j6test.cgtsocgen.org j6test.cgtsocgen.org
  • Se Connecter
  • S'inscrire
  • BookMe !
  • BookMe - Admin

Les infos du 02 Janvier 2009 - article

DE PIED FERME

L’année 2009 s’ouvre donc sous de sombres auspices. Les prévisionnistes prévoient la crise, après n’avoir rien vu venir, bla-bla-bla… Principaux dossiers à la Société Générale : le « Plan d’efficacité opérationnelle » et la sous-traitance, et le rapprochement SGAM-Lyxor, qui interviendra après l’absorption de BAREP AM la cession de SGAM UK à fin décembre. En clair, après le carton d’origine Kerviel de 5 milliards, la mise a plus que doublé avec les subprimes, et il ne faudrait pas que l’addition soit présentée aux salariés, car la tentation est grande à la direction malgré ses dénégations. Le directeur général nous dit que nous devons  rassurer les marchés  car « nous serions fragilisés » et « nous aurions des problèmes si nous étions jugés moins performants »… Façon de voir qui n’est pas la nôtre, car justement, le jugement « des marchés » ne s’est pas avéré très fiable ces temps derniers, aussi bien avant la crise qu’après, en témoigne le cours de l’action de la maison en juin et aujourd’hui ! Et comme disait le petit Nicolas à Rio de Janeiro, on ne va pas demander à ceux qui en sont l’origine de nous dire comment sortir de la crise… La CGT considère que ce qui compte avant tout, c’est de préserver l’outil de travail et les emplois qui vont avec. Il n’est pas nécessaire de composer avec les critères de profitabilité des « investisseurs », des « experts », des « analystes » et tutti quanti… à moins que ces critères soient un prétexte. La CGT entend donc obtenir des engagements clairs, pour que les salariés ne fassent pas les frais de la crise, et notamment en terme d’emploi, que ce soit par des suppressions ou des transferts à la sous-traitance. Et si, lors de la réunion prévue avec les délégués nationaux en janvier, il s’avère que ces engagements ne sont pas pris, alors il y aura tout lieu de réagir, et pas seulement en paroles.

DIES IRÆ

« Je rencontre beaucoup de gens, je rencontre des gens qui vont partir en retraite dans six mois, deux semaines, un an. Ce sont des gens qui ont passé 40 ans à la Société Générale et qui ont parfois investi tout leur patrimoine dans la Société Générale. Je sais ce que cela veut dire pour eux ». Ces fortes paroles de compassion furent prononcées au « Salon Actionaria », mais si, ça existe, par Frédéric Oudéa le 21 novembre dernier… il ne semble pas depuis, que les choses se soient arrangées ! Il serait peut-être temps de faire quelque chose, car nous sommes largement au-dessous du seuil où la prime d’intéressement investie dans le Fonds E n’est même plus garantie. Ainsi, il ne faudrait pas oublier le sens originel du Dies Irae, qui signifie Jour de colère en latin. Car si l’on en croit les nombreuses réactions qui nous parviennent, les bonnes paroles ne suffiront pas à calmer les inquiétudes. Il ne s’agit pas naturellement de garantir la valeur des parts, qui dépendent du cours de l’action, mais de là à considérer que perdre la valeur des primes d’intéressement investies dans le Fonds fait partie des risques du métier, il y a une marge… car l’incitation à investir est forte, très forte même, et même poussée par le législateur, qui frappe de cotisations et de taxes ceux qui ne le font pas… et ce n’est pas la « primette » de 100€ promise en juin en guise de supplément à l’intéressement qui va nous consoler.

BONNE ANNÉE 2009 !

