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Les infos du 05 Mai 2006 - article

LONGJUMEAU…

Après ce qu’il est convenu d’appeler maintenant la victoire sur le CPE, l’annonce des attendus du jugement du Conseil des Prud’hommes de Longjumeau sur le CNE a été ressenti comme une bonne nouvelle… D’autant plus que le gouvernement s’était affolé en amont en publiant une circulaire du ministère de la Justice en date du 8 mars 2006 qui ordonnait aux procureurs généraux d’intervenir systématiquement dans les procédures prud’homales concernant le CNE et de faire appel des décisions qui mettraient en cause ce dispositif. L’intervention des parquets dans les Conseils de Prud’hommes est extrêmement rare et réservée en principe aux cas où l’ordre public est menacé. On connaît d’autre part leur faible activité en matière de répression pénale des entraves patronales au droit du travail. Pour la première fois donc, un jugement de prud’hommes constate dans ses attendus que le Contrat nouvelles embauches est contraire à la résolution 158 de l’Organisation Internationale de Travail… Qu’en conséquence le contrat dénommé à tort «nouvelles embauches » sur le fondement d’un texte non valable s’analyse en contrat à durée indéterminée de droit commun, soumis à toutes les dispositions du Code du travail…» C’est un point d’appui très important pour l’action que nous menons contre la précarité.

SUIVI 4D

Une nouvelle fois inscrites à l'ordre du jour de la commission de suivie 4D, les revendications des téléconseillers attendront encore une réponse... Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble que le sujet soit devenu très sensible. Le problème de la répartition de charge des appels entre les DECs et les CRCMs, et les coûts induits génèrent des questions sur le bien fondé de leur organisation. Même si le patron du réseau, Sammarcelli n'en a pas fait état, il a clairement menacé la CGT de provoquer une délocalisation si nous persistions à exiger des revendications qui augmentent les coûts de fonctionnement des CRCMs. Autant dire que nous n'avons pas été sensibles au chantage, et nous avons souligné qu'il existait aussi des centres d'appel qui ont de meilleures conditions de travail et une organisation différente. Une passe d'armes est illustrative lorsque nous avons demandé à Sammarcelli s'il trouvait normal que les téléconseillers soient obligés de motiver toute absence de leur poste de travail (le retrait), ce qui est un cas unique à la Société Générale. Il a commencé par répondre, plutôt hargneux, que les téléconseillers  devaient accepter les "contraintes inhérentes au fonctionnement des centres d'appels". Nous sommes revenus à la charge, en lui demandant, est-ce que cette obligation est une contrainte "inhérente...". Réponse : "Ne me faites pas regretter ce que je répond aux journalistes qui me demandent, pourquoi la Société Générale ne délocalise pas ses centres d'appels".Au final, sur ce point comme sur celui des PSC, il faudra que les téléconseillers réagissent pour que les choses bougent... et dans l'esprit de la direction du réseau, il n'y a pas grand risque, dès lors que leur durée de présence est limitée à 3 ans !

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 5 Mai 2006

Les infos du 28 Avril 2006 - article

NOIX D’HONNEUR…

… à Yvon Huriaux, patron de la DEC de Bordeaux Intendance qui a parfaitement compris le sens de la loi sur l’égalité professionnelle et de l’accord signé par la Société Générale sur le même sujet. Interpellé par son CE à propos du sous-effectif chronique dans plusieurs agences de la DEC, il a crû bon de préciser : « on a beaucoup de recrutements féminins dont il faut gérer les absences maternité »… Lapsus révélateur, le congé maternité est devenu une absence maternité ! On imagine sans peine que dans la DEC, la révision des situations des femmes ayant eu plusieurs enfants aura quelque difficulté à déboucher avec un tel état d’esprit. L’affaire est pourtant postérieure à ces fameuses journées des directeurs pendant lesquelles ces messieurs furent briffés par le DRH et les propos volontaristes du Président. L’homme serait-il un poil malentendant, ou plus simplement pense-t-il qu’il est « maître chez lui » ? La seconde hypothèse semble plus probable, si l’on en juge par la suite de ses propos devant le CE… enfonçant le clou, n’a-t-il pas décrété « la situation totalement ingérable » parce qu’en plus de partir, ces dames reviennent ! Ah, qu’il était beau le temps où chacun restait à sa place, les femmes et les enfants à la maison… Comme quoi la méthode « pédagogique » préconisée par le DRH pour « faire évoluer les mentalités » va peut être devoir être complétée par un sérieux coup de pouce… sous peine de passer pour un c.., comme l’a dit le Président, devant la commission de suivi de l’accord qui se réunit le 7 juin prochain.

SUIVI 4D

La commission s’est réunie le 26. A propos des « tableaux de suivi » où chacun est classé nominativement, JF Sammarcelli a fait état d'un « message fort » aux directeurs « il ne faut pas mettre ce classement à toutes les sauces... mais, sans les interdire formellement » !!!! On se souvient que les premières expériences avaient alerté les commerciaux devant les dérapages inévitables de ces classements rendus possibles par l'utilisation d'un nouveau logiciel. La CGT a fait, elle aussi, passer un « message » au directeur du réseau en soulignant qu'il s'agissait à nos yeux d'une question de fond, et que nous ne laisserions pas se développer une dérive qui consisterait à juger des qualités professionnelles de tel ou tel au vu des résultats quantitatifs de l'activité ou de la réalisation d'objectifs du même type. Nous avons mis en garde JF Sammarcelli en l'avertissant que nous n'attendrions pas qu'un agent soit convoqué à un entretien préalable de licenciement pour cause d'insuffisance professionnelle justifié par son mauvais classement. Concernant l’effectif dans les PSC, il nous a lancé : « Si votre question est : Est-ce que vous cherchez des gains de productivité dans les PSC ? Ma réponse est oui » ! Nous avons alors souligné qu'il faudrait tirer les conséquences de ce parti pris. Après les gains générés par la création des PSC, puis par "l'optimisation des procédures" version Proudfoot, sa réponse confirmait donc que la baisse des effectifs programmée par les procédures budgétaires 2006 était une orientation centrale de la direction du réseau. Sa décision revendiquée comme telle ne pourrait donc avoir de notre part qu'une réponse : organiser une riposte coordonnée sur l'ensemble des PSC pour l'obliger à changer d'orientation. 

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 28 Avril 2006

Les infos du 21 Avril 2006 - article

LA BELLE KOI ?

Comment redorer le blason de la détestable réputation des centres d’appel ? En créant « un label social », telle est la lumineuse idée de Jean Louis Borloo et du Syndicat Patronal du secteur, aussitôt dit, aussitôt fait. Le 4 avril, le salon annuel de ces messieurs, le SECA, fut l’occasion de décerner le dit label à une première fournée de 8 « candidats » sur 9, qui devrait être suivie d’une cinquantaine au printemps. Il faut dire que le label n’est pas fait pour être refusé, mais pour obtenir la mobilisation des personnels et la  reconnaissance de leurs salariés, selon le commentaire du SECA. Le « jury » délibère pour l’attribuer à partir d’une enquête d’un véritable expert en matière sociale, le cabinet d’audit Ernst et Young, plutôt occupé par le « cost cutting »  d’habitude. Majoritairement constitué de gens sûrs sous la présidence d’un représentant du ministère du travail, il n’y a aucun risque que ses labels puissent être refusés à cause de l’opposition des 5 représentants des confédérations syndicales. Voilà qui aurait dû conduire à plus de retenue de la part de la direction de la Société Générale, qui a obtenu ce fameux label pour les CRCM, et qui s’en vante... Et les boulettes n’ont pas manqué ! Ainsi Philippe Laget, directeur de la qualité, qui voit dans ce label « l’engagement de toute une équipe vers une amélioration continue et maîtrisée de la performance » et « un travail exemplaire de notre conception de la responsabilité sociale et environnementale ». Belle langue de bois que les téléconseillers, disposant de 3 secondes de délai entre chaque prise d’appel et devant dûment motiver chaque pause pipi apprécieront. Plus concret, le patron du réseau Jean François Sammarcelli a crû pouvoir déceler le « témoignage de notre capacité à conjuguer qualité des services et qualité des conditions de travail ». L’atmosphère sera moins diplomatique et le discours moins auto satisfait le 26 avril, lors de la commission de suivi 4D, quand il devra répondre aux revendications, qui attendent depuis près de 2 ans des réponses satisfaisantes, comme par exemple la fin du chronométrage de la moindre action, professionnelle ou non, des téléconseillers, ou encore l’attribution de casques sans fil, considérée comme un luxe par des gens qui ne sont pas rivés à leur poste toute la journée. Il y a aussi le patron du CRCM de Lille qui s’est empressé d’envoyer un mail à tout son personnel pour l’informer de la bonne nouvelle, en soulignant que le label fût obtenu, « après délibération d’un comité regroupant au niveau national des représentants des pouvoirs publics, de la profession et des 5 organisations syndicales »… misérable manœuvre pour tenter d’embringuer les syndicats dans cette galère, et convaincre les téléconseillers que d’importantes personnes de stature nationale, y compris syndicales, disaient elles aussi, que la vie était douce sur les CRCM... Comportement typique d’un encadrement qui ne comprend rien aux jeunes censés être intégrés dans la « communauté  Société Générale » et qui les traite comme des adolescents. Sait-il que les jeunes appellent cela du « foutage de gueule » ? Ce qu’ils ont besoin, ce n’est pas qu’un prétendu label leur soit brandi sous le nez, ils veulent du respect, ils veulent que leurs revendications soient prises en considération. Lors de sa visite à Lille le 8 mars, Daniel Bouton qualifiait les CRCM d’usines laboratoires. Usines, on ne saurait choisir meilleur label, et il se posait la question, pourquoi ne pas revoir leur organisation ? Bonne question.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 21 Avril 2006

