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Les infos du 01 Mars 2002 - article

PICAILLON ET GROBIFTON

C’est l’histoire de 2 compères comme au cinéma, le maigre et le bien gras… ou la dérive d’un système qui s’affole. Picaillon travaille dans le réseau, il va recevoir incessamment une sorte de bonus qu’on peut chiffrer à un peu moins de 3% du résultat net de la banque de détail, 1041 millions d’euros. Grobifton travaille à SGIB, son bonus a baissé, mais le total distribué fera aux alentours de 40% du résultat net, 654 millions d’euros. L’intéressement d’Avril ne calmera pas non plus Picaillon, il est en baisse, de 55 à 51 millions d’euros distribués, malgré la hausse de l’indice d’activité du réseau. Il n’est pas certain d’ailleurs que le discours de la direction, genre c’est la loi du marché,  suffise très longtemps à calmer Picaillon. De ce point de vue, l’échec complet de la négociation sur les rémunérations variables augure mal de l’avenir sur le sujet. La direction préfère sans doute essayer d’occuper Picaillon en lançant " un challenge national SOGECAP " pour Avril …

4D, LE FEUILLETON

Dernier avatar du feuilleton judiciaire, le tribunal a annulé la consultation du comité central d’entreprise sur le projet 4D. Théoriquement, tout est stoppé, en attendant une nouvelle consultation… que la direction a fixée à la prochaine réunion du comité, le 13 mars. Cela ne devrait pas avoir de conséquence sur les vraies négociations, celles qui doivent s’engager avec les syndicats après la rencontre du 20 février. Les dates sont fixées, le 9 avril pour la première, baptisée réunion de cadrage des négociations, et pour 2 suivantes, le 23 avril et 24 mai qui auront à aborder les thèmes prioritaires.

FAUT S’Y FAIRE

C’était à prévoir, nous l’avions dit, l’année 2002 sera une année avec beaucoup de congés. Après l’année 2001 qui fut la première année d’application de la RTT, nombreux sont ceux qui ont eu des difficultés à utiliser leurs droits … et les soldes se sont accumulés, le tout étant aggravé par le passage à l’euro et la neutralisation du mois de janvier … que certains ont même tenté d’allonger ! Résultat final, il reste des soldes qui doivent être épongés … et c’est là que certains patrons, effrayés d’un risque de désertification de leur services, aimeraient justement la passer, l’éponge, si on peut dire ! Rappelons donc la règle convenue en contrepartie de la neutralisation de janvier : le solde des congés 2001 peut être pris jusqu’au 30 juin. Le solde des congés au 30.04.2000 peut être pris jusqu’au 31décembre en application de l’accord RTT et enfin, le solde des jours RTT 2001 des cadres au forfait peut être pris jusqu’au 31 mars.

BLANCHIMENT

Les fédérations syndicales de la profession vont, enfin, être reçues par le ministère des finances le 14 mars à la suite de leur demande commune d’être consultée sur le problème de la lutte contre le blanchiment. Nous n’en sommes pas encore à être directement associées au groupe de travail constitué tout exprès par le dit ministère, mais c’est un premier pas.

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Olivier D. Les infos CGT SG 1 Mars 2002

