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Les infos du 23 Juillet 2004 - article

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MUTUELLE

Au chapitre des dossiers lourds de la rentrée, les organisations syndicales et la direction auront à gérer l’avenir du régime complémentaire santé à la SG – la mutuelle – à l’aune des normes IAS qui doivent se mettre en place et des conséquences de la réforme de la sécurité sociale actuellement en débat au parlement. Préparée depuis le 26 avril, par 3 réunions d’information, la négociation qui débutera à la SG le 26 octobre devra aller bien au-delà du « constat partagé » de ces réunions techniques qui ont eu lieu les 26 avril, 17 mai et 28 juin. D’entrée de jeu, la CGT avait demandé de fixer les objectifs de ces discussions techniques et les principes à mettre en œuvre, pour ne pas se retrouver enfermés dans la « seule  réforme possible, indispensable  et  inéluctable » issue du constat « ya pu d’sous » ! Car, s’il est évident que le système actuel ne peut continuer à vivre,  les hausses de cotisations compensant les déremboursements du système obligatoire et des dépenses de santé croissantes, il faudra bien y définir les principes à mettre en œuvre et qu’on en décline le financement … Toutes ces dernières années, un transfert de charges s’est opéré au travers de la baisse de la prise en charge de la maladie par la sécurité sociale qui a provoqué une importante augmentation des cotisations à la mutuelle tandis que la contribution versée par la direction stagnait au même niveau qui représente aujourd’hui à peine ¼ des ressources contre ¾ pour les cotisations. Il est clair que cette situation ne pourra pas durer, y compris sur le niveau de la contribution patronale. C’est donc une réforme en profondeur qui devra comprendre la mise en place d’un nouveau système de cotisation et la garantie des principes fondant la mutualité qu’il va falloir mettre en place. Bien mise à mal au fil des années, la solidarité doit être le fil conducteur de cette réforme. Chacun, y compris l’entreprise doit contribuer selon ses moyens pour que chacun bénéficie d’un droit aux soins identique.  D’ici là, plusieurs scénarii seront étudiés par les actuaires mandatés lors de la dernière réunion. Actuellement, l’adhésion facultative, le barème des cotisations unique (quel que soit le salaire) et la participation de la direction imposerait dans les projections élaborées par la direction, à multiplier les cotisations mensuelles par 2  en 2015, voire par 4 en 2027… Avant d’en arriver là, l’enjeu de la négociation sera donc de mesurer l’impact d’une mutuelle rendue obligatoire à l’ensemble du personnel, et dont les cotisations seraient indexées sur les salaires ou les retraites. La vraie solidarité, c’est bien de cotiser selon ses revenus et de bénéficier de droits identiques pour tous.

Olivier D. Les infos CGT SG 23 Juillet 2004

Les infos du 16 Juillet 2004 - article

 

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CHALLENGE ESTIVALE

…Pendant l’été, les travaux continuent ! Ainsi, réunis en séance plénière du CCE le 10 juillet, les élus ont pu revenir sur un certain nombres de sujets de
préoccupations. Au top du box office, la mise en place de 4D. Tandis que la direction consultait les élus sur la mise en place d’une dizaine de restructurations
prévues en 2004/2005, la CGT a pu cerner que les vraies difficultés de mises en place du projet 4D
allaient  commencer ! Alors que dans les DEC, la
gestion du personnel à flux tendu, la pression
constante des   objectifs font que les clients ne sont pas toujours reçus dans les meilleures conditions ! Sans compter la floraison des challenges en tout genre…au titre desquels la Palme hebdo revient au groupe de Charleville pour avoir choisi du 5 juillet au 28 août d’organiser le «challenge de l’été» afin d’inonder le département de PEL et Messalia. Dans les PSC, nous ne somme pas en reste…les directions ont trouvé le moyen de mettre en place des challenges dit « de qualité » pour augmenter la compétition et mettre ainsi la pression sur le personnel. Là encore, la situation devient chaude si l’on y ajoute les aventures de Proudfoot (cf. les Infos de la semaine dernière) et
l’arrivée des bases arrières des différents groupes, qui posent de réels problèmes d’adaptation. Tout concoure à démontrer que les promesses excessives de gains de productivité faites par le réseau sont de moins en moins réalistes et tenables. Alors que l’accord arraché après de longues et âpres négociations dans le cadre de cette restructuration a permis jusqu’alors d’empêcher de
véritables  catastrophes individuelles, il ne faudrait pas que la direction du réseau dérape une nouvelle fois en faisant payer l’addition au personnel.

