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Les infos du 05 Novembre 2010 - article

L’HEURE DU CHOIX

L’ouverture des négociations salariales annuelles à la Société Générale a un mérite, elle va contraindre la nouvelle direction générale, et particulièrement Frédéric Oudéa, à choisir son camp. Depuis l’affaire Kerviel et la crise bancaire, la direction qui s’est mise en place a beaucoup parlé « aux marchés » et « aux investisseurs », leur promettant un retour à bonne fortune au plus vite… au point que, et c’est une première, le Président annonce un résultat de 6 milliards pour bientôt, un résultat d’avant la crise ! Et le conseil d’administration en redemande. Alors, on lui promet qu’on va mieux rémunérer « les performances individuelles » de telle sorte que la productivité s’en porte mieux. L’attention s’étant focalisée sur le sort de la banque elle-même, la direction a pu ainsi en 3 années, commencer à mettre en œuvre une stratégie à contre courant des années qui précédaient et qui avaient permis de revaloriser les salaires de base dans la rémunération globale. C’est ainsi que les rémunérations variables, hors bonus, ont progressé de 10,4 millions d’euros en 2010, autant que l’impact les mesures proposées pour l’accord salarial 2011, pour un montant total de plus de 90 millions, qui atteint maintenant le niveau de l’intéressement et de la participation. On comprend l’embarras du directeur des relations sociales, venu présenter la proposition pour 2011 : 0,7% avec un plancher de 250€. Le conseil d’administration et son Président aurait pu l’envoyer « négocier » un accord pareil avec un panneau «FDG », c’eut été pareil. Manque de chance, le scenario des « années de crise » est terminé, et il n’a trouvé aucun preneur pour en discuter, même pas pour participer à des rencontres « bilatérales », c’est-à-dire chaque syndicat séparément, avec Anne Marion Bouchacourt, la DRH du groupe. Au contraire, les organisations syndicales lui ont adressé une lettre pour demander à être reçues ensemble, afin de lui exposer leur volonté d’être prises au sérieux par la direction générale. Il s’agit de démontrer le bien fondé de ses déclarations sur l’esprit d’équipe, la cohésion du groupe, le pacte social. La première des choses à faire est de consacrer les moyens nécessaires à la négociation salariale avec les « partenaires sociaux », si on veut qu’ils soient des partenaires. Reconnaitre le travail, ça ne se fait pas en distribuant des prébendes à la tête du client, contrairement à ce que pensent ces messieurs du conseil. Il va donc falloir faire un choix entre ceux qui croient diriger le groupe et ceux qui le font. La réponse sera connue d’ici la prochaine réunion de négociation du 26.

ON RASE GRATIS

L’idée était séduisante, tellement séduisante que tous les syndicats ont signé le principe d’une répartition uniforme d’une attribution d’actions gratuites à tout le personnel du groupe. La loi exige en effet qu’un accord signé avec les organisations syndicales entérine le mode de répartition. L’idée donc que chacun compte pour un et contribue à part égale à l’existence même du groupe est séduisante, et nous avons signé pour en acter le caractère positif. Malheureusement, c’est le conseil d’administration qui en a fixé les conditions sur proposition de Frédéric Oudéa et qui en a fait un ersatz falot censé mieux nous motiver ! L’attribution des 40 actions, en 2012, sera soumise à une condition de résultat supérieur à 10% de ROE, et à une condition d’indice de satisfaction clientèle ! Pour faire bonne mesure, au sens propre, c’est encore un « consultant » extérieur qui va venir se faire un paquet de fric en se chargeant de la besogne pour le compte du conseil d’administration, car évidemment, celui-ci a besoin d’expertise indépendante pour savoir si nous faisons progresser la satisfaction de nos clients. On en rigolerait presque si on ne croulait pas sous la charge… C’est ainsi que Fred a réussi à transformer une bonne idée en un machin qui fera ricaner ceux qui bénéficient d’attributions gratuites en bien plus grandes quantités, et qui énervera tous les autres.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 5 Novembre 2010

