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Les infos du 29 Février 2008 - article

MONDIALE ASSISTANCE

Quelque peu bousculée par les évènements, la seconde négociation sur "les critères d'attribution de la part variable" s'est tenue le 27 février…pour une réunion prévue le 21 septembre 2007. Le directeur des relations sociales, Philippe Perain était accompagné de sa Mondiale Assistance, en la personne d’Hugues Fourault…patron du "département qui prend en charge les politiques de rémunération, des avantages sociaux et de mobilité internationale"...et de son homologue à SGCIB, Hélène Dubois. Nous nous sommes étonnés que ce soit un patron groupe qui vienne exposer des critères qui ne sont pas communs entre les sociétés du groupe…et de la présence de SGCIB, puisque le bonus n'a aucun rapport, ni dans le montant, ni dans la logique de répartition avec le reste de la SG. Sans oublier que l'affaire Kerviel a montré que ce système de rémunération devait être rediscuté. La présence de ces 2 nouveaux s'expliquait par le fait que Mondiale Assistance a "beaucoup travaillé sur les processus d'évaluation", et parce que les critères à négocier seraient applicables aussi à SGCIB, à l'exception du "front", "même si les niveaux ne sont pas comparables". Hugues Fourault a pu alors exposer son projet destiné à "objectiver le lien entre performance individuelle et variable". Il s’en est suivi un discours digne d'un séminaire de la DRH, avec la plus parfaite langue de bois, le tout pour introduire l'essentiel de sa trouvaille, "objectiver l'évaluation" en ajoutant au processus d'évaluation déjà codifié par la convention collective, l'avis des "principaux clients internes du collaborateur", avec son accord, pour "aider le manager".  Il a cru nous rassurer en poursuivant l'exposé de son projet par la "mise en perspective des évaluations dans un secteur donné entre la hiérarchie et les RH" "qui sera collective et croisée". Il a précisé, ce que nous savions déjà, que le variable fixé par les "managers" est revu par les RH avant décision définitive. Chacun a évidemment protesté contre cette idée de faire participer des collègues de travail (les clients internes) à l'évaluation des salariés… La CGT a démontré que cette idée n'apportait rien, puisqu'elle n'aurait aucun effet sur un évaluateur "non objectif", et que si la volonté était vraiment "d'objectiver", alors il faudrait rendre l'évaluation plus collective qu'elle ne l'est. Sur la fixation du variable (entre manager et RH), nous avons critiqué un système qui n'offre aucune garantie, puisqu'il ne laisse aucune trace écrite. La CGT leur a donc suggéré de formaliser le processus, de telle sorte que chaque intervenant soit clairement identifié et responsabilisé.

INCORRIGIBLES

Retour sur le rapport de l’inspection maison, la « mission green » dont nous disions qu’il n’apportait pas grand-chose si ce n’est qu’il développe la thèse dangereuse, les opérateurs n’iraient pas au-delà des contrôles prévus, évidemment reprise par la presse… ainsi sur 22 pages, 9 y sont consacrées ! On reconnaît bien là le défaut de cette inspection, incorrigible, à défaut d’être incorruptible car sous l’autorité de la direction générale. Il faut en effet un sacré culot pour reprocher à des agents en permanence sous pression de ne pas en avoir fait plus. Il est bien plus difficile d’admettre que l’on a délibérément décidé de limiter les moyens affectés aux contrôles et que c’est la véritable cause du problème. Ce n’est pas sur un inspecteur général qu’il faut compter pour avoir le courage de l’écrire.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 29 Février 2008

Les infos du 22 Février 2008 - article

LA VÉRITÉ SI J’MENS

Non, la CGT n'a pas signé l'avenant à l'accord participation/intéressement qui permet aux salariés de verser dans le fonds E à l'occasion de l'augmentation de capital. Cet avenant a été signé par la CFTC et FO. Le CCE a été consulté préalablement, il s'est prononcé ainsi : 21 contre, (CFDT + 8 SNB), 18 pour, (CFTC - FO - CGT + 5 SNB), 1 abstention (SNB). Les élus CGT du CCE ont décidé de voter pour, dès lors que la direction avait accordé la garantie que la prime de dividende du travail compensant la baisse de l'intéressement et de la participation serait à peu près (98 - 95%) d’un mois de salaire, et qu'elle a accepté d'engager un "programme de travail" pour discuter de toutes les implications du plan "d'amélioration de l'efficacité opérationnelle". Cependant, nous n'avons pas signé l'avenant, car nous ne sommes pas convaincus que la proposition faite par la direction aura l'effet escompté. Le dispositif imaginé par la DRH ne présente aucun intérêt financier pour les salariés, mais de plus, il n'est pas certain qu'il présente un intérêt pour consolider leur influence en tant qu'actionnaires. En effet, leur versement ne sera pas abondé, et les actions que le fonds pourra acheter seront payées à la valeur cotée. Sur ce point, il vaut mieux attendre probablement l'augmentation de capital réservée aux salariés en mai, qui bénéficiera de la décote des 20% et de l'abondement et sera peut-être plus efficace. En outre, il ne semble pas qu'une OPA se déclenche avant, s’il y a OPA. De là à appeler les salariés à ne pas souscrire, il y a une marge que nous ne franchirons pas pour notre part, car on voit mal comment expliquer cet appel autrement que par des motivations purement financières, ce qui ne nous semble pas être la préoccupation des salariés dans cette affaire.

LE RETOUR DE BIOMAN

Le rapport rendu au conseil d’administration par le comité spécial n’a pas apporté grand-chose, l’inspection ayant essentiellement pointé des évidences. On notera pour l’anecdote l’idée des contrôles « biométriques » ces messieurs montrant ainsi qu’ils sont très up-to-date… La CGT a dit dès le début qu’elle pensait que les contrôles n’étaient pas suffisants et que le problème n’était pas seulement dans leur contournement. Nous nous félicitons qu’aujourd’hui cette évidence soit admise. Il faut que la direction en tire les conclusions sur les moyens affectés aux middle et aux back-offices, et que l’organisation et la reconnaissance du travail soient modifiées en conséquence. On peut se féliciter donc que la direction de SGCIB nous ait annoncé la préparation d’un projet en ce sens. Mais le rapport, préparé par l’inspection SG notons-le, développe aussi une idée dangereuse, « le fait que les opérateurs n’approfondissent pas systématiquement leurs vérifications » ! Autrement dit, « les contrôles prévus par les fonctions de support et de contrôle ont dans l’ensemble été effectués et menés conformément aux procédures »… mais il eut fallu faire plus ! Didier Alix s’était déjà fait épingler par la CGT devant le CCE sur cet argument, car c’est méconnaître la charge de travail d’OPER ! Nous n’accepterons pas que la direction tente d’amenuiser ainsi sa responsabilité. Celle de SGCIB assure que le projet auquel elle travaille, et qu’elle va très vite présenter, répondra à nos préoccupations.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 22 Février 2008

Les infos du 15 Février 2008 - article

EXCÈS DE ZÈLE

Particulièrement attendue dans le réseau, la rencontre entre son patron, Jean François Sammarcelli et les organisations syndicales devait lui permettre de s’expliquer sur les nombreux exemples de violation des engagements pris en octobre dans le « relevé  » qui a accompagné la réforme du commissionnement. La rencontre s’est tenue le 13 février dernier dans le cadre de la commission de suivi 4D. Le « double carton » de 5 milliards augmentés des 2,6 des « subprimes » rend la pression encore moins supportable dans les agences. On attendait donc surtout que les engagements pris soient tenus. Le patron du réseau n’a pu s’empêcher de chercher à minimiser les dérapages qualifiés « d’excès de zèle », et de « cas particuliers ». Il n’a pu toutefois couvrir les petits malins qui « interprètent » le texte localement, ou ceux qui mettent carrément en cause le caractère officiel du relevé. Le document tiré des négociations prévu par le relevé devra lever toute ambiguïté. Signé par le patron du réseau, plus personne ne devrait discuter de son application. Il sera diffusé en mars. A la demande de la CGT, le patron du réseau a désigné un représentant de sa direction chargé de traiter des dérapages signalés par les organisations syndicales.

LE WILLI WALLER 2010

« Vous avez compris que le message était destiné aux marchés » … c’est ainsi que l’on nous a expliqué le pourquoi de l’annonce précipitée du « plan d’amélioration de l’efficacité opérationnelle » dans une « information » transmise au CCE. Ledit plan est censé générer une « économie » d’un bon milliard sur le RBE d’ici 2010 selon son concepteur, Séverin Cabannes, notre Willi Waller à nous ! Le problème est que ce plan ressemble fort à une façon de présenter une partie de l’addition des 5 patates aux salariés du groupe, car quand on promet de la fraîche aux marchés, il faut assurer… or ce « plan » fait l’impasse sur le coût des mesures qu’il faudra prendre après l’affaire Kerviel pour sécuriser les contrôles. Il table sur la mise en place de « plateformes communes », à l’exemple de la monétique qui se fait sur la base d’un statut social à moindre coût, de délocalisations probables, et enfin un rôle central dévolu à la direction des achats que nous voyons à l’œuvre dans le développement de la sous-traitance en cascade et la valse des prestataires dans les centraux, le terrain d’entraînement du Willi de RESG… Mal à l’aise, la DRH a promis que chaque projet du « plan » ferait l’objet d’une concertation avec la commission économique du CCE. À suivre…

ERSATZ

Des raisons réglementaires ont empêché que l’augmentation de capital de la SG soit directement accessible aux salariés. C’est la cause de la proposition de versement dans le Fonds E, sans décote attachée au DPS, ni abondement, concoctée par la DRH. L’unique intérêt de l’opération serait de tenter de maintenir à 7% la part des salariés dans le capital, mais cela signifie collecter 318 millions ! On peut se demander si le versement avec décote et abondement dans l’augmentation réservée aux salariés en mai ne sera pas plus efficace de ce point de vue, indépendamment du seul intérêt financier.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 15 Février 2008

Les infos du 08 Février 2008 - article

LE ROUGE…

Encore une fois, l’issue finale dépendra de l’implication des salariés du groupe. A ceux qui l’ont oublié, il est bon de rappeler que lors de la nuit du 27 août 99, qui conclut l’homérique bataille entre la SocGen et la BNP, c’est ce qui fut déterminant. L’histoire bien sûr ne se répète pas, aujourd’hui les prédateurs sont instruits, et à BNP Paribas même, tous savent que leur banque n’a pas besoin pour survivre de prendre le contrôle de la SocGen, et que l’emploi serait menacé pour eux aussi bien que pour nous. En 99, le 26 août, les membres du CECEI traversent la manifestation devant la Banque de France pour se réunir à 16h et conclure l’affaire… sauf que Jean Claude Trichet, qui préside le comité et qui a reçu auparavant les représentants syndicaux, recule devant la menace de grève générale… le représentant du gouvernement qui voulait la fusion doit céder. Il n’a pas manqué alors de résistants de la dernière heure, ni de bonnes volontés « spontanées », comme cette « association contre le raid » dont la principale action fut de créer un tapis de souris contre le raid. Cette fois-ci à nouveau, c’est l’intersyndicale qui jouera le rôle clé, notamment au travers de la pétition multilingue qu’elle vient de lancer. Elle permet aux 130.000 salariés du groupe à travers le monde de manifester leur volonté de maintenir l’indépendance et l’intégrité du groupe, et défendre ainsi leur emploi. Elle sera remise aux autorités françaises et européennes. Cette pétition ne sera qu’une étape, suffisante mais peut-être pas.

… ET LE NOIR

S’il faut le créditer d’avoir refusé tout compromis cette nuit du 27 août 99, Daniel Bouton reste un libéral. Depuis 99, il a d’abord tenté de faire supprimer les droits de vote double des actionnaires salariés, une résolution rejetée par l’assemblée des actionnaires ! Il a également réduit le nombre des administrateurs salariés, de 2 à 3, précisément au moment où la CGT allait obtenir ce 3ème siège. C’est lui aussi qui a tenté d’instaurer pour cette élection un scrutin censitaire, où les salariés auraient voté proportionnellement au nombre d’actions détenues. Seul Candide pourrait croire qu’un autre PDG agirait différemment…

DÉRAPAGE

Le commissaire européen Charlie Mc Creevy a jugé « inexcusable la lamentable imprudence » à l’origine de la perte de milliards de dollars, par « des traders dévoyés », à cause de « lacunes fondamentales » dans les contrôles des grandes institutions financières… Le commissaire va donc sans nul doute agir pour que les autorités européennes mettent en place ces contrôles sur le marché libre, qu’elles ont jusqu’à présent refusés, notamment sous la pression des Britanniques.