OBJECTIF LUNE

Autre exercice, celui-ci rituel en cette période estivale, est la présentation aux élus du CCE de la note d’orientation 2005. Récurrent lui aussi depuis quelques
années, l’objectif du ROE (retour sur investissement ) de 19%, en dehors de servir d’affichage en externe, se traduit en interne par les coupes sombres. En effet, pour obtenir un tel retour sur investissement,
économiquement et socialement inacceptable, il faut
actionner 2 leviers : l’un économique qui conduit à percevoir sur la clientèle des frais de commissions et autres intérêts très élevés ; l’autre social qui consiste à réduire parallèlement les frais généraux en tout genre (emplois, masse salariale, etc.)…. Le tout alimentant au final les fractures de la société si chères au
président – de la République.

PLATEFORME TELEPHONIQUE

Le 1er juillet a eut lieu la remise de la plateforme
revendicative au directeur du crcm de Lille par notre déléguée syndicale. Les modifications attendues en matière de conditions et d’organisations de travail sont nombreuses dans ce type de structure…et les attentes des télé conseillers devront être prises en compte tant au niveau local (pour ce qui est de l’aménagement des locaux ou encore du respect de la vie privée et des personnes) qu’au niveau national, où une
négociation  sera certainement nécessaire pour fixer le cadre de l’évolution des métiers concernés, 
uniformiser les méthodes de travail qui soient 
vivables et tolérables, etc. Le directeur du centre s’est voulu ouvert à la discussion, mais il y a fort à parier qu’après relecture de la-dite plateforme, il ne pourra se contenter de gérer en local… puisque déjà concernant les casques sans fil et l’aménagement des salles de repos, il a dit que «cela sera difficile » ! …Alors pour le reste, ça  promet.  Mais le coup est parti et ne s’arrêtera pas là. A suivre…

Olivier D. Les infos CGT SG 16 Juillet 2004

Les infos du 09 Juillet 2004 - article

 

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PROUTFOOT

Nous avions parlé de ce cabinet chargé par la direction du réseau d’optimiser le rendement des salariés dans les PSC qui porte le nom de Proudfoot… et dont la spécialité est le chronométrage des tâches comme au bon vieux temps du Taylorisme. La séance du CCE du 9 juillet a été l’occasion de remettre la direction du réseau sur le grill. Son représentant, Claude Burlot, flanqué de Launay, joli tandem d’exécuteurs des basses-œuvres d’Alix, ont ramé devant les élus pendant une bonne heure. Cramoisi, Burlot a bafouillé des explications vaseuses tout en refusant de donner au CCE le coût de l’intervention du cabinet et la mission exacte qui lui était confiée… tout en commençant à opérer un repli prudent sous l’œil narquois du DRH. Il apparaît en effet que le patron de PAEN a promis peut-être un peu trop vite un retour sur investissement de 4D à la présidence. Pour prendre quelques exemples, après le débrayage de Cergy, ça coince aussi au PSC de Lille, dans les services recouvrement et contentieux, le tout compliqué par la mise en place du nouveau logiciel

P@trick. Les PPI sont engorgés, le délai de traitement atteint plus du double de celui garanti au client, plus de 5 jours, au point qu’une cellule de crise est constituée. Au PSC de St Quentin, la situation est similaire ainsi que dans les services banque et étranger.  Pendant ce temps, difficile de supporter que des types de Proudfoot suivent à la trace avec un chrono ceux qui vont faire des photocopies pour mesurer le temps qu’ils y passent. L’envoyé d’Alix a bredouillé devant les élus : ils ne sont pas chargés de chronométrer, le personnel est associé… pourquoi le font-ils alors ? et puis, il ne faut pas confondre informer le patron du PSC et associer le personnel ! La CGT lui a redit que la démarche pseudo scientifique de ce cabinet qui considère que nous ne travaillons que 60% de notre temps au lieu de 85% est parfaitement inacceptable. Finalement, la gêne de la direction du réseau était visible: non, ce n’est pas du chronométrage, oui le personnel des PSC travaille bien, oui, nous aurions pu demander à nos services internes de faire le travail s’ils avaient été suffisamment dimensionnés… la mission serait donc de déterminer « comment travailler autrement » (SIC) et Burlot de garantir qu’en cas de changement dans l’organisation du travail, le CCE serait consulté… repli prudent sur les propos de son acolyte Launay en commission économique, mais insuffisant pour que nous relâchions la pression : l’affaire n‘est pas close, rendez-vous sur le terrain.

