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Les infos du 13 Mars 2009 - article

SGAM : ET LA RÉPONSE EST…

En une semaine de trois réunions de négociations, des avancées décisives ont été obtenues avant même que les projets concernant SGAM ne soient présentés au Comité Central d’Entreprise le 18 mars prochain. La question posée par un proche parent d’un précédent ministre du travail UMP à l’assemblée des salariés de SGAM jeudi résume toute la question : quels moyens de pression avez-vous ? Et la réponse est, Jean Pierre, si les comités d’entreprise disposaient du moyen d’empêcher des licenciements, cela se saurait depuis longtemps ! Cela permet de mieux mesurer en ces temps de crise l’exemplarité des garanties obtenues. La direction renonce à procéder à des licenciements économiques, mais surtout, tout salarié de SGAM aura la garantie d’être reclassé quelque soit son activité, y compris si elle fait partie de celles qui seront transférées dans la filiale détenue majoritairement par le Crédit Agricole. Ce que nous avons baptisé « le droit de retour » sera activé à la demande du salarié sans aucune condition dans un délai maximal de 18 mois. C’est un engagement d’emploi extrêmement fort du groupe Société Générale à l’égard de tous ses salariés que nous avons obtenu. Cela a une grande signification pour tous, bien au-delà de SGAM, particulièrement en 2009 où l’emploi est menacé dans toute la profession. Il est évident que cet engagement aura aussi valeur d’exemple pour les prochaines restructurations annoncées officiellement, ou par la rumeur, à la Société Générale. Des garanties importantes ont été aussi obtenues pour que ce droit ne soit pas « virtuel ». La liste des emplois disponibles sera recensée et mise à disposition des salariés dans une cellule emploi, et l’offre de reclassement faite devra être « convenable », au sens employé en 1993. Ainsi, le salarié qui ne l’estime pas « convenable » disposera d’un recours auprès d’une commission constituée par la DRH et les représentants syndicaux. Aucune limite n’est prévue dans le nombre de propositions de reclassements, un point essentiel pour contraindre à une obligation de résultat. Ces garanties sont consignées dans un projet d’accord qui est soumis au personnel de SGAM, avant l’ultime séance de négociation de lundi 15 et le vote des salariés sur le texte définitif.

19 MARS

Malgré le black-out, la puissance probable de la prochaine journée de grève du 19 mars, à l’appel de toutes les confédérations syndicales, commence à transparaître dans les médias. Les fédérations syndicales de la banque ont lancé un appel la semaine dernière à se joindre à la grève et aux manifestations, tant nos raisons d’y participer sont grandes. Pour ce qui concerne la Société Générale notamment, Frédéric Oudéa doit venir s’expliquer devant le Comité Central d’Entreprise le 15, puis il va convoquer les représentants syndicaux nationaux… pour l’entrevue qui devait avoir lieu en janvier. C’est que le conseil d’administration, après avoir procédé au vote de l’augmentation de ses jetons de présence, a demandé la réduction des frais généraux, afin de restaurer, au plus vite, la profitabilité de ses actions. Il est déjà prévu de redistribuer à nouveau 45% du résultat en dividendes dès 2010. Fred a obtempéré et mandé Séverin pour presser un peu plus le citron que prévu dans son « plan d’efficacité ». À nous de renvoyer Fred devant son conseil pour qu’il leur dise : ils ne sont pas d’accord !

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 13 Mars 2009

Les infos du 06 Mars 2009 - article

SGAM, L’EXEMPLE

La semaine prochaine sera décisive pour le personnel de SGAM, mais pas seulement. La disparition programmée de SGAM était déjà largement connue lorsque les premiers documents officiels ont été remis aux représentants du personnel en fin de matinée le 5 mars. Ils peuvent d’ailleurs être consultés sur notre site Intranet. Cette opération a valeur d’exemple pour tout le groupe, ne serait-ce que par le nombre de salariés impactés à SGAM, un millier, et à SGCIB, plusieurs centaines. Le contexte qui s’ouvre en 2009, dans lequel chacun s’interroge sur le devenir de l’emploi dans les banques, fait que le sort du personnel de SGAM sera un exemple : la garantie de leur emploi sera celle de tous les salariés du groupe. Il était donc important de fixer dès maintenant les conditions et les garanties de mise en chantier du projet, indépendamment du débat sur sa justification et sa validité économiques. Ces conditions ont donc été débattues et validées avec le personnel de SGAM au cours d’une assemblée le 3 mars qui a rassemblé plus de 300 participants… sans compter ceux qui n’ont pu entrer dans la salle ! Il s’agit d’obtenir des engagements sociaux forts, et de les faire consigner dans un accord : le projet ne devra entraîner aucun licenciement, chaque salarié devra disposer du choix entre le retour dans le groupe SG ou l’affectation dans la filiale commune avec le Crédit Agricole, et ceux qui seront transférés dans cette filiale devront disposer d’un droit de retour dans le groupe Société Générale. Les conditions fixées, les négociations vont pouvoir s’engager. Elles débutent dès lundi 9, pour 3 réunions le 9, le 11 et le 13. Une nouvelle assemblée du personnel de SGAM fera le point le 12 des avancées, car d’ores et déjà, la détermination des salariés est grande, et certains avaient dès le 3 mars des fourmis dans les jambes. Il n’est pas question de se plier au calendrier grec présenté dans les documents remis au comité central d’entreprise de la Société Générale, qui commence avec la réunion de la commission économique le 18 mars, et s’étale jusqu’à la fin de l’année 2009. Pour les salariés, qui sont déjà sous la pression quotidienne de cette cocotte minute qu’est devenue SGAM, il faut des réponses rapides. Et comme toute cocotte minute, si la direction veut éviter qu’elle ne lui explose à la figure, il vaut mieux prévoir tout de suite les soupapes de sécurité. C’est ce que contient le projet d’accord que nous remettrons à la direction lors de la première réunion de négociation, la traduction écrite des conditions adoptées par l’assemblée du 3. Le temps de la négociation ne sera donc pas à rallonge avant que la pression monte… Il sera toujours temps ensuite de discuter et expertiser la valeur économique du projet, éminemment discutable en effet. Sur le fond, sa conséquence en sera la dépendance du groupe pour sa gestion d’actifs d’une entreprise externe sur laquelle il n’aura qu’une influence réduite. Qui aurait imaginé à la création de SGAM, issue d’un département interne à la Société Générale, que l’on envisagerait quelques années plus tard de recourir à un prestataire externe pour ce métier stratégique de la banque ? Quant à savoir si le Crédit Agricole fait mieux que la Société Générale, dans ce métier comme dans les autres, nous n’avons pas le sentiment que les résultats qu’il vient de publier le démontrent.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 6 Mars 2009

Les infos du 27 Février 2009 - article

ON L’AVAIT BIEN DIT

L’annonce avait fait trembler la planète financière sur ses bases, la France était le premier pays à « encadrer les bonus ». Et l’on entendit les auto congratulations des banques, de la Ministre et du Président, satisfaits tous ensemble de cet avant-gardisme. Mieux, le conseil d’administration de la Générale, dans sa réunion du 17 février devait légiférer sur le respect des principes spontanément édictés par la FBF à la demande des autorités publiques dès 2009… En ces jours d’annonce de bonus, on en finit pas de rigoler sur la révolution de palais qui en résulte. Parce qu’en fait, on ne parlait pas de montants, vous avez mal compris, seulement de principes. Si nos infos sont exactes, il y aurait donc un seuil à 100.000€, avec partie en « cash », partie en actions, un « différé » payé à échéance, et pour les gros montants, sous condition de ROE minimal réalisé par SGCIB. On notera au passage que la référence au ROE est particulièrement inefficace en tant qu’indicateur du risque, notamment si l’on se réfère à la période récente. On n’attendait guère mieux du conseil d’administration. Mais, bien entendu, ces infos ne sont pas officielles, et l’opacité règne encore sur les règles d’attribution. La CGT va donc demander des explications officielles sur la méthode et les éléments de référence, car la confidentialité maintes fois évoquée n’est plus de mise. Et nous exigerons aussi d’être informé sur la masse et sa répartition, ainsi que sur les principaux paliers, pour obtenir par exemple une réponse intéressante aujourd’hui : combien de bonus attribués supérieurs à 1 million d’€ ?

