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Les infos du 21 Décembre 2005 - article

 

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NÉGOS SALAIRES

Les négociations salariales Société Générale se sont terminées le 19 décembre. On attendait de la direction de meilleures propositions que celles du 24 novembre. Après un bref tour de piste, le directeur des relations sociales, Philippe Perain, a fait semblant de réfléchir dans une suspension de séance pour revenir avec ses propositions définitives : 1,9% en 2 parties, 1,5% au 1er janvier et 0,4% au 1er septembre. Le plancher global est de 500 euros et le plafond de 1000 euros. Seuls les bénéficiaires d’un variable de 12000 euros et plus ainsi que les salariés de moins de 3 mois d’ancienneté seront exclus. A l’augmentation du salaire de base s’ajoutera une prime « Villepin » de 500 euros payable en juin pour faciliter son investissement dans le fonds E. Les jeunes en alternance devront se contenter d’une primette de 250 euros. Au total, le montant pour l’année 2006 représentera un peu plus de 30 millions d’euros, ce qui en relativise l’importance si on le compare à d’autres chiffres, comme les résultats, le dividende distribué aux actionnaires etc… On est tenté de dire, peut mieux faire, même si la comparaison avec les résultats de la négociation dans les autres banques est favorable ; pour l’instant seul le CIC fait mieux (2% avec un plancher de 750 euros). La CGT regrette que sa proposition d’attribuer un montant uniforme n’ait pas été suivie. La même proposition aurait permis d’attribuer 750 euros à tous. Jusqu’à 2025 euros mensuels, le plancher de 500 euros concernera la moitié des techniciens soit plus de 10000 personnes. Aucun technicien n’atteindra le plafond de 1000 euros et 60% des cadres se situeront entre le plancher et le plafond. C’est donc environ 40% des cadres qui gagnent plus de 4050 euros qui seront « plafonnés » à 1000 euros…un peu plus de 5000 cadres, moins ceux qui reçoivent un variable supérieur à 12000 euros. Mais nous pensons que l’on n’apprécie pas de la même façon les négociations salariales avec les syndicats quand on est technicien en dessous de la médiane avec un variable d’une centaine d’euros et quand on est cadre dans la tranche des 5% des rémunérations supérieures à 75 000 euros de base et un variable entre 10 et 12000 euros. La pilule est un peu amère aussi pour ceux qui ont fait grève à l’appel des organisations CGT, CFDT, FO et CFTC, poussant ainsi les résultats de ces négociations vers le haut, et qui seront plus souvent au plancher des 500 euros qu’au plafond. Malgré tout, une démonstration est faite de l’utilité de l’action syndicale en comparant le résultat des négociations et celui des autres grandes banques, particulièrement la BNPP où il ne s’est rien passé pour organiser la pression du personnel. Le projet d’accord salarial contient aussi des dispositions améliorant l’accord social, notamment au plan de la prise en charge des frais de transports dans 5 grandes villes de province, sans toutefois aller jusqu’à la prise en charge de 50% des abonnements de transports comme en Ile de France. La direction s’est aussi engagée  à  négocier des garanties pour les nouveaux métiers apparus sur les PSC à la fin du premier semestre, sur le modèle de celles existant pour les fonctions commerciales dans l’accord social. La réunion de signature est fixée au 6 janvier, ce qui laisse un peu de temps à la CGT pour débattre avec ses adhérents et le personnel avant de prendre position.