NOIX D’HONNEUR

… au RCP de Paris Victor Hugo, Jean Lizier Pujol, qui franchit le trait dans un mail aux conseillers de clientèle coupables de ne pas placer suffisamment de PERP. L’homme avertit : « vos considérations personnelles ne pèsent pas lourd sur le sujet » autrement dit « vous êtes rémunérés pour vendre » même « des savonnettes » (SIC). Emporté par l’élan, il menace : « dernier avertissement, je m’expliquerai ensuite directement avec ceux qui penseraient qu’à l’entrée de l’été, Victor Hugo signifie Club Med » !!! Le RCP oublie que le Club Med use d’une monnaie de singe et doit prendre Victor Hugo pour le scénariste du « Bossu de Notre Dame », alors qu’il est l’auteur des « châtiments »…

Olivier D. Les infos CGT SG 9 Juillet 2004

Les infos du 02 Juillet 2004 - article

 

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PAR ICI LA SORTIE ! 

Alors que cette question avait été mise sous le boisseau pendant un temps, il semble que certaines banques aient pris conscience de tout l’intérêt qu’elles avaient aux dispositions offertes par l’article 16 de la loi Fillon d’août 2003 sur les retraites. Rappelons que cet article permet, sous réserve de la signature d’un accord de branche, de mettre à la retraite un salarié qui a atteint l’âge de 60 ans, et qui dispose du nombre d’annuités requises pour bénéficier d’une pension à taux plein, sur décision de l’employeur. Ce réveil de l’intérêt patronal a conduit à l’examen en commission paritaire, d’un projet disponible sur notre site intranet. Olivier De Massy, président de la commission a présenté son projet comme prenant en compte les préoccupations exprimées par les syndicats, en soulignant que toutes les grandes branches professionnelles disposaient déjà d’un accord de ce type. On notera que même avec les yeux de Chimène, la proposition de l’AFB est tellement mauvaise qu’elle fait apparaître ses tares de façon caricaturales : en terme de mise à la retraite, l’employeur décidera seul et en terme d’emploi, les contreparties sont virtuelles. La CGT a critiqué le fond  du projet : la logique de la loi Fillon, c’est l’allongement de l’âge de départ, mais chacun sait que les toutes prochaines générations auront le nombre d’annuités requises à 60 ans… si il leur venait l’idée de rester pour bénéficier de la surcote, ou bien travailler quelques mois de plus pour percevoir une prime quelconque, cela représenterait un coût élevé pour les comptes des entreprises, tandis que les générations suivantes n’auront pas le nombre d’annuités à 60 ans et devront travailler au-delà, sans surcote bien sûr puisqu’il s’agira seulement de s’assurer d’avoir le taux plein. Au final, cette opération aboutit à ce que le patronat, avec ces accords de branche s’assure : de ne pas avoir à payer des salaires pour des gens dont il ne veut plus, de ne pas être  obligé de leur payer une prime de licenciement pour les obliger à partir, et de reporter sur les caisses vieillesses le coût des départs. Quant à la surcote mise en avant par le gouvernement pour vanter sa réforme censée donner plus à ceux qui travaillent plus, personne ne la touchera jamais dans ces conditions !Nous avons aussi critiqué les contreparties illusoires en matière d’emploi. Enfin nous avons rappelé que la CGT avait demandé à ce que soit compensée la perte occasionnée par l’impossibilité de bénéficier de la surcote ou bien de prolonger leur activité pour obtenir le versement d’une prime de médaille du travail par exemple. On était rendu à la fin de la réunion lorsque De Massy a proposé de fixer une prochaine date pour remettre un nouveau texte et tenir une dernière réunion… début juillet !!! En l’état des discussions CGT, SNB et CFDT ont souligné qu’ils n’excluaient pas d’user de leur droit d’opposition et qu’il ne fallait donc pas que les conditions de fin de la négociation leur interdisent d’en faire usage. Pour finir, De Massy a pris l’engagement que le texte final serait ouvert à la signature jusqu’à mi-septembre. La tentative de conclure à la hâte un accord avec les fédérations les mieux disposées dès juillet a échoué, de sorte que le droit d’opposition s’il était exercé par les 3 autres fédérations serait forcément recevable et rendrait l’accord caduc. Cela pèsera sur le contenu du projet qui sera soumis à la discussion le 13 juillet.