Les infos du 22 Février 2002 - article

CONSTRUIRE L’AVENIR

C’est le 20 février qu’a débutée la série   de négociations sur 4D arrachée à la suite de la grève   du 2 janvier…Sous la houlette du DRH Alain PY, cette première réunion   a été l’occasion pour nous de développer les aspects qui   devront être traités pour que l’avenir soit préservé   et les diverses inquiétudes levées. Sur un plan général :   le maintien du niveau global de l’emploi, l’engagement que les services clients   et les CRCm demeurent à terme des entités Société   Générale et ne soient pas filialisés… Ils devront s’accompagner   d’un volet social précisant par exemple, les modalités des mobilités   individuelles ou collectives, et d’une définition claire des nouvelles   fonctions. L’occasion aussi d’exprimer les craintes d’une spécialisation   à outrance de certains métiers, notamment des téléconseillers,   qui leur ferait courir des risques pour l’avenir. De même qu’il semble   nécessaire d’adosser à la généralisation des moyens   de communications intranet et GRC , un certain nombre de garanties pour éviter   les dérives et les abus de pouvoir…Pour la direction, ce sont essentiellement   la complexité du projet et le long terme sur lequel il va s’inscrire,   qui seront sources de difficultés dans la négociation. Mais comme   l’a dit Alain PY : " c’est le projet de la banque de détail,   il mérite un dialogue social "…Ce " travail nécessaire   avec les organisations syndicales " va donc s’entamer dans un état   d’esprit que la direction veut rassurant et constructif. Ainsi, le DRH précisait   que la situation ne nécessitera pas de plan social, que les restructurations   se feront dans l’esprit de l’engagement de 1996, qu’aucune mutation géographique   ne sera imposée. Le long terme dans lequel s’inscrit ce projet et l’évolution   démographique prévisible étant un gage pour un traitement   sans heurts...Idem pour les mobilités géographiques en Ile de   France qui sont traditionnellement exclues des garanties dont " bénéficient "   celles de province. " 4D est suffisamment exceptionnel pour envisager des   mesures de mobilités en IDF… ". La prochaine réunion avec   JJ OGIER permettra de fixer le cadre général et d’aborder les   orientations stratégiques de l’entreprise…par les choix économiques   qui seront retenus, les uns et les autres auront a répondre des conséquences   sociales pour l’avenir.

PRO RATÉE

C’est une véritable " cellule de crise " qu’il aura fallu à la direction pour gérer le mécontentement et trancher sur l’application ou non de la prime de 600 € aux nouveaux embauchés…En décidant au final de payer en mars un prorata temporis, la direction fait la tentative de désamorçage d’une partie de la mauvaise humeur due aux mesures salariales 2002…

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Olivier D. Les infos CGT SG 22 Février 2002

Les infos du 15 Février 2002 - article

COCKTAIL MOLOTOV

La négociation sur la rémunération variable ne semble pas avoir un brillant avenir… Certes, la Direction a capitalisé 2 h 30 de plus dans ses statistiques de réunions baptisées " négociations ", mais le 15 février ne sera pas marqué d’une pierre blanche. Après avoir laissé les représentants syndicaux s’éreinter, François Sin a conclu d’un lapidaire : " mon texte ne peut être modifié qu’à la marge "… illustrant ainsi un sens peu commun du dialogue ! Aucune proposition n’a trouvé grâce : ni fixer une règle de calcul claire, ni fixer de plafond raisonnable, ni définir précisément des critères objectifs d’attribution, ni prévoir un plancher pour reconnaître la contribution de tous au résultat collectif. La CGT a pourtant chiffré précisément à 450.000 euros, le coût d’un plancher fixé au minimum distribué à chaque niveau … sur un total de plus de 32 millions d’euros, on ne peut pas dire que ce soit considérable. On ne voit pas bien à quoi pourra servir l’envoi d’une ultime version du projet aux syndicats s’il est de la même veine, et si finalement, la direction poursuit dans la dangereuse voie qu’elle semble choisir. Ce qu’elle baptise la rémunération variable est un cocktail Molotov qui va finir par lui exploser dans la figure. Car à force de comparaison, tout le monde commence à comprendre qu’à ce jeu-là, tout le monde se fait avoir… Mais si explosion il y a, nous serons beaucoup plus exigeants pour signer un accord !

