j6test.cgtsocgen.org j6test.cgtsocgen.org
  • Se Connecter
  • S'inscrire
  • BookMe !
  • BookMe - Admin

Crédit du Nord - Société Générale - MARK - Lyxor : rencontre avec Frédéric Oudéa et Sébastien Proto - 23 Septembre 2020


Un choix stratégique à haut risque  - 24 septembre 2020 

L’article du Figaro paru dans la soirée du 22 septembre aura donc mit le feu et précipité les choses. La «fuite» a rendu public le projet qui devait être soumis au Conseil d’Administration. Les délégués syndicaux nationaux qui devaient être reçus le lendemain l’ont été précipitamment avant le Conseil d’Administration et une réunion des Ambassadors doit se tenir actuellement. La réunion à laquelle nous avons participé s’est tenue sous la houlette de Frédéric Oudéa, accompagné de Sébastien Proto (ex-directeur de la stratégie, nouveau Directeur délégué adjoint Réseau France), Caroline Guillaumin (DRH Groupe) et Frédéric Clavière-Schiele (directeur des affaires sociales).

C’est plus une fuite, c’est une passoire.            
Nous avons fait remarquer d’emblée à la direction que cela faisait déjà la 4e fois, en peu de temps, que les salariés et leurs représentants découvraient des projets majeurs du groupe par voie de presse, alors même que les accords Emploi signés régulièrement depuis 2013 prévoient des consultations stratégiques en amont entre les organisations syndicales représentatives et la direction. Frédéric Oudéa s’est contenté de regretter les fuites et d’expliquer que, sur ce sujet avec le Crédit du Nord, la présentation d’une «étude» (Vs un projet) de la création d’un nouveau réseau bancaire avait justement vocation à ne pas travailler dans l’ombre (ce que Sébastien Proto qualifiera plus tard dans la réunion de «travail en chambre»), mais de permettre publiquement un travail avec les différentes équipes et représentants du personnel.

C’est d’ailleurs une obligation dans ce genre de projet si l’on veut qu’il ait une chance d’aboutir. Sans adhésion du personnel, ce type de projet est voué à l’échec.

La présentation du Directeur Général (DG) a commencé par un rapide rappel au sujet des résultats du 1er semestre 2020. Il a insisté sur le fait que les résultats sous-jacents étaient à l’équilibre et que les pertes étaient uniquement comptables (forte augmentation des provisions et amortissement du stock de réductions d’impôts différées). L’augmentation du coût du risque a été très substantielle, mais il espère qu’il diminuera en 2e partie d’année 2020. Concernant MARK, il a confiance en la reprise progressive des résultats sur les produits structurés actions et s’est félicité de la bonne tenue des activités de fixed-income. Et le tour d’horizon n’aurait pas été complet sans un satisfecit au sujet du ratio CET1, qui s’établit à 12,6%. 

Frédéric Oudéa a ensuite insisté sur la nécessité de traiter la question de la décote de l’action (11,64 euros au moment où ces lignes sont écrites !) auprès des investisseurs et donc sur l’importance du futur plan stratégique 2021-2025. Cela expliquerait donc la nouvelle gouvernance, issue « d’un processus très organisé et de long cours », qui a été dévoilée début août. Les principaux points à retenir sont les suivants. Tout d’abord, il fallait un seul DG Adjoint (DGA) pour toutes les activités Retail. C’est en vertu de sa plus grande expérience dans ce domaine que Philippe Aymerich a été préféré à Philippe Heim (dont le départ vers la Banque Postale ne prélude pas à un rapprochement avec cette dernière…). 

Les DGA sont en charge de l’exécution des principaux enjeux stratégiques :  Philippe Aymerich donc pour la partie Retail (notamment le pilier français), Slawomir Krupa pour la partie GBIS (et qui fait partie des « talents sur lesquels on mise dans la durée ») et enfin William Kadouch pour veiller à l’efficacité opérationnelle et donc aux sempiternelles réductions de coûts. Par ailleurs, le nombre de DG Délégués a été réduit au nom de l’efficacité. Le but est de réussir l’enjeu de l’efficacité à très court terme : avoir des résultats financiers positifs, faire preuve de dynamisme structurel, payer un dividende …   

