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Les infos du 22 Mai 2009 - article

LES JEUX SONT FAITS

L’assemblée des actionnaires était prévue « houleuse », elle fut plutôt d’un calme olympien ! À peine quelques hou lorsque Frédéric Oudéa prononça le nom honni de son prédécesseur… Nous avons donc désormais un P et un DG, soit 2 pour le prix d’un, sans coup férir. À propos de prix, on retiendra l’incroyable plaidoyer de Jean Martin Foltz, dont on sentit l’effroi devant l’outrecuidance des manants, qui osaient trouver les grasses rentes et pensions attribuées par le conseil par trop dispendieuses. Comme au temps de l’ancien régime, Jean Martin apparut un peu décalé avec un inimitable parlé ampoulé pour répondre à un actionnaire suggérant d’aligner l’indemnité de départ de Frédéric Oudéa, environ 2 millions, sur celle de son épouse travaillant à la SocGen, fixée réglementairement à 6 mois de base. D’ailleurs, ne sont-ils pas jusqu’à 2500 à se goinfrer ?... ce qui, assurément, rend la chose moins condamnable selon Jean Martin ! La question des rémunérations des dirigeants et des retraites dorées fut donc expédiée en deux coups de cuillère à pot. Bien sûr, notre nouveau PDG a confirmé les engagements pris devant les organisations syndicales sur l’emploi et l’ouverture du « chantier » sur les rémunérations en juin. À propos du partage des richesses en 3 tiers, nous avons entendu une inquiétante réponse attribuée au conseil d’administration, dans laquelle on a reconnu un argument de Frédéric Oudéa : « vous coûtez bien assez cher comme cela en temps de crise » motivé par un amalgame des salaires qui rémunèrent le travail fourni avec le partage des richesses créées. Un autre grand moment fut celui de la traditionnelle intervention du « président » de l’association des actionnaires réclamant son strapontin au conseil d’administration. Frédéric Oudéa l’a sèchement renvoyé à sa condition en lui rétorquant « il fallait vous présenter à l’élection » ! On retiendra surtout le discours de clôture de Frédéric Oudéa, affirmant sa confiance dans le modèle de banque universelle choisi par la Société Générale, qui devra figurer parmi « les consolidateurs » d’un paysage bancaire mondial profondément changé… tout en en laissant planer le doute sur certains métiers « où nous sommes moins solides » qui pourraient faire l’objet de partenariats ou de cessions. L’auditoire a-t-il motivé cette profession de foi très différente de celle affichée devant les délégués syndicaux : « je n’ai pas été nommé pour vendre » ? Sans doute l’impatience de dividendes retrouvés fut-elle pour quelque chose dans l’objectif à nouveau proclamé de distribuer 45% du résultat aux rentiers et à un ROE fixé à 15% « en moyenne de cycle ». On aurait tort toutefois de n’y voir que l’espoir de revenir au bon vieux temps. Le discours était attendu, et ce n’est pas anodin que le nouveau PDG annonce que la rentabilité va forcément baisser, au moins de 5%. Il restera à le faire comprendre à tous les étages, notamment à tous ceux qui voudraient que tout continue comme s’il n’y avait pas de crise. De ce point de vue, la prochaine étape intéressante sera la commission de suivi 4D du 9 juin, devant laquelle le Directeur du réseau France, Jean François Sammarcelli, va venir s’expliquer sur la politique commerciale 2009. Bien anesthésiée par une mécanique huilée de discours et réponses à rallonge, l’assemblée a voté les résolutions comme d’habitude avec des scores à la soviétique, jamais moins de 75%. Seul le cocktail réveilla les impatiences vers 20h.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 22 Mai 2009

Les infos du 15 Mai 2009 - article

AG DU 19

Elle arrive à grands pas l’AG des actionnaires du 19 Mai … et « la tension est palpable », comme on dit à M6. On peut d’ailleurs en mesurer un des effets récents, les engagements pris par Frédéric OUDEA et Anne MARION BOUCHACOURT, en levant d’une part les inquiétudes sur l’emploi qui planaient sur 2009 et en ouvrant dès juin, le « grand chantier » sur les rémunérations à la SG. En attendant, les organisations syndicales se sont réunies le 14 mai pour s’assurer que les préoccupations du personnel seront bien entendues dans l’assemblée générale des actionnaires. Les résolutions présentées par les 5 syndicats et soutenues par les milliers de signatures recueillies sur la pétition ont été remaniées sous forme de questions remises au PDG pour qu’il y réponde lors de l’AG.

