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Les infos du 14 Mai 2004 - article

 

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FIN DE REGNE

Sorte de laboratoire de ce que pourrait être la banque telle que nos patrons la rêvent demain, les CRCM, autrement dit les centres d’appels maison, ont été conçus par la direction du réseau sur un mode d’organisation que l’on ne rencontre nulle part ailleurs à la Société Générale. Leur particularité est que les téléconseillers, les CCM, ne maîtrisent pas leur temps de travail, dépendant entièrement du fil à l’oreille qui les relient à leur poste. C’est ainsi que la CGT a organisé une réunion sur le CRCM de Lille où la parole s’est libérée. Profitant de la jeunesse très majoritaire de ses effectifs, la direction y a ajouté des mesures de contrôle de leur présence et de leur productivité, dont certaines sont carrément  vexatoires. Bel exemple, cette vitrine est l’objet de visites organisées, les CCM ayant obligation de maintenir leur tenue et leur poste impeccable. Ce climat général renforce la pression commerciale très forte, les temps d’appels décomptés etc… L’imagination était au pouvoir à Lille… On comprend que la hiérarchie locale ait vu d’un mauvais œil la CGT débarquer. Au point que l’exécuteur des basses œuvres du directeur, le deuzairachelle comme on dit dans le réseau, a complètement disjoncté : le débat se prolongeant, il est entré dans la salle de réunion en vociférant un ordre de reprise du travail comminatoire… Inutile pourtant, l’élaboration d’un cahier de revendication est en cours, qu’il faudra bien négocier, et les salariés ont des droits qu’il faudra bien respecter. Comme le dit le sage chinois, « rien ne sert de mettre un bouchon sur le cratère du volcan »… un proverbe que le patron du CRCM de Lille doit connaître,  il a souhaité des relations conviviales avec la CGT.

TEMPS PARTIEL

Une nouvelle réunion de négociation s’est tenue le 11 mai. La direction avait remis un nouveau texte qui règle plusieurs problèmes positivement. Le texte du projet peut être consulté sur le site CGT intranet et internet. Une ultime réunion devrait se tenir avant la phase finale de consultation du CCE puis le projet d’accord sera soumis à la signature des syndicats. Les salariés actuellement à temps partiel ne verront pas leur convention remise en cause par les nouvelles règles, tout en profitant des améliorations qu’elles apportent.

J’L’AI PAS DIT

La CGT serait-elle devenue le principal empêcheur de tourner en rond dans ce pays, au point qu ‘elle soit l’objet de si grandes attentions ? On a vu par une heureuse coïncidence  à la télé le parquet faire perquisitionner la CGT pendant que se déroulaient les élections à EDF-GDF. Ceci n’a toutefois pas vraiment convaincu les principaux intéressés, cadres compris, qui ont encore plus voté pour la CGT, +1,76% à EDF, et +3,06% à GDF. Est-ce la raison qui pousse le SNB Société Générale à repasser une couche de peinture en s’insurgeant du montant exorbitant des retraites EDF que nous devrions payer, aurons-nous la semaine prochaine le même couplet à propos du déficit de la SNCF coupable d’être toujours en grève et de trop voter CGT elle-aussi ? A ce jeu, nous pourrions lui faire observer qu’il vaut mieux travailler dans une entreprise où c’est la CGT qui est majoritaire ...pour mieux défendre ses intérêts…

Olivier D. Les infos CGT SG 14 Mai 2004

Les infos du 07 Mai 2004 - article

 

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PASSE, IMPAIR... 

