voici le mail de la com, qui contient la calculette pour ceux qui veulent récupérer 1.100 euros d'abondement dans le fonds E (type C ou D qui génère des dividendes).
Ces 1100 euros viennent en plus des « 1.000 euros de supplément d’intéressement » que l’on vient de signer et de l’«abondement des fonds diversifiés» qui correspond au montant de la P+i investi en juillet, 1.100 euros max).
1/ Il faut en théorie un versement volontaire de 1490 euros dans le fonds E – à vérifier avec la calculette. Ce qui donne les 1.100 euros d'abondement brut.
Donc pour ceux qui veulent/peuvent le faire, ces 2590 euros (1490+1100) seront investis en actions SG (au cours du jour de l'opération). Si le cours reste dans les "eaux actuelles" (environ 43 euros), il faudrait pour commencer à perdre financièrement que le cours soit en dessous des 20 euros.... Et là, on aurait d'autres problèmes à gérer.
Maintenant, rien (sauf la dèche !) n'interdit aux salariés d'investir dans le fonds E par un versement volontaire... et de toucher l'abondement prévu en cas de versement volontaire les années sans PMAS (c'est à dire 1.100 euros brut).
1 bis/ Pour ceux qui n'ont pas beaucoup de moyens, il faut noter que la politique de surabondement des premiers euros investis (obtenu par la CGT) leur permet en investissant 200 euros de récupérer 400 euros d'abondement... Il est donc fortement conseillé de mettre ces 200 euros...
2/ Ensuite, il faut arbitrer les fonds de la P+i investis dans le fonds Arcancia (il est en négatif…) vers un autre fonds diversifié pour éviter de perdre de l’argent…
Ces conseils n’engagent personne. Il sont donnés en fonction des connaissances de ces dispositifs complexes pour beaucoup de salariés.
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De : Envoyé : lundi 18 décembre 2017 16:18 À : Cc :
Grosse indignation de collègues à la lecture de ce mail incompréhensible.
Quels conseils pouvons nous leurs donner ?
De : DRHG COMMUNICATION Application CommHum <Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.> Envoyés : 15 déc. 2017 5:05 PM À : Objet : Informations relatives à votre abondement 2017
Message adressé aux collaborateurs SGPM* ayant au moins 3 mois d'ancienneté et n'ayant pas investi leur participation et/ou intéressement en mai dernier dans le Fonds Relais SG 2017
Bonjour,
Comme vous le savez, l'émission de notre Plan Mondial d'Actionnariat Salarié (PMAS) initialement prévue en cette fin d'année 2017, a été annulée en novembre dernier.
Cette décision a eu notamment pour conséquence l’application des plafonds d’abondement du Plan Épargne Entreprise (PEE) d’une année sans PMAS(1) :
- pour les fonds diversifiés(2), l’abondement maximum s’élève maintenant à 1 100 € bruts,
- pour le fonds d’actionnariat(2) (Fonds E), l’abondement maximum s’élève maintenant à 2 200 € bruts.
Si vous avez déjà investi dans les fonds du PEE en 2017 une somme permettant de dépasser les plafonds d’abondement d’une année avec PMAS, le montant de votre abondement initial a été automatiquement adapté aux plafondsci-dessus.
Par exemple :
- si vous avez investi 1 800 € dans l’un des fonds diversifiés, votre abondement initial (pour une année avec PMAS) était de 1 000 € bruts. Il est aujourd’hui complété à hauteur de 1 100 € bruts ;
- de même, si vous avez investi 3 600 € dans le fonds d’actionnariat (Fonds E), votre abondement initial était de 2 000 € bruts. Il est aujourd’hui complété à hauteur de 2 050 bruts € ;
- en revanche, si vous avez investi 500 € dans l’un des fonds du PEE, votre abondement initial reste inchangé, le montant épargné ne permettant pas d’atteindre les plafonds d’abondement d’une année sans PMAS.
Que vous ayez déjà investi ou non cette année dans les fonds du PEE, vous avez la possibilité d’effectuer un versement volontaire jusqu’au 31/12/2017 qui pourra vous apporter un abondement au titre de 2017, dans la limite des plafonds énoncés ci-dessus.
Pour vous aider à ajuster vos versements volontaires et à optimiser votre abondement, nous mettons https://rhonline.safe.socgen/documents/2619528/c3986edd-462a-41c5-b0ce-9d4f87466627]">une calculatrice à votre disposition sur RH online.
Cordialement,
La Direction des Ressources Humaines du Groupe
* SGPM : Société Générale Personne Morale, hors filiales
(1) Pour rappel, ces plafonds d’abondement ne sont pas cumulatifs. L’abondement maximum total brut pour l’ensemble du PEE s’élève à 2 200 €. (2) Un descriptif de la gamme de fonds est disponible sur https://rhonline.safe.socgen/fr/les-informations-cles-avant-d-investir]" target="_blank">RH online.
Derrière le geste de mauvaise humeur des actionnaires de Renault, se profile la prochaine polémique sur la rémunération des patrons : après les retraites chapeaux, voici venir les actions gratuites, soi-disant « de performance ». Un véritable effet d’aubaine.
Derrière le geste de mauvaise humeur des actionnaires de Renault, se profile la prochaine polémique sur la rémunération des patrons : après les retraites chapeaux, voici venir les actions gratuites, soi-disant « de performance ». Un véritable effet d’aubaine.
Une première sur la place de Paris ! L’assemblée générale des actionnaires de Renault s’est donc prononcée, à 54 %, contre la rémunération de 7 millions d’euros accordée au PDG Carlos Ghosn. Certes, ce vote n’est que consultatif. Certes, la place de l’Etat au capital (19,7 %), opposé aux rémunérations en millions, a fait basculer la majorité. Certes, la double rémunération du patron – il touche au moins le même montant chez Nissan – en fait une situation très spécifique. Il reste que le comité des rémunérations, qui a confirmé dans la foulée de l’assemblée celle du PDG, ne peut se contenter de « prendre bonne note » de ce score calamiteux ; c’était déjà le vocabulaire employé l’année dernière, quand un premier vote de l’AG de Renault (négatif à 42 %) pouvait faire figure d’avertissement. « Je suis libérale, et je ne comprendrais pas que le conseil d’administration ne tienne pas compte de ce que disent les actionnaires », a scandé Laurence Parisot, à l’origine du code Afep-Medef sur le gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, et qui s’est invitée le 2 mai sur BFMBusiness pour faire part de son étonnement.
L'aubaine absolue des actions gratuites
Derrière ce geste de mauvaise humeur se profile la prochaine polémique sur la rémunération des patrons : après les indemnités de départ octroyées même en cas d’échec, après les retraites chapeaux, voici venir les actions gratuites, dites « de performance ». Un président de comité de rémunération ne craint pas de soulever le lièvre : « C’est une anomalie complète, une rigolade, et pour les dirigeants, une aubaine absolue. » Dans le collimateur, l’absence de risque puisque, même si elles sont soumises à des conditions de performance, celles-ci sont beaucoup moins sévères que la sanction ultime des stock-options : voir le cours de l’attribution prévu jamais atteint, et donc le cadeau actionnarial jamais livré…
Surtout, depuis la loi Macron, les actions gratuites sont beaucoup moins fiscalisées que les stock-options, et les entreprises du Cac 40 se sont empressées de les généraliser. Sans que tous les conseils d’administrations aient tous été attentifs à l’avertissement du code Afep-Medef leur enjoignant de « fixer le pourcentage de la rémunération que ne doit pas dépasser cette attribution ». Ainsi, avec deux présidents hautement performants, comme Carlos Ghosn et Carlos Tavares (PSA), affichant tous deux un salaire de 3 millions d’euros en 2015, le premier va recevoir 4 millions d’euros en actions gratuites, tandis que le second n’en a été gratifié que pour deux millions. Ce simple exemple, qui ne fera pleurer personne, démontre une fois de plus que l’on nage pour les rémunérations des dirigeants, en plein arbitraire.
Deux syndicats de la Société Générale ont signé un accord salarial pour 2015, malgré l'absence d'augmentation collective réclamée par l'intersyndicale, qui avait mené une grève début décembre, a-t-on appris jeudi de sources syndicales.
