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Assemblée Générale Ordinaire Société Générale - 19 mai 2015

Procédure pour donner votre pouvoir à un élu CGT lors de la prochaine Assemblée Générale.

Les informations suivantes à copier/coller
Prénom: Emeric
Nom: UHRING
N° et libellé de voie: syndicat CGT SG, 17 cours valmy
Localité: Paris la Défense

Vous trouverez ci-dessous une présentation succincte des résolutions, ainsi que notre vote :

 

Première résolution : approbation des comptes consolidés

Il n'y a pas de raison de ne pas les approuver et nous voterons en faveur de la résolution.

Notons toutefois au passage que, à 2,7 milliards d’euros, le résultat net part du groupe est en progression de presque 32% d’une année sur l’autre. On ne peut pas en dire autant de nos rémunérations variables, individuelle et collective. D’où un coefficient d’exploitation qui passe de 71,5% à 68% en un an, ce qui est montre l’importance de l’ajustement subi par les salariés.

Deuxième résolution : approbation des comptes annuels

Il n'y a pas de raison de ne pas les approuver et nous voterons en faveur de la résolution.

Troisième résolution : affectation du résultat et fixation du dividende

Certes la hausse du résultat net en 2014 pourrait justifier l’augmentation de 20% du dividende qui est proposée cette année. Nous nous rappelons toutefois que, en 2012, la direction avait argué de l'absence de dividende pour faire passer l'absence d'augmentation collective. Or le premier est revenu en force, pas la seconde. C'est la raison pour laquelle nous voterons contre cette résolution.

Quatrième résolution : rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés (clause de non-concurrence de F. Oudéa, retraites de B. Sanchez-Incera, J-F Sammarceli, et S. Cabannes, convention avec L. Bini-Smaghi)

Si le rapport ne présente rien de blâmable quant au travail des CaC, nous voterons contre les principes de ces engagements spéciaux.

Cinquième résolution : Avis consultatif sur la rémunération de Frédéric Oudéa

Nous constatons qu’un taux global de réalisation de ses objectifs de 64% lui donne droit à un variable représentant 86% de sa rémunération annuelle fixe. Il nous semble que cela ne colle pas avec les consignes données pour vos évaluations de fin d’année et leur traduction en matière de variable. Par conséquent, nous voterons contre cette résolution.

Sixième résolution : Avis consultatif sur la rémunération des directeurs généraux délégués

Si la rémunération de notre PDG nous a interpellé, que dire de celle des directeurs généraux délégués ? Séverin Cabannes s’est octroyé une petite augmentation de 50'000 euros annuels tandis que Bernardo Sanchez-Incera s’est carrément montré plus gourmand avec 100'000 euros de plus pour atteindre une rémunération fixe de 800'000 euros. Sans compter que les critères d’attribution de leurs variables respectifs sont les mêmes que ceux de Frédéric Oudéa. Nous voterons contre cette résolution. Doublement, si c’était possible.

Septième résolution : Avis consultatif sur la rémunération versée aux personnes régulées

Il s’agit de l’application d’une directive complexe à une population plus diverse qu’il n’y paraît au premier abord. Si nous pouvons regretter que 553 personnes (dont les mandataires sociaux) se soient partagé 445 millions d’euros alors qu’il a été impossible de trouver 30 millions pour la NAO, qui concerne plus de 42'000 salariés, ce mécanisme est essentiel au maintien d’une salle des marchés en France. Nous voterons donc pour cette résolution, non sans réserves.

Huitième résolution : renouvellement du mandat d'administrateur de Frédéric Oudéa

Puisque, en tant que PDG, M. Oudéa est personnellement responsable de la politique sociale régressive menée depuis plusieurs années dans notre entreprise, nous voterons contre le renouvellement de son mandat.

Neuvième résolution : renouvellement du mandat d'administrateur de Kyra Hazou

Par son activité au sein du Conseil d’Administration depuis 2011, elle est également responsable de la politique sociale régressive menée depuis plusieurs années dans notre entreprise, nous voterons contre le renouvellement de son mandat.

