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Les infos du 13 Mai 2005 - article

 

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NOUVELLES DU FRONT

Le quatrième round dans la négociation intéressement – participation – PEE s’est déroulé le 12 mai. La direction est venue avec quelques  aménagements aux projets présentés le 2 mai (cf nos Infos du 6 mai ou l’Intranet CGT). Elle propose d’augmenter l’enveloppe globale de la rémunération financière  (participation + intéressement ) d’environ 2 millions d’euros. Cette proposition a pour effet, d’augmenter la part distribuée à tous (en pourcentage du salaire) mais aussi, de diminuer la part de la participation au profit de l’intéressement (qui est abondable).  En ce qui concerne l’abondement, le taux unique affiché au départ de la négociation (35%) est pour l’instant modulé en 3 tranches : 150% pour les 100 premiers euros investis, 50% pour les 500 euros suivants et toujours un taux unique de 35% pour les sommes investies au-delà…sur ce point, les choses devraient encore évoluer d’ici la prochaine réunion prévue le 23 mai…

RUP’ N ROLL A NICE

En choisissant de supprimer la période d’un an avant de titulariser purement et simplement le salarié dans l’entreprise, le patronat bancaire voulait « dépoussiérer » la convention collective qu’il venait de dénoncer en 1998….Pour être « plus moderne », cette période d’un an est devenue une « période d’essai » de 3 mois pour les TMB et de 6 mois pour les cadres. Or, à plusieurs reprises, nous avons dû imposer un retour aux normes  transgressées par certaines directions locales ou la totalité des plateformes téléphoniques. En effet, s’il est prévu dans la convention collective, la possibilité de renouveler une fois  cette période d’essai, ce ne peut qu’être exceptionnel.. La dernière vérification du registre unique du personnel (RUP) par les délégués CGT sur la DEC de Nice est éloquente ! Sur la totalité des embauches depuis le passage en DEC, 88 % des périodes d’essai ont été renouvelées !  … 3 mois supplémentaires pour maintenir une pression sur les objectifs imposés.

EGALITE FEMMES/HOMMES

Dernière ligne droite en vue pour l’accord sur l’égalité professionnelle à la SG. Le texte sera soumis à la signature le 8 juin. Il marque plusieurs avancées dans ce domaine où le législateur a déjà voté plusieurs lois mais dont il manque toujours les décrets d’application. Ce texte prend en compte la maternité, facteur pénalisant pour le déroulement de carrière des femmes et donc pour leurs salaires.  En imposant des entretiens avant le départ mais aussi avant le retour de maternité, cela devrait permettre d’éviter aux femmes qui reviennent de se retrouver le matin de leur reprise à un poste incompatible avec leur vie familiale. Une augmentation de 3% est attribuée aux femmes de retour de congé maternité qui n’auraient pas eu de révision trois ans avant leur départ. La DRH s’engage à une révision systématique de l’ensemble des femmes de plus de 45 ans ayant eu au moins un enfant. Environ 8 000 femmes seraient concernées soit par une augmentation, soit par un changement de niveau..  Au final, un texte qui a aussi ses lacunes mais qui pourrait être une première pierre dans la construction laborieuse de l’égalité professionnelle.

Olivier D. Les infos CGT SG 13 Mai 2005

Les infos du 09 Mai 2005 - article

 

 

Olivier D. Les infos CGT SG 9 Mai 2005

Les infos du 06 Mai 2005 - article

 

 

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300 EUROS NET

La seconde réunion de négociation intéressement - participation - PEE, a été précédée comme prévue d’une discussion sur les modalités de versements des 300 euros net obtenus lors de la rencontre avec le PDG. Philippe Perain a déclaré que devant le flou des modalités d’application de l’éventuelle mesure gouvernementale (Breton), il était préférable de se donner du temps avant de conclure un accord. Nous lui avons rappelé que le manque de lisibilité et de certitude sur la mesure Breton avait déjà été évoqué avec Daniel Bouton. Le PDG a non seulement concédé les 300 euros net pour tous, mais il s’est aussi engagé à proposer une mesure d’augmentation pérenne des salaires de base pour tous lors de la négo salariale 2006 en octobre…. Des engagements qu’il serait de bon ton de mettre rapidement dans un accord.

