le Régime Obligatoire de la mutuelle et la Prévoyance, a été présentée aux Organisations Syndicales dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires) de fin d'année. Pour la direction, cette enveloppe d’environ 15 millions € fait partie de l’évolution de la masse salariale.

Autrement dit, elle met sur la table une bonne proposition (nous avions demandé ce changement de répartition employeur/salarié)  mais finance le tout en déduisant tout ou partie de l'enveloppe NAO. Une manière de faire payer les salariés finalement. 

 

Toute l’équipe CGT vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année

Plénière 22 Octobre 2024

Plénière CSEC du 14 Décembre 2023 - Ordre du jour et documents

ORDRE DU JOUR COMITÉ SOCIAL ECONOMIQUE CENTRAL SOCIETE GENERALE

SÉANCE PLENIERE DU 14 DECEMBRE 2023

1. EXPOSE DE LA DIRECTION
1.1 Situation du secteur bancaire et de la Société Générale
1.2 Présentation des résultats du T3 2023 et 9 premiers mois 2023 

2. EXAMEN DU RAPPORT DE LA COMMISSION FORMATION 
Le compte-rendu CGT est disponible ici

 

3. EXAMEN DU RAPPORT DE LA COMMISSION ECONOMIQUE
Le compte-rendu CGT est disponible ici
3.1 Consultation sur le projet d’évolution de l’organisation de la Business Unit Global Transaction & Payment Services (GTPS)

4. EXAMEN DU RAPPORT DE LA COMMISSION SANTE SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL (session complémentaire dédiée principalement à Vision 2025) 
Le compte-rendu CGT est disponible ici

5. EXAMEN DU RAPPORT DE LA COMMISSION EGALITE PROFESSIONNELLE ET QUESTIONS SOCIALES 
Le compte-rendu CGT est disponible ici

6. EPARGNE SALARIALE : DESIGNATION DE REPRESENTANTS 
6.1 Désignation des représentants au Conseil de surveillance commun aux Fonds SG Obligations ISR, SG Diversifié ISR et SG Actions internationales ISR
6.2 Désignation des représentants aux Conseils de surveillance de Fonds multientreprises
   - Désignation de représentants au Conseil de surveillance du Fonds multi-entreprises ARCANCIA
   - Désignation d’un représentant au Conseil de surveillance du Fonds multientreprises AMUNDI Label Actions Solidaire ESR
   - Désignation du représentant au Conseil de surveillance du Fonds multi-entreprises AMUNDI Convictions ESR

7. PRESENTATION DU CALENDRIER SOCIAL 2024 

8. DELIBERATION ET VOTE DU CSEC SG CONCERNANT LA DEVOLUTION DU PATRIMOINE IMMOBILIER DU CSE DE LA BANQUE LAYDERNIER : PARTS MULTIPROPRIETE CLUB EXPO PARIS (APPARTEMENT 512, SEMAINE DU 04/03 AU 11/03) ET PARTS MULTIPROPRIETE LA NARTELLE SAINTE MAXIME (APPARTEMENT 85, SEMAINE DU 27/08 AU 10/09) 9. QUESTIONS DIVERSES

Plénière 5 Décembre 2023
  1. Info CSEC : Rencontre avec Slawomir Krupa - Plénière du 31 Octobre 2023
  2. Info CSEC : Rencontre avec Pierre Palmieri- Plénière du 14 Décembre 2023
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