Dixième résolution : renouvellement du mandat d'administrateur d’Ana Maria Llopis Rivas

Par son activité au sein du Conseil d’Administration depuis 2011, elle est également responsable de la politique sociale régressive menée depuis plusieurs années dans notre entreprise, nous voterons contre le renouvellement de son mandat.

Onzième résolution : nomination de Barbara Dalibard en tant qu'administrateur

Le parcours de Barbara Dalibard est certes brillant, mais il ne comporte aucune expérience significative qui serait utile pour un groupe bancaire pour le nôtre. L’expérience de Convergence l’a notamment montré : quitte à faire venir des administrateurs de l’extérieur autant qu’ils soient en mesure d’embrasser et de maîtriser les chantiers informatiques d’ampleur qui attendent notre entreprise. Il est à craindre qu’elle ne soit elle aussi indépendante que de nom. Nous voterons contre sa nomination.

Douzième résolution : nomination de Gérard Mestrallet en tant qu'administrateur

Alors que la candidature de Barbara Dalibard ne suscitait chez nous qu’une opposition modérée, celle de Gérard Mestrallet est autrement plus problématique. Le moindre souci est que son expérience n’est pas plus pertinente dans le cadre des enjeux à venir. Plus grave est ce qu’il représente en matière de faillite de la gouvernance des grandes entreprises française. Après un passage pour le moins mitigé au sein du groupe GDF Suez, Gérard Mestrallet s’est surtout distingué par l’énormité de sa retraite chapeau lors de son départ. Près de 900'000 euros annuels. Alors que l’entreprise qu’il quitte enregistre des pertes importantes et prépare des réductions d’effectifs. On fait mieux en matière de RSE. Nous voterons contre sa nomination.

Treizième résolution : renouvellement de l'autorisation de rachat d'actions

La CGT ne soutient, ni ne s'oppose à cette opération purement technique. Pas de vote favorable cependant car ce mécanisme peut permettre la réalisation des opérations d'attribution d'actions gratuites aux mandataires sociaux et nous avons à quels abus cela pouvait mener. La CGT n'est évidemment pas favorable à ce mode de rémunération. Nous nous abstiedrons.

Quatorzième résolution : pouvoirs généraux pour formalités

Résolution classique, à laquelle il n'existe pas de raison de s'opposer. Nous voterons donc pour.

Olivier D. Non-classé (migration) 6 Mai 2015

Gouvernance d'entreprise

Bonjour,

S’il y a bien un domaine où la com’ ne chôme pas à la SG, c’est bien celui du social. Depuis quelques années, nous sommes littéralement ensevelis sous un flot de messages vantant la QVT, le RSE, le label Top Employer, les ateliers Life at Work, etc. Mais parallèlement, et de façon inversement proportionnelle, nous avons clairement le sentiment que la situation des salariés au sein de l’entreprise se dégrade : objectifs, rythmes de travail, rémunérations, disparition des augmentations de capital… tous les indicateurs objectifs sont en recul, à l’inverse des résultats de la banque. Nous pouvons protester lors des élections et dans le cadre des instances représentatives du personnel (CE, etc.), mais nous pouvons également le faire lors de l’Assemblée Générale des actionnaires en nous exprimant sur les résolutions soumises au vote. Comme la direction confisque les votes du fonds E, la CGT vous invite comme tous les ans à confier vos pouvoirs à son représentant. En l’occurrence, cette année encore, ce sera moi. Vous trouverez la démarche à suivre un peu plus bas.

Une fois muni de vos pouvoirs, que vais-je en faire ? Le détail de nos votes et leur explication est donné dans la pièce jointe à ce message. Mais il y a des points saillants : la politique de rémunération des mandataires sociaux par exemple, avec Bernardo Sanchez-Incera qui se fait offrir une augmentation de plus de 14% de son salaire fixe (soit 100'000 euros de plus annuellement) au prétexte qu’ils ne sont plus que deux directeurs délégués au lieu de trois. Quand il y a des suppressions de poste dans un service ou une agence, le salaire des collègues qui restent n’est pas augmenté que je sache. Il leur est demandé de faire des gains de productivité. Pourquoi cela ne s’appliquerait-il pas à nos chers directeurs ? Quant à la proposition de nommer Gérard Mestrallet au Conseil d’Administration, j’espère qu’il s’agit d’une erreur de jugement involontaire. Comment peut-on parler de responsabilité sociale de l’entreprise et envisager d’accueillir ainsi un homme dont la retraite-chapeau de près de 900'000 euros par an a généré une telle polémique ? qui plus est alors qu’il s’apprête à laisser GDF-Suez dans une situation assez moyenne après avoir détruit autant d’emplois ? quelle exemplarité !

