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Les infos du 30 Novembre 2012 - article

LE COUP D’ÉTAT PERMANENT

Que fallait-il comprendre le 6 novembre des propos de Frédéric Oudéa : « je vous propose de conduire la transformation avec vous, plus on anticipe, mieux c’est, nous avons besoin de plus de mobilité interne » ? Et de charger son DRHG d’y « travailler avec nous dans les prochaines semaines ». Lequel s’est empressé de refiler le bébé à son Directeur des relations sociales flanqué de son armée de juristes. Après un amuse-gueule censé nous permettre d’avoir « une réelle influence sur la stratégie de l’entreprise »… le plat de résistance nous est parvenu sous forme d’un « PSE permanent » classifié C3 le 28 au soir. Le texte reprend les mêmes errements que ceux de l’édition SGCIB, en les aggravant… applicables d’avance à toute restructuration entraînant des suppressions d’emplois à venir, pour la totalité de la banque, toutes branches confondues, sans que les instances représentatives du personnel ne puissent rien faire, muselées par des prérogatives réduites. Le simple envoi de ce projet aux OS illustre crûment l’autosatisfaction qui règne à la Direction, qui pense que le PSE de SGCIB fût un succès qu’elle peut reproduire à l’infini. Mais, plus encore, il pose la question : est-ce bien de cela dont Frédéric Oudéa nous parlait : un coup d’État permanent ? La sortie de route du Directeur des relations sociales aura eu un mérite, resserrer les rangs syndicaux. Les organisations syndicales ont décidé de construire ensemble une stratégie appropriée en rédigeant des propositions communes. Il s’agit de revenir à l'idée de départ de cette négociation, qui était de fluidifier la mobilité et les évolutions de carrière au sein du groupe afin justement de permettre aux salariés de rester dans le Groupe tout en permettant la mise en œuvre de transformations voulues par la direction générale. Les documents et déclarations syndicales sont sur notre site intranet.

LES ENCADRÉS

C’est une première, et un grand succès, la grève du 27 novembre contre le projet de transfert à Accenture d’une partie des back-offices de SGCIB a été suivie par plusieurs centaines de salariés. Près de 200 se sont rassemblés dans l’Agora des tours de la Défense pendant que se tenait la réunion avec la Direction. Encore une fois, elle a cherché une caution syndicale pour mener à bien son projet. S’agit-il « d’encadrer » un transfert qui en appelle d’autres, selon la triste formule employée récemment dans une publication syndicale, sans même avoir livré bataille ? La mobilisation des salariés, et elle seule, a certes permis d’imposer à la Direction que seuls les volontaires, les inconscients devrait-on dire, suivent le mirage Accenture… mais la Direction n’a toujours pas démontré la supériorité économique de son projet, malgré ses efforts de propagande auprès du personnel qui reste sceptique, et le vainqueur de cette bataille-là n’est pas proclamé. On est loin de fixer un calendrier de consultation du CE des centraux pour expédier l’affaire d’ici fin février.

INOPPORTUNE

L’accord égalité professionnelle n’a été signé que par la CFTC. Les 4 autres organisations considèrent, malgré un avis favorable, cette signature inopportune, alors que nous n’avons pas les réponses aux questions posées par la stratégie de la Direction Générale. Afficher l’image d’un dialogue social bien réel n’est pas d’actualité.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 30 Novembre 2012

Les infos du 23 Novembre 2012 - article

LE 8 JANVIER 2013

C’est bien la première fois que la Direction générale est obligée de se fendre d’un communiqué de presse pour se défendre de ses bonnes intentions et répondre à un communiqué intersyndical. Elle y a même ajouté un message aux « Ambassadors »… Un exercice nouveau pour elle dont elle aurait dû s’abstenir, ou prendre conseil auprès de nous. Au-delà de l’escarmouche, l’évènement reste la décision intersyndicale d’organiser une journée nationale de grève le 8 janvier prochain. Il ne s’agit pas de spéculer sur un échec de « la démarche de dialogue et d’anticipation » qu’elle rappelle avoir engagée avec les syndicats. D’ailleurs, la première partie de ce qui pourrait constituer un accord-cadre était examinée le 21, et l’accord de principe sur la création d’une instance de concertation sur les projets et la stratégie a été facilement acquis. Les prochaines réunions traiteront des « mesures sociales d’adaptation à la transformation » et risquent d’être plus houleuses cependant. Pour autant, comme le souligne le communiqué intersyndical, il est de la responsabilité syndicale de donner au personnel l’occasion de peser sur le contenu des négociations, et aussi d’exprimer son sentiment à l’égard d’une politique sociale qui suscite un profond mécontentement. Qu’au 35ème, on ne s’étonne pas de ce malaise, quand on parle aujourd’hui de la Société Générale, c’est toujours avec un panneau à vendre ou on ferme…

