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Les infos du 22 Février 2013 - article

LES MÉDECINS DE MOLIÈRE

Jean François Sammarcelli planchait le 20 février devant les élus du CCE pour commenter les résultats et la situation. Reprenant l’air connu des temps difficiles, il s’est plaint des mesures législatives à venir plafonnant les commissions bancaires, susceptibles de réduire de moitié, selon lui. Naturellement, il ne voit que « la confiance des marchés » et « l’amélioration de notre base de profitabilité » pour assurer l’avenir et l’indépendance du groupe. La distribution de 26% du résultat en dividendes aux actionnaires participe à conforter l’image d’une « situation stabilisée » ! 200 millions d’€ quand même qui auraient pu être utilisés bien plus utilement. Interrogé par la CGT, il a également confirmé une hausse des bonus distribués, arguant des résultats de la   BFI. La chose va beaucoup plaire dans le réseau et les centraux, qui vont subir pour leur part une baisse du variable, « logique, les résultats baissent » pour le patron de la banque de détail. Il voit une « rupture » et « pas seulement pour baisser les effectifs ». Parlons-en justement de l’emploi. Les statistiques pour 2012 sont complètes et font penser au traitement préféré des médecins de Molière : la saignée ! La plus importante, celle de SGCIB, représente près de 20% de l’effectif. 1216 sorties sur un effectif d’origine de 6400. Les départements les plus touchés sont MARK, - 500, et OPER, - 261. C’est sûr, ils seront moins nombreux pour se partager la hausse des bonus. Le réseau a lui aussi entamé une saignée en 2012, y compris dans les effectifs des DEC, les « bases avant ». 248 emplois de moins des 17268 de 2011. Le total réseau perd 291 emplois sur 23758 l’année précédente, mais il faut remarquer que l’essentiel de la saignée se concentre en Ile de France. Au total, 691 licenciements économiques sont comptabilisés en 2012 au titre du PSE SGCIB, un chiffre inférieur aux 880 suppressions d’emplois qui constituait le plafond du nombre de départs volontaires avec les reclassements. Il faut ajouter un phénomène inquiétant, la hausse continue des licenciements individuels, y compris les ruptures conventionnelles, 177 en 2008, 298 en 2012. Enfin, le total des démissions, 838, confirme une vague de 450 départs qui se concentre chez les cadres 25 – 40 ans, et qui ferait bien d’inquiéter la Direction générale.

JURE NON FACTO

Le triumvirat de GBS s’affole, multiplie les amphis, met la pression en menaçant le personnel… Car ces messieurs, Christophe Leblanc, David Abitbol et Christophe Weidenmann ont beaucoup à perdre en cas d’échec de leur projet de transfert. En affirmant son excellence et son attractivité, de par leur seule autorité hiérarchique, ils ont cru que celle-ci s’imposerait dans les faits. Un tandem syndical a cru d’ailleurs à l’inéluctabilité du projet pour l’accompagner tout en affirmant leur opposition. Mais la cause n’est toujours pas entendue malgré les menaces des 3 compères. C’est pourquoi la DRH a préparé le terrain d’un échec, en ajoutant à la consultation des instances le recours au prêt de main d’œuvre, qui consisterait à prêter à Accenture du personnel pour quelques mois afin d’opérer le transfert des savoir-faire des récalcitrants. Malheureusement pour le trio, la loi n’autorise un tel prêt que pour les volontaires, a objecté la CGT. Retour donc à la case départ pour le trio, d’ici que Mikado soit rebaptisé Mikalo…

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 22 Février 2013

Les infos du 15 Février 2013 - article

C’EST LOIN L’AMÉRIQUE ?

Reçus à 7h30, juste avant la diffusion du communiqué, les syndicats ont rencontré Édouard Malo Henry pour l’annonce des résultats 2012 et des projets 2013. Vous avez donc toute la gratitude de Fred, sa DG et son conseil pour le « sauvetage » du navire qui menaçait de sombrer en 2012, et l’invitation à continuer de ramer avec l’annonce de nouvelles grandes restructurations, le rapprochement SGCIB/GIMS et BHFM/DSFS. Accessoirement, Jacques Ripoll, un « pilier » actuel patron de GIMS, « a choisi d’évoluer en dehors du groupe »… mais on est libre de croire ce qu’on veut nous a assuré Édouard Malo Henry.