DÉRAPAGES…

La commission de suivi 4D qui va se tenir le 13 février pourrait être musclée. Il est prévu que le directeur du réseau y participe pour s’expliquer sur les multiples dérapages constatés depuis le début de l’année dans le réseau en dépit des engagements pris, maintien de challenges multiples, tentatives de faire signer leurs objectifs aux conseillers, langage irrespectueux… Des manières peu compatibles avec les messages transmis par les mêmes pour appeler à « l’union sacrée » !

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 8 Février 2008

Les infos du 01 Février 2008 - article

AVERTISSEMENT

Rude semaine ainsi que nous le disions la semaine dernière, qui a cependant démontré que les salariés du groupe se tenaient sur le qui-vive pour s’opposer au démantèlement. Il faut dire que l’avalanche médiatique et politique subie en a ulcéré plus d’un, contribuant involontairement à souder les salariés. On imagine certainement mal à Montpellier, qui fut en vedette au 20h de France 2, l’ambiance mardi dernier devant les tours de la Défense, où des dizaines médias attendaient l’annonce de la chute de Daniel Bouton. Mais chacun aura pu supporter les commentaires fielleux à longueur de journaux, les experts prédisant la chute, et tous ont compris que la sortie de Nicolas Sarkozy avait pour but de lancer l’opération de « sauvetage » ou plutôt de démantèlement. L’échec de cette première tentative de déstabilisation ne saurait cependant faire oublier qu’elle peut présager de prochaines… À l’heure où sont écrites ces lignes, BNP Paribas, Crédit Agricole « étudient » « le dossier ». Il y a donc besoin d’un signal très fort pour couper court à toute tentation de mettre la main sur la SocGen. L’intersyndicale a prévu de se réunir lundi 5, ce sera l’occasion de prendre l’initiative. La CGT pense que tous les salariés du groupe, aussi bien en France que dans le monde doivent pouvoir exprimer notre volonté de maintenir notre indépendance et notre intégrité. Il appartient aux syndicats de construire cette initiative, en faisant appel au Comité d’entreprise européen, aux instances syndicales internationales pour nous aider. Quant à l’hexagone, il semble utile de lancer un avertissement très fort aux autorités monétaires et au gouvernement afin que nul n’en ignore.

EN TOUTE INDÉPENDANCE

Paradoxe peut être pour certains, mais la volonté et l’expression des salariés n’ont de crédibilité que si elles sont indépendantes de la direction générale, indépendance garantie par les organisations syndicales. L’histoire regorge d’exemples de salariés manipulés et trahis ensuite, rappelez-vous de Philippe Jaffré et de son gros chèque pour vendre Elf à Total. Parmi ceux qui sont sortis à la Défense et Val de Fontenay mercredi et jeudi, combien ont lu le communiqué des instigateurs de l’amicale des cadres : « les cadres de la SG acceptent sans restriction les règles de l’économie de marché », « nous reconnaissons qu’un rapprochement éventuel…pourrait avoir un sens ». Sans parler de l’opportuniste opération de recrutement lancée à grand renfort d’utilisation de la ligne hiérarchique et de la messagerie professionnelle, un must dans le contexte.

LE DEVENIR DE SGCIB

Pas question de tomber dans le panneau de la division tendu par les bonnes âmes : l’affaire Jérôme Kerviel ne doit pas être une revanche. Chacun fait son boulot dans le groupe et y est utile, à SGCIB et dans le reste de la Société Générale au moins cette histoire l’aura rappelé. La discussion demandée par le CCE et l’expertise doit porter sur les moyens à mettre en œuvre pour qu’un tel risque ne puisse plus exposer le travail de tous. C’est bien que la direction l’ait accepté, ce sera mieux encore lorsque les propositions des représentants du personnel, une fois définies, seront prises en compte, ce qui pourrait être une véritable novation ! Et si les salariés de SGCIB eux-mêmes donnaient leur point de vue ?

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 1 Février 2008
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