A CONTRE COEUR

…C’est le moins que l’on puisse dire pour qualifier l’emménagement à Cœur Défense ! Après celui du CRCM à Nanterre toujours contesté, l’avenir des cartons a encore de beaux jours… La réorganisation par branche, le regroupement des services et la hausse du recrutement ont propulsé le nombre de m2 nécessaire. Dès lors, de nouvelles implantations sont recherchées …mais la machine s’emballe pour finalement arriver au bilan déplorable de fin 2001. En dehors de la trentaine d’adresses avec lesquelles les services centraux doivent jongler, les problèmes prévisibles sont survenus : l’implantation à Joinville-le-Pont a été abandonnée en 2001, celle sur Winterthur s’est faite sous la contrainte, sans parler de Saint Ouen, qui sera finalement abandonné après avoir coûté 27.440 € par jour …Il semble que le manque de concertation règne encore pour Cœur Défense, à l’espace plus petit et pourtant plus cher…Pris pour SGIB en novembre 2001, c’est finalement PAEN et BHFM qui iront à partir du 29 mars… Les explications que nous avons demandées à M.Castaignon, responsable des immeubles centraux (CIM), permettent de comprendre que les options ne sont prises qu’en vertu des disponibilités du marché, sous le conseil de CIM et validé par la DG…charge ensuite de remplir avec plus ou moins de cohérence. Pour l’avenir, nous avons insisté pour que les prévisions de changementsoit présentées aux élus du CE. L’engagement a été pris de nous informer des nouveaux projets au fil de l’eau…une promesse que nous saurons lui rappeler.  Le cas contraire serait certainement considéré comme un délit d’entrave.

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Olivier D. Les infos CGT SG 15 Février 2002

Les infos du 08 Février 2002 - article

A VOT’ BON COEUR

Officiellement, les rémunérations à la tête du client sont destinées à récompenser les efforts individuels qui ne seraient pas justement reconnus par les salaires …Liées aux résultats, ces primes sont donc globalement en chute, bien que le Président ait annoncé cette semaine au CCE un très bon 4ème trimestre prometteur d’un ROE dépassant l’objectif. Premiers annoncés, les bonus seraient en moyenne inférieurs de 50% à ceux de 2001 tandis que l’ex-CGU serait promis à une réduction du tiers. D’une certaine manière, c’est une façon d’éponger rapidement la prime de 600 € qui avait au moins le mérite d’être versée à tous. Une fois de plus, la distribution suscite beaucoup de mauvaise humeur, tant les critères d’attribution sont aléatoires et obscurs. On peut ainsi passer à zéro brutalement, premier signe de disgrâce, ou appartenance à un secteur promis à la disparition … mais on peut aussi voir le bonus varier du simple au triple à résultats égaux pour cause de n’importe quoi. Mais cette fois-ci, le nombre de mécontents est en forte hausse, et cela ne va pas s’arranger avec bientôt l’annonce du montant versé au titre de l’ex-CGU hors SGIB et dans le réseau. Bien entendu, les masses distribuées n’ont rien à voir, les bonus de 150 000 euros sont courants, ceux de 300 font figure d’aumône ! Côté CGU, la fourchette variait plutôt de 5500 à 150 euros en 2001, sans compter les 1330 exclus. Les très mauvaises raisons qui ont justifié le développement de cette pratique salariale ont tellement du mal aujourd’hui à passer que grandit l’idée qu’au final, mieux vaudrait instaurer des règles claires et donner la priorité au salaire de base.

SOUS-HOMMES ?

Coup sur coup, la cour de cassation et la loi de modernisation sociale viennent de préciser des règles de droit qui mettent en cause les pratiques massives de recours aux CDD, à l’intérim, et à la sous-traitance … pratiques bien connues à la Société Générale et combattues par la CGT qui estime entre 1500 et 2000 salariés permanents sur le site de la Défense dans ce cas de figure… Interpellé par nos soins, le président du comité d’établissement des services centraux a quelque peu " blanchi " lorsque nous lui avons demandé communication des contrats liant les sous-traitants à la Société Générale. On attend la réponse avec curiosité. Allons-nous vers la fin de cette forme moderne d’esclavage ? Taillables, corvéables et jetables à merci, l’irruption du fait syndical dérange dans ce juteux marché. Ainsi, la Société EURODES, qui sous-traite le courrier de SGIB supporte mal la création d’une section syndicale CGT. Son patron fait des pieds et des mains pour se débarrasser de la CGT, il a même divisé sa société en deux pour passer en dessous du seuil fatidique des 50 salariés l’obligeant à constituer un comité d’entreprise. Questionné par la CGT il y a déjà plusieurs années, Daniel Bouton avait affirmé que le droit social devait être respecté par tous ceux qui travaillent pour le compte de la Société Générale. Un principe que nous comptons bien faire appliquer …

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Olivier D. Les infos CGT SG 8 Février 2002

Les infos du 01 Février 2002 - article

ARRACHES-TOI !

La réunion du 1er février a débuté la négociation sur le système de rémunération variable concédée le 11 janvier par Alain PY après la grève du 2. Il s’agissait en fait de revenir sur la rémunération des conseillers en gestion de patrimoine créée en 2001, et première rémunération officiellement liée à des objectifs quantitatifs individuels… mais aussi du mode de distribution de l’ex-CGU, distribué à la tête du client en mars, à l’exception de SGIB. Le cours de la réunion a vite montré que sur les deux sujets, ce système de rémunération répondait aux mêmes critères et à la volonté d’individualiser les salaires … selon le constat habituel digne du café du commerce : il faut bien rémunérer ceux qui bossent et punir les fainéants. François Sin, chargé de conduire la négociation est même capable de quantifier les différentes catégories : " 10% qui s’arrachent… 80 % autour de la moyenne… et 10% qui ont zéro parce qu’ils le méritent ". C’était pas très bien parti ! Nous avons quand même rappelé que notre objectif était de parvenir à un accord qui encadre ces rémunérations dans la transparence, le maximum d’objectivité et d’équité et aussi la garantie d’un minimum pour tous au titre du travail collectif, ainsi qu’un plafond fixé en regard du salaire de base … toutes ces choses étant souvent d’ailleurs des obligations prévues par le code du travail. Nous avons aussi souligné que faute d’accord, nous ne pourrions pas laisser ce type de rémunération se multiplier… une crainte confirmée par les propos du DRH de PAEN, Xavier Jacquemain qui a clairement annoncé que d’autres métiers de 4 D pourraient suivre ce modèle, dans les CRCm par exemple. Après nous être " défoncés ", au travail, pour tenter pendant 3 heures de convaincre nos interlocuteurs, nous nous sommes  " arrachés " (nous sommes partis), sur la bonne parole de François Sin : " Nous vous avons écouté et nous allons réfléchir, je ne dis pas non " …

PLUS BLANC QUE BLANC

Notre auguste ministre des finances vient de créer un groupe de travail en son ministère sur le blanchiment. De son côté, la Fédération Bancaire Française annonce un ambitieux programme de formation des salariés de la profession sur la question. Naturellement, il n’est venu à l’idée de personne d’inviter les représentants des salariés à faire part de leur opinion sur la chose… La CGT a donc écrit à Laurent Fabius pour le féliciter de son intérêt rapide pour le sort des personnels de la profession, surtout quand il s’agit de président, mais aussi pour lui rappeler que nous nous préoccupions depuis longtemps de tout cela et que nous avions beaucoup de choses à dire. La question revêt d’ailleurs une certaine urgence au vu de quelques rappels au règlement interne précipités ces derniers temps. S’agit-il pour les auteurs de ces notes de s’auto-protéger en évoquant la note 3870 … tandis que continueraient des lessives d’une toute autre ampleur que celle qui défraie le chronique ? Si l’on en croit les Echos , l’affaire du Sentier porte sur une ou deux dizaines de millions de francs pour la SG … à côté de plusieurs milliards en euros pour certaines opérations à destination des paradis fiscaux, c’est de l’amateurisme !

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Olivier D. Les infos CGT SG 1 Février 2002
  1. Les infos du 25 Janvier 2002 - article
  2. Les infos du 18 Janvier 2002 - article
  3. Les infos du 11 Janvier 2002 - article
  4. Les infos du 04 Janvier 2002 - article

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