Les infos du 22 Octobre 2010 - article

PAS DE LIBERTÉS…

…avec les libertés. Il va être temps de faire le point et les mises à jour nécessaires sur l'ensemble des dispositifs qui, dans l'entreprise serve à pister ce que l'on fait. Entre la saisie de disques durs, contenant donc potentiellement des données personnelles, les logiciels permettant d'investiguer le contenu des fichiers de votre ordinateur, les enregistrements, aux motivations floues ou unilatérales, de la messagerie ou des conversations téléphoniques… et on en passe, il n’existe à ce jour aucun document normatif dans l'entreprise. Bref, chacun bidouille dans son coin sa petite potion et enregistre un peu ce qu'il veut, sauf à se faire prendre les doigts dans le pot de confitures. Au fond, la seule véritable protection du salarié c'est la Charte d'Utilisation des Moyens de Communication Electronique, négociée avec les syndicats. Elle date de 2002, depuis bien des technologies de contrôle ont vu le jour, sans que l'entreprise se préoccupe plus que ça de prendre les sécurités nécessaires. C'est donc à la négociation et aux élus du personnel qu'il appartient de prendre l'initiative, ce que la CGT ne va pas manquer de faire au travers de quelques exemples récents. D'autant plus que jusqu'à présent la maison a refusé de nommer un Correspondant Informatique et Libertés, malgré les demandes multiples. Ce qui ne fait qu'ajouter à l'opacité des initiatives prises de-ci de-là, voire jeter un doute quant aux intentions finales.

INSULTES, BÂTON ET MENTERIE

On retiendra de ce pouvoir et de sa « réforme » des retraites que son obstination érigée en politique l’aura finalement conduit à un divorce profond d’avec les Français. Insulter la jeunesse qui serait incapable de penser, lui donner des coups de bâton pour la faire rentrer en classe, nier l’évidence et mentir sur la participation que le ministre et sa police voient baisser au fil des manifestations, mentir encore aux femmes et aux ouvriers exerçant des métiers pénibles en leur promettant un traitement de « faveur »… Tout cela n’aura pas réussi à faire diversion, ni entamer la responsabilité et l’unité syndicale que toute l’Europe regarde. Pas celle d’Angela ou de David, l’autre la vraie, que notre exemple ragaillardit. Finalement, vote accéléré ou pas, un nouveau rendez-vous de manifestations est proposé jeudi 28 et samedi 6 novembre par les confédérations syndicales auquel les syndicats de la Société Générale vous invitent à nouveau à participer. Conscients de l’impact financier pour chacun, mais conscients aussi qu’on ne peut se résigner devant une telle agression contre le monde du travail.

ACCORD MONDIAL ?

Dans le cadre des rencontres sur la localisation des emplois dans le monde, le débat s’est engagé avec la direction sur la possibilité de négocier un accord mondial portant sur des droits des personnels et des engagements de la direction générale que la direction pourrait prendre notamment en matière d’emploi et de reclassement. La CGT a proposé en plus d’intégrer la question des droits pour le personnel prestataire, celles du droit syndical et de la représentation du personnel, et enfin et de la « transférabilité » des droits d’une entité du groupe à une autre. Prochaine étape le 26/11. D’ici là les syndicats ont annoncé une plateforme commune, et la direction générale devra annoncer sa volonté politique de rechercher un tel accord.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 22 Octobre 2010

Les infos du 15 Octobre 2010 - article

GRAND ÉCART

La commission qui réunit les syndicats et la direction du réseau s’est réunie le 14 octobre, pendant que la consultation des comités d’établissement des DEC impactées par le projet « Grand public » est en cours. Rappelons qu’il s’agit pour l’essentiel de commencer à réduire le nombre d’emplois, presque un millier, chez les chargés d’accueil entre 2010 et 2012. Pour compenser les suppressions d’emplois, le nombre de clients dans chaque portefeuille de conseiller est augmenté de près de 50%, et certains chargés d’accueil vont être bombardés « conseiller d’accueil » en leur refilant un « mini » portefeuille de 3 à 500 clients (quand même !). Mais, disaient-ils, nous avons estimé DEC par DEC chaque poste pouvant être supprimé, sur proposition du Directeur local lui-même, en fonction des départs en retraite prévus d’ici 2012, c’est ainsi que nous parvenons à un total de 990 et que nous pouvons prendre l’engagement écrit devant les syndicats que les suppressions d’emplois ne dépasseront pas les départs en retraite… et chacun pouvait comprendre que ce plafond s’entendait dans chaque DEC puisque les suppressions avaient été calculées ainsi. Sauf que dans les consultations de comités d’établissement, il est vite apparu que le nombre de suppressions excédait largement le nombre de départs en retraites, comme à Bordeaux par exemple, avec 12,5 emplois supprimés pour 4 départs en 2010, auxquels s’ajouteront 12,5 autres suppressions en 2011 et 2012, sans compter les suppressions motivées chaque année par d’autres motifs. L’explication fut donc rude avec le patron du réseau Laurent Goutard et ses affidés, qui a longtemps tourné autour du pot avant d’admettre que « l’engagement est global », ce qui infirme par la même occasion la belle théorie des suppressions d’emplois calculées « sur le terrain ». Dans ce domaine, il n’a fait que ce que font ses collègues, exécuter les ordres de la direction générale et du conseil d’administration, qui veulent revenir au plus vite à un ROE de 15% en le faisant payer par l’emploi et les salaires du personnel, et il n’y a rien de scientifiquement calculé là-dedans ! Voilà qui fait tache dans le climat actuel, alors que la Générale est la cible permanente et que la direction générale ferait bien de comprendre que l’engagement du personnel est son arme la plus efficace. Croit-elle que les conseillers et chargés seront motivés à convaincre en les traitant ainsi ? Entre les fossoyeurs du réseau, les délocalisateurs de RESG, le flingueur de MARK, l’activiste d’OPER… l’équipe de Frédéric Oudéa est en train de mettre le feu à la maison, il ne faudra pas se plaindre ensuite si ça brûle.