Les infos du 14 Avril 2006 - article

DAMNÉS FRANÇAIS !

L’enterrement du C.P.E. n’aura pas été du goût de tout le monde, et l’on a entendu tout au long de la semaine quelques éditorialistes en renom pleurer sur « l’espoir de réforme » ainsi enterré. Retenons celui de La Tribune, très lue à la Générale, Pascal Aubert, qui affirme péremptoirement que « tous les économistes sérieux, classés à droite ou à gauche, s’accorde sur l’excès de rigidité du système français ». Ce que Laurence Parisot précise sur RTL, « faisons la carte géographique de toutes les flexibilités nécessaires », tout en appelant à la rescousse Dany l’ex Rouge, qui trouve qu’il faudrait « plus de souplesse sur le marché du travail » ! Madame Parisot fait dans le moderne, elle trouve qu’il faudrait arriver à « organiser la séparation entre l’employeur et le salarié d’une manière qui ne soit pas dramatique dans ce pays » !!! Jolie formule pour caractériser la possibilité de jeter à la rue quelqu’un sans même devoir le justifier. L’éditorialiste de La Tribune , lui aussi se plaint de ce pays « marqué par la trace durable et inhibitrice des mouvements sociaux » et invoque les mânes de « l’environnement économique européen et mondial » pour aspirer à l’abandon « d’un modèle social déphasé »… pas tant que cela, si l’on en croit la lettre de félicitations que les syndicats européens nous ont adressés, jugeant que « cette victoire envoie un message positif aux travailleurs de tous les pays » à savoir que « nous n’accepterons pas la course à la sous enchère ».

Ô TOULOUSE

Il a fallu beaucoup insister pour que Daniel Bouton, en visite le 5 à Toulouse, rencontre les représentants syndicaux, le Directeur craignait des propos incontrôlables en ces temps quasi insurrectionnels. Pourtant, Toulouse est au cœur d’une énorme restructuration récente. Mais le Président était en retard, et il a écourté la discussion avant d’aller sacrifier au rite de l’assemblée d’actionnaires et de La Question sur l’éventuel prédateur… Le directeur du réseau, Jean François Sammarcelli, ne pourra pas s’en tirer aussi facilement, la prochaine commission de suivi 4 D à lieu le 26 avril, et elle durera le temps qu’il faudra.