LA PETITE FAIBLESSE…

Mikado n’est pas le projet de création du premier acteur européen « indépendant » de back-office, c’est un vulgaire projet d’externalisation d’activités assurées jusqu’à maintenant en interne. La réunion syndicats-direction du 22 n’a fait que confirmer que ce projet relève plus de la volonté forcenée d’externaliser à terme la totalité de GBS. Le « pilote » du projet, Thierry Weidenmann, s’est échiné sans succès à le vanter devant nous en s’enfonçant un peu plus à chaque fois. Résumons : on transfère à Accenture les équipes, nos logiciels, nos opérations, on continue d’assumer le risque opérationnel financier… en espérant un gain de coût de traitement décennal relevant du fantasme. Bref, on garde les pertes et on transfère les bénéfices, du moment qu’on se débarrasse des 200 emplois qui vont avec. Un poil gênée, la Direction a dû concéder une expertise pour évaluer le bien-fondé du projet. Fruit de la mobilisation du personnel, la Direction a cherché à éteindre la mèche en cédant sur le transfert des salariés : seuls les volontaires partiraient chez Accenture… « Et les autres ils n’auront plus qu’à attendre la prochaine externalisation ? ». Une question que le personnel a posée à ce même Thierry Weidenmann, qui a crû intelligent de tenter de squeezer la grève en organisant lui aussi ses réunions de personnel. Pas malin non plus de se réclamer de « la demande des syndicats à rencontrer Accenture», une proposition de rencontre que seule la CGT a refusée. Pour nous, l’affaire n’est pas pliée, nous préférons nous appuyer sur la décision prise ensemble d’appeler tout le personnel à une demi-journée de grève le 27 novembre au matin, tout GBS bien sûr, et tous ceux qui veulent dire STOP avec nous ! Rendez-vous à 9h30 dans l’Agora des tours pour un café avec dépôt symbolique de son emballage Mikado (vide)… puis rendez-vous à l’auditorium de CB3 de 12 à 13 pour la suite.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 23 Novembre 2012

Les infos du 16 Novembre 2012 - article

LEURRE D’HIVER

Il a fait fort, le Directeur des Relations Sociales… Dans le prolongement de l’entretien de Frédéric Oudéa avec les syndicats le 6 novembre, il a vite fait de nous convoquer pour décliner l’impatiente volonté présidentielle « d’anticiper les adaptations et transformations pour 2013 ». Dès le 14, un programme de 7 réunions a été fixé jusqu’au 16 janvier pour traiter d’un accord sur la gestion de l’emploi… et, histoire de nous mettre dans l’ambiance il a lancé le bouchon le plus loin possible : « Défendre l’emploi au sein de Société Générale est un leurre, personne n’est capable de prendre un tel engagement ! ». Bien qu’une telle profession de foi soit étrange de la part d’un membre de la Direction des Ressources Humaines, nous mettrons, pour le moment, cet enthousiasme sur le compte d’un dérapage ministériel en regard de la prudence du Président qui s’était bien gardé d’aller aussi loin. La réunion, dont on peut lire un compte-rendu complet sur notre site, a donc démarré sur la réponse à la demande CGT d’ouvrir un véritable dialogue social en amont des projets stratégiques, pas seulement pour nous écouter poliment, mais aussi nous entendre et tenir compte de nos propositions et critiques. L’accord devrait donc instaurer une instance qui officialisera cette concertation. Jean-François Climent a précisé : « ce que nous vous proposons, c’est d’avoir une réelle influence sur la stratégie de l’entreprise ». On aura compris que c’est la contrepartie des « adaptations et transformations ». Puis nous sommes passés au plat de résistance, la mise en place de « dispositifs » tournant autour de la prolongation du rôle de l’ex Espace Emploi du PSE, rebaptisé pour l’occasion Espace Mobilité, qui aurait en charge le suivi des reclassements éventuels, ainsi que le recours à un plan de départs volontaires, probablement focalisés sur « l’organisation plus efficace » des services centraux souhaitée par Frédéric Oudéa. La CGT a immédiatement averti la Direction : il n’est pas question d’accepter la mise en place d’un dispositif de « maintien en situation d’emploi », selon la formule élégante du Directeur des Relations Sociales, façon cabinet d’out placement, direction Pôle Emploi. Hypothèse derechef écartée la main sur le cœur par ce dernier. Prochain épisode le 21 avec un 1er écrit.