ON RIT JAUNE À HONG KONG

La vie réserve parfois des choses drôles, comme chantait Eddy Mitchell, c’est même un peu rock ’n’ roll… les « optimiseurs » de ressources se sont avisés que la plateforme Asie devrait être regroupée aux Indes, à Bangalore. Mais les Chinois rient jaune, c’est bien connu, et dès la nouvelle connue à Hong Kong, ils se sont barrés du jour au lendemain. Panique à bord, au point qu’il a fallu envoyer d’urgence de France des renforts pour assurer les affaires courantes. C’est ce qu’on appelle de l’optimisation.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 15 Octobre 2010

Les infos du 08 Octobre 2010 - article

MAUVAIS JOUEUR

Le déferlement auquel nous assistons depuis la condamnation de Jérôme Kerviel reprend à nouveau très majoritairement l'air du « pov' p'tit gars de Pont-l'Abbé victime du système ». Dans nos infos du 25 juin, à la fin d'un procès pendant lequel Jérôme Kerviel et ses avocats n'avaient rien révélé de nouveau, nous écrivions, sous le titre « Justice de classe », que Jérôme Kerviel n'avait pas compris que le système n'avait pas de pitié pour ses ennemis, dont il était, précisément parce qu' "il en va de l'ordre public, économique et financier" selon les mots du procureur. Il s'agit de faire trembler dans les salles de marché,  de faire un exemple, écrivions-nous. La lourdeur de la peine était donc prévisible, elle ne change pas grand-chose du fond, qui démontre, après de longs mois d'enquêtes, de procédure, que la thèse de sa défense (ses collègues, sa hiérarchie savaient et étaient complices au moins passifs) a été rejetée. Ceci ne retire rien de la responsabilité de la direction, et notamment les remarques portées sur l'insuffisance des contrôles, sanctionnée par les autorités monétaires, sans parler des exigences réglementaires élargies en matière de contrôle et de gestion des risques... mais ce n'était pas l'objet du procès de Jérôme Kerviel. Il n’est pas pour autant la victime et la lourdeur de sa condamnation doit être relativisée au regard des conséquences désastreuses de ses actes sur les 160.000 salariés du groupe. À la peine pendant toute la période qui a suivi, ils en subissent encore les conséquences au quotidien que ce soit à SGCIB ou dans les autres branches, soumis à la pression pour restaurer l'image de la banque et sa rentabilité. Citons « Fighting back » et « Team up » que subissent les back-offices, les sanctions qui commencent à pleuvoir dans les salles de marchés pour faire des exemples... Plus visée que toutes les autres au sortir de la crise financière, la direction doit sans cesse donner des gages aux marchés, aux actionnaires, au public, et ce sont les salariés qui en font les frais, y compris dans le réseau, qui subit les remarques désobligeantes en même temps que le projet Grand public fait pour remplir les poches des actionnaires. Kerviel a fait de la Société Générale une banque objet de toutes les railleries, de toutes les rancœurs, il a mis en danger l'emploi de ses 160.000 salariés pour longtemps, et il a entaché leur réputation de bons professionnels.