ACCORD GESTION DE L’EMPLOI

L’accord a été signé le 13 par 4 syndicats, la CFDT prendra définitivement position le 6 mars. Non signataire de l’ANI, en cours de transposition dans la loi, la CGT se félicite que l’accord SG protège le personnel de ses dispositions les plus dangereuses en matière de mobilité et suppressions d’emplois. La consultation engagée par la CGT a donné un résultat net en faveur de la signature de l’accord, 2/3 des votants. Immédiatement en vigueur, la gestion des mobilités passe donc maintenant sous le contrôle du « campus », autrement dit, il va falloir faire respecter l’accord. La CGT en a publié le texte intégral, qui sera complété par une FAQ et les CR de la commission d’interprétation et de suivi. Le travail ne fait que commencer avec un « portefeuille » de quelques dizaines de dossiers légués par l’Espace Emploi au Campus. Précisons au personnel du réseau qui nous interroge déjà qu’il ne sera pas concerné par le chapitre 3, et que la majoration de l’indemnité de départ ne vaut, dans un premier temps, que pour les engagements de partir signés avant février 2014.

LA NOYADE DES POISSONS

Le CE des centraux a été convoqué manu militari par la Direction pour engager la 1ère réunion de consultation sur Mikado, le transfert à Accenture d’une partie de GBS. C’est que le temps presse et le peu d’enthousiasme augmente la pression… Tandis que la bande de Christophe Leblanc menace directement les gens « de casse sociale » si le projet échoue, les juristes de la DRH planchent sur un plan B qui consiste à envoyer les non volontaires en mission chez Accenture pour y transmettre leur savoir-faire. Devant le CE, Thierry Weidenmann a réponse à tout. Ce qui compte, c’est de noyer le poisson. Il en noiera beaucoup au cours de cette longue journée devant un parterre majoritairement aux ordres. SNB et CFTC qui avaient porté le choix du cabinet « Ethix » ont accepté l’exigence de la Direction de présenter aux élus du CE une version édulcorée en violation des règles de déontologie !… Sans renâcler, ils ont accepté la présence de la Direction d’Accenture, invitée par celle de la SG à venir faire sa propagande de sergents recruteurs sans même avoir sollicité l’accord des élus. La conclusion de la CGT sur le volet économique du dossier est sans appel pour l’équipe qui a traité avec Accenture : ce sont de piètres négociateurs et ils se sont fait avoir. Nous avons rappelé que, si le CE était là pour défendre les salariés, il l’était également pour défendre les intérêts de l'entreprise. Et là nous estimons que ces derniers ont été bradés à Accenture. La réponse de la direction à cette charge a été révélatrice de leur malaise : ils se sont d’abord assez violemment emportés, puis ont ensuite répondu en noyant à nouveau le poisson. Prochain round : le juge…

 

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cgt447 rapport ethix

Olivier D. Les infos CGT SG 15 Février 2013

Les infos du 08 Février 2013 - article

LES SUCETTES DE L’ANI

Décidément, on ne se bouscule pas pour revendiquer la paternité de l’accord interprofessionnel MEDEF/CFDT/CFTC/CGC. Dans sa dernière publication, le SNB, pourtant membre de la CGC, souligne, et ce n’est pas faux, que l’ANI (l’ANI du gouvernement écrit le SNB !) est beaucoup moins favorable que l’accord sur l’emploi négocié à la Société Générale. .. un accord qui n’est pas encore signé, rappelons-le puisque la consultation engagée par la CGT se poursuit jusqu’au 12 février. Les syndicats se sont rencontrés le 7 février pour confronter leur analyse du projet et ont décidé d’adresser quelques propositions de modifications supplémentaires à la Direction, qu’elle a immédiatement acceptées ! Comme quoi le texte déclaré « définitif » le 30 janvier répond lui aussi au principe de relativité.