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 2 Janvier 2009

Les infos du 12 Décembre 2008 - article

DÉSACCORD POLITIQUE

C’était au temps où il était encore possible de promettre « aux marchés » un juteux ROE de 19%. Le « plan d’efficacité opérationnel » leur avait été annoncé dans la précipitation, le milliard d’économies sur les coûts d’exploitation devant permettre le rétablissement de la profitabilité habituelle en moins de 3 ans ! La promesse est-elle toujours d’actualité ? Prudemment, la procédure budgétaire ne fixe pour la 1ère fois depuis longtemps aucun objectif de ROE en 2009. Mais il semble que la direction n’ait pas pour autant renoncé à presser le citron. En effet, le plan n’est pas au placard et sa substance essentielle consiste à transférer à la sous-traitance les activités, quitte à mettre gravement en cause la qualité du service. En la matière, les expériences désastreuses ne manquent pas, comme le transfert du courrier et de la gestion des immeubles centraux, où encore de la gestion des plans. Rien que pour ce dernier projet, il a été englouti 6 millions d’euros en pure perte, et on continue pour les 6 prochains. Le réseau n’est pas en reste avec Novadis et Orchestra, des projets qui transfèrent à la sous-traitance les dossiers de nos clients. Brillant résultat de ces transferts, les « cellules de contrôles » se multiplient pour tenter de maîtriser ces usines à gaz, où l’on rencontre fréquemment de la sous-traitance de sous-traitance. Le but final est toujours le même, on réduit les coûts en utilisant du personnel en contrats précaires et mal payés. Naturellement, il n’y a jamais personne pour justifier a posteriori les « gains de productivité » annoncés à l’origine des projets. C’est pourquoi, lorsque la direction a discrètement inscrit à l’ordre du jour du comité central d’entreprise un projet de transfert de la comptabilité fournisseur à la sous-traitance, elle a déclenché une réaction qu’elle n’attendait pas. Le projet concerne un nombre de salariés restreints, 46 postes, qui ne courent aucun risque d’être licenciés. Mais le projet concerne typiquement une activité toujours assurée par les services internes, et il donne accès direct à la comptabilité SG à des intervenants extérieurs dont il n’est pas impossible qu’ils soient « délocalisés ». Ce projet a donc fait l’essentiel du débat de la séance plénière du CCE le 11. Venu répondre aux questions d’actualité, Fredéric Oudéa a d’abord tenté de calmer le jeu en minimisant l’impact du projet, chaque décision de transfert serait prise « au cas par cas », avec pragmatisme, et en jurant qu’il partageait notre souci de qualité du service. Cette profession de foi n’a pas eu un effet très convaincant, car lorsque le point d’ordre du jour a été abordé après son départ, la DRH s’est retrouvée à nouveau sur le grill. Elle s’est donc fendue de quelques arguments supplémentaires, du genre « le transfert concerne des activités non bancaires » vers « des prestataires dont c’est le cœur de métier » et qui le font mieux que nous… surtout avec des chinois payés avec un bol de riz ! Autre argument, la SG ne lésine pas sur les moyens pour reclasser les salariés, qui ne craignent pas d’être licenciés… il manquerait plus que ça ! Au final, les assauts répétés des élus, et quelques arguments solides pour contrecarrer ce beau discours, ont battu en brèche le plan de marche du projet, mais aussi la démarche. Convenant qu’il y avait un désaccord politique majeur, Anne Marion Bouchacourt a renvoyé à la session de mars le projet et proposé que la direction engage une discussion avec les délégués syndicaux nationaux sur le sujet auparavant. À suivre donc…

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 12 Décembre 2008

Les infos du 05 Décembre 2008 - article

LA FORCE À VOS CÔTÉS

Le résultat des élections prud’homales est venu bousculer quelques certitudes. D’abord, les très mauvaises conditions d’organisation du scrutin ont généré une participation encore en baisse, même le MEDEF les a dénoncées ! Deux exemples pour la Société Générale, à la Défense les électeurs du bloc Valmy, Pacific, Kupka et Espace 21 ne votaient pas tous dans les bureaux d’entreprise de l’Espace 21 ; au PSC de Saint Quentin en Yvelines, il fallait parcourir 600m dans le dédale de la ville nouvelle pour parvenir jusqu’aux urnes. On sait l’institution sur la sellette, son originalité est gênante. Comment mieux justifier de sa suppression qu’en brandissant « le désintérêt des salariés pour l’élection » ? Ajoutons que, si c’est difficile pour un salarié SG de quitter son poste pour aller voter, ça l’est au centuple dans une PME ! Rien ne permet vraiment de dire donc que les salariés se désintéressent des prud’hommes, mais c’est la raison qui motive la proposition de la CGT d’organiser l’élection dans les entreprises. Un autre enseignement porte sur la représentativité des organisations syndicales et leurs rapports avec les salariés. La CGT est la 1ère organisation avec 34%, en progrès de 1,6%. CFDT et FO reculent, tandis qu’aucune autre organisation ne dépasse le seuil des 10% dans cette élection, fixé comme la barre pour être considéré comme représentatif. Depuis le temps que les mauvais augures prédisent le déclin de la CGT, elles vont finir par mourir avant nous… Mais on peut ajouter que ce résultat montre aussi auprès de qui les salariés préfèrent rechercher assistance quand cela va vraiment mal. Ainsi, les résultats des bureaux de vote de la Défense donnent également une place de premier plan à la CGT, qui obtient sur les 7 bureaux, la 1ère place dans la section commerce, les techniciens, avec 30% et la 3ème dans la section encadrement, avec 15%. Un autre enseignement plus spécifique, est que le syndicalisme corporatiste n’a pas beaucoup de place dans ce type de consultation. Ainsi, la CFE-CGC, a laquelle est rattachée le SNB, est en 5ème place dans la section commerce, et en 4ème dans la section encadrement… Il ne faut pas non plus oublier le résultat dans le collège employeurs, où les cadres hors classe de la SG sont inscrits. Sur l’ensemble du collège, les listes du MEDEF – CGPME - UPA obtiennent 72%, mais elles reculent de 8 points. Parmi les concurrents du MEDEF, les listes présentées par l’association des employeurs de l’économie sociale pèsent près de 20%, mettant un terme historique à l’hégémonie du MEDEF sur la représentation patronale.