Et manque ! La mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives à la formation professionnelle a bien du mal à avancer. Après l’accord interprofessionnel et la loi, on attendait donc la commission nationale paritaire du 3 mai… et encore, il avait fallu que les représentants fédéraux insistent pour que l’AFB accepte de débattre des nouvelles orientations. Las ! Le représentant du patronat bancaire n’avait qu’une mission : obtenir l’accord des fédérations pour engager la négociation du nouveau contrat de professionnalisation appelé à se substituer après le 30 septembre aux contrats d’alternance et de qualification. En guise d’orientations, nous avons entendu un exposé, bilan d’autosatisfaction de la formation professionnelle dans les entreprises de la branche, laquelle serait même quasiment en avance sur l’accord interprofessionnel… qui l’amenait tout droit à la conclusion que quelques aménagements seraient nécessaires, mais tout juste. L’appréciation était beaucoup plus critique côté syndical, chacun relevant le décalage entre les principes proclamés et la réalité. La CGT a souligné que les hauts niveaux des budgets formation affichés par les banques étaient surtout dus au développement des formations maisons courtes, consacrées aux produits et que ces budgets étaient principalement consommés par les mêmes types de personnel sans parler des pratiques douteuses logeant dans les budgets formation certains séminaires … Au final, ce grand écart entre principes et réalité s’exerce au détriment des formations longues professionnelles et continue d’exclure des publics prioritaires au sens de l’accord interprofessionnel. Nous avons donc demandé une négociation pour décliner dans la profession les avancées de l’accord interprofessionnel : publics prioritaires, validation des acquis de l’expérience, certificat de qualification professionnelle, droit individuel à la formation et aussi la remise en ordre de la filière des diplômes professionnels et du rôle de l’OPCA. Olivier De Massy a tenté de jouer passe en s’obstinant sur son objectif : le contrat de professionnalisation, renvoyant le reste aux calendres grecques. Malheureusement pour lui, les représentants fédéraux ont refusé tout net : pas de négo sur le contrat sans négo sur leurs propositions. Pour la première fois, De Massy a perdu son sang-froid en lançant une remarque déplacée : « vous comprenez nous, nous avons la responsabilité de la gestion des entreprises »… un impair que nous avons promptement relevé : voudrait-il nous accuser d’irresponsabilité ? Au final, le représentant du patronat bancaire a fait un joli manque : il a coupé court et nous l’avons renvoyé rapporter à ses mandants que pour obtenir un accord, il faudrait aussi négocier sur les propositions syndicales. Il semble que le message soit vite passé : nous venons de recevoir des nouvelles propositions de dates pour réunir la commission paritaire.

420 MINUTES

Il semble que gouvernement et députés se soient mis d’accord pour qu’en 2005, la vignette pour la retraite des vieux soit ressuscitée, sous la forme d’une journée de 7H de travail supplémentaires… grâce donc à notre solidarité, nos anciens vont pouvoir s’asperger avec un brumisateur gratuit. Le problème est que nos journées de travail font 7h48. La CGT, signataire de l’accord RTT SG, ne voit qu’une seule solution compatible avec notre accord : augmenter de 7H48 mn à 7h50 mn la durée journalière du travail… soit 410 mn pour 205 jours, resterait 10 mn, qui pourraient, comme le décalage du calendrier grégorien, être compensées par les années bissextiles.

Olivier D. Les infos CGT SG 7 Mai 2004

Les infos du 30 Avril 2004 - article

 

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NOUVELLES DU FRONT

C’est finalement par un mail préventif à l’ensemble du personnel du PSC de Cergy que la direction aura réagi au débrayage prévu le lendemain…. Les louanges sur « l’implication de tous » et les promesses de « nouveaux effectifs pour aborder la montée en charge prévue »  n’auront pas réussi à calmer le ras le bol de la surcharge de travail et le manque d’effectif…le mouvement de grève a bien eu lieu.  Il va donc falloir que la direction locale arrête de finasser sur le nombre de postes à pourvoir et qu’elle accélère les mutations qui « restent dans les tuyaux»  pour « parfaire l’organisation » !

TMK

La bonne nouvelle tant attendue concernant les téléconseillers des plateformes sortantes a été obtenue lors de la commission de suivi de l’accord 4D du 27 avril ! Suite aux nombreuses interventions de la CGT depuis l’annonce de la suppression des plateformes existantes, la direction a finalement admis que le sujet n’ayant pas été traité lors de la négociation de l’accord 4D (puisque leur avenir n’était pas tranché à l’époque), le transfert de l’activité devait suivre la logique des mesures inclues dans l’accord. Les mesures financières seront donc appliquées en cas de mobilité hors localité.