L'accord signé par le SNB/CFE-CGC et la CFTC, respectivement première et troisième organisations syndicales à la Société Générale, prévoit une enveloppe de 18 millions d'euros en supplément d'intéressement, ont indiqué ces mêmes sources. La prime variera entre 200 et 400 euros par personne, les plus bas salaires empochant la plus grande part, selon un document consulté jeudi par l'AFP.
Contactée, la direction n'était pas en mesure de commenter ces informations dans l'immédiat.
CFDT : « on tenait le bon bout »
L'intersyndicale (SNB/CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO) réclamait une augmentation salariale collective et pérenne de 2% et le versement d'une prime de 750 euros. Elle avait mené le 8 décembre une grève qui avait conduit à la fermeture d'une agence sur dix. Une pétition lancée auprès des salariés pour réclamer une augmentation collective a par ailleurs recueilli entre 15.000 et 20.000 signatures.
« On avait réussi à mener un front syndical et on tenait le bon bout », s'est désolé Mathieu Pué, délégué national de la CFDT (2e syndicat), qui a « refusé en bloc la proposition » de la direction. L'accord salarial « ne correspond absolument pas aux exigences » portées par l'intersyndicale, a ajouté le responsable CFDT, déçu que deux organisations syndicales aient « plié au chantage de la direction ».
Le SNB/CFE-CGC a accepté l'offre car « c'était ça ou rien », a indiqué Daniel Petrucci, son secrétaire général qui salue une « prime d'intéressement correcte pour les classes intermédiaires ». Selon le syndicaliste, la Société Générale a augmenté son offre initiale, qui était de 13 millions d'euros.
Après la pétition signée par 15.000 salariés et la grève du 5 décembre, nous étions donc conviés à cette « dernière » réunion de négociation sur les salaires.
Tout d’abord, nous tenons à remercier les salariés qui se sont déclarés grévistes et qui auront permis ainsi à la direction de mesurer le malaise ambiant. Entre 13h00 et 14h30, les 5 syndicats avaient invité à un rassemblement dans les tours de la SG pour redonner à l’Agora(*) son sens originel : la place du peuple.
Quelques 300 personnes ont pu brandir un carton rouge (« salarié en colère », « pas content ») au milieu des cornes de brumes et des sifflets, un vacarme inhabituel dans ces lieux.
La réunion officielle a donc ensuite commencé à quelques encablures du rassemblement. D’entrée, le directeur des relations sociales, Jean Francois Climent, a confirmé la position de la direction : « pas de mesure collective ni pérenne, ni sous forme de prime ».
Il a rappelé ses propositions à la marge :
- augmentation des minimas salariaux de 1,5%, « mesure dont les effets sont assez significatifs» (sic) …. Sur 400 salariés maximum.
- augmentation de 2 jours de congé paternité (de 7 à 9 par naissance, de 13 à 15 pour les naissances multiples) ;
- passage du salaire minimal des cadres de plus de 50 ans à 37.500 euros. Il a également précisé que « ces mesures ne s’appliqueraient qu’en cas de signature d’accord, tout comme le prolongement du paiement des jours de carence pour les deux prochaines années (**)».
Cette menace remet en cause le fondement même du pacte social de l’entreprise, puisque cette mesure est partie intégrante du statut SG, accord négocié et signé en juillet 2000.
Cet accord complète notre convention collective et notre contrat de travail, en y ajoutant des garanties spécifiques à l’entreprise, forgeant ainsi l’identité sociale de la maison. Au passage, pour justifier sa position, il aura souligné que les salaires de la SG étaient 6 à 7 % supérieurs à ceux de nos concurrents.
Nous lui avons rappelé que, très récemment encore, les représentants de la direction parlaient d’un écart de 15%.... Par ailleurs, le directeur des relations sociales a ouvert la possibilité d’un supplément d’intéressement entre 100 et 300 euros… dont les syndicats pourraient discuter du mode de répartition, mais qui nécessite de toute façon l’accord du conseil d’administration. Cette disposition se monterait aux alentours d’une quinzaine de millions d’euros. Nous avons bien sûr dénoncé le chantage de la direction qui ne reflète que l’aveuglement dans lequel elle s’enferme.