BANKER CON’RIES

Le Deputy Chief Executive Officer, Séverin Cabannes, s’est fendu d’un mail à tout l’encadrement SGCIB, without french translation, pour inviter les destinataires, dont il n’est pas le patron, à « partager leurs histoires » au motif que « your stories are unique ». Il s’agit de saisir sa chance de rejoindre la galerie des héros, « the series where are the heroes » ! Il parle de la campagne de pub SG, « bankers stories », pas de celle où des ados qui sauvent le monde… et n’hésite pas à s’impliquer : je suis impatient de les lire !!! Mr Cost cutter inclura-t-il sa propre story ? Celle où, après avoir quitté la SocGen en 2002 pour faire fortune ailleurs, il y est revenu en 2007, pour « améliorer la rentabilité du groupe » comme le dit le Journal de l’économie. Autrement dit, pour externaliser, tailler, pratiquer le dumping !

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 5 Décembre 2008

Les infos du 28 Novembre 2008 - article

ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

La négociation liée au renouvellement de l’accord sur l’Égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes, est arrivée à son terme le 21 novembre après 4 réunions. Les dispositions du précédent accord, signé en juin 2005 par 4 syndicats, CFDT, CFTC, CGT et FO, a permis la révision de situation 1632 femmes à leur retour de congé maternité, sur 2957 retours en 3 ans. Concernant la mesure phare de l’accord en faveur des femmes de plus de 45 ans, sur 6480 concernées, 3344 ont bénéficié d’une augmentation et 1013 ont été promues. Au total donc, le précédent accord a représenté un budget spécifique supérieur à 1 million d’€ sur ces mesures. Parallèlement, afin de respecter la loi sur la suppression des écarts salariaux, 536 femmes ont été augmentées cette année, pour un montant global de 740 000€. La direction a annoncé qu’elle allait consacrer un budget de 800 000€ l’an prochain à cet effet, mais sachant que cette suppression est imposée par la loi avant le 31/12/2010, suite à notre remarque, elle a spécifié que ce budget est un minimum, car il ne suffira probablement pas. Le projet de texte du nouvel accord reprend la plupart des dispositions de l’ancien et intègre quelques évolutions. Celles-ci sont la conséquence de l’évolution de la loi d’une part, et de la pression des signataires de l’accord précédent d’autre part sur 2 points essentiels : la gestion et le suivi des retours de congés maternité et les garanties en matière d’égalité salariale. Signalons aussi une avancée majeure, obtenue par la CGT et la CFDT, qui donne aux représentants du personnel locaux un grand rôle, la présentation d’un bilan annuel des entretiens de retour de maternité au CE. Reste la question de l’impact du congé maternité sur la part variable de rémunération qui n’est pas tranché par le texte final. Selon nous, cette part doit être intégralement maintenue. La tentative de la direction d’inclure dans le texte le principe de la proratisation des rémunérations variables a échoué. La CGT a décidé de consulter ses adhérents afin de prendre position sur le projet d’accord en vue de la réunion de signature prévue le 10 décembre.

PUPUCE A DIT STOP

Lorsque la direction a mis une place une procédure interne pour traiter du harcèlement, nous avions critiqué celle-ci et alerté sur son indépendance toute relative. Cette fois-ci, la coupe est pleine. Saisie d’une plainte de harcèlement sexuel au CRCm de Lille, la direction a mené une enquête et produit un rapport digne de ces temps anciens où la victime était considérée comme coupable car provocante ! Tout juste si l’auteur du rapport admet que d’avoir des gestes et des propos déplacés sont « inacceptables ». Cette affaire révèle également des rapports de travail tout aussi déplacés sur le CRCm, où ils ne semblent anormal à personne qu’un superviseur appelle les téléconseillères « pupuce » ou « ma chérie », ou les supervise pendant les prises d’appel avec massage d’épaules… une attitude jugée très professionnelle, à l’écoute et disponible par « l’ensemble des personnes rencontrées » par ailleurs. L’affaire ne sera pas enterrée pour autant, car la victime a décidé de déposer une plainte pénale, et la CGT entend bien, puisqu’il est question d’égalité, revenir sur cette procédure interne de prévention du harcèlement, que l’on ferait mieux de baptiser procédure d’étouffement du harcèlement.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 28 Novembre 2008