Pour résumer, il est important de faire entendre votre voix à l’Assemblée Générale des actionnaires le 19 mai prochain. Car c’est là que seront entérinées les décisions stratégiques de la direction, dont sa politique de rémunération. Si vous êtes en désaccord avec la politique menée ces dernières années, faites-le savoir !

 

Cordialement,

 

Emeric Uhring

Secrétaire du CE des Service Centraux Parisiens

Délégué du Personnel CGT

http://192.16.214.12/espacesyndicalcgt/

www.cgtsocgen.fr

 

PS : procédure de délégation

http://cgtsocgen.fr/1219-votez-utile-a-l-assemblee-generale-donnez-pouvoir-a-un-elu-cgt

 

ATTENTION ! IL Y A DEUX MANIPULATIONS A FAIRE

Vous pouvez donc, dès maintenant, et jusqu’au 18 mai lui donner vos pouvoirs en vous rendant sur

Sur Nominet / Sharinbox(pour vos 40 actions gratuites)

Oubli des codes :https://sharinbox.societegenerale.com/obtenirCodesChoix.do

ET

Sur Esalia(pour le fond E)

Oubli des codes : 09 69 32 15 21

 

 

Informations utiles pour donner les pouvoirs

Emeric UHRING - syndicat CGT SG, 17 cours Valmy - Paris la Défense

Olivier D. Non-classé (migration) 6 Mai 2015

Responsabilité Sociale de l'Entreprise à VDF

Bonjour, 

Voilà une semaine placée sous le signe de la future Technopole de VdF, avec une réunion de négociation mardi matin (dont vous trouverez le compte-rendu en pièce jointe) et une nouvelle présentation ce jeudi en Comité d’Etablissement. A chaque instance son rôle : la première était dédiée aux mesures d’accompagnement social du transfert tandis que la seconde s’est focalisée sur les aspects « techniques » (immobilier et transport principalement). En ce qui concerne les mesures d’accompagnement, nous en sommes encore qu’aux premières escarmouches avec la direction. Comme vous le verrez dans le compte-rendu ci-joint, chacun a posé ses jalons : la direction vise à se faciliter la vie en limitant les marges de manoeuvre, mais elle est en même temps bien consciente qu’elle a besoin de votre consentement au moins tacite pour que l’opération ne tourne pas au fiasco. Cela nous donne une marge de négociation, qui est nourrie par les nombreuses remontées que nous avons de la part des salariés potentiellement concernés par ce projet. 

Car il y a encore loin entre les beaux slogans et la réalité. Prenons par exemple la présentation que nous a faite ce matin Sophie Février, qui est en charge du projet chez RESG/IMM. Avec de jolies diapositives, elle nous a déroulé ce qu’elle espère être une « belle aventure humaine » dans un espace favorable à l’innovation, à l’ouverture sur le monde et au bien-être au travail. Premier hic, nous avions découvert la veille que les espaces initialement prévus pour le CE et l’UASG avaient disparus des plans. Un bel accroc dans la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) Interpellée sur le sujet, Sophie Février nous a assuré que la réflexion sur le sujet n’était pas terminée. Il ne reste plus qu’à espérer que la direction se décide ensuite à augmenter le nombre de salariés mis à notre disposition afin que nous puissions contribuer à faire de ses nouveaux bâtiments des lieux de vie conviviaux pour ceux d’entre vous qui s’y retrouveront. Cela leur permettra aussi d’oublier que, en ce qui concerne l’accessibilité par les transports en commun, la réflexion n’a pas été aussi poussée que pour l’aménagement « d’espaces de travail modernes et innovants ». C’est là qu’on se rend compte que les membres de la direction prennent assez peu le RER et ne connaissent pas l’engorgement de la gare de Val de Fontenay aux heures de pointe. Problème qui sera résolu pendant les étés 2017 à 2021 par la fermeture de la ligne A pour travaux. Mais, tout comme pour les fermetures de cet été et de 2016, la direction n’a prévu aucun plan B. 