NOUVELLES DU FRONT

Pour la deuxième fois depuis sa récente nomination, Frédéric OUDEA est venu rencontrer les élus du CCE , cette fois-ci à l’occasion de la publication des comptes SG. Réunis en séance plénière cette semaine, les élus ne lui ont pas épargné le constat de résultats SG 2008 équilibrés par la banque de détail, tout en prévoyant un impact négatif en terme d’emplois dans le réseau, avec la mise en place de projet comme Orchestra et Novadis. La séance aura été aussi l’occasion pour l’expert du CCE mandaté par la CFDT, CFTC, FO et SNB, de présenter ses préconisations suite à l’affaire Kerviel… Nous avions émis des préconisations en Avril 2008, et c’était plutôt l’heure, pour la CGT de demander un bilan exhaustif des mesures prises depuis 15 mois … Mais pas seulement, car sous couvert de Fighting Back fleurissent de plus en plus d’initiatives diverses et variées, comme « GPS », qui, à priori, ne semblent pas toujours aller dans le sens de l’histoire, celui d’accroitre le niveau de contrôle … La DRH a donc pris l’engagement qu’un « point précis sera effectué en fin d’année pour présenter une vue d’ensemble des mesures concrètes mises en place ».

SGAM : SAISON 2

Le CCE a aussi été l’occasion d’une nouvelle étape dans le dossier SGAM, celle de la consultation formelle des élus sur le projet. Dans un premier temps, les organisations syndicales s’étaient attachées à obtenir les garanties nécessaires pour les salariés concernés par ce démantèlement annoncé. Cette semaine, les élus devaient examiner et se prononcer sur le volet économique du projet. Frédéric OUDEA, venu commenter les résultats 2008/2009, en a profité pour ré-affirmer sa «vision stratégique» sur SGAM. S’il comprend que nous puissions contester la cession à CAAM, il réfute l’idée qu’en cédant SGAM, la SG se sépare d’un des métiers cœur de la banque et d’entacher ainsi le modèle de la banque universelle reposant sur 3 métiers stratégiques : gestion d’actifs, banque de financement et banque de détail. Nous y voyons bien là pourtant, la création d’une dépendance du groupe SG pour sa gestion d’actifs, vis-à-vis d’une société externe sur laquelle nous n’aurons qu’une influence réduite. L’ensemble des élus se sont prononcés contre ce projet.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 15 Mai 2009

Les infos du 07 Mai 2009 - article

C’EST OUF !

Le feuilleton s’est donc terminé, provisoirement, par la désignation de Frédéric Oudéa à la responsabilité de Président en remplacement de Daniel Bouton. Il conserve ses fonctions de Directeur Général. Cette désignation est comprise à l’extérieur comme celle de « la continuité »… une interprétation que nous partageons, et qui écarte donc, pour le moment, les pires scenarii de mécano bancaire. Une de ses premières actions dans son nouveau rôle a été de rencontrer les représentants du personnel. L’après-midi même, il confirmait devant les élus du CCUES l’essentiel de ses choix stratégiques et la poursuite des projets engagés… tout en souhaitant que « nous soyons unis, solidaires, pour rester maîtres de notre destin ». Le lendemain matin, il recevait les représentants syndicaux nationaux pour commenter l’annonce des résultats du 1er trimestre. Grevé par de nouvelles dépréciations, le résultat est négatif de 278 millions d’euros, mais Frédéric Oudéa a souligné que le PNB du groupe est en progression de 16%, ce qui confirme sa solidité et sa capacité à résister à la période difficile qui devrait se prolonger jusqu’au dernier trimestre 2009. Il a fait part de sa détermination à contre-attaquer pour restaurer l’image de marque de la banque… tout en insistant sur le fait que sa dégradation se limite à l’opinion publique en France et sur un solde positif de 13000 comptes enregistré au 1er trimestre. La CGT lui a rappelé ses propos de la veille devant les élus. Il convient de restaurer l’image de marque, et pour cela, ce ne sera pas qu’une question de communication, c’est aussi un problème de relation clientèle… si on cherche à se refaire une santé sur le dos du client lambda, notre image ne va pas s’améliorer ! Quant à la solidarité qu’il appelle de ses vœux, elle se mérite. Nous verrons donc comment il entend traduire cette solidarité au quotidien. Il y a bien sur le respect de l’engagement pour l’emploi que nous lui avons demandé de prendre et qu’il a pris. Il y a aussi l’ouverture de la négociation sur le système de rémunérations au mois de juin. Mais, au-delà, il faut aussi que le ressenti de cette solidarité soit palpable par tous. En réponse, il a beaucoup insisté sur sa volonté de rupture et de renouveler le « management », en ouvrant « vers l’extérieur »… Il dit être conscient que cela fera grincer des dents ! Rupture peut-être lui avons-nous rétorqué, tout dépend de la rupture avec quoi. En effet, s’il s’agit d’abandonner quelques pratiques bien connues qui contribuent largement au malaise constaté aujourd’hui, ce sera un progrès que tout le monde attend. Les représentants syndicaux étaient unanimes pour demander à ce que ce message soit entendu. Frédéric Oudéa a conclu l’entretien en précisant que sa rémunération resterait inchangée et qu’il allait être le PDG le plus mal payé du CAC 40. Exprimant notre perplexité quant à la juste appréciation de ce que devrait être la rémunération « raisonnable d’un dirigeant », nous sommes cependant bien obligés de constater que cette rémunération, bien que plus faible que celles de ses confrères, lui assurera un train de vie confortable.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 7 Mai 2009