Olivier D. Les infos CGT SG 21 Décembre 2005

Les infos du 16 Décembre 2005 - article

MUTUELLE : L’ADDITION

La négociation portant sur l’avenir de la mutuelle de la Société Générale s’est engagée le 15, elle durera jusqu’en mars. Cible de tous les appétits, la complémentaire santé est en danger de marchandisation. Conséquence conjuguée de l’édiction des normes IAS, d’une directive européenne sur « l’harmonisation » des normes prudentielles, et des décisions du gouvernement qui accroissent la charge du remboursement des soins sur les mutuelles, notre mutuelle est sur le grill. Nous ne croyons pas à une coïncidence, la disparition des vraies mutuelles est voulue, au profit des assurances. C’est pourquoi la CGT s’est étonnée d’entendre une proposition de la CFDT de lancer un appel d’offres pour faire reprendre la couverture santé de notre mutuelle, proposition approuvée par la direction, avec empressement. De son côté, la direction est venue en proposant de séparer en 2 régimes, l’un obligatoire pour les agents et l’autre facultatif pour les ayants droits et les retraités. Le second régime étant cloisonné, et déficitaire, la direction se débarrasserait du colis en versant un chèque pour solde de tout compte. Ceci bafoue le principe de solidarité mutualiste, mais satisferait aux normes IAS. Rappelons que la CGT a fait la proposition alternative de transférer la responsabilité du financement de la mutuelle au CCE. La prochaine réunion devrait aborder la question des cotisations, et en particulier de la répartition de celles-ci entre le salarié et l’employeur.

LE PRÉSIDENT EST DÉÇU

Il arrive parfois que l’on se fasse rattraper par la réalité. En visite dans la DEC de Saint Quentin en Yvelines, Daniel Bouton s’est mis dans la peau d’un client qui demande un prêt immobilier (un PPI). Le responsable de l’agence n’ayant plus qu’à exécuter, voilà l’impétrant Président qui attend un bon quart d’heure que les documents veuillent bien sortir de l’imprimante… L’agent explique alors qu’il ne faut pas s’en étonner, le délai étant toujours très long !!! Daniel a fait savoir qu’il était très déçu, mais la question serait plutôt : était-il surpris ? En effet, nous avions depuis le début critiqué ces conséquences de la restructuration du réseau et de 4D… Une critique renouvelée lors de la séance du CCE du 14 décembre. La CGT a fait une déclaration, à l’occasion de la présentation des opérations 4D 2006, pour démontrer certains effets « pervers » de l’organisation 4D, comme par exemple l’allongement des délais de traitement de certaines opérations de clientèle, ou le mauvais climat qui se généralise entre les différentes entités, DEC, PSC et CRCM. Retrouvez l’intégrale de la déclaration et le compte-rendu de la séance sur notre site Intranet.

360°

C’est une épidémie, ITEC a lancé en toute illégalité, une opération d’autoévaluation baptisée « Formulaire 360° », dont la gestion a été confiée à une société américaine, Feedback. L’objet du formulaire est d’apprécier le travail de ses propres collègues. Il n’est venu à l’idée de personne que tout ceci devait respecter les directives de la CNIL, notamment la toute récente du 10 novembre, et que les institutions représentatives du personnel devaient être informées, au moins, voire consultées.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 16 Décembre 2005

Les infos du 09 Décembre 2005 - article

AUTO BILAN CHEZ SGIB

L’imagination est au pouvoir chez SGIB…. Après avoir dû remballer sa RED CARD après notre aimable intervention, JEAN PIERRE MUSTIER reviens sur le sujet à l’occasion des revues annuelles de situation salariale. C’est ainsi que nous découvrons que chaque salarié fait l’objet d’un « rating » par son propre responsable. Les notes ainsi « arbitrairement » attribuées vont de 1 à 5 suivant que l’on soit « exceptionnel » ou carrément « médiocre » ! Bien entendu, personne n’est officiellement mis au courant...ni les salariés concernés, ni les représentants du personnel. Ce rating n’est ni communiqué au salarié concerné, ni aligné sur l’entretien annuel d’évaluation et pourtant il remonte au top management de SGIB par un biais détourné dans le cadre de la procédure d’octroi des bonus et augmentations de salaires. Alors que nous sommes intervenus lors des négociations salariales pour réclamer un minimum de transparence sur la répartition des bonus, la DRH avait refermé la chape de plomb sur le sujet. Pas étonnant !…Monsieur De Sourcesure nous a donc aussi expliqué comment seraient réparties les augmentations de salaire. Toujours à l’initiative de JP MUSTIER, aidé d’Anne Marion BOUCHACOURT , un système de division de la population est mis en place. 3 catégories de salarié sont ainsi crées : les cadres juniors (moins de 5 ans d’expérience), les techniciens juniors (âgés de moins de 28 ans) et les autres (par déduction, les « vieux »). Pudiquement, ces populations ont été dénommées F1, F2 et F3… Des enveloppes d’augmentations distinctes et étanches ont été attribuées à chaque population, avec un taux moyen fortement dégressif (ex : chez OPER, 5,9% pour F1, 3,9% pour F2 et 1,5% pour F3). Ceci revient à dire que chez SGIB, quand vous avez une expérience de plus de 5 ans en moyenne, vous êtes considéré comme un vieux et vous pouvez oublier toute récompense sous forme d’augmentation de salaire car les augmentations minimales octroyées dans le cadre de changements de niveaux sont bien entendu ponctionnées sur les enveloppes ci dessus. Ce qui veut dire qu’il ne reste pas grand chose à distribuer à la grande masse des vieux (des F3, pardon..) dès lors que quelques changements de niveaux ont été accordés. D’autant plus que JP MUSTIER et AM BOUCHACOURT se sont créés leur propre niveau, avec comme conséquence de limiter la promotion et la rémunération des autres..