La position jusqu’au-boutiste, qui vise a refuser d’augmenter collectivement les salaires, s’accompagne maintenant du chantage au paiement des jours de carence. Refusant de subir ce chantage, les 5 organisations syndicales ont convenu de se tourner vers Frédéric Oudéa, pour lui demander un entretien et tenter de débloquer ainsi la situation périlleuse dans laquelle il aura largement contribué à nous mettre.
Les 5 organisations syndicales vont s’exprimer dans un communiqué commun et dans l’attente de cet entretien avec le PDG, elles ne tiendront plus aucune réunion avec la direction. Il faut que chacun comprenne bien qu’une rupture est en train de se manifester de plus en plus clairement. Après la suppression du plan d’actionnariat salarié, la suppression des augmentations collectives, la menace de supprimer le paiement des jours de carence, ne laisse pas de place au doute. Les enveloppes du variable sont déjà affichées à la baisse et les enveloppes d’augmentation individuelle sont quasi inexistantes. Il faut que le personnel soit prêt à se manifester, sous une forme ou sous une autre, si la direction n’entend pas clairement le message.
Nous vous ferons passer les informations au fur et à mesure. Bon courage. (*) hall d’entrée des Tours SG à la Défense (**) la SG paye les 2 jours de maladie que la sécu ne prend pas en charge. La convention collective prévoit le paiement de ces jours pour les 2 premiers arrêts. Au delà, le statut social a permis jusqu’a maintenant de maintenir le salaire.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. http://192.16.214.12/espacesyndicalcgt/
Les attentes sont fortes après les augmentations générales chez BNP Paribas.
L’augmentation collective est au cœur de la négociation salariale de la Société Générale. Les salariés seront fixés ce lundi sur les mesures pour 2015. La banque a annoncé qu’elle consentirait à revaloriser de 1% la grille des salaires minimum et à augmenter le salaire minimum des cadres de plus de 50 ans. Elle ne s’est pas engagée à accorder une augmentation collective ; privilégiant un plan de participation et d’intéressement (P+I) lié aux résultats de l’entreprise.
Les cinq syndicats sont en désaccord : « on a l’impression que le consensus est rompu, indique Philippe Fournil, délégué national CGT à la Société Générale.La direction doit entendre le mécontentement et respecter le pacte social qui a permis de traverser ces 150 dernières années », plaide t-il.
Appel à la grève
Pour faire entendre leur voix, les syndicats de la banque avaient appelé à la grève vendredi. Le mouvement a été plutôt suivi dans les agences et très peu au siège. Pour la Société Générale, la pression est d’autant plus forte que BNP Paribas a accordé une augmentation générale de 0,5% à ses salariés. Une mesure qui vise certainement à fédérer ses troupes après le choc de l’amende record versée aux Etats-Unis l’été dernier.
Edouard-Malo Henry, directeur des ressources humaines de la Société Générale, considère que les demandes des syndicats, soit 2% d’augmentation générales, sont « déraisonnables ». « Elles pourraient constituer une menace pour l’emploi. Une augmentation de 1,6% de la masse salariale et un accroissement de la participation/intéressement sont déjà de nature à consolider le pacte social », explique t-il. Il est vrai qu’on assiste en Europe à des suppressions d’emplois massives au Royaume-Uni à l’heure d’un engouement pour la banque digitale.
Pour les dirigeants du groupe, cette politique est en ligne avec le contexte économique : 0,5% de croissance , 0,5% de inflation et 0,5% de taux d’intérêt. «Nous tenons compte d’un environnement de très faible inflation et de pression à la baisse des revenus de la banque de détail», nous assure Frédéric Oudéa.
Ce contexte pèse de fait sur une grande partie des entreprises du CAC 40, engagées elles aussi dans des négociations salariales tendues pour 2015. BNP Paribas a mis la barre très haut alors que le Crédit agricole et le groupe BPCE n’ont pas encore achevé leurs négociations. A la Société Générale, la décision prise aujourd’hui devraient influencer à leur tour les pratiques des autres grands groupes bancaires.