Les infos du 30 Avril 2009 - article

DE CHARYBDE EN SYLLA ?

La démission de Daniel Bouton est donc censée apporter de la « sérénité » pour la Société Générale et son personnel. Si c’était le cas, ce serait très bien, mais ce n’est pas vraiment ce qui se profile. Assaillis par la presse, les représentants syndicaux ont été priés de manifester bruyamment leur satisfaction, comme si ce départ allait tout régler d’un coup de baguette magique. Dès l’aube de l’annonce, la CGT au contraire s’inquiétait de la période d’incertitude qui s’ouvre, quoi qu’en dise le communiqué lénifiant du Directeur Général. Si l’on s’en tient à son message donc, il va « poursuivre à tirer les enseignements de la crise » avec le nouveau président… sauf à parler de lui à la 3ème personne, ce ne peut qu’être un membre actuel du conseil pour être désigné le 6 mai. Notre sort dépendrait donc d’une décision du Conseil d’administration, juste avant que Frédéric Oudéa reçoive les syndicats à 17h. Ce conseil aurait déjà des favoris, et quels favoris ! D’abord le retraité de Peugeot Citroën, Jean Martin Folz, jusqu’à présent celui qui préside le comité des rémunérations du conseil, et qui décida de l’attribution des stock-options auxquelles Daniel Bouton renonça finalement. Folz, par ailleurs Président du club très fermé des très grandes entreprises privées, récidivait quelques jours plus tard dans les Échos sur une pleine page, justifiant autant ses rémunérations astronomiques que celles de ses petits camarades. Logique, ce lobby est parmi les plus acharnés opposants à une limitation de la rémunération des dirigeants. Ensuite Luc Vandevelde, viré de chez Carrefour, surnommé l’exécuteur de Marks et Spencer, dont le départ fut à chaque fois copieusement indemnisé… au point que les syndicats britanniques l’avaient comparé aux cochons qui engraissent sur le gazon anglais, une insulte chez nos cousins d’outre-Manche. Autrement dit des experts en déontologie dont la légitimité, plutôt l’illégitimité à remplacer Daniel Bouton ne fait aucun doute ! De quoi inquiéter, et le pourquoi du communiqué intersyndical : « Les organisations syndicales … tiennent à réaffirmer sans ambiguïté qu’elles n’accepteront pas que ce départ soit le prélude à une prise de contrôle de la Société Générale ou à une restructuration brutale qui menacerait l’emploi des salariés. De plus, ce départ ne résout pas les questions en débat avec la Direction Générale notamment : la cession de la gestion d’actifs au Crédit Agricole, la stratégie 2009, les rémunérations ». Frédéric Oudéa conclut son message par un appel à la solidarité dans la période difficile que nous traversons ! Parlons-en justement, solidarité bien ordonnée commence par la préservation de l’emploi des salariés du groupe, donc son indépendance, donc son intégrité. Il serait donc bienvenu, puisque nouveau Président il y a, que celui-ci prenne des engagements immédiats au plus vite, avant même l’assemblée des actionnaires du 19 mai. Le premier projet sur la table est celui de la cession de SGAM à CAAM. L’expertise mandatée par le CCUES fait clairement apparaître que SGAM est un maillon d’une chaîne dont l’intégration au groupe est stratégique, depuis la gestion d’actifs jusqu’à la conservation (SGSS) et que la gestion « classique », l’essentiel de l’activité de SGAM, a démontré sa capacité d’être parmi les meilleurs en 2008. La solidarité du groupe s’exprimera donc bien mieux en abandonnant le projet de cession. Voilà une décision que les salariés considéreraient comme une preuve concrète de cet engagement de solidarité.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 30 Avril 2009