MEETING

+ 78% pour le résultat net par action, tout va bien, c’est à peu près le credo des dirigeants SG lors de l’AG des actionnaires du 29 avril. Présentée par Philippe CITERNE comme la première banque de détail non mutualiste, la SG aura bénéficiée des excellentes performances de l’ensemble des métiers. Mais en dehors de l’avalanche de chiffres sur les résultats, d’aucuns dans la salle se sont plutôt inquiétés des risques d’offensive (OPA) et de l’évolution des plus hautes rémunérations.  Alors que Daniel BOUTON affichait sa confiance dans l’avenir en indiquant que « la SG n’était pas une proie peu onéreuse », on y ajoutera les chiffres du conseil d’administration qui précédait , 85% des salariés sont actionnaires pour un montant moyen de 60.000 euros, soit 8,4% du capital. Il s’est aussi félicité d’être à l’origine du déplafonnement de la part variable… dont l’effet relatif place Philippe CITERNE, n°2 de la SG, avec 1,62 millions d’Euros en 97ème place des rémunérations SG ! Misère, misère…

EUROPE A 17

A l’heure où l’Europe s’élargie à 25 membres, la direction et les organisations syndicales étaient réunies pour discuter des modalités du renouvellement du Comité d’Entreprise Européen. Mais, la séance de discussion aura finalement tournée court…Devant le refus d’accepter la présence du représentant d’UNI Europa (syndicat européen),  CFDT / CGT / FO ont décidé de quitter la salle. On ne s’empêchera pas de noter que la proposition  de la direction est très en retard sur l’actualité…Le Comité Européen serait composé par 17 membres alors que le maximum est de 22 ! Pays entrant, la Pologne où il n’y a pas de syndicat dans cette filiale SG ! Une présence dans la haute lignée de SG Londres dont le personnel est représenté par le DRH local !  A ce rythme, l’Europe sociale n’est pas pour demain.

Olivier D. Les infos CGT SG 30 Avril 2004

Les infos du 23 Avril 2004 - article

 

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SOLIDAIRES

Conséquence du contexte général, la situation de la mutuelle de la Société Générale va devoir faire l’objet d’une discussion. Une première réunion se tient le 26 avril, mais elle se poursuivra car son aboutissement ne pourra pas intervenir avant que ne soient connues les décisions qui seront prises pour l’assurance maladie, sans oublier l’impact des nouvelles normes imposées aux mutuelles qui ont pour objectif évident de les faire tomber à moyen terme dans l’escarcelle des compagnies d’assurances. La direction a bien fait de choisir comme formulation de sa convocation: « examen du régime de complémentaire santé », car c’est bien de cela qu’il s’agit ! Toutes ces dernières années, un transfert de charges s’est opéré au travers de la baisse de la prise en charge de la maladie par la sécurité sociale qui a provoqué une importante augmentation des cotisations à la mutuelle tandis que la contribution versée par la direction stagnait au même niveau qui représente aujourd’hui à peine ¼ des ressources contre ¾ pour les cotisations. Il est clair que cette situation ne pourra pas durer, y compris sur le niveau de la contribution patronale. C’est donc une réforme en profondeur qui devra comprendre la mise en place d’un nouveau système de cotisation et la garantie des principes fondant la mutualité qu’il va falloir mettre en place. Bien mise à mal au fil des années, la solidarité doit être le fil conducteur de cette réforme. Chacun, y compris l’entreprise doit contribuer selon ses moyens pour que chacun bénéficie d’un droit aux soins identique. L’objet de la réunion du 26 avril vise principalement à constituer un groupe de travail direction-syndicats avec la participation du président de la mutuelle, mais ce groupe a une mission très comptable aux yeux de la direction : état des lieux, contraintes, simulations d’évolution… on y reconnaît bien la méthode chère au MEDEF: Etat des lieux, constat «yapud’sous », réforme « indispensable » qui conduit habituellement à la suppression des acquis sociaux. Il faudra faire beaucoup mieux.

NOUVELLES DU FRONT

Comme une réponse à l’autosatisfaction affichée par les représentants du réseau à la précédente réunion de la commission de suivi 4 D, celle qui se réunira le 27 se tiendra au moment où le personnel du PSC de Cergy sera en train de débrayer pour cause de ras-le-bol de la surcharge de travail et d’insuffisance d’effectifs. Sans doute la direction du réseau nous expliquera qu’il ne s’agit là que de difficultés temporaires liées à la mise en place de l’excellente nouvelle organisation du travail qu’elle a conçue… on connaît la chanson, elle date de plus de 10 ans maintenant ! Il n’empêche, les agents du PSC de Cergy ne se contenteront pas d’un air de musique en guise de réponse ! Les infos de la CGT de Cergy sur le débrayage sont sur Canal CGT (Arpège et Maïa).