PSYCHODRAME

Emotion dans les chaumières à propos de  l’actionnariat, de la décote et de l’abondement qui seraient menacés par des propos présidentiels… Nos lecteurs sont régulièrement informés des dérapages verbaux de notre provocateur Président, mais nous en précisons toujours le contexte. Pour l’instant, l’accord en vigueur sera renégocié à la fin du 1

er semestre 2005, et  la principale question est celle posée par la baisse de l’intéressement en 2004, et donc savoir si la formule de calcul doit être plus volatile ou pas, pour mieux suivre à la hausse ou à la baisse, les résultats comme l’a préconisé Daniel Bouton devant le CCE!

Olivier D. Les infos CGT SG 2 Juillet 2004

Les infos du 25 Juin 2004 - article

 

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MOTIVES

Le 22 juin a eu lieu la «première réunion de négociation portant sur les conséquences de la loi Fillon à la fois sur l’allongement de la vie professionnelle et sur la préparation à la retraite»...

ouf ! Le directeur des relations sociales, Philippe Perain avait invité le directeur de l’IP Valmy pour nous faire un exposé sur le PERCO (Plan d’Épargne Retraite Collectif), autrement dit la version du PERP prévue dans la loi Fillon sous forme d’accord collectif. Il a indiqué en début de séance que le PERCO pourrait se substituer au régime de retraite supplémentaire IP Valmy; en attendant, le régime IP Valmy sera prorogé jusqu’en décembre pour laisser le temps d’une négociation. Cette démarche de substitution a été vivement critiquée par la CGT : la nature du régime IP Valmy est très différente de celle du PERCO. IP Valmy est un régime obligatoire, alimenté par des cotisations salarié - employeur, les droits sont calculés en proportion du salaire de base, le régime est géré et les droits sont fixés paritairement. Le PERCO est constitué par des versements volontaires du salarié, abondés par l’employeur, le régime est géré par des organismes extérieurs (Banques, Cies Assurances etc....). Il est évident que, selon le vieux principe des vases communicants, ce qui est actuellement versé par l’employeur et qui est réparti sur tous les salariés, serait consacré à abonder des versements volontaires d’autant plus importants et abondés que les volontaires auraient de hauts revenus. En gros le PERCO a la même caractéristique que le PERP, il favoriserait dans l’entreprise les cadres dirigeants et supérieurs !

La seconde partie de la réunion portait sur «la gestion des seniors», que Philippe Perain a située entre 45 et 65 ans. La CGT a rejeté la responsabilité de la situation sur les employeurs, nous n’avons pas demandé à travailler plus longtemps, et ce sont les employeurs qui ont découragé et démotivé les seniors au point  qu’ils n’ont plus qu’une idée en tête : partir !

Philippe Perain, en précisant que l’âge ne doit pas être un élément discriminant, a embrayé en listant une série d’emplâtres : tutorat des d’jeun’s, formation/motivation, transformer en temps certains éléments de rémunération. Le débat s’est envenimé un peu, sur la question de la motivation jusqu’à ce que Philippe Perain réponde : si le salarié n’est pas candidat à se remotiver, il peut partir ! S’agit-il de la solution envisagée par le MEDEF et le patronat bancaire pour gérer le problème des seniors : le plan de carrière pour les motivés et la porte pour les

autres ? 

MÉDAILLÉS D’OR

Le réseau propose aux clients depuis quelques jours d’acheter des billets de tombola destinés à financer une partie des frais de déplacement des athlètes handicapés aux prochains jeux paralympiques d’Athènes. Cette belle et généreuse initiative, destinée à renforcer auprès de notre clientèle, « notre image de banque partenaire du sport handicapé » a été prolongée par nos collègues de Nice qui ont décerné la médaille d’or de l’hypocrisie à sa direction ; celle là même qui avait préféré, quelques jours plus tôt, annuler purement est simplement les travaux de rénovation d’un guichet, pour ne pas avoir à installer un accès handicapés réclamé par les élus. L’histoire se répète à l’identique à Rennes, concernant l’accès à la nouvelle DEC. Que dire de l’intention de la direction de licencier une infirmière jugée inapte suite à un accident de travail pour laquel les délégués du personnel de Valmy seront consultés cette semaine. Entre la vitrine rutilante présentée au public et des actes méprisables justifiés par quelques éconocrocs, il y a un fossé.

Olivier D. Les infos CGT SG 25 Juin 2004
  1. Les infos du 18 Juin 2004 - article
  2. Les infos du 11 Juin 2004 - article
  3. Les infos du 04 Juin 2004 - article
  4. Les infos du 28 Mai 2004 - article

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