Les infos du 24 Avril 2009 - article

TOUS À L’ AG DU 19 MAI !

Il y en a qui vont être contents en retrouvant l’ambiance des « AG » d’antan, quand on votait la reconduction de la grève illimitée dans l’enthousiasme… sauf que cette fois-ci, ce n’est pas la grève qui sera votée, mais 5 résolutions proposées par les organisations syndicales. L’enthousiasme sera bien là néanmoins, comme le font présager les premiers échos de la pétition syndicale pour soutenir ces résolutions. Il faut dire qu’elles correspondent à un sentiment de malaise profond du personnel, qui ne supporte plus le discours de rigueur d’une direction qui ne se l’applique pas à elle-même. Les résolutions prévoient l’engagement du maintien de l’emploi, la fin des régimes privilégiés de retraite, l’indexation de la rémunération des dirigeants sur la masse salariale, le partage de la richesse créée selon la règle des 3 tiers, et un objectif raisonnable de ROE lié à l’environnement économique. Quoi de plus normal et juste ? L’inquiétude de la direction suscitée par l’initiative syndicale, que nous avons constatée, est aussi un bon indicateur. La chose est prise au sérieux en vue d’une assemblée où la fronde attendue des actionnaires, que l’on gère en vrais communicants, est bien moins gérable si le personnel s’en mêle. Frédéric Oudéa ayant raté son road show du 7 avril devant les délégués syndicaux, il revient à la DRH, Anne Marion Bouchacourt, d’être plus convaincante devant le CCUES qui va se réunir le 27 pour voter les 5 résolutions… et ce ne sera pas tâche facile, car nous attendons du concret, pas de la « comm’ ». Quoi qu’il en soit, l’assemblée des actionnaires du 19 mai va prendre un sacré coup de jeune, puisque les 5 syndicats appellent les salariés à s’y rendre, et que la moyenne d’âge des salariés est bien moins élevée que celle des barbons habitués du buffet. Le rendez-vous est à la Grande Arche de la Défense le 19 mai à 16h. Ceux qui ne peuvent pas venir ont la possibilité de nous confier leur pouvoir comme d’habitude.

LE DROIT, TOUT LE DROIT

Encore une fois, la CGT a dû intervenir contre un abus à l’encontre d’un salarié de la sous-traitance. Cette fois-ci, c’est l’exercice d’une liberté fondamentale qui était menacée : le droit de lire un tract syndical, comme si un salarié « prestataire » n’avait pas le droit de lire un tract d’un syndicat de la Société Générale ! L’interdiction s’ajoute à de nombreuses autres, comme celle de mâcher du chewing-gum… Encore une fois, les responsables maison s’abritent courageusement derrière l’argument insupportable : ce n’est pas nous qui prenons la décision, après l’avoir déclenchée. Avec un tiers du personnel des services centraux en sous-traitance, 7000 sur 21000, il n’est pas question que la CGT détourne les yeux. Nous ferons respecter les engagements que nous avons arrachés à la direction, notamment ceux portant sur les droits des salariés. D’autant que la loi sur la représentativité prévoit que lors des prochaines élections du CE et des DP, les salariés de la sous-traitance pourront choisir s’ils souhaitent être électeurs des institutions de leur entreprise, ou bien de celles de la Société Générale. Et ce choix devra leur être présenté individuellement après que la liste des entreprises concernées aura été négociée avec nous. Autant dire que cela va bouleverser les habitudes de tous ceux qui se comportent comme des petits seigneurs avec du personnel qu’ils croient taillable et corvéable à merci et qu’il vaut mieux s’y préparer.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 24 Avril 2009
  1. Les infos du 17 Avril 2009 - article
  2. Les infos du 10 Avril 2009 - article
  3. Les infos du 03 Avril 2009 - article
  4. Les infos du 27 Mars 2009 - article

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