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Les infos du 11 Mai 2007 - article

BRATISLA BOYS

Que le président de la Société Générale reçoive les 5 délégués syndicaux nationaux n’est jamais anodin, d’autant plus que ce n’est pas fréquent. L’entrevue se tenant le 9 mai, veille de conseil d’administration, on ne pouvait manquer de s’interroger ainsi que nous l’avions déjà souligné dans nos infos à propos de la rumeur de rapprochement avec Unicredit. La question centrale que tous s’apprêtaient à poser concernait donc à l’évidence l’avenir du groupe, ce qui a donné l’occasion à Daniel Bouton de préciser sa vision tout en lui permettant de tester nos réactions… Bien sûr, il a pris les habituelles précautions de langage d’usage : l’entrevue n’avait pas de signification particulière, ce qui ne l’a nullement empêché de dérouler une réflexion qui en a une, évidente. Ainsi, la Société Générale est une très grande banque qui affiche les meilleures performances propres à satisfaire ses actionnaires. Son modèle de développement pose toutefois le problème d’un besoin important de fonds propres, tant pour l’activité de banque de détail centrée sur la distribution de prêts que pour les acquisitions. Ainsi, la banque de détail à l’étranger a atteint aujourd’hui le même niveau que l’activité France, et l’objectif est de poursuivre dans les « anciens empires russe et austro-hongrois » ; d’où de nouvelles acquisitions que les augmentations de capital ne peuvent suffire à financer. Le conseil d’administration aura donc à se prononcer « en temps utile » sur une parmi « plusieurs types de combinaisons » auxquelles permet de faire face « notre business model ». Daniel Bouton les a précisément listées, indiquant que les discussions bilatérales ont lieu entre toutes les banques en Europe. Ce raisonnement ne laisse planer aucun doute sur sa certitude qu’un rapprochement est inéluctable, les seules questions étant avec qui, quand et… quelle sera la réaction du personnel ! Sur la question Qui ? parmi les 8, Unicredit est un prétendant pour un rapprochement « intelligent » qui constituerait un groupe européen de 250.000 salariés, n° 1 dans les « anciens empires », apte à tenir la dragée haute aux géants qui sont en Chine aujourd’hui et aux Indes demain. Sur la question Quand ?, la réponse est « en temps utile » dans un compte à rebours qui a commencé. Sa durée sera bien sûr influencée par des facteurs multiples, parmi lesquels le facteur humain. Car il semble bien que pour des raisons de commodités, le rapprochement passe par une OPE, et que c’est la Société Générale qui en serait l’objet. Dans ces conditions, Daniel Bouton avait tout intérêt, par expérience, à observer nos réactions, le souvenir du rôle que nous avons joué en 99 étant encore très présent. D’ailleurs, BNP Paribas ne figure pas dans la « short list ». Y-a-t-il donc un rapprochement « acceptable » ? La réponse est loin d’être simple, tant les questions sont multiples : de notre capacité à peser sur le cours de l’évènement aux conséquences de nos choix. On ne peut oublier ce qui pousse à ce Monopoly, la recherche perpétuelle de la « création de valeur » et s’interroger sur sa légitimité, car il ne faudrait pas que la nouvelle campagne de Russie des Bratisla boys (Bouton, Citerne et Alix) ne s’achève dans une autre Bérézina. Cette « création de valeur » là est synonyme de suppressions d’emplois. Un rapprochement à l’échelle de l’Europe peut-il être au contraire un moyen de les préserver et les développer, c’est tout l’objet du débat qui s’engage.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 11 Mai 2007