CARTON ROUGE

Il y avait un moment que l’inspection n’avait pas fait parler d’elle… mais ce doit être génétique, au bout d’un certain temps le naturel reprend le dessus. Cette fois-ci, c’est à Paris Croix Rouge que les inspecteurs ont franchi les bornes des limites en demandant au personnel de leur fournir des pièces, tels les originaux de leurs diplômes, concernant leur situation personnelle … C’est pour la bonne cause bien entendu, pour « mettre à jour Gershwin » ! Ben, voyons… Dérapage ou réapparition d’une vision extensive du rôle de l’inspection ? Rappelons que personne n’a d’obligation de réponse aux investigations de l’inspection dans ce domaine.

Olivier D. Les infos CGT SG 23 Avril 2004

Les infos du 16 Avril 2004 - article

 

 

NOUVELLES DU FRONT

La séance du CCE du 15 avril n’a pas passé sous silence l’agression à Drusemheim en Alsace subi par un membre du personnel suite à l’ouverture d’agence avec  un seul salarié malgré nos mises en garde. En rappelant à la direction qu’elle portait une lourde responsabilité , les élus du CCE n’ont pu entendre d’explication de la part du directeur du réseau, ni du directeur général qui avaient déjà quitté la salle…Si l’on en croit le DRH resté seul au front, l’erreur serait due au responsable de l’agence qui n’aurait pas dû ouvrir ce point de vente avec un seul salarié !…Avant de poursuivre sur la volonté de la direction du réseau de  développer ce type d’ouverture.

TEMPS PARTIEL

La deuxième réunion de négociation sur le temps partiel s’est déroulée le 16 avril. Le projet d’accord soumis par la direction a été remis quelques jours avant et faisait suite à la réunion du 25 mars, et il est disponible sur notre Intranet CGT. Alors que la direction avait prévenu, lors de la première négo qu’elle n’entendait pas inciter le travail à temps partiel, chacun attendait de connaître la manière dont elle entendait répondre aux demandes syndicales. Le projet remis aux syndicats comporte des avancées significatives par rapport à l’accord de 96 (dénoncé par la direction en même temps que la convention collective) même s’il reste quelques points à trancher lors de la prochaine réunion prévue le 11 mai. Ainsi, la demande de la CGT et de la CFDT de permettre aux salariés à temps partiel de pouvoir cotiser pour une retraite sécu à taux plein, avec l’équivalence côté patronale est inscrite dans le projet d’accord….même si elle est subordonnée à la parution des décrets gouvernementaux qui ouvrent cette possibilité. De même, exit l’impact sur les indemnités de départ qui, depuis 2001 sont proratées par les périodes de temps partiel…Elles ne seraient impactées qu’au delà des 5 premières années (hors plans 93/94). La CGT avait demandé aussi que le renouvellement du temps partiel ne soit pas pour le salarié demandeur, une re-négociation  à chaque échéance. En proposant une convention à temps partiel pour une durée indéterminée, la CGT voulait éviter la pression locale lors de chaque renégociation. La direction a finalement proposé un contrat par tacite reconduction pour une durée maximale de 5 ans. Quant à la formule à 40%, elle a été purement et simplement abandonnée…la CGT et la CFDT en avait demandé le retrait car en plus de n’être pas utilisée, elle posait d’énormes problèmes de couverture sociale et n’était le résultat que de la volonté de la direction, dans la négociation de 1996, d’y faire inscrire une mesure qui lui permette de gérer les effectifs. Le type de mesures de gestion que nous n’avons pas envie de voir dans un accord avec les syndicats. Il faudra pour le prochain projet d’accord, que la direction admette en plus que le temps partiel est un choix du salarié, et que les embauches ne doivent donc se faire qu’à temps plein.

DIGNITE

…ou catastrophe, c’est selon que l’on soit chômeur en fin de droit ou François CHEREQUE, à l’issue du procès marseillais qui a condamné l’Assedic au tribunal de Marseille à reprendre le versement des indemnisations pour 35 chômeurs.  Il est sûr que les signataires de la convention incriminée (CFDT, CFTC , CGC et MEDEF) ont maintenant un sérieux problème à résoudre....car il n’y a pas que ces 35 chômeurs qui soient concernés !

Olivier D. Les infos CGT SG 16 Avril 2004
  1. Les infos du 09 Avril 2004 - article
  2. Les infos du 02 Avril 2004 - article
  3. Les infos du 26 Mars 2004 - article
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