MIKADO

C’est officiel désormais, le projet de « transfert d’une activité de GBS en vue d’un partenariat », autrement MIKADO, a finalement été présenté aux syndicats sous notre pression. Selon Thierry Weidenmann, « sponsor » du projet, le partenariat consisterait à transférer à Accenture une partie des activités d’OPER, ACFI et ITEC, pour un total de 400 emplois dans le monde dont 200 à Paris, 150 OPER, 30 ITEC, 20 ACFI. L’objectif serait de construire une plateforme européenne de premier plan, sauf que la SocGen n’en serait que prestataire et apporterait son savoir-faire et ses équipes. Bien cher payé pour espérer une réduction des coûts dans 2 ou 3 ans évaluée dans une fourchette de 90 à 160 millions d’€ sur 10 ans afin d’améliorer le PNB de SGCIB. La CGT a exigé, et obtenu, que le bien-fondé de ce projet soit discuté. 2 réunions sont prévues : nous voulons qu’il soit remis en concurrence avec les solutions internes, notamment parce qu’il porte en lui des risques opérationnels et de transferts d’informations, et il n’est pas question d’accepter le transfert autoritaire des équipes.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 16 Novembre 2012

Les infos du 09 Novembre 2012 - article

LE PERMIS DE CONDUIRE

Il était ravi, Frédéric Oudéa de recevoir les organisations syndicales le 6 novembre. Près de 2 heures durant, l’hôte du 35ème nous a présenté la situation dans son Nouveau Monde, en insistant régulièrement sur les « changements nécessaires et les transformations attendues », qui nécessitaient d’en définir le cadre ensemble. Pour le Président, le fait d’avoir démontré notre capacité d’adaptation depuis 2 ans, a permis de retrouver un niveau de confiance qui remet le Groupe dans le peloton de tête. Mais, d’après lui, la transformation est loin d’être terminée pour une avalanche de raisons (politique, économique, réglementaire, sectorielle, européenne, etc.). Il convient donc pour la direction de « finaliser la trajectoire vers 2013 » pour « garder notre permis de conduire dans ce Nouveau Monde ».

LA CAMIONNETTE DU 35ème

Nous lui avons donc expliqué que si nous pouvions être en accord sur la nécessité de conserver le permis, il nous importait tout autant de savoir combien de monde resterait dans la camionnette de Frédéric Oudéa. Par ailleurs, l’annonce récente du projet de fermeture des 2 PSC a démontré que ce n’est pas seulement de visibilité dont nous avions besoin, mais de sincérité et d’écoute. Avant de clore l’entretien, la CGT a demandé au Président de préciser jusqu’où portait son ambition sur la mobilité : allez-vous jusqu’à vouloir imposer la mobilité ? Dans le cadre d’une réorganisation par exemple ? De concert, mais franchement dissonant, le directeur des relations sociales s’est précipité : « ça fera partie des discussions », pendant que Frédéric Oudéa le plaquait : « je ne pense pas qu’on ait le droit ».

MONSIEUR PLUG ‘N PLAY

L’adaptateur rapide, tel est le surnom que nous aurions pu attribuer à Frédéric Oudéa, en sortant de la rencontre. Ce sentiment repose essentiellement sur une stratégie : nous devons nous adapter, et même anticiper ces adaptations pour être en position de montrer nos muscles aux marchés, aux analystes, aux médias de la presse économique et autres faiseurs d’opinions. Après la BFI promptement « allégée » par un PSE en 2012, les autres branches du groupe sont dans le collimateur : BDDF principalement, mais aussi les services centraux, GIMS, DSFS, BHFM… Adapter principalement en réduisant les coûts, un objectif qu’il pense pouvoir gérer sans résistance sociale et sans conflit en s’appuyant sur un dialogue social accéléré lui aussi. D’où sa demande appuyée de « gérer ensemble ». La recette miracle repose sur 2 ingrédients : les départs massifs « naturels » de 2013, et « la mobilité interne », pour laquelle Frédéric Oudéa voudrait bien obtenir des syndicats un cadre formalisé avant la fin de l’année afin qu’il soit opérationnel dès le début 2013. Le très gros problème génétique de cette stratégie, c’est qu’elle repose sur une sorte de course à l’échalote : donner des gages aux marchés qui, une fois la main obtenue, ne manqueront pas de demander le bras. Il manque donc singulièrement une réflexion sur le devenir de la banque, au sens de nouvelles orientations pour sa BFI et sa banque de détail. Pour la CGT, il ne peut être question de s’engager dans une gestion commune qui ne nous réserve que l’accompagnement social sans que nous ayons voix au chapitre pour le reste. Frédéric Oudéa et son nouveau DRHG se sont dits prêts à engager la discussion, nous verrons bien quelle sera leur capacité à nous écouter et à nous entendre.