2 POIDS, 2 MESURES ?

La fermeture des PSC de Bercy et de Réaumur et un projet de restructuration de SIOP/DSI/PLT sont 2 projets présentés à la consultation du CCE le 20 février. Pendant que se négocie un accord sur l’emploi, le pôle BDDF poursuit tranquillement ses projets, et faisant ses propres règles en s’asseyant sur celles de l’entreprise. Une attitude parfaitement inacceptable qui a conduit la CGT à inviter les autres syndicats à refuser ces consultations. Grosse colère s’en est suivie du Directeur des relations sociales lors de la réunion de négociation sur la fermeture des 2 PSC parisiens… mais la perspective d’un CCE qui mandate le secrétaire pour demander au juge de suspendre les consultations a vite ramené le calme. Pour les fermetures de Bercy et Réaumur, nous avons donc obtenu un projet d’accord qui offre des garanties similaires à celle du projet global sur l’emploi. Pour SIOP/DSI/PLT, les salariés concernés devraient bénéficier des dispositions de l’accord emploi, si ce dernier est signé bien entendu.

PAS D’BOL ABITBOL !

Initiée par la CGT, l’expertise mandatée par les CHSCT sur les conditions de travail chez OPER est en cours. Un point intermédiaire vient d’être rendu par le cabinet SECAFI sur la base du retour du questionnaire envoyé au personnel. Le taux de réponse, 68% en moyenne, 795 sur 1169, dont 45 externes, donne à l’enquête une légitimité indiscutable. Et les résultats démentent sans appel les discours lénifiants du patron d’OPER, David Abitbol, ses affidés de la direction d’OPER, des lignes RH. Une RH qui ferait bien de s’interroger d’ailleurs. A la question, en cas de difficultés à qui vous adressez-vous, 5% répondent « à la RH » contre 19% aux délégués… Responsable de la santé au travail, l’employeur faillit à son devoir : les taux de troubles liés au travail sont extrêmement élevés : 23% de crises de larme ou de nerfs, 50% de troubles du sommeil, 50% de douleurs psychosomatiques etc… on comprend pourquoi, au vu du résultat, la direction a tenté d’exclure le volet santé au travail de l’expertise. Mais ce n’est pas meilleur côté charge de travail : 70% dépassent leur horaire de travail ou emportent du travail à la maison. Avec un tel résultat, difficile de continuer à prétendre que c’est juste une question de mieux organiser son travail. L’expertise se poursuit maintenant par une phase d’entretiens approfondis. À lire, le document complet est disponible sur le site CGT.

 

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 8 Février 2013

Les infos du 01 Février 2013 - article

LES CHAUSSETTES SONT SÈCHES

Jean François Climent était mandaté pour conclure les négociations sur l’emploi à fin janvier, et surtout, avant la réunion du conseil d’administration du 12 février prochain. Frédéric Oudéa est sûrement pressé d’annoncer à son conseil qu’il a obtenu l’accord sur l’emploi et procéder aux restructurations promises dans les services centraux.Mission accomplie aux forceps, la réunion du 30 janvier s’est prolongée au-delà de 21h. 12 heures de discussions pour finaliser un texte qui est donc soumis à signature des organisations syndicales jusqu’au… 12 février ! Le Directeur des relations sociales aurait aimé un délai plus court, mais il s’est heurté à un refus syndical. La CGT qui a exigé de prendre le temps nécessaire pour mener la consultation des instances et du personnel qui s’impose sur un projet de cette importance. Rappelons qu’en novembre, Frédéric Oudéa nous avait proposé de conclure un accord sur les 3 années, 2013 à 2015. Nous sommes donc entrés dans cette négociation avec l’objectif de garantir aux salariés une mobilité volontaire, de prendre en compte les errements du PSE de SGCIB pour ne pas les renouveler et de garantir l’emploi de tous en excluant toute possibilité de licenciement pour cause de suppression d’emploi, que ce soit à titre économique ou individuel. La création de l’instance de concertation est un véritable plus, puisqu’elle devra débattre des orientations stratégiques de l’entreprise avant leur mise en œuvre. Rien ne garantit bien sûr que les critiques syndicales seront prises en compte, mais c’est quand même mieux que le black-out habituel entretenu sur les projets jusqu’à la présentation aux instances (CCE, CE). Sur la gestion de la mobilité interne, la CGT a obtenu satisfaction. La décision de mobilité d’un salarié ne peut intervenir qu’avec son accord. De plus son remplacement ne peut intervenir que lorsque sa nouvelle affectation est finalisée et qu’il a effectivement quitté son ancien poste.La mobilité sera gérée pour les services centraux par « le campus métiers mobilité », un nom ridicule… mais ça fait international ; il succède à l’Espace emploi et disposera de pouvoirs étendus. En cas de suppressions de postes dans les 3 prochaines années, aucun licenciement pour ce motif ne peut intervenir. Les salariés, qui appartiennent à une entité où des postes sont supprimés, auront le choix entre une mobilité qui sera gérée par le « campus » mais sous le contrôle de la commission de recours, qui leur garantit le maintien de leur rémunération et une affectation à leur convenance, postuler à un départ volontaire, à un « plan de transition d’activité », mais pas de mobilité forcée ni de licenciement possible. L’expérience SGCIB a été prise en compte, plus de départs rapides, de directs, indirects… Jusqu’à la dernière ligne cependant, la Direction a tenté de nous enfumer, c’est ainsi que nous avons découvert un paragraphe qui prévoyait que l’accord se substituait d’office aux accords et usages précédents !!! Ce qui revenait à nous demander de lui signer un chèque en blanc à 21h30. Peine perdue, le Directeur des relations sociales a lancé : « vous m’avez foutu à poil pendant toute la négociation, je n’avais plus que mes chaussettes, et vous les voulez aussi » !!! Façon de parler naturellement, parce que ses fumantes, il peut se les garder. Vous pouvez lire le texte complet et participer à la consultation sur le site intranet CGT.