NOUVELLES DU FRONT

Philippe Perain a présenté des dispositifs qualifiés de novateurs. Le cumul de l’intéressement et de la participation, baptisé rémunération financière,  devrait être en augmentation au détriment de l’enveloppe affectée à l’abondement. L’objectif affiché par la direction est d’obtenir une enveloppe globale de 65 millions d’euros (soit plus 30% par rapport à l’intéressement 2004), assise sur des « éléments de calcul lisibles et auditables par tous » (résultat d’exploitation du réseau France et celui du groupe à part égale). La participation ferait son retour mais son développement attendu, de manière dérogatoire, ne pourra se faire qu’au delà de la formule légale... et sans compter les rattrapages consécutifs à d’éventuels redressements fiscaux. Ainsi, au final l’intéressement ne dépendrait que de la différence entre la rémunération financière et la participation.

Quand à l’abondement, la minoration prévue par la direction  sur les 3 années à venir (7 millions/an)  servirait à financer l’augmentation de la rémunération financière. Le plafond d’abondement pour le fonds E passerait de 3050 à 2000 euros en trois ans, tandis que celui des fonds diversifiés de 770 à 500 euros immédiatement. Pour calculer cet abondement, la direction propose un taux unique (de 35%) pour tous les investissements (différents fonds, différents salariés, différentes primes et versements volontaires...). «Pour ceux qui ne peuvent pas amorcer la pompe du PEE» et les autres, la direction propose un abondement de 150% pour les 100 premiers euros investis. Au final, la direction fait table rase de l’existant. Elle abandonne toute référence à l’évolution de l’activité du réseau au profit des résultats d’exploitation du groupe et du réseau. D’après elle, l’ensemble devrait donc être plus corrélé aux résultats tout en restant d’une certaine stabilité. Pour ce qui nous concerne, nous sommes intervenus pour confirmer que le ré équilibrage entre les primes versées (intéressement et participation) et l’abondement, répondait à un souci de justice dans la répartition globale. Par contre, il va falloir que la direction revienne avec des choses plus concrètes pour répondre à notre souci de permettre à tous de bénéficier du PEE. D’autre part, il nous paraît indispensable de  maintenir l’abondement différencié par catégorie de salarié …faute de quoi, le système n’en serait qu’encore plus inégalitaire !

Olivier D. Les infos CGT SG 6 Mai 2005

Les infos du 29 Avril 2005 - article

 

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300 EUROS NETS

C’est peu de dire que l’entrevue avec Daniel Bouton le 28 était attendue de tous … et qu’elle n’aurait pas eu lieu si le personnel n’avait manifesté auparavant son mécontentement en répondant à l’appel à la grève des 4 syndicats CGT – CFDT – CFTC et FO ! Comme d’habitude, nous avons entendu l’exposé classique relatif à la fragilité de nos résultats, fruit d’une croissance très différenciée, et qui déforme « le business model de la maison »… en gros, les résultats de la banque de détail en France sont plombés par le mauvais contexte économique. Sa critique était si sévère que nous lui avons demandé s’il postulerait à la prochaine succession du 1er ministre… non, il n’est pas candidat, mais il se verrait bien au ministère des finances, fonction de courte durée !  Tout ceci pour dire que sur le plan de la distribution des dividendes, « il est normal que l’actionnaire demande la moitié des résultats », et que dans la banque de détail France, le programme 4D est absolument indispensable… un raccourci très illustratif pour que vous sachiez où se trouve la source de vos problèmes. Il était cependant difficile de contester que le personnel ait été choqué par la distorsion entre l’augmentation des dividendes et celles des salaires. Daniel Bouton a dû en convenir, mais il a fallu que nous en passions quand même par le tout aussi  habituel discours relayé par le DRH, pressé de justifier de sa politique salariale, à l’origine « des salaires les plus élevés de la profession, en moyenne ». En moyenne, voilà bien le problème, et c’est à se demander pourquoi, malgré la signature d’un accord salarial récent en janvier, Daniel Bouton nous a annoncé que, sans y être contraint par la « mesure Breton » qui n’est pas obligatoire… il prenait l’engagement de verser une prime de 300 euros nets dans ce cadre, et qu’une mesure d’augmentation pérenne des salaires de base pour tous serait proposée pour la négociation salariale 2006, en avançant celle-ci au mois d’octobre. Les modalités d’attribution de la prime seront discutées, mais il faut d’ores et déjà souligner que la question ne se serait même pas posée si rien ne s’était passé à la Société Générale le 5 avril. On notera, par pur goût de la provocation, que son montant, s’il était distribué aux seuls grévistes serait très près des 1000 euros que nous revendiquions dans notre poisson d’avril. Par ailleurs, on notera également que 300 euros nets, probablement sur la feuille de paye de juin, équivaudront à une seconde prime égale ou supérieure à celle versée en janvier pour tous les salaires jusqu’à 1500 euros bruts mensuels… Les 4 organisations syndicales doivent se retrouver le 2 mai pour faire le point et pour convenir d’une position commune.