DÉGATS COLLATÉRAUX

Conséquence imprévue de la gestion de l’immigration à la sauce Sarkozy, « des difficultés pour les ressortissants non européens » sont apparues à SGCIB, qui emploie nombre d’entre eux ! Le mail de la direction baptise pudiquement « changement de politique d’immigration » ce qui entraîne « de très forts délais et d’importants dysfonctionnements » dans le renouvellement des autorisations et des titres de séjours… Le pire est que les gens concernés, même s’ils s’y prennent très tôt, tombent sur « le service des étrangers », plutôt mal nommé car il n’est pas au service des étrangers mais des instructions de son Ministre ! La ligne jaune est franchie dans la mesure où, au motif qu’il est interdit de faire travailler un étranger sans titre de séjour, la Générale n’a rien trouvé de mieux que de décider de suspendre le contrat de travail de ces salariés en attente du renouvellement ! La CGT ne va pas laisser faire ce qui est une atteinte à leur droit de salarié … le code du travail ne le permet pas … et préjuge de la décision de renouveler ou pas le titre de séjour.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 14 Avril 2006

Les infos du 07 Avril 2006 - article

ÉGALITÉ

La commission de suivi de l’accord « égalité professionnelle » est convoquée pour le 6 juin, à la demande des 4 syndicats signataires, CGT, CFDT, CFTC et FO. Voilà qui va permettre de répondre à une question essentielle : le Président est-il un con ? Ne croyez pas à une inqualifiable et irrespectueuse provocation de notre part, c’est lui-même qui a fait valoir sa volonté au cours des « journées des directeurs » de ne pas passer pour tel en 2006. Soulignant sa signature de l’accord précité, il a constaté que les choses n’avaient pas bougé en 2005, et qu’il n’avait pas l’intention qu’en 2006, la même situation risque de le qualifier ainsi. A son crédit, nous devons rapporter qu’il a affirmé que les objectifs fixés seraient atteints, avec ou contre les participants à ces journées. Il reste donc un court délai pour que les choses bougent en 2006, par exemple au travers des entretiens devant mener à la révision de la situation des femmes dont la progression de carrière fut stoppée par la maternité.

MUTUELLE

Les négociations sur la mise en place d’un nouveau système de protection sociale se sont poursuivies le 5. Il semble acquis qu’un régime obligatoire soit mis en place pour les salariés, tandis que cohabiterait au sein de la mutuelle un régime facultatif pour les conjoints et les retraités. Le régime des salariés verrait les cotisations plutôt baisser pour des prestations améliorées. Pour les retraités, le nouveau régime pourrait se traduire par une forte augmentation des cotisations, tempérée par un versement de la direction et de la caisse de retraite. La négociation est encore loin d’aboutir cependant, car la direction cherche à faire de la protection complémentaire santé un argument de recrutement, comme elle l’avait fait il y a quelques temps avec le PERCO, quitte à balancer le régime de retraite supplémentaire Valmy. Ses propositions de cotisations et de prestations ont une logique à courte vue dont rien ne dit qu’elles vaudront tripette dans 20 ans. Or on ne construit pas une telle protection pour le court terme, il s’agit donc de définir des principes et de s’y tenir, par exemple la proportionnalité de la cotisation avec les revenus… Les hauts salaires pourront se consoler en pensant que le variable qui représente en moyenne le quart de leur revenu y échappera.

FORCE D’INERTIE

Consternant… dès l’annonce de la journée d’action du 4 avril contre le CPE, la CGT a demandé le report de la session de QCM du cursus cadre, convoquée le même jour à la Mutualité à Paris. Contre toute attente, un mail parvient aux candidats le 31 mars pour annoncer le maintien de l’examen ! Nouvelle intervention de la CGT le même jour qui obtient l’assurance qu’une session de rattrapage sera organisée… mais pas de report, car nous dit-on, certains candidats sont déjà à Paris. Mais les candidats ne le savent pas, et ce n’est que le 2 à 16h16, qu’après une ultime intervention, un mail parvient aux candidats encore présent à leur poste de travail pour les en informer ! Nous, on appelle cela une atteinte au droit de grève garanti par la constitution, à moins que pour postuler à la condition de cadre SG, il faille démontrer sa qualité de non gréviste.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 7 Avril 2006
  1. Les infos du 31 Mars 2006 - article
  2. Les infos du 24 Mars 2006 - article
  3. Les infos du 17 Mars 2006 - article
  4. Les infos du 10 Mars 2006 - article

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