T’AS CLIQUÉ SUR LE CHAMEAU ?

Les fêtes de fin d’année approchent … et l’on voit refleurir des initiatives pour motiver les troupes. Les uns devront se contenter du discours « sans goût, ni saveur », les autres des petits fours dans les diverses cantines, voire de la « soirée traditionnelle »….Mais là encore, cette année, c’est DEAI qui tient le haut du pavé… pour l’instant ! Il suffit simplement de cliquer sur le chameau que chacun aura reçu par mail individuel pour s’envoler vers Djerba du 20 au 22 janvier !

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 9 Décembre 2005

Les infos du 24 Novembre 2005 - article

 

 

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NEGOS SALAIRES

Très fière de sa proposition lors de la seconde réunion de la négociation des salaires, la DRH s’est empressée de publier un communiqué le soir même qui en donne le détail dans son langage habituel plutôt hermétique… et de conclure par un euphémisme : « les syndicats ont   fait  part  de  leurs  réactions  et  exprimé des  demandes complémentaires» !!! En langue «politiquement correcte», cela signifie que nous avons estimé que ses propositions étaient insuffisantes et que nous ne signerions pas un accord salarial sur ces bases. En effet, avec une proposition qui consiste à consacrer environ 22,1 millions d’euros à l’accord salarial, nous sommes loin d’un partage équitable entre le travail et le capital. Certes, il est bien proposé une augmentation des salaires de base, comme la direction s’y était engagée, mais loin de la revendication syndicale de 100 euros mensuels, et elle ajoute à cela 300 euros de prime « Villepin » qui ne lui coûtera guère en réalité du fait de son exonération de charges et d’impôts et de son affectation possible dans le fonds

E. Il faut malgré tout souligner une avancée possible en ce qui concerne la prise en charge dans les 5 grandes agglomérations de province des abonnements de transports collectifs comme en Ile de France. La direction « étudie » la demande (qui remonte à 1982)! Suite le 19 décembre.

A QUOI « JOUE » LA CGT ?

… Semaine de déchaînement contre la grève des cheminots, décrétée « incompréhensible », parce qu’il n’y aurait pas de risque de privatisation notamment. Et puis, après « l’échec » de la grève… on apprend que la SNCF réintègre une filiale de droit privé dans le périmètre de la SNCF … En fait la privatisation est bel et bien en marche depuis des années. Des trains privés de marchandises circulent déjà sur les rails de Réseau Ferré de France, entreprise devenue distincte de la SNCF. Le Sernam a été privatisé, le fret est ouvert à la concurrence et Bruxelles étudie de nouvelles étapes de « libéralisation » des transports et l’activité commerciale est dans le collimateur. Alors que pour un service public de qualité, il faudrait des investissements, plus d’effectifs pour la maintenance, le maintien et le développement des TER. Lorsque le brouillard de ces derniers jours sera retombé, chacun pourra juger des réalités, comme avec  4D, quand beaucoup d’entre nous touchent du doigt cette nécessité d’un service public de transport mieux développé dans nos régions. Ce déchaînement a un mérite : il montre que les cheminots, qui ont choisi la CGT majoritairement pour les représenter, mènent un combat qui dérange les habituels hérauts de la bourse.

INDÉSIRABLES ?