Les infos du 04 Mai 2007 - article

3 ANS ET UN FLOP

Voilà près de 3 ans que la CGT avait demandé au DRH de l’époque, Bernard de Talancé, l’ouverture de négociations sur l’embauche et l‘insertion des handicapés à la SG, soulignant depuis très longtemps les carences de l’entreprise en la matière et le retard pris par rapport à de nombreuses autres entreprises de taille nationale. La direction ne jugeait pas alors cette négociation prioritaire. Il aura fallu une nouvelle loi en 2005 fixant de fortes pénalités pour les entreprises qui ne respectaient pas le seuil minimum de 6% de salariés handicapés, pour qu’enfin une « négociation » s’ouvre. Contrainte et forcée, on peut dès lors mesurer le manque de réelle volonté de la direction de sortir d’une logique purement financière ! Manque de volonté implicitement confirmé par B. Brokmann lors d’un récent CCE qui expliquait benoîtement à la CGT que les travaux d’accessibilité des locaux SG aux handicapés se heurtaient à des contraintes budgétaires (sic)… J.F. Sammarcelli concluait, avec le cynisme d’un financier, que de toutes façons la loi nous donnait jusqu’en 2015…ouf ! Aujourd’hui, la Société Générale compte 623 handicapés, soit 2,6%. La contribution dont la SG devrait s’acquitter à l’AGEFIPH (Fond pour l’Insertion des Handicapés) est de 20 millions d’euros sur les 4 prochaines années. La négociation ouverte dans ces conditions n’aura pas permis d’arriver à un accord qui mette en place une réelle politique d’embauche et d’intégration. Bien sûr, le projet d’accord prévoit un certain nombre de dispositions que nous réclamions et d’autres que nous pouvons admettre : La multiplication des partenariats avec des organismes spécialisés, le développement d’offres de parcours professionnels qualifiants pour un certain nombre d’alternants, les mesures d’adaptation au poste et de maintien dans l’emploi, le plan de développement avec le milieu adapté, etc…Par contre, il est inacceptable de voir financer par un budget «Handicap », des campagnes de pubs et de sensibilisation, ou un certain nombre de dépenses « de fonctionnement ». Il constitue à notre sens un tour de passe-passe puisque ce budget devrait servir à l’intégration des salariés handicapés. Or, en ne prévoyant l’embauche que de 160 salariés sur la période 2007/2011 (soit 40/an), la Société Générale ne prend aucun engagement sincère et réel. Du propre aveu de la DRH, 401 agents handicapés actuellement dans l’entreprise partiront d’ici dix ans. C'est-à-dire, en admettant que la mesure soit prolongée au-delà de 2011, qu’au rythme de 40 embauches par an (à rapprocher de 5000 recrutements totaux en 2006), l’effectif de salariés handicapés n’aura pas évolué d’un iota à l’issue de cette période. Faut-il croire pour placer la barre aussi bas, que la DRH craint autant que nous la mauvaise volonté des managers des différentes branches ? A quoi bon, dans ces conditions, signer un accord qui ne comporte quasiment aucun effort financier propre à l’entreprise, qui ne fait que s’adapter à minima à l’obligation légale ?... et qui risque de servir « d’alibi médiatique» sur un problème que tout le monde constate depuis trop longtemps.

VOTE ELECTRONIQUE

1ère expérience du genre dans l’entreprise, les urnes électroniques sont ouvertes dans les services centraux depuis le jeudi 3 mai, 11h30, comme prévu. Les taux de participation à l’élection du CE connus le vendredi 4 mai à 14h00 sont de 15% pour les techniciens et de 10% pour les cadres. Il reste jusqu’au vendredi 11 mai (10h00) pour que chaque salarié se prononce depuis son poste de travail, un accès internet, ou une borne dédiée dans chaque immeuble.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 4 Mai 2007

Les infos du 27 Avril 2007 - article

TROP CONNU

Pendant l’été 2005, le parlement avait adopté l’impossibilité pour les jeunes de moins de 26 ans de se présenter aux élections dans les entreprises. Au grand dam du MEDEF, le conseil constitutionnel avait invalidé ce type de mesure, et la Cour de Cassation a rappelé récemment que tous les salariés qui font partie de la « même communauté de travail » peuvent y être présentés et défendre ainsi leur intérêt … Ainsi à l’heure qui permet à nos collègues les plus jeunes ou sous traitants de participer aux élections des instances représentatives du personnel des entreprises utilisatrices, la direction de la SG associée au syndicat SUD, a obtenu du juge qu’il annule la candidature du délégué national de la CGT aux prochaines élections des services centraux dans le collège cadres. Cette décision rétrograde le prive ainsi du droit de se présenter sur son propre lieu de travail, les tours de la Défense. Serait-ce la peur de la démocratie qui a une nouvelle fois motivé cette intervention inhabituelle ? Hommage involontaire, le syndicat associé à la direction, faisait valoir au juge que la notoriété du candidat était telle qu’elle risquait de modifier les résultats en faveur de la CGT… et qu’il fallait laisser la direction exercer son pouvoir de gestion (argument de poids pour un syndicat). Il y avait donc 36 candidats cadres pour 37 délégués du personnel à élire à la Défense, il n’y en aura plus que 35 à la suite de cette décision. Toujours est-il que les élections auront bel et bien lieu du 3 au 11 mai par le recours au vote électronique. Cela devrait permettre d’augmenter la participation de manière significative, alors qu’elle avait chuté de manière dramatique en dessous de 50% lors du vote précédent. Encore heureux que le juge n’ait pas suivi sur ce point la demande de SUD, associé cette fois au SNB, d’interdire le recours au vote électronique.

LES YEUX BRAQUÉS

Plus de 400 délégués représentant les syndicats d’Europe affiliés à UNI se sont réunis à Athènes la semaine dernière. On imagine mal, d’un point de vue hexagonal, l’intérêt suscité par notre élection présidentielle. Les yeux des syndicalistes d’Europe sont braqués sur nous, et ils ne cachent pas leur inquiétude de voir le candidat des libéraux, Nicolas Sarkozy, l’emporter. La résistance des français à l’origine de l’enterrement de la directive « Bolkenstein » reste une référence et un encouragement à l’heure où UNI engage une campagne contre la libéralisation totale des services postaux. Le secrétaire général d’UNI, Phillip Jennings, a dénoncé l’incompatibilité entre l’objectif affiché par le G8 d’une mondialisation « équitable » et la gestion des fonds d’investissements privés. Il faut dire que sa dernière rencontre à Bruxelles avec leurs représentants était édifiante : « vous ne comptez pas pour nous » lui ont déclaré ceux qui ont décidé en 15 mn de liquider le fonds de retraite des salariés de Deutsche Telekom. Comme en écho, un délégué grec ajoutait qu’un scandale affecte les caisses de retraites de son pays, dont la caisse publique, qui viennent de perdre plusieurs millions d’euros dans des fonds hasardeux… le lendemain, la presse hellénique commentait à la une la présence du Président de la république grecque à l’ouverture de la conférence d’UNI en rapportant ce débat.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 27 Avril 2007

Les infos du 20 Avril 2007 - article

ON NE L’A PAS DIT

Partie d’un article d’un journal financier italien, la rumeur d’un rachat de la Société Générale par Unicrédit a fait grimper le titre ces derniers jours, tandis que la presse soulignait que les protagonistes se taisaient. Pure spéculation ? Les représentants syndicaux nationaux ont été convoqués le 9 mai par Daniel Bouton et Philippe Citerne, ce qui n’était pas arrivé depuis un bail ! Difficile de ne pas se poser de questions alors que le motif de cette réunion ne nous a pas été communiqué. On notera que ces fusions à l’échelle européenne sont réclamées depuis un certain temps par les marchés avec insistance, tant ils y voient l’occasion de juteux profits… fusions qui pourraient se dérouler plus tranquillement après la fin de la campagne électorale comme l’enseigne l’affaire Suez-GDF. La CGT n’entend certainement pas conforter des rumeurs, et il est bon de rappeler que pour l’instant ce n’est qu’un article de presse, ce qui ne signifie pas non plus que notre vigilance est endormie…

ABUS DE BIENS

Le conseil de surveillance du fonds E, 27,6 millions d’actions, s’est réuni pour préparer le vote de l’assemblée des actionnaires de mai. Il vote pour le compte de tous les détenteurs de parts qui n’exercent pas directement leur vote ou qui ne donnent pas pouvoir à un autre représentant. Sur l’ensemble des résolutions, le fonds s’abstiendra 2 fois : pour l’affectation des résultats et l’augmentation des jetons de présence. L’abstention est motivée par le partage du conseil : les 7 membres désignés par la direction ont voté pour, les 7 membres désignés par les syndicats ont voté contre. Ces jetons passeront en 2007 de 750 à 780.000€ soit 4% d’augmentation !!! Arguments misérables des représentants de la direction qui ont voté favorablement : il faut faire « comme les autres du CAC 40 », il vaut mieux augmenter « un petit peu tous les ans que beaucoup tous les 2 ou 3 », et puis, le nombre et la durée des réunions du conseil augmentent ! On aimerait bien que nos salaires augmentent « un petit peu » de 4% tous les ans. La 5ème résolution est tout spécialement destinée à approuver une convention conservant à Mr Alix « le bénéfice du régime sur-complémentaire de retraites des cadres de direction ». Seuls 3 membres du conseil du fonds E ont voté contre, dont celui de la CGT. Il faut savoir que ces messieurs, grands pourfendeurs de la retraite à 60 ans et du déséquilibre du régime des salariés, perçoivent pour leur part une retraite chapeau garantie. Qui ne se souvient de la rigueur du même Didier Alix qui s’opposait à la conclusion de l’accord salarial de janvier parce qu’il considérait que l’année 2007 verrait un ralentissement de la progression des résultats dans la banque de détail en France ! Il semble que sa rigueur soit à géométrie variable, comme les girouettes quand il s’agit de son intérêt personnel. Sur ce point, les dirigeants de la Société Générale n’ont pas défrayé la chronique de ces derniers jours comme Noël Forgeard, mais ils appartiennent à la même coterie dont les membres se nomment mutuellement et se livrent à des échanges de bons procédés, une sorte d’abus légal de biens sociaux. Il vous reste cependant la possibilité de donner pouvoir au représentant de la CGT qui se rendra à l’assemblée des actionnaires, si vous voulez voter contre.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 20 Avril 2007