CLASS ESPION

C'est en toute illégalité française qu'au nom de la loi américaine sur la "class action" la SG se propose de fouiller dans les ordinateurs de certains salariés et d'en extraire y compris les messages ou documents identifiés comme privés. Empêtrée, suite à l'affaire Kerviel, dans une procédure aux États-Unis, la SG, dont SEGL/DEO, chargé des basses œuvres malgré sa qualité de garant de la déontologie, et ses avocats n'ont rien trouvé de mieux que d'organiser la fouille des ordinateurs, avec communication du login et du mot de passe avec collecte des infos contenues (y compris personnelles précise-t-on) et conservation par un prestataire externe… histoire de voir ce qu’ils contiennent concernant le médiatique ex-trader. Pour quel usage ? Aucune garantie évidemment. Interrogé à la délégation du personnel de Valmy par la CGT, le représentant de la direction n'a rien trouvé de mieux que justifier la chose par le manque de lourdeur administrative de cette technique. Inacceptable réponse, la CGT devra-t-elle saisir la CNIL et le Conseil de Prud'hommes pour violation de la correspondance privée ?

BANANA BANK

Ainsi, le Prince a nommé François Pérol, compétent, le meilleur d’entre-nous et tout et tout…avec l’approbation rétroactive du Président de la commission de déontologie. Mais il est vrai que la chose n’est pas nouvelle tant d’illustres prédécesseurs ornent la galerie des ancêtres, Pébereau, Bouton, Oudéa…

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 27 Février 2009

Les infos du 20 Février 2009 - article

LYNCHAGE

C’est dans un communiqué aux collègues de GIMS, que Jean-Pierre MUSTIER, patron en charge du démantèlement de la branche, indique que le pôle Gestion d’actifs « a été fortement impacté par la crise ». A y regarder de près, la baisse des encours sur une année n’est due que pour 26% seulement à la décollecte… et pour 74% à la baisse des marchés. Avec une perte nette de 258 millions d’euros imputables principalement à SGAM AI, il apparaît que SGAM a bien résisté. Le transfert dans le cadre d’une co-entreprise avec CAAM ne se justifie donc pas obligatoirement. On pourrait aussi mettre fin à l’activité de gestion monétaire dynamique à l’origine de ces pertes, ou encore mettre fin à certaines pratiques de rémunération peu orthodoxes, qu’Alain Clot, le patron précédent, avait laissé durer… sans pour autant sacrifier l’ensemble des collègues de cette filiale des gestions alternatives aujourd’hui meurtris et dégoûtés par le traitement qui leur est infligé. Enfouis dans l’annexe 4 consacrée aux éléments non récurrents du résultat avant impôt, les comptes de la BFI font apparaître une ligne de 1,2 Md d’euros intitulée « Décote sur portefeuilles d’ABS européens vendus par SGAM ». Il s’agit ici du portage de titres de fonds monétaires dynamiques de BAREP, d’Étoile Gestion, de AI et de SGAM transférés dans les books de la SG et destinés à être revendus à bon prix dans des jours meilleurs. JPM s’appuie sur ces pertes pour punir l’ensemble des salariés de SGAM AI (privés pour la seconde fois de parts variables) et de SGAM malgré des résultats solides… sauf que ces pertes sont associées à des positions décidées par un petit groupe de 5 à 6 responsables des investissements de SGAM AI et SGAM Banque dont certains sont toujours présents et même confirmés. Toutes choses qui vont nécessiter des explications.

T’AS PAS CENT BALLES ?

La publication du résultat 2008 du groupe fait l’objet d’abondants commentaires, à commencer par le versement de 700 millions d’euros de dividendes. On notera que le pourcentage s’approche, mais pas tout à fait, du tiers de référence fixé par Nicolas… juste un peu au-dessus pour montrer qu’on n’est pas aux ordres. Cela dit, la question se pose en vertu du principe des vases communicants : l’aide de l’État est-elle bien justifiée ? Pour la CGT, nous voyons en plus dans cette décision une erreur de jugement. À vouloir satisfaire « les marchés » en leur donnant des gages, elle n’a pas empêché la dégringolade du cours, par contre elle a déjà sérieusement contribué à dégrader l’image de la banque sur son principal marché, le marché national… elle en rajoute une couche. Pire, Frédéric Oudéa a carrément annoncé son objectif de revenir rapidement à une distribution de 45% du résultat pour les actionnaires. Quant à l’opinion des salariés, elle n’est guère meilleure, tant ils savent que 2009 est pour eux l’année de tous les dangers, et que le danger vient aussi maintenant de l’intérieur. Surtout que, prise par le même conseil d’administration du 17 février qui a attribué 700 millions aux actionnaires, la décision de verser cette fameuse prime de supplément d’intéressement de 100€ qui représente moins de 5 millions d’euros globalement sera prise pour ce qu’elle est : une insulte.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 20 Février 2009