GROSSE FRAYEUR

Contre toute attente, le conseil de surveillance du Fonds E s’est divisé à parts égales sur le vote de la résolution portant sur la distribution des dividendes à l’assemblée des actionnaires : moitié pour les représentants de la direction, moitié contre ceux du personnel, ce qui conduit à un vote d’abstention et compte tenu du poids de l’actionnariat salarié, à un risque sérieux pour le vote de cette résolution. L’affaire des dividendes 2005 pourrait connaître des rebondissements imprévus lors de la prochaine assemblée le 9 mai!

Olivier D. Les infos CGT SG 29 Avril 2005

Les infos du 22 Avril 2005 - article

 

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HABEMUS PENTECOTE

Avec l’approche du lundi de Pentecôte, la question de la fameuse « journée de solidarité » est revenue sur le devant de la scène… au point qu’à l’heure qu’il est, il n’y a plus guère que Raffarin qui sera au travail ce jour-là, car même notre direction générale ferme boutique! D’un point de vue légal, le jour de Pentecôte n’est plus un jour férié, mais du point de vue de l’accord RTT S.G., c’est un jour collectif de fermeture employeur pour tous ceux qui travaillent habituellement du lundi au vendredi. En conséquence, pour le réseau et tous les services centraux, y compris SGCIB, tous ceux à qui on demande de travailler doivent être volontaires, payés à 200% et recevoir une journée de compensation, conformément à l’accord RTT. Rappelons qu’à la Société Générale, une décision unilatérale de la direction consiste à affecter au lundi de Pentecôte un jour RTT employeur, ce qui conduit à ne pas travailler le lundi de Pentecôte, et à réduire le nombre total de jours RTT prévu par l’accord de 2000. C’est ainsi que  le nombre total de jours travaillés dans l’année est passé de 205 à 206. On se souvient que la CGT avait proposé de maintenir le nombre de jours travaillés à 205, et de compenser le jour Raffarin par une augmentation de 2 mn de la durée d’une journée de travail… la direction avait répondu qu’elle appréciait l’intelligence de la proposition, mais qu’elle ne pouvait pas y donner suite car elle n’était pas conforme à la loi. Or il se trouve que c’est précisément la méthode que vient de choisir la SNCF pour appliquer à ses 178 000 agents le jour Raffarin !!! Autrement dit, soit la direction de la S.G. a menti, soit la SNCF est dirigée par des irresponsables épaulés par un service juridique nul. Nous avons tendance à pencher pour la première hypothèse. Dans ces conditions, sachant que l’accord RTT n’est pas dénoncé  et qu’il prévoit 205 jours travaillés dans l’année, que toute journée travaillée doit être payée, et qu’enfin dans sa décision unilatérale, la direction a fait l’impasse sur 48 mn à son profit… il nous paraît très souhaitable que la direction rediscute rapidement de la question, avant que qu’elle ne se trouve en position délicate à trop se précipiter sur les traces du premier ministre.

TÊTE DE GONDOLE

2514 années de SMIC versées au PDG de Carrefour pour le virer, soit 38 millions d’euros. Si vous êtes caissière au SMIC et à temps partiel, vous avez de bonnes raisons d’être en colère… mais pas seulement ! Interrogé par la presse, un dirigeant de Carrefour expliquait que la chose n’avait rien d’anormal, et que ce montant était fixé par référence à ses pairs. Or voilà où le bât nous blesse, c’est la même méthode qu’emploie la Société Générale pour rémunérer ses dirigeants, et ce petit club s’auto - augmente en chœur en se prenant mutuellement comme justification. Le plus incroyable, c’est qu’ils arrivent à se persuader que l’argument est suffisant pour convaincre de la justesse de leur système !

RENDEZ-VOUS

Daniel Bouton va recevoir le 28 avril les 4 syndicats qui ont appelé à la grève. C’est la semaine décisive, comme d’habitude, pour avoir des infos rapides et complètes, rendez-vous le site intranet de la CGT.

Olivier D. Les infos CGT SG 22 Avril 2005
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