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Olivier D. Les infos CGT SG 9 Novembre 2012

Les infos du 02 Novembre 2012 - article

ÉVALUATIONS

Dans ses habituels communiqués, dont la com officielle a le secret, le groupe se félicite de la fin du déploiement du dispositif d’évaluation et de son impact sur la culture managériale… Quel succès ! Prétendre évaluer selon les mêmes critères les français, les anglais, les russes, les roumains, les chinois, les égyptiens (à vendre) ! … et vanter l’émergence d’une culture commune, de l’évaluation, on nage en plein fantasme planétaire des multinationales qui rêvent à diriger la planète. Plus prosaïquement, la CGT a demandé de rouvrir le chantier, au vu des dérapages observés précédemment malgré l’instauration des règles écrites dans le marbre de l’instruction 13672 et du droit de recours. Nous proposons d’abandonner définitivement les échelles de classement, source principale de toutes les dérives et des discussions. Comment interpréter la formule « au niveau des attentes » par exemple, « fait juste son boulot » ou bien « fait ce qu’on attend de lui » ? De la réponse à cette question dépend le variable ou le bonus, c'est-à-dire du salaire, et ce qui permet donc toutes les pressions abusives. Et on ne parle pas des pires dérapages comme Roméo. Au final, ce classement ôte toute crédibilité aux proclamations lénifiantes de la Direction : dialogue, accompagnement des collaborateurs…

EXPERTISE OPER

Décidée par les CHSCT concernés sur proposition de la CGT en octobre, l’expertise sur les conditions de travail chez OPER va bientôt démarrer, le 19 novembre, un record de rapidité ! Elle a été acceptée par le patron de SGCIB, Didier Valet et le nouveau DRHG du groupe Edouard-Malo Henry, c’est que le climat n’est pas au beau fixe, et qu’il devient urgent de faire quelque chose. Un mail va être envoyé pour présenter un questionnaire mis en ligne le 19 novembre, qui permettra à tous les salariés d’OPER de s’exprimer en toute confidentialité jusqu’au 10 décembre. Des entretiens vont ensuite commencer avec un échantillon représentatif du personnel, dès après le 10 décembre chez OPER/LIP, où s’est déroulé l’incident qui est à l’origine de la décision de procéder à une expertise. Rappelons que la direction et le RH d’OPER n’ont tenu aucun compte de nos mises en garde répétées, jusqu’à ce qu’une salariée « pète les plombs » et crêpe le chignon d’une autre ! En janvier les entretiens se poursuivront dans le reste d’OPER et l’expertise se terminera fin janvier en préconisant des mesures dont nous devrons discuter avec la Direction.

NOIX D’HONNEUR

… à la direction de la DEC Champs Élysées, experte pour sentir l’air du temps, elle se félicite de sa participation au « Trophée de la parisienne » (SIC), sur le green de Saint Nom la Bretèche, mazette ! L’article publié sur « l’espace métier » s’émerveille du prix d’élégance de la parisienne qui « symbolise l’allure à la française » et « encore plus innovant », le prix de… « la meilleure confiture maison ». A vos bassines, Mesdames ! Au temps de l’égalité professionnelle, en cours de négociation, le rédacteur semble tout droit sortir des archives du régime de Vichy, oublié là peut-être depuis la fin dudit régime. Mais ce n’est pas tout, emporté par l’élan, le plumitif s’envole : le Trophée représente les valeurs chères à notre groupe » ! Voilà qui fera plaisir à ces dames de «  Société Générale au féminin ».

 

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cgt435 la parisienne

Olivier D. Les infos CGT SG 2 Novembre 2012
  1. Les infos du 26 Octobre 2012 - article
  2. Les infos du 19 Octobre 2012 - article
  3. Les infos du 12 Octobre 2012 - article
  4. Les infos du 05 Octobre 2012 - article

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