Stratégie 2021-2025

Le projet d’étude sur le rapprochement entre BDDF et le CDN est une manifestation de ce dynamisme structurel qu’entend montrer la direction aux marchés financiers. Le DG estime que les « transformations subies par BDDF au cours des 5 dernières années ont débouché sur un constat positif ». Ce point est contesté par les remontées du terrain, mais c’est la vue depuis le 35e étage. Par conséquent, il est temps pour Frédéric Oudéa de poursuivre la transformation des activités de banque de détail en France afin de faire face à un environnement concurrentiel de plus en plus dur (réglementation, taux bas, nouveaux entrants dans la concurrence, crise sanitaire, etc.), avec manifestement une crainte marquée de la concurrence des réseaux mutualistes. C’est pourquoi il a l’ambition de construire une nouvelle banque, qui s’appuierait sur les forces respectives des réseaux BDDF et CDN. Il ne s’agirait « pas de l’absorption de l’un par l’autre, mais d’une sublimation de l’ensemble ». Et dans le rôle de l’alchimiste chargé de mener à bien cette transmutation : Sébastien Proto, nouveau DGA en charge des réseaux français. 

Un invité jusqu'à présent très discret

Ce dernier, arrivé dans le groupe en septembre 2018, s’est présenté très rapidement. Frédéric Oudéa lui a tressé des louanges flatteuses expliquant son ascension météoritique au sein de la direction et «déjà une grande fidélité à la banque», pour ensuite lui laisser la parole. Sébastien Proto souligne que, dans un premier temps, il ne s’agit que d’une phase d’étude, qui va durer jusqu’à fin novembre. Ensuite seulement le Conseil d’Administration donnera éventuellement son feu vert à la réalisation du projet. Il faudrait toutefois être bien naïf pour croire que des recherches approfondies n’ont pas déjà été menées et que la «co-construction» mise en avant par la direction ne sera pas largement guidée par les résultats préliminaires de ces dernières. Il suffit d’ailleurs d’écouter Sébastien Proto pour s’en convaincre. 

Le projet part de deux constats. D’abord que BDDF et le CDN ont leurs forces spécifiques sur des segments de clientèle différents : les particuliers et la clientèle patrimoniale pour la première, les PME pour le second. Ensuite que ces deux entités ont également des points forts différents au niveau de leurs organisations : un système IT plus développé pour BDDF, un mode de management et un ancrage territorial efficace pour le CDN. Le but est de combiner ces forces en bénéficiant d’une capacité d’investissement renforcée même si, comme le dit Frédéric Oudéa, il y a une certaine « pression sur notre capacité d’investissement ». D’où l’idée de n’avoir plus qu’un seul univers IT au lieu de deux. 

Comment éviter les erreurs de Convergence ?
D’après Sébastien Proto, ce projet voulait créer une nouvelle plateforme. La Nouvelle Banque utiliserait la plateforme BDDF comme «souche» en l’enrichissant de nouvelles fonctionnalités. Mais pas trop, afin de ne pas perdre de temps. L’objectif serait de mener la transition en 18 à 24 mois maximum tout en gagnant en qualité informatique. Un sacré défi, que tous les salariés de BDDF sont en mesure d’évaluer à la lueur de leurs difficultés quotidiennes. Car, comme nous l’avons fait remarquer à la direction, s’il y a bien une chose que 5 années de transformation nous ont appris, c’est qu’il y a loin de la théorie à la pratique en matière d’améliorations IT ! L’objectif final serait l’efficacité opérationnelle dans l’interaction des différents canaux de communication des clients avec leur banque (site, application, téléphone, agence, etc.). 

Si l’IT viendrait de BDDF, le "modèle managérial » serait celui du CDN car il a « beaucoup d’atouts » selon Frédéric Oudéa. La prise de décisions commerciales serait déléguée autant que possible au niveau de subsidiarité combinant satisfaction clientèle et contrôle des risques. On s’orienterait aussi vers la création d’échelons régionaux forts. Ce que cela signifierait en pratique reste encore en suspens, car il ne faut pas oublier non plus que la proximité des conseillers CDN avec leurs clients s’explique aussi par des portefeuilles clientèle bien moins volumineux que ceux de BDDF. Sur quel modèle s’alignerait la future entité fusionnée ? Pareille incertitude existe quant au nom du futur ensemble, chantier qui permettra à Caroline Guillaumin de faire travailler les équipes de la com à plein régime. 

Bref, la CGT n’a pas manqué de souligner les risques commerciaux et d’exécution de cette nouvelle stratégie et plus encore les risques sociaux. Quel sera l’impact sur l’emploi? Sur les conditions de travail, notamment pendant la phase de transition? Le DG nous a assuré que nous serions associés aux discussions sur une éventuelle mise en œuvre de ce plan et que le « traitement social » se ferait selon «la même philosophie» que les réorganisations précédentes c’est-à-dire sans départs contraints. Mais l’ampleur de l’impact sur l’emploi reste encore à déterminer. 


Et MARK ? Et Lyxor ?

Bien que Frédéric Oudéa n’avait apparemment pas prévu d’évoquer ces sujets, nous avons également profité de cette réunion pour évoquer d’autres projets ayant donné lieu à de gros titres dans la presse économique. En premier lieu les 450 millions d’euros d’économies annoncés en juillet sur les activités de marché (MARK) et ensuite le retour de la mise en vente de Lyxor, « pour se renflouer » comme le titre Capital. 

Le DG a d’abord écarté les «rumeurs farfelues» parues dans la presse. Aujourd’hui, Lyxor ne serait pas en vente. Il a toutefois signalé que la revue stratégique était toujours en cours et que c’était son rôle de DG de «s’interroger sur le meilleur futur» de cet «acteur spécialisé dans les ETFs» (désolé pour les autres équipes…) qui a connu des «trajectoires contrastées» au cours des dernières années. Il a attribué le retour de cette rumeur à des acteurs externes malveillants. Le monde impitoyable des affaires… 

Concernant l’avenir de MARK, il a été à la fois vague et plus précis. Plus précis dans son attachement à la place de l’activité dans le groupe, car il estime notamment qu’elle est beaucoup moins menacée par de nouveaux entrants et possède donc la capacité de rétablir des marges plus conséquentes que la banque de détail. Et comme MARK n’est pas un acteur de taille importante, il ne lui paraît pas opportun de couper encore beaucoup dans ses activités. Cependant les produits structurés actions doivent poursuivre leur réorientation vers des produits laissant moins de risques résiduels pour la banque mais aussi moins margés. Il estime donc qu’il faut faire 450 millions d’économies pour maintenir une rentabilité suffisante, mais semble indiquer que l’effort portera très largement sur les fonctions support qu’il s’agisse directement des back-offices ou des fonctions centrales dédiées. C’est là qu’est le flou, car nous n’en saurons pas plus pour l’instant. 

Enfin, Boursorama n’est pas concerné par le rapprochement de BDDF et CDN car son modèle de développement est très différent. Il se poursuivra donc en autonomie. 

Pour conclure, Frédéric Oudéa a rappelé quels étaient les enjeux majeurs à ses yeux pour les 2-3 trimestres à venir : produire de meilleurs résultats, montrer une capacité à se transformer rapidement et, toujours la même rengaine, être capables de dégager un dividende supérieur à 50% du résultat net de 2020 en mai 2021 (si la BCE le permet). Pour notre part, nous pensons que ce dernier point est totalement antinomique avec la volonté d’opérer une restructuration ambitieuse des réseaux de banque de détail en France, sans même parler des besoins d’investissement dans les autres activités. La «pression sur notre capacité d’investissement» mentionnée par le DG prend sa source au cœur de la direction …  

Après 2 heures de réunion, devant les nombreuses interrogations et points mis sur la table qui n’avaient pas eu le temps d’échange nécessaire, la direction a convenu d’une nouvelle rencontre rapidement avec Caroline Guillaumin et Sébastien Proto, avant d’aller au Conseil d’Administration… dont nous ne pourrons pas vous parler puisque les 2 représentants des salariés ne sont pas CGT. Il y a d’ailleurs l’élection du représentant (ARSA) qui s’ouvre la semaine prochaine (du 28 septembre au 9 octobre). A bon entendeur… 

Retrouvez toute l'actualité sur le sujet "Crédit du Nord - Société Générale" :  ici 

 

 cdn 35eme

Élections 6 Octobre 2020

ARSA : la "charte du Medef" au dessus du code du travail ? 23 septembre 2020

De : support [mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.]
Envoyé : mercredi 23 septembre 2020 16:10
À : support
Objet : Message de la Commission électorale

Bonjour
 
Pour faire suite aux questions de certains d’entre vous, voici les réponses pour vous tous :
 
1. Le ou la remplaçant(e) sera-t-il considéré comme membre du conseil d’administration ?
Non.
Le ou la remplaçante ne sera pas considéré comme membre du Conseil d’administration. Il ou elle est appelé à remplacer le candidat nommé seulement en cas de cessation définitive en cours de mandat des fonctions de ce dernier.
L’article 7.II(2) des statuts de Société Générale dispose notamment ce qui suit :
« Le mandat est exercé par le candidat nommé, ou par son remplaçant en cas de cessation définitive, en cours de mandat, des fonctions d’administrateur du
candidat avec lequel il a été nommé. L’exercice du mandat prend fin de plein droit en cas de perte
de la qualité de salarié de la Société ou d’une société qui lui est liée au sens de la réglementation en vigueur. »
[….]
« Tout candidat doit se présenter avec un remplaçant qui remplit les mêmes conditions légales
d’éligibilité que le candidat. Le remplaçant est appelé à remplacer le candidat, pour la durée du
mandat restant à courir. Le candidat et son remplaçant sont de sexe différent ».
 
2. Les documents et la teneur des débats pourront-ils être partagés entre le titulaire et son remplaçant ?
Non.
Les documents et la teneur des débats ne pourront pas être partagés entre le titulaire et son remplaçant.
 
En effet,  l’administrateur représentant les salariés actionnaires, une fois nommé par l’Assemble générale ordinaire est soumis aux mêmes règles que les autres administrateurs.
 
Parmi ces règles, figure l’obligation de confidentialité/discrétion des informations reçues par les administrateurs.
Cette obligation est prévue par l’article L. 225-37 alinéa 5 du code de commerce qui dispose que : « Les administrateurs, ainsi que toute personne appelée à assister aux réunions du conseil d'administration, sont tenus à la discrétion à l'égard des informations présentant un caractère confidentiel et données comme telles par le président du conseil d'administration. ».
Cette discrétion est assimilée à une « véritable obligation de confidentialité » par le code AFEP-MEDEF.  L’Article 20 dudit code dispose notamment « s'agissant des informations non publiques acquises dans le cadre de ses fonctions, l'administrateur est astreint à une véritable obligation de confidentialité qui dépasse la simple obligation de discrétion prévue par les textes ».
En outre, les administrateurs sont soumis à l’interdiction de divulgation d’informations privilégiées (article 8, paragraphe 4 du règlement européen relatif aux abus de marché et article 4.2 du Règlement Intérieur du Conseil d’administration de Société Générale).
Le non-respect de l’obligation de confidentialité/discrétion est constitutif d’une faute, génératrice de responsabilité civile, voire administrative et pénale.

3.           Le remplaçant pourra-t-il remplacer le titulaire en cas d’absence ponctuelle de celui-ci ?
Non.
Le remplaçant ne pourra pas remplacer le titulaire en cas d’absence ponctuelle de celui-ci.
Voir réponse 1 ci-dessus.

4.           Quelle peut être la réalité d’un binôme dans le cadre de l’ARSA ?
Voir réponse 1 ci-dessus.
 
Cordialement
L'équipe support

-----------------------------------------------------------------------------------

De : cgt sg 
Envoyé : mercredi 23 septembre 2020 17:00
À : 'support'
Objet : RE: Message de la Commission électorale

Bonjour,

Il me semble que vous n’avez jamais répondu sur la possibilité de consultation par les candidats (ou leur suppléant) des parrainages des différents listes.

Cela ne doit pas être prévu dans la charte du Medef, mais cela me semble une démarche bien légitime.

Cordialement

Philippe Fournil

Délégué national de la CGT SG




 

Élections 23 Septembre 2020
Your browser does not support the video tag.

ARSA : épisode 2 - Les conséquences sur les salariés des décisions du Conseil - vidéo 7'19 - 18 Septembre 2020


ARSA : Parlons vrai - 18 Septembre 2020 

Alors que le scrutin approche, il faut noter plusieurs points pour comprendre, au-delà de l’importance du choix que vous serez amenés à faire, le «Mic Mac» qu’a permis la loi Pacte et mesurer l'importance que votre choix aura dans notre vie quotidienne.

L'OBLIGATION D'UNE NOUVELLE ELECTION :
En dehors de la communication de rigueur qu'elle a infligée aux entreprises (et par là même à tout le monde) pour préciser leur "raison d'être", la loi Pacte a répondu à une vieille lune : un poste supplémentaire au Conseil d'Administration pour représenter une partie des salariés, ceux qui sont actionnaires.
A la SG, la question est sensible puisque 80% des salariés sont actionnaires. Nous sommes les 1ers actionnaires de la Société Générale. Ce qui n'est pas le cas ailleurs, à situation similaire.

Vu l'évolution du cours de l'action ces dernières années, les anciens salariés restent aussi des actionnaires fidèles, faute de pouvoir vendre à un cours raisonnable lors de leur départ.
Les retraités et ex salariés ont donc un droit de vote, contrairement aux salariés présents qui ne sont pas actionnaires…

CA CHANGE QUOI ?
Les plus intéressés d'entre nous savent qu'auparavant il y avait 2 moyens pour les salariés de peser sur les décisions stratégiques du Conseil d'Administration :

  • L'élection tous les 3 ans de 2 représentants des salariés (1 cadre, 1 tmb). En 2018, la CGT a failli avoir un élu Tmb à 9 voix près (derrière le SNB qui siège donc depuis 3 ans) et il n'aura manqué à notre candidat cadre que 147 voix (sur 25.579 électeurs) pour être élu. Là encore, l'élu est SNB et siège donc depuis 3 ans ;
  • La représentation par la gouvernance des fonds E (actions SG). Officiellement paritaire, le conseil de surveillance des fonds est composé pour moitié de représentants du personnel désignés par les organisations syndicales représentatives (même si la direction s'arrange toujours pour avoir un représentant d'une filiale qui vote comme les siens dans les moments difficiles). Là encore, la loi "disrupte" tout. C'est cette commission, tenue de main de maitre par la direction, qui votait les résolutions pour le volume d'actions détenues par le fonds E. Maintenant, les salariés pourront voter directement les résolutions soumises à l'AG (assemblée générale des actionnaires). Dès lors, la panique pousse la direction à trouver le moyen de limiter les risques d'un quorum en berne lors de l'AG (non atteint dans le pire des cas) ou un quorum ridicule dans lequel les votes "contre" prennent une importance mettant en évidence la défiance vis-à-vis de la stratégie ou de tel ou tel dirigeant, voire s'opposant à telle ou telle résolution (rémunération, dividende, etc).

LE NOUVEAU MODE DE SCRUTIN
Le conseil d'administration s'est "auto-saisi" de cette nouvelle élection et a créé sa commission électorale (chargée d'organiser l'élection, d'en définir précisément les modalités et de les rendre publiques… officiellement). Cette commission électorale composée de 3 membres de la direction (dont un ami proche d’un des principaux candidats) a donc mis sur pied un protocole électoral vide de 5 pages. Pas de consignes ou de règles claires en dehors des dates du scrutin et des grandes lignes du scrutin. Il sera donc suivi d'un inévitable "Q&A" le 11 juin pour préciser quelques points. Mais il faudra attendre début juillet pour véritablement avoir des informations fiables et des instructions précises sur la méthode qui permet de répondre à la 2ème "sélection" imposée par la loi : trouver plus de 100 parrains qui représentent au moins 0,1% des actions détenues par l'ensemble des salariés actionnaires au 2 juin.

Attendre le dernier moment pour apporter ces précisions n'est pas anodin et la crise sanitaire n'explique pas tout. Sans entrer dans une sombre théorie du complot, chacun comprend qu'imposer une quête de parrainages en plein mois de juillet rend la tâche plus compliquée pour ceux qui n'ont pas un réseau très organisé ou répondant sans sourciller aux sollicitations venues d'en haut.
Bref, là encore, la CGT arrive à surmonter les difficultés et arrive, avec 169 parrainages, derrière 2 listes "non syndicales" et le SNB… sur les 14 déposées et validées fin juillet.

Les 14 candidats seront départagés par vos votes du 28 septembre au 9 octobre. Puis, les 2 premiers seront départagés ensuite par le conseil d'administration … avant d'être soumis aux actionnaires SG à l'AG de 2021 !