Les infos du 13 Février 2009 - article

ÉTHIQUE OU PAS ÉTHIQUE

On le sentait venir, l’annonce des bonus a été reportée au 27 février, afin de donner le temps au conseil d’administration qui doit se réunir le 17 d’examiner la conformité des principes de distribution avec le nouveau «  code éthique »… objet du rapport remis par le comité ad hoc à la Ministre des Finances. Christine Lagarde s’est d’ailleurs immédiatement auto félicitée de ce grand pas en avant et de la bonne volonté de la FBF, la Fédération Bancaire Française de l’appliquer dès 2009. La chose est d’autant plus aisée que mécaniquement, comme le remarque la CGT dans son communiqué, les bonus 2008 vont diminuer du fait des conséquences de la crise financière. Beaucoup de bruit donc pour pas grand-chose, car pour l’essentiel, ce code n’engage à rien, ni sur les montants, ni sur la question de la prise exagérée de risques que le système des bonus est accusé d’inciter. Ainsi la pratique répond déjà largement à ces recommandations, comme le versement en fonction des gains réels ou bien les versements différés. Quant à confier au conseil d’administration le soin de contrôler et enrayer l’inflation des rémunérations, c’est confier à l’incendiaire le rôle du pompier ! Ceux, dirigeants et membres du conseil, qui ont généreusement augmenté leurs rémunérations, jetons de présence et dividendes, ne sont guère qualifiés pour s’auto réguler. D’ailleurs, ce code éthique n’est pas le premier, et son inefficacité sera à l’exemple de ses prédécesseurs. Dans cette affaire, ce beau monde n’a évidemment pas consulté les représentants des salariés sur ce qu’il conviendrait de faire, sans doute trop stupides pour avoir quelque chose d’intelligent à dire sur le sujet. Nous aurions pu pourtant faire remarquer qu’il n’est pas sérieux de réduire cette question, comme l’a fait Nicolas Sarkozy, à des frasques de jeunes gens passant leur temps à jouer aux spéculateurs. La fédération CGT souligne dans son communiqué qu’il convient de distinguer les différentes catégories, et que même au Front, les rémunérations varient considérablement, les très gros bonus étant en nombre limité. Parmi les propositions avancées par la CGT après l’affaire Kerviel, figure la nécessité de rétablir un rapport normal entre un salaire fixe et un bonus surdimensionné, héritage anglo-saxon, source de prise de risques exagérés dès lors que la part principale des moyens d’existence dépend directement du résultat généré plutôt que du bon exercice du métier et de la qualification. Quoi qu’il en soit, l’air du temps est la baisse, cela ne doit pas être l’occasion de quelques mauvais coups, ou que la chose ne soit pas justement et proportionnellement partagée entre tous.

SGAM DÉMANTELÉE

L’annonce n’est pas encore complètement officielle, mais c’est désormais certain, de SGAM, il ne subsiste plus, dans le projet de la direction, que l’étiquette sur les produits fabriqués par la filiale Crédit Agricole (70%) et la SG (30%). 600 emplois sont en jeu dans ce transfert dont il faudra juger de la pertinence économique. Le reste des 400 emplois est censé réintégrer le groupe, notamment à SGCIB, et sa filiale LYXOR. Le calendrier de réalisation s’étend sur l’année 2009 pour un démarrage début 2010 et inclut la mise en œuvre d’un « plan de sauvegarde de l’emploi ».

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 13 Février 2009
  1. Les infos du 06 Février 2009 - article
  2. Les infos du 30 Janvier 2009 - article
  3. Les infos du 23 Janvier 2009 - article
  4. Les infos du 16 Janvier 2009 - article

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