 

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Olivier D. Les infos CGT SG 1 Février 2013

Les infos du 25 Janvier 2013 - article

DANSES POLOVTSIENNES

Signe du destin ? l’avant dernière réunion de négociation sur l’emploi se déroulait tandis que l’orchestre « playing for Pleyel » répétait l’air des « danses polovtsiennes » dans le hall. Il ne manquait au chant des flûtes traversières de l’orchestre que le pipo du Directeur des relations sociales … Dans cette séance, le gros du débat a porté sur la gestion de la mobilité « ordinaire » dans les services centraux, en dehors donc des restructurations qui génèrent des suppressions d’emplois. L’objectif du représentant de la Direction n’était rien moins que de nous endormir au travers d’un texte à rallonge et incompréhensible au lecteur non averti. Cette partie du projet d’accord instaurait officiellement le statut de « mis en mobilité » déjà bien connu dans les centraux, avec un léger bémol : le salarié ne serait plus obligatoirement celui qui prend l’initiative d’être placé dans ce statut ! La CGT a éventé la manœuvre, directement issue de la mécanique de « mobilité forcée » obtenue par le MEDEF dans l’accord interprofessionnel qui vient d’être signé et qui fait rêver notre joueur de flûte : pouvoir déplacer à sa guise les salariés d’un endroit à l’autre et les licencier pour motif individuel s’ils refusent. Il n’y aura pas d’accord avec la CGT si ce n’est pas le salarié qui est à l’initiative de sa mise en mobilité, avons-nous averti. Dans la même veine de l’accord sur « la sécurisation de l’emploi », la « limitation des périodes d’incertitude anxiogène pour les salariés » et « l’insécurité juridique » qui pèse sur le patronat soumis au contrôle tatillon des juges… se traduisent dans le projet par un calendrier préétabli et restreint de consultation des instances représentatives assorti d’une limitation de leurs prérogatives. La cause de l’anxiété du personnel, ce n’est pas la protection que lui apportent les prérogatives des instances qui le représentent, c’est la politique de la Direction et les menaces qu’elle fait peser sur leur emploi a répondu la CGT au Directeur des relations sociales. Le texte complet est disponible sur notre site intranet, vous y trouverez le congé de fin de carrière et la majoration de l’indemnité de fin de carrière destinés à encourager la sortie les retraitables, ce qui n’empêche nullement notre flûtiste de vouloir nous faire signer : « la SG prend l’engagement de maintenir l’âge moyen des départs au-delà de 60 ans » pour faire plaisir à l’administration paraît-il !

FERMETURE DES PSC

Le projet de fermeture des PSC de Paris Réaumur et Bercy est soumis à la consultation du CCE. Rien de nouveau sur la motivation, ce qui confirme notre analyse : ces fermetures n’ont d’autre raison que la contribution de BDDF à la politique de réduction des coûts voulue par la Direction générale. Bémol, l’échelle dépasse largement la fermeture de Nanterