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Les infos du 02 Mars 2007 - article

MILLESIME 2006

Les montants de la participation et de l’intéressement vont être étudiés la semaine prochaine par la Commission ad hoc du CCE. Leur augmentation prévisible, au vu des résultats de l’entreprise, avait été brandie par la DRH pour donner du poids aux mesures salariales de cette année. Cette augmentation additionnée aux mesures de l’accord salarial devait en effet approcher des 1000 euros demandés par les organisations syndicales. Ainsi, pour la seconde année d’application de l’accord participation / intéressement (le 1er du genre signé à la SG par la CGT), le montant global serait en hausse de 21% à 114,5 millions d’euros. Pour mémoire, il était déjà en hausse l’an dernier de 40%. Chacun devant toucher 8,12% du salaire de base brut annuel. Si l’on tient compte des planchers et des plafonds de versement individuel, ce serait donc entre 1890 et 5095 euros qui viendraient s’ajouter aux 220 euros de la dernière mesure obtenue lors de la négociation salariale.

DURA LEX, SED LEX…DUREX

Les choses se tendent souvent en coulisses avant les élections… C’est généralement le cas, et cela vaut aussi pour les élections d’entreprises. Celles du CE et des DP des services centraux qui devaient se dérouler en décembre 2006 n’ont toujours pas eu lieu pour cause de recours au Tribunal de SUD et du SNB contre le vote électronique et, par saisie de l’inspection du travail par le SNB, relative au nombre d’élus du CE (et leur répartition entre les 2 collèges). C’est par une lettre du 22 février que l’Inspecteur du Travail nous donne finalement raison…invalidant ainsi la contestation du SNB et, dans la foulée, le mode de calcul des effectifs de la Direction. Ce qui doit être dur à avaler tout de même…

VOTE ELECTRONIQUE

Il n’y a donc (pour l’instant …) plus d’obstacle à la mise en place de ces élections. Reste à savoir si l’on votera enfin par voix électronique ou si l’on devra ressortir les vieux bulletins papiers comme l’ont demandé le SNB et SUD. Sur ce point, la Cour d’Appel tranchera le 8 mars. Cette décision aura été précédée d’une audience le 15 février au cours de laquelle il était quand même savoureux d’entendre l’avocat du SNB déclarer qu’en tant qu’ « organisation syndicale de progrès, nous sommes bien évidemment pour le vote électronique »…OUF !

BIG BROTHER

Depuis plusieurs mois déjà, nous ferraillons avec la Direction à propos de la multiplication des outils informatiques qui peuvent attenter aux libertés individuelles et à la vie privée. La CGT et les autres syndicats réclamaient la création d’un correspondant Informatique et Liberté. La Direction y a préféré la constitution d’un « pôle informatique et liberté » au prétexte que le correspondant était une contrainte légale trop lourde en terme de « responsabilité  et d’indépendance fonctionnelle ». Ce qui est déjà beaucoup dire…La CGT va toutefois saisir le CCE pour que ce « pôle » soit un véritable garant pour le personnel et non pas, comme il est à craindre, un simple alibi pour la direction. Les marchés financiers n’étant pas, en eux-mêmes, un parangon de vertu en la matière.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 2 Mars 2007

Les infos du 23 Février 2007 - article

HISTOIRE DE GROS SOUS

Il s’en est fallu de peu que le village de vacances de Scodi Neri ne soit fermé immédiatement, quitte à laisser en plan les inscrits pour cet été… le peu en question, ce sont les élus de la CGT qui ont voté contre la fermeture avec ceux de la CFDT et de FO bien que la CGT ait quitté depuis plusieurs années toute participation directe à la gestion des œuvres sociales du Comité Central d’Entreprise. Il ne s’agissait pas seulement en effet de savoir si le risque d’attentat est réel ou pas, mais aussi de l’existence d’appétits qui se manifesteraient pour récupérer ce village d’une valeur inestimable. Implanté dans un golfe encore protégé des constructions, il a permis à de nombreux salariés de la Société Générale de passer des vacances en Corse à un prix accessible, même avec le surcoût de la traversée, ce qui était l’objectif social de son achat à l’origine par la majorité CFDT – CGT – FO de l’époque. Déjà en 1981, la propriétaire corse du village avait préféré vendre au CCE, dont la représentante CGT n’avait qu’un mandat en papier l’autorisant à signer, plutôt qu’à un acheteur allemand prêt à payer en cash dans le bureau du notaire. Il s’agissait de tourisme social et de favoriser le développement de l’économie et de l’emploi local. C’est pourquoi la CGT considère toujours que Scodi Neri doit rester dans le patrimoine du CCE pour ces raisons, et c’est le sens de son vote qui a permis donc que Scodi Neri soit ouvert cet été.

MISE EN GARDE

Une pratique de reroutage de la messagerie s’est développée, souvent à la demande de la hiérarchie. Pendant les périodes de congés, certains transfèrent automatiquement leur mail à tel ou tel responsable et que ce dernier considère que le client ne peut attendre au noble motif qu’il s’agit d’une messagerie professionnelle … Grave erreur !!! La messagerie est personnelle, et peut contenir des messages privés, c’est même expressément prévu par la charte intranet. Les instructions sont pourtant claires, seul l’agent peut accéder à sa messagerie, la procédure prévue en cas d’absence consiste à programmer la réponse automatique idoine. Cette pratique fait évidemment courir un risque à celui qui transfère ses mails, mais aussi à celui qui les reçoit et les lit indûment ! La CGT va demander à la direction un rappel des instructions, mais elle invite aussi le personnel à ne pas se laisser envahir par les « contraintes du quotidien » qui n’ont pas de conséquences, jusqu’au jour où elles en ont. Ainsi, il est essentiel que les messages privés comportent la mention [PRV] dans l’objet, que le mot de passe ne soit pas partagé, et que la messagerie ne soit pas reroutée.

DYNASTIE

La série se poursuit avec l’arrivée de Martin Folz, ancien patron de PSA au conseil d’administration de la SG, qui reprend le flambeau de Jacques Calvet, son prédécesseur, à la fois chez la famille Peugeot et au CA de la   SG. Avec ses pairs de la noblesse capitaliste, il prolongera la lignée. Bienvenue au club comme dit la lettre de l’actionnaire : en 4 ans, + 147% pour le dividende (le résultat progressant de 24%) et pour le service, une petite hausse de seulement 108% des jetons de présence. 52 000€ soit plus de 1700€ l’heure, ça progresse plus vite que le SMIC de la technicienne de surface qui aspire les miettes de croissants de ces messieurs.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 23 Février 2007

Les infos du 16 Février 2007 - article

MÉGOTAGES

Le billet adressé par Daniel Bouton au personnel le jour de la Saint Valentin n’a rien d’un billet doux… pas le moindre romantisme dans ce panégyrique de l’argent, véritable source de sa satisfaction, et son appel à « continuer à donner », plaçant les actionnaires en tête de liste de ceux qui vont recevoir ce que nous « donnons ». Il faut dire qu’ils vont se goinfrer, 40% du résultat de 5,22 milliards en hausse de 18,6%, soit un peu plus de 2 milliards. Certes, nous profiterons, un peu, de cette manne au travers de l’intéressement qui va progresser et pour les détenteurs de parts du fonds E notamment, ce que la direction ne manque jamais de nous rappeler. Ceci ne nous empêchera pas de rappeler nous aussi à la direction que ces résultats ont un prix, et que l’appel à donner se traduit par une aggravation continue de la pression et du stress au travail. Et les actionnaires (du moins leurs hérauts) en redemandent ! Les commentaires des « analystes » n’ont pas manqué de souligner que la banque de détail en France était le « principal point noir ». La Tribune relève « la progression plus importante des frais généraux que celle du produit net bancaire », tandis que d’autres s’interrogent, « comment poursuivre au rythme affiché ces dernières années ? ». Le prix de ces résultats est aussi payé par la société tout entière. Car ils sont prélevés forcément sur les richesses produites, vu que le rôle d’une banque est celui d’un intermédiaire. A comparer à d’autres chiffres, on peut légitimement se dire que ces milliards n’ont pas forcément une justification économique et sociale, car à vouloir s’aligner sur les standards anglo-saxons, nous sommes devenus une banque chère.

ON PART PAS DE ZÉRO

La première réunion de négociation d’un accord sur l’insertion des handicapés s’est tenue le 15 février. « On ne part pas de zéro » selon le directeur des relations sociales, Philippe Perain, mais on peut progresser… c’est le moins que l’on puisse dire, vu l’énorme retard de la Société Générale dans ce domaine, avec 42 embauches seulement sur les 3 dernières années. Le contexte de cette négociation est très particulier, car la loi, applicable depuis le 1er janvier 2006, impose de lourdes pénalités aux entreprises qui ne satisfont pas au quota minimum d’emplois de handicapés de 6% de l’effectif, soit 1800 pour la Société Générale en France. La pénalité peut atteindre 1500 fois le SMIC par emploi manquant… même avec les « abattements » prévus par la loi, c’est un puissant encouragement à conclure un accord qui aura la propriété pour l’entreprise de l’exonérer de toute pénalité. Mais, foin de mauvais esprit, félicitons-nous de la bonne volonté réciproque d’aboutir, une volonté qui a permis que les propositions syndicales soient notées avec attention. Paradoxalement, la responsabilité la plus grande échouera dans cette négociation aux organisations syndicales, qui ne devront signer qu’au « juste prix ». Un premier texte qui doit nous parvenir dans quelques jours nous en dira plus sur l’engagement de la direction.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 16 Février 2007

Les infos du 09 Février 2007 - article

LE ZÉRO ET L’INFINI

La réunion plénière du CCE s’annonçait plutôt bien pour la direction. Daniel Bouton, accompagné d’un staff impressionnant s’apprêtait à présenter la réorganisation créant le nouveau pôle BDDF, tandis que les élus avaient convenu unanimement de s’abstenir sur le projet, plutôt que de voter contre, en actant dans une déclaration commune ses engagements de pérennité du « modèle Société Générale »… mais il se trouve que l’hôtesse qu’il côtoie tous les jours dans son bunker du 35ème venait de recevoir une lettre d’avertissement parce que les représentants syndicaux Société Générale y étaient entrés pour le rencontrer lors du blocage des négociations salariales. Courageusement, les responsables SG de la sécurité à RSRH/CIM avaient désigné la coupable : l’hôtesse payée au SMIC par City One. Cette société, dont nous avons déjà parlé dans nos infos s’est empressée de la sanctionner… Ce qui ne les empêchera pas de percevoir leur prime de 220€ obtenue par les intrus du 35ème ce jour-là. Interpellé par les élus, Daniel Bouton s’est tout aussi courageusement abrité derrière sa condition de PDG infiniment universel, qui n’a désormais plus à connaître des « cas individuels » de ce bas monde, même s’il s’agit de personnes, au sens noble, qu’il croise quotidiennement. Mais il se trouve que les élus du personnel ont plus d’honneur et d’humanité, et qu’ils n’entendaient pas poursuivre ainsi une séance plénière, qui comme Daniel Bouton l’avait souligné lui-même, coûtait cher. Confrontée à sa seconde crise, après l’épisode des négociations salariales, Anne Marion Bouchacourt, bien que DRH d’un groupe universel, a semble-t-il mieux mesuré le lien entre le zéro et l’infini, peut-être du fait de sa condition féminine. Elle a annoncé aux 5 délégués syndicaux nationaux, tous présents parce qu’eux considéraient l’affaire importante, qu’une nouvelle lettre annulant l’avertissement serait envoyée à Yvonne, hôtesse de la présidence. Ce qui a permis à la séance de reprendre.

HANDICAPÉS

L’absence de cœur n’étant pas considérée comme un handicap, la Société Générale est évidemment loin de satisfaire ses obligations de quota d’emplois de handicapés à aujourd’hui… Mais la loi, qui a constaté le peu d’empressement du patronat a fixé désormais, comme en matière d’égalité, des obligations contraignantes à moyen terme. C’est dans ce cadre que va s’ouvrir le 15 février la 1ère réunion de la négociation d’un accord à la Société Générale. La volonté de la CGT est d’aller au-delà des déclarations d’intentions et de la phraséologie politiquement correcte consensuelle sur l’évolution des regards et des mentalités. La CGT proposera par exemple de ne pas « sélectionner » parmi les handicaps ceux qui seraient « compatibles » avec un emploi à la Société Générale, mais au contraire d’adapter un large éventail de postes de travail aux différents handicaps. La CGT pense aussi que les handicapés doivent avoir accès à des formations adaptées, que leur déroulement de carrière soit suivi, car les rares exemples d’aujourd’hui montrent qu’ils subissent une « discrimination négative » et que des mesures du même genre que celles prévues par l’accord sur l’égalité sont nécessaires. Évidemment, ceci heurte de plein fouet l’éloge de la performance individuelle qui prévaut, nous saurons donc très vite s’il s’agit d’un vrai, et nouvel engagement.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 9 Février 2007

Les infos du 02 Février 2007 - article

GANJA !

C’était prévisible, l’interdiction de fumer applicable au 1er février a donné lieu à toutes sortes de perles. La meilleure, c’est celle du gouvernement, qui a ordonné aux services de l’inspection du travail d’effectuer des contrôles et faire respecter la loi… sans leur donner évidemment les moyens pour le faire. Déjà débordés, rien que pour faire respecter les consignes de sécurité sur les chantiers et le droit du travail dans les PME, ils sont censés arpenter nos couloirs pour verbaliser les contrevenants. Côté services intérieurs, on prévoit la mise en place de « rondiers », qui seraient chargés de relever, manu militari si nécessaire, l’identité des enfumeurs… Dans un tel climat, certains ont vu une belle occasion de faire preuve de leur autorité, comme au CRCM de Lille. Encore une fois, sur la plateforme téléphonique, la direction a voulu en rajouter, en interdisant de sortir pour fumer. Après avoir évoqué un vague prétexte de sécurité et menacé de sanctions ceux qui sortiraient, provoquant ainsi le premier acte d’insubordination collectif sur la plateforme, la direction a du finalement reculer ! Dans la mesure où la Société Générale ne veut pas installer de locaux fumeurs, rappelons donc que les consignes officielles sont de laisser sortir les fumeurs… Reste la médiatique question du temps perdu à fumer. Calculée à la minute par les journaux télévisés, on se contentera, sans prendre parti pour la cigarette, de noter que ce genre de calcul pourrait aussi s’appliquer au temps consacré à passer des coups de fils personnels, à boire des cafés au distributeur, à causer de la santé du petit, voire à un déjeuner d’affaires !

RETOUR VERS LE PASSÉ

Le SNB et SUD ont obtenu du tribunal l’annulation de l’accord permettant l’organisation du vote électronique aux prochaines élections du CE des services centraux. On notera que le tribunal n’a rien trouvé à redire à l’organisation du vote elle-même, se contentant de relever qu’en l’absence de leur signature, l’accord devait être annulé. Ainsi, si l’on s’en tient à ce jugement qui peut faire l’objet d’un appel, nous pourrions en revenir à un vote papier, avec bureaux de vote constitués par des volontaires désignés d’office, un parcours du combattant pour parvenir au bon endroit, et à des files d’attente qui en découragent plus d’un… Rappelons que le précédent CE peut se targuer d’être le plus mal élu de l’histoire des CE de la Société Générale avec un taux d’abstention record de 60% ! C’est ainsi que curieusement, le soupçon d’un vote électronique qui pourrait être truqué prévaut sur la conscience de la gravité de la situation découlant de modalités de vote dépassées ! Il est vrai qu’à SUD, on pensait que le fait de pouvoir présenter des listes allait tout changer… et pourtant, la présence de ces derniers n’a pas empêché l’abstention d’augmenter encore ! Et dire que c’est la CGT qu’on accuse d’archaïsme…

FLASHÉ À 80.000 DE MOYENNE

On ne pouvait pas laisser passer l’interview de notre préféré Président dans le « Parisien libéré ». Daniel y annonce que, « en moyenne » chaque salarié actionnaire dispose d’un portefeuille de 80.000€ … oubliant de préciser que la moyenne entre 3,5 millions et 12 actions, c’est 1,750 millions. C’est comme ça qu’on passe pour des nababs !

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 2 Février 2007
  1. Les infos du 26 Janvier 2007 - article
  2. Les infos du 19 Janvier 2007 - article
  3. Les infos du 12 Janvier 2007 - article
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