Les infos du 21 Novembre 2008 - article

LE RETOUR DES PARTAGEUX

Très attendues dans un contexte général propice à démontrer la considération portée par la direction au personnel, les négociations salariales 2009 se sont achevées le 19, avec pour principale mesure le versement en janvier d’une prime de 25% d’une mensualité de base, assortie d’un plancher de 550€ et d’un plafond de 1350€. S’ajoutera une prime supplémentaire de 100€ dite de « dividende du travail » versée avec l’intéressement. Le « coût » global de la mesure représente 28,9 millions d’€. La CGT avait bien entendu exprimé sa préférence pour une augmentation du salaire de base, significative, assurant le maintien du pouvoir d’achat, durement entamé par l’inflation et l’accord salarial signé en 2008 par la CFTC. C’est pourquoi nous avons exigé qu’à tout le moins, une clause de « revoyure » prévoie qu’en 2010, la prime soit en tout ou partie intégrée. Après avoir démarré à 350, le plancher a progressivement augmenté, passant à 450, puis 500, et enfin 550 le 19, après que la CGT ait souligné qu’avec 500€, la prime ne maintiendrait le pouvoir d’achat que des salaires jusqu’à 20 000€. Ces augmentations successives du plancher, bien qu’accompagnées d’augmentation du pourcentage et du plafond, ont suscité de vives protestations du SNB qui a menacé de refuser sa signature si l’écart hiérarchique continuait de se réduire, accusant la direction «  d’égalitarisme » dans les négociations salariales, sous-entendu à la demande des partageux que nous sommes… C’est pourtant bien le rôle principal de ces négociations, dès lors que désormais, la plus grande part de la rémunération est individualisée ! En définitive, le plancher de 550€ se traduit par une mesure de 3,5% du salaire annuel de base pour les 11500 salariés concernés. Nous avons protesté au cours de la dernière réunion de négociation du traitement injuste fait aux jeunes recrutés en contrats d’alternance, qui ne perçoivent que la moitié de la prime depuis plusieurs accords salariaux. La plupart sont appelés à devenir des salariés en CDI, et c’est un bien mauvais signal à leur envoyer pour débuter une carrière. Rien n’y a fait cependant. Pour ce qui concerne le dividende du travail, il s’agira de 100€ nets, et donc un peu plus sur la feuille de paie. C’est la 3ème fois que ce type de prime est versé, sans que ce soit une demande syndicale. On comprend l’effet d’aubaine pour la direction qui échappe ainsi aux charges sociales, mais pour les salariés, le faible gain du court terme se retourne contre eux sur le long terme dès lors que ces petits ruisseaux finissent par faire un grand fleuve de milliards d’euros exclu des ressources des régimes sociaux. Compte tenu de son faible montant, la CGT se demande si ce dividende n’aurait pas été mieux utilisé au profit du salaire de base. L’autre volet important de la négociation portait sur les écarts salariaux hommes/femmes. Après discussion, le budget prioritaire de 800 000€ pour l’année 2009 sera un budget minimum pour supprimer les écarts salariaux (injustifiés) de 6% ou plus avec le salaire médian des hommes du même niveau et du même métier. Pour celles qui subissent un écart plus faible, la suppression de l’écart relèvera de l’EAS. Selon la direction, 4200 femmes relèveraient d’un examen au titre du budget prioritaire. En tout état de cause, aucun écart salarial dû à une discrimination de sexe ne devra subsister au-delà du 31/12/2010 au titre de la loi. La réunion de signature de l’accord a été fixée le 2 décembre.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 21 Novembre 2008
  1. Les infos du 14 Novembre 2008 - article
  2. Les infos du 07 Novembre 2008 - article
  3. Les infos du 31 Octobre 2008 - article
  4. Les infos du 24 Octobre 2008 - article

Page 64 sur 113

  • 59
  • 60
  • 61
  • 62
  • 63
  • 64
  • 65
  • 66
  • 67
  • 68
© 2025 Le site officiel de la CGT Société Générale
  • 01 42 14 30 68
  • info@cgtsg.fr
j6test.cgtsocgen.org j6test.cgtsocgen.org
  • Accueil
  • Se Connecter
  • S'inscrire
  • BookMe !
  • BookMe - Admin
  • 01 42 14 30 68
  • info@cgtsg.fr