Pour résumer, nous aurons certainement un très beau bâtiment avec un magnifique plan de communication mais les détails importants concernant les conditions de transfert puis de travail sont encore largement perfectibles. Heureusement, il nous reste encore près de 18 mois pour pousser la direction à faire des efforts dans ces domaines essentiels. Il lui faut apprendre à ne pas soigner que les apparences. 

Cordialement, 

Emeric Uhring

Secrétaire du CE des Service Centraux Parisiens

Délégué du Personnel CGT

http://192.16.214.12/espacesyndicalcgt/

www.cgtsocgen.fr

Non-classé (migration) 24 Avril 2015

Variables d'ajustement - mars 2015

Bonjour,

 

Les annonces annuelles concernant votre rémunération fixe et variable ont commencé vendredi et, si j’espère que vous en êtes tous extrêmement satisfaits, je doute cependant que ce soit le cas. Les quelques éléments qui avaient filtrés avant cet exercice laissaient en effet présager une enveloppe très réduite pour les augmentations individuelles pérennes et en baisse de 10% à 15% pour les variables. Pas de quoi de faire de folies donc, surtout si l’on se souvient que l’enveloppe destinée aux augmentations collectives approche le 0 le plus absolu pour les salariés des services centraux. Selon toute vraisemblance, ce n’est pas près de s’améliorer quelle que soit notre activité au sein de SGPM de BDDF à MARK. Si je prends l’exemple de GBIS, il suffit de se reporter au dernier message de Didier Valet pour s’en convaincre. Manifestement, la fréquentation de Frédéric Oudéa a déteint sur lui car, malgré des résultats de toute évidence à son goût (8,7 mds d’euros de PNB en 2014, stable dans un marché en contraction), tout ce à quoi nous avons droit ce sont des félicitations et la promesse de nouveaux efforts. La feuille de route est claire : en 2015-16, le PNB devra croître de plus de 11% et le coefficient d’exploitation baisser de 6%. Pour vous, cela signifiera concrètement une hausse de vos objectifs et une poursuite de l’austérité salariale.

 

Cela est le résultat d’une politique globale décidée en Conseil d’Administration : les coûts salariaux constituent la variable d’ajustement privilégiée par les administrateurs cooptés par la direction pour atteindre l’objectif d’un ROE supérieur à 10%. Cela reflète à la fois leur incapacité à questionner la pertinence de cet objectif, leur méconnaissance des autres variables (au hasard, les investissements informatiques à fonds perdus dans Convergence?) et la trop grande discrétion des administrateurs salariés actuellement élus. Que leur voix ne soit que consultative est une chose, mais qu’elle soit totalement inaudible et inopérante en est une autre. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de me présenter avec mes collègues de la CGT pour remplacer les sortants : afin que vos représentants au Conseil d’Administration ne se contentent pas de murmures de désapprobation mais soient aussi bien capables d’élever le ton que de participer concrètement aux débats sur la stratégie de la SG et notamment sur sa politique de ressources humaines et de rémunérations. Du 12 au 19 mars prochains, cette élection sera l’occasion de vous faire entendre au plus haut niveau de l’entreprise. Je compte sur vous!

 

A propos de variables d’ajustement, vous avez peut-être aperçu ces dernières semaines divers articles concernant les enquêtes en cours sur les marchés des changes (par exemple, celui-ci : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20150228trib33e192d58/manipulation-des-changes-bnp-paribas-et-societe-generale-dans-la-tourmente.html ). Le problème, c’est que les régulateurs américains et britanniques exigent des banques des données parfois très anciennes et des échanges de mails de plus de 5 ans pourraient servir de base pour sacrifier des salariés qui ne faisaient que respecter les consignes de l’époque. Si l’on peut comprendre qu’elles n’aient pas envie de lâcher des milliards supplémentaires au procureur de l’Etat de New York, cette logique pose d’importantes questions du point de vue du droit du travail français. D’abord celle de la durée de conservation des mails, sms, bandes téléphoniques et enregistrements de messageries. SAFE est toujours très embarrassé quand on l’interroge car rien ne semble justifier en France une durée supérieure à 5 ans. Ensuite celle de la rétroactivité des règles actuelles, qui semble être la base des réclamations des régulateurs. Enfin de la consultation de messages qui pourraient être à caractère privé. Sur ce point, c’est un arrêt de la Cour de Cassation concernant un litige entre Newedge et GFI qui a mis en émoi les journalistes. Il faut pourtant le relativiser.

D’une part parce qu’il s’agissait d’un litige commercial entre deux sociétés et non d’un litige social entre une société et un de ses salariés, et d’autre part parce que cet arrêt n’apporte rien de nouveau en ce qui nous concerne. Il faut donc savoir que :

  • A priori, des moyens de communication mis à disposition par l’entreprise sont des outils de travail et elle y a donc accès par défaut
  • Mais (et c’est consacré à la SG par la Charte d’utilisation des moyens de communication électronique) les messages explicitement signalés comme ayant un caractère privé sont exclus du champ de la curiosité de l’employeur
  • Sauf si ce dernier démontre qu’il peut avoir un intérêt légitime à consulter ces messages. Alors cette autorisation peut être donnée par un juge (et c’est le sens de l’arrêt de la Cour de Cassation)

En résumé, n’oubliez jamais que vos messageries, Blackberry et autres moyens fournis par la SG sont sous surveillance. Cela vaudra naturellement aussi pour les fameuses tablettes de la « révolution numérique ». Je ne peux donc que vous recommander d’être vigilants si vous ne voulez pas servir de variables d’ajustement dans le futur. Cordialement,

Emeric

Secrétaire du CE des Service Centraux Parisiens

Délégué du Personnel CGT

http://192.16.214.12/espacesyndicalcgt/

www.cgtsocgen.fr


PS : Vous trouverez en pièces jointes deux questions très pertinentes posées en délégation du personnel par mon collègue Jean-Pierre S., qui permettent de creuser les thèmes abordés ci-dessus.

Et toujours en prime les infos de la semaine, qu’il vous est possible de recevoir directement dans votre boîte mail en vous abonnant sur le site www.cgtsocgen.fr

 

 

 

Copie : Correspondant Informatique et Libertés.

Monsieur,

L’instruction 13842, « Enregistrement des conversations téléphoniques de SGCIB France », rappelle avec exactitude dans son chapitre 1 « fondement règlementaire » que, conformément à l’article 313-52 du Règlement Général de l’AMF,  « la durée de conservation des enregistrements téléphoniques requis [par le règlement général de l’AMF] est d’au moins six mois. Elle ne peut être supérieure à cinq ans. »

L’instruction précise au chapitre 7 : « La durée de conservation des enregistrements téléphoniques relatifs aux activités de Banque de Financement et d’Investissement de Société Générale est de trois ans, à l’exception de l’activité de MARK/FIC/NET pour laquelle la durée de conservation est portée à cinq ans. »

Les seules exceptions prévues par l’instruction sont « relatifs à des transactions précises et sensibles en termes de risque commercial. L’accord de SEGL/CFT qui en précisera les conditions est alors requis au cas par cas. A réception par Société Générale d’une demande spécifique des autorités de tutelle ou judicaires relative à la conservation des enregistrements des conversations téléphoniques au-delà des délais ci-dessus déterminés, SEGL/CFT demande au service de téléphonie d’assurer la conservation des enregistrements visés et fixe la durée de conservation desdits enregistrements. »

Je vous demande de respecter les dispositions du règlement général de l’AMF, ainsi que vos propres décisions, en faisant détruire immédiatement tous les enregistrements téléphoniques quels qu’ils soient sur la base des critères ci-dessus énoncés, et de vous abstenir de les consulter ou de les utiliser pour quelque raison que ce soit.

 

 

 

 

 

Monsieur,

Dans l’instruction 13842 jointe, « enregistrements des conversations téléphoniques de SGCIB France », il est précisé que SEGL/CFT est garant du dispositif d’enregistrement et de réécoute des enregistrements, eu égard aux obligations relatives à la protection de la vie privée.

1/ Je vous prie de me confirmer que SEGL/CFT est également garant de la protection de la vie privée en ce qui concerne l’enregistrement et la consultation de la messagerie (Outlook, Arpège, etc…) et de la messagerie instantanée (Lync, Bloomberg, etc..). Si tel n’est pas le cas, je vous remercie de désigner le service garant de la protection de la vie privée des collaborateurs pour ces dispositifs, et quelle instruction règle la relecture de ces messages.

2/ L’instruction dit :

« SEGL/CFT ainsi que les « délégués de réécoutes » s’engagent à garder strictement confidentielle toute information à caractère ostensiblement privé et/ou sans rapport avec l’objet de la réécoute à laquelle ils auraient pu accéder de manière incidente à l’occasion des réécoutes techniques ou de contrôle.

De la même façon si des informations relatives à la vie privée devaient être entendues par les personnes présentes lors de la réécoute (hiérarchie…), ces personnes sont tenues de ne pas communiquer ces informations à qui que ce soit sous réserve de dispositions légales et réglementaires qui s’y opposeraient. […] Les éléments de nature privée seront éliminés autant que les moyens techniques le permettent. »

Pour être bien clair :

 

a/ il ne s’agit pas ici de l’interdiction de consultation par l’employeur des messages ou conversations préalablement identifiés comme privés. Il s’agit des informations à caractère ostensiblement privé, telles par exemple que les informations concernant des tierces personnes membres de la famille du salarié, et n’ayant aucun rapport avec l’affaire motivant la réécoute ou la relecture, mais qui apparaîtraient fortuitement au cours de la réécoute ;

b/ ces éléments privés et sans aucun rapport avec le dossier ayant causé la relecture doivent être éliminés à la source, et n’ont lieu d’être divulgués par la ou les personnes en charge de la réécoute ni à l’inspection, ni aux avocats de la Société Générale, ni à la Direction des Ressources Humaines, ni à qui que ce soit n’ayant pas qualité pour les recevoir.

èJe vous demande lors de toute réécoute de faire appliquer cette instruction,

èJe vous demande lors de la consultation des messages enregistrés (messagerie et messagerie instantanée) d’appliquer les mêmes règles, afin de vous conformer à la loi, en l’espèce à l’article 226-22 du code pénal interdisant de porter atteinte à l’intimité de la vie privée par la divulgation de données à caractère personnel à la connaissance d’un tiers qui n’a pas qualité pour les recevoir, sous peine d’emprisonnement et d’amende, et à l’article L1121-1 du code du travail rappelé ci-dessous.

Cordialement.

Olivier D. Non-classé (migration) 2 Mars 2015
Le 5 décembre, je ferai donc grève pour la première fois de ma vie

Le 5 décembre, je ferai donc grève pour la première fois de ma vie

Petit mail reçu ce jour et reflet actuel de l'esprit maison :

L'esprit d'équipe est une expression singulière signifiant, à la Société Générale, augmentation individuelle. Cela fait vingt ans que je traîne mes guêtres à la direction de l'informatique de la Société Générale, et je pense avoir mon mot à dire sur l'évolution de la Maison. L'esprit d'équipe, je connais. Ou plutôt : j'ai connu. Les mises en production le week-end ou à 3 heures du matin, le stress des grands projets, les développements à faire en urgence pour répondre au besoin d'un gros client. Cela doit parler à pas mal d'anciens. Même en temps de crise ou de rigueur budgétaire, il nous arrivait de rester de bonne humeur voire même d'aller aider sans rechigner un autre projet qui connaissait des problèmes, quand bien même c'était de sa faute et que nous n'y étions pas obligés. La grande valeur qui nous unissait était sans doute le professionnalisme, que je retrouve aujourd'hui encore avec un grand étonnement dans la Maison, malgré les désastreuses orientations données à l'outil informatique de la Société Générale (notamment dans la banque de détail). J ai vu et connu des collaborateurs se battre pour tenter de sauver ce qui pouvait l'être et faire marcher au mieux des systèmes voués au dysfonctionnement suite à des décisions stratégiques hasardeuses et vouées à l'échec.

Moi, je suis frappé, voire choqué, de cette opposition entre ces collaborateurs si impliqués et si professionnels pour la plupart, et ce quasi-amateurisme dans les prises de décision de nos dirigeants. Je parle de mon expérience, dans mon domaine : la fusion des informatiques de BDDF et de Crédit du Nord a été décidée sur de graves approximations et sur des impressions, plus que sur des analyses sérieuses ou sur une réflexion approfondie. On voit aujourd'hui les dégâts sur notre outil de travail et sur la motivation de tous. Quand les 3/4 des collaborateurs disent qu ils pensent que les objectifs ne sont pas réalistes, il n y a que nos dirigeants pour croire que c'est par paresse, mauvaise volonté ou peur du changement. Et je suis tout autant étonné de voir l'énergie que ces mêmes collaborateurs ont déployé pour essayer quand même de trouver des solutions et faire avancer le projet.

Signe des temps, le Groupe est en train de revoir nos valeurs, et c'est le professionnalisme qui passe à la trappe alors que c'était le seul qui avait encore un sens dans la Maison. A la place, on nous parle de responsabilité et d'engagement, des mots qui doivent plaire dans les cabinets de conseil et sur les plaquettes des actionnaires. L'esprit d'équipe est en pleine déliquescence, et notre professionnalisme est désormais miné par la chasse au gaspi, où l'on pousse l'injonction paradoxale jusqu'à préférer un produit pourri à un produit fiable et fonctionnel, du moment qu il soit livré à l'heure et qu'il contribue à la réduction des dépenses.

Quitte à réduire les dépenses, autant arrêter le projet de tablettes pour tous, ersatz de cadeau qui va se transformer à n'en pas douter en nouvel outil professionnel. Beau cadeau, et bel exemple encore de décision prise à la va-vite. Tout ce qu'on aura eu pour les 150 ans de la Générale, c'est un café dilué avec des croissants rassis (ils avaient 150 ans, eux aussi) et une tablette tactile qui servira au mieux à caler une table ou un bureau. Personne n'en veut, mais tout le monde en aura. Ainsi a-t-on décidé là haut, et ainsi peut-on claironner et fanfaronner devant la presse que l on est à la pointe de la technique et aux petits soins avec ses collaborateurs, en leur donnant le dernier cri de la technologie. Vous n'avez pas le choix ni le droit de discuter. Soyez contents. Et dormez tranquille. On est même obligé de lancer des concours pour trouver une utilité à cette tablette !

Ultime provocation : la disparition du fond E, qu'on nous a tant vanté comme un avantage financier et qui constituait également un ciment entre les salariés et leur entreprise en les rendant actionnaires donc responsables. Mais avoir trop de salariés actionnaires devait également déplaire aux pontes et aux agences de notation. On a dont préférer sacrifier le seul outil permettant à la fois cohésion et complément de revenu, le comble tant que sa valeur était grandement conditionnée par les résultats du Groupe. Vous avez dit esprit d'équipe ?

Le 5 décembre, je ferai donc grève pour la première fois de ma vie. Non pas pour une hypothétique augmentation de salaire, mais pour répondre au mépris et la plus parfaite incompétence des nos hautes sphères. Cela ne me remplit pas de joie, bien au contraire : c'est avec la plus profonde tristesse que je vois nos valeurs, nos vraies valeurs, disparaître.

Olivier D. Non-classé (migration) 1 Décembre 2014
  1. Saint-Florent: forte mobilisation pour soutenir Sofia et Yoann
  2. Grève du 5 Décembre 2014 - Pendant ce temps là, les salaires de nos chers dirigeants....
  3. Saint Florent : Rassemblement de soutien aux salariés SG victimes de l'attentat
  4. Le personnel ne s’en plaint pas ?

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