Les infos du 13 Avril 2007 - article

PAROLES D’ORFÈVRE

La séance plénière du Comité Central d’Entreprise d’avril est celle ou le PDG vient commenter les résultats, d’où la présence de Daniel Bouton le 12. Il s’est évidemment félicité des résultats 2006, en prévoyant une croissance 2007 plus forte… avancé comme prétexte à la « prudence » dans les négociations salariales, le ralentissement de la progression du PNB de la banque de détail en France, 4% au lieu de 5,2 depuis 99, a pour origine « le manque de croissance en France », une marge nulle ou faible sur les prêts et les PME. Daniel Bouton s’inquiète que notre principale source de gains, les commissions de service, soit de plus en plus contestée politiquement. Interrogé par la CGT, il a répondu que la mauvaise santé de la France et le chômage produisaient de plus en plus « d’accidents de la vie », et que les commissions de services générées par ces accidents pourraient être remises en cause après les élections, particulièrement du fait des exagérations des mutualistes. Si l’on ne peut qu’approuver le diagnostic qui contredit quelque peu la satisfaction affichée par ses mentors politiques, la CGT s’est inquiétée de la « variable d’ajustement » à choisir dans une telle perspective qui pourrait encore une fois être l’emploi, les salaires et les conditions de travail du personnel. Ce qui ne l’a nullement empêché de refuser tout écart de rentabilité entre les différents métiers du groupe comme une autre variable possible ainsi que nous le proposions. Ce serait, selon lui, non conforme au modèle Société Générale « admis par les marchés ». On remarquera tout de même que ce modèle fut longtemps « non admis par les marchés » qui attendaient une juteuse méga fusion… et que ce modèle de développement a justement intégré des taux de rentabilité différenciés selon les métiers, les pays et les filiales. Selon lui, cette situation entraînerait « rapidement des problèmes pour son successeur »… curieux propos à destination des élus : voulait-il annoncer un prochain départ ? La chose n’a pas suffisamment ému les élus qui ont voté contre à l’unanimité. La CGT n‘en approuve pas moins sa critique de la proposition de Ségolène Royal de faire rémunérer les comptes courants qui aurait pour effet « de donner de l’argent aux riches » (SIC)…

PROBLÈME COMPORTEMENTAL

Cette séance de CCE a également été l’occasion d’une prise de bec avec la direction, dont on se demande si elle est capable d’assumer ses engagements. L’échauffourée a démarré sur le compte-rendu d’une  expérience de recrutement de handicapés, sur 6 postes ouverts, un seul fut recruté, les autres candidats présentant « des problèmes comportementaux » selon Arnaud Louis Chevallier… auquel la CGT a de nouveau demandé des comptes au sujet de « l’expérience » d’embauche de jeunes sans qualification prévue par l’accord de juin 2006 toujours au stade zéro. La cause serait à rechercher dans la difficulté « à mobiliser les équipes »… malgré les engagements signés ! La CGT a fait remarquer que cela augurait mal de la réalisation des « engagements » proposés dans le projet d’accord sur l’insertion des handicapés... et donc de notre capacité à y croire pour envisager une signature. S’il y a « problème comportemental », il est chez ceux qui refusent de prendre leur part dans l’insertion des jeunes et des handicapés, que la direction le règle !

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 13 Avril 2007
  1. Les infos du 06 Avril 2007 - article
  2. Les infos du 30 Mars 2007 - article
  3. Les infos du 23 Mars 2007 - article
  4. Les infos du 16 Mars 2007 - article

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