Certes, la liste des candidats aux élections professionnelles dans la DEC des Pays de Savoie, tout nouvellement créée, fut déposée avec retard, mais c’est bien la première fois qu’une direction a osé refuser de mettre à disposition des électeurs les bulletins de la liste CGT. On ne saurait mieux illustrer quelle organisation est la plus indésirable… hommage a contrario en quelque sorte ! La chose étant consommée malgré nos multiples appels à la DRH, les élections seront annulées par le juge, et le patron condamné.

Olivier D. Les infos CGT SG 24 Novembre 2005

Les infos du 18 Novembre 2005 - article

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NAP ET COMPAGNIES

Les députés discutent du projet de réforme fiscale 2006. A peine éteint l’incendie des banlieues, ils s’apprêtent à réduire la progressivité de l’impôt sur les revenus de 885 millions d’euros auxquels s’ajouteront 250 millions au titre du « bouclier fiscal » et 68 millions au titre de l’abattement sur l’ISF. Les plus riches en sont les principaux bénéficiaires, le quart de la baisse pour 0,4% des contribuables les plus aisés, 5300 euros de gain moyen pour les 130 000 foyers dont les revenus dépassent 100 000 euros. En contrepartie, les mêmes députés réduisent les crédits pour l’emploi des jeunes de 205 millions d’euros, de 55 millions pour le logement social, de 45 millions pour les transports collectifs, de 52 millions pour les quartiers sensibles ! Voilà qui, n’en doutons pas, va contribuer à résoudre la fracture sociale et la « crise des banlieues ». C’est aussi le moment choisi par le MEDEF pour tenir conférence de presse, afin que nul n’en ignore, pour annoncer qu’il veut engager « au plus vite » une négociation sur la « diversité  dans les recrutements »… le même MEDEF qui exige de rétablir la dégressivité des allocations chômage et la réduction de la durée de versement pour « encourager les chômeurs à trouver un emploi », car il est connu que les 3 millions de chômeurs ne veulent pas travailler. En gros, on a Neuilly - Auteuil - Passy qui empoche et amuse la galerie pendant que les CRS rétablissent l’ordre républicain.

PAROLE D’EXPERT

La situation du pays confirme les discours des banquiers à l’AFB. Nous n’avions pas compris que lorsqu’ils nous ont parlé « de bons résultats dans un environnement difficile », ils voulaient parler des cités.

APPÉTITS

Pour la Société Générale, ce sont plutôt d’excellents résultats, qui réveillent les appétits. Avec un cours de l’action qui a dépassé 100 euros, le scénario du rapprochement BNP Paribas SG refait surface, qualifié par Eric Benhamou, journaliste de La Tribune, d’opération la plus pertinente à réaliser. Selon ses dires, les tabous sont tombés, Baudoin Prot et Philippe Citerne sont presque copains… ! Fait nouveau, le scénario serait inversé, la plus riche s’attaquant à la plus grande cette fois-ci.  Il ne faut bien entendu pas prendre pour argent comptant ce qui n’est pour l’instant que propos de journaliste… mais cela vaut la peine de les relever pour redire que, quelque soit l’auteur du scénario, cela ne change rien à la fin du film, notamment pour l’emploi. Ce nouveau scénario ne nous conviendrait donc pas plus que le précédent !

J’AI DIX ANS …

Alors que les spécialistes de la communication s’exercent à rendre attractif l’anniversaire des 10 ans de la Tour Société Générale à la Défense, à grands coups de Show Room, expo et autres visites parcours…nous ne pourrons que regretter que cet exercice de style ne permette pas à tous de revivre certains « événements du passé ». Personne ne pourra ainsi voir les photos de l’occupation de la Tour par les salariés lors de la bataille pour la convention collective, ni d’ailleurs celles du lâché de ballons dans l’Agora…Pour l’histoire sociale de la Tour, il faudra aller voir sur l’intranet CGT !

Olivier D. Les infos CGT SG 18 Novembre 2005
  1. Les infos du 10 Novembre 2005 - article
  2. Les infos du 04 Novembre 2005 - article
  3. Les infos du 28 Octobre 2005 - article
  4. Les infos du 21 Octobre 2005 - article

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