Tout le monde peut mesurer le tripatouillage que ce genre de scrutin peut générer. Mais un aspect vient s'y ajouter … et pas des moindres : le scrutin est censitaire.
Alors que le "monde moderne" s'inquiète, en salon, de la montée des populismes et autres déviances de la démocratie, le principe "un homme, une voix" (revendication de base pour tous ceux qui vivent en régime non démocratique et qui fut le titre d'une chanson de Johnny Cleig en ... Afrique du Sud) ne s'appliquera pas puisque chaque vote aura le poids du nombre d'actions détenu par le votant. Si vous avez 1 action, vous pèserez 100.000 fois moins que celui qui en possède 100.000 (ce qui n'est pas donné à tout le monde mais est le lot des directeurs généraux, actuels ou passés). On peut difficilement faire moins démocratique, ce sont des pratiques qui, ailleurs, provoqueraient l'indignation de la communauté internationale et renvoient à ce qui existait en France... au XIXe siècle. 

PERMET-ELLE UNE REMISE EN CAUSE ?
"Une bataille est perdue dès lors qu'on a renoncé à la mener". C'est pourquoi malgré ce contexte et ces règles pipeautées, nous faisons campagne avec nos 2 candidats  Morgane Ernoux et Filip Plasqui. Leur profil et notre pratique syndicale font que cette candidature est sérieuse. C'est en toute transparence que nous avons présenté nos engagements et rappelé les problématiques qui sont soumises au Conseil d'Administration. Il n'y a donc pas de surprise à attendre de notre part.

C'est certainement ce qui gène la "commission électorale" qui s'est fendue d'un mail pour sermonner sur l'obligation de discrétion que doivent respecter les élus, les candidats, leurs soutiens, etc.  Un mail qui pourrait être risible s'il ne faisait pas suite à quelques dysfonctionnements qui pourraient justifier l'annulation de la moindre élection, dont celui par exemple, de l'amicale des retraités SG dont le président fait la promotion de l'Assact (sans avoir manifestement consulté ses adhérents).  
Il y aura des candidats sensibles aux menaces à peine voilées de la commission électorale, et d'autres pas. Comme toujours, c'est à vous au final de choisir ceux qui au Conseil d'Administration seront les plus à même de défendre vos intérêts.

Bref, quel que soit l'iniquité du mode de scrutin, l'élection d'un administrateur c'est du sérieux et nous vous invitons à voir, et faire voir, les vidéos ci-dessous :

Vidéo N°2  - Les conséquences sur l'emploi et les rémunérations des décisions stratégiques du Conseil d'administration
(par nos 2 candidats : Morgane Ernoux & Filip Plasqui, notre invité : Emeric Uhring, interviewés par Hélène Smagghe)- 7'19
arsa2l

 

Revoir la Vidéo N°1 - 3 invités pour mieux comprendre le conseil d'administration
(par nos 2 candidats : Morgane Ernoux & Filip Plasqui, notre invité : Emeric Uhring, interviewés par Hélène Smagghe) - 8'25
arsa3 

 

 

 

Élections 18 Septembre 2020
Your browser does not support the video tag.

ARSA : Nos candidats vous parlent des enjeux (vidéo 8 minutes - 15 Septembre 2020)

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo (en HD ici) et écouter nos candidats 
(Attention, sur un poste de travail SG, préférez le lien suivant pour économiser la bande passante tout en regardant avec une qualité optimisée)

logoarsa1b

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo 
(Attention, sur un poste de travail SG, préférez le lien suivant pour économiser la bande passante tout en regardant avec une qualité optimisée)

 
Élections 18 Septembre 2020
Your browser does not support the video tag.

ARSA : Vidéo N°2 : Morgane, Filip et Emeric répondent à Hélène sur l'élection du 28 septembre au 9 Octobre (8 minutes - 16 Septembre 2020)

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo (en HD ici) et écouter nos candidats 
(Attention, sur un poste de travail SG, préférez le lien suivant pour économiser la bande passante tout en regardant avec une qualité optimisée)

 

logoarsa1b

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

 
Élections 18 Septembre 2020
  1. ARSA : Nos candidats vous parlent des enjeux (vidéo 8 minutes - 15 Septembre 2020 - version light)
  2. ARSA : quelles positions sur l'emploi auront les 14 candidats ?
  3. Cliquez sur l'image pour voir la vidéo :
  4. Représentativité nationale des OS à fin novembre 2019 - Fin du cycle électoral

Page 6 sur 9

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
© 2025 Le site officiel de la CGT Société Générale
  • 01 42 14 30 68
  • info@cgtsg.fr
j6test.cgtsocgen.org j6test.cgtsocgen.org
  • Accueil
  • Se Connecter
  • S'inscrire
  • BookMe !
  • BookMe - Admin
  • 01 42 14 30 68
  • info@cgtsg.fr