3615 QUI N’EN VEUT

Les négociations salariales ont débuté par le rituel examen des statistiques et le tour de table des demandes syndicales. Des statistiques, il ressort principalement que l’individualisation des salaires ne laisse plus que la portion congrue aux augmentations collectives, le dernier accord 2010 pesant à peine pour 13 millions d’euros… dans le même temps, la part variable atteint 90,4 millions et augmente de presque autant : 10,4 millions. La comparaison est significative du choix fait en 2010 par la direction générale au détriment de la négociation collective. Dans les services centraux, hors bonus en cash (qui repassent à 231 millions contre 171 en 2009), le variable augmente de 8 millions pour à peine 500 bénéficiaires de plus ! Il fallait donc de la constance pour égrener ensuite des propositions auprès d’un directeur des relations sociales genre « 3615 qui n’en veut ». On passera aux choses sérieuses le 26 octobre, quand la DG aura fixé le montant de l’enveloppe…

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 8 Octobre 2010

Les infos du 01 Octobre 2010 - article

ACCORD HANDICAP

La négociation pour le renouvellement de l’accord en faveur de l’emploi et de l’insertion des handicapés a permis que la CGT soit signataire, ce qui fait que le nouvel accord est signé à l’unanimité cette fois-ci. Parmi les progrès du texte, le budget sera mieux utilisé en faveur des handicapés, et moins pour la com’, nonobstant la récente publication de cette fameuse bédée qui a suscité débat. En outre, une vieille revendication de la CGT a été prise en compte, c’est l’ouverture aux personnes souffrant d’un handicap psychique ou mental. La réunion de signature était donc très cool, ce qui n’est pas si fréquent ces temps-ci dans la maison, on baignait dans le consensuel. Saluons donc l’effort fourni… qu’il reste à concrétiser.

L’ÉPOUVANTAIL

Ce pourrait être une fable, genre la carpe et le lapin. On parle d’un mode d’organisation du travail sulfureux, le «lean management», et ses différentes déclinaisons, dont la version maison, «Team up». La méthode est importée, et le cabinet Mac Kinsey, son principal vendeur qui «conseille» la Société Générale, affiche clairement le but du jeu, faire des économies sur les coûts de personnel. La direction s’est donc avisée qu’elle pouvait y trouver une substantielle source de gains de productivité, et elle a commencé à déployer la méthode à OPER. Quel rapport avec une fable ? Simple, une fable est immanquablement flanquée d’une morale. Le contenu de la fable peut être résumé ainsi : pendant que la méthode est déployée depuis plusieurs mois, d’aucuns règlent leurs comptes d’après élections, au travers de tracts vengeurs, accusateurs, mais dans lesquels on cherche en vain une stratégie à proposer aux personnels déjà concernés. La morale de la fable est classique : causer c’est bien, agir c’est mieux. La CGT n’a donc aucunement à prouver qu’elle n’est pas là pour «la satisfaction des responsables de SGIB», son boulot, c’est d’agir avec les personnels, managers compris, dans chaque entité de travail où le lean management est déployé. Au coeur de nos préoccupations, les emplois, car les secteurs touchés sont déjà sous tension, car nous contestons qu’une «meilleure organisation» pourrait conduire à économiser des emplois. Le respect des responsabilités et du travail confié aux personnes, et le respect des personnes elles-mêmes ne doivent pas plus être remis en cause. Ce n’est pas l’épouvantail de l’apocalypse annoncée qui arrêtera «Team up», c’est en empêchant dans chaque entité de travail, avec les gens, chaque suppression d’emploi injustifiée, chaque modification de l’organisation du travail insensée, chaque déqualification du travail... que l’on videra «team up» de toute substance nocive quitte à l’enterrer. De l’expérience naît l’action dirait Snoopy.

DÉRAPAGE

Mais, même sans Mac Kinsey, on peut presser les salariés comme des citrons et les traiter comme des, ou de la… c’est le sport pratiqué par la direction de Lyon Ouest, qui, parmi d’autres amabilités par mail ou en conférence téléphonique, se laisse un peu aller à l’insulte ou la menace physique, façon paire de claques… et puisque ces gens s’interrogent sur qui à « à faire à la Société Générale » , nous demanderons à la prochaine commission au directeur du réseau si eux, ils ont quelque chose à y faire.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 1 Octobre 2010
  1. Les infos du 24 Septembre 2010 - article
  2. Les infos du 17 Septembre 2010 - article
  3. Les infos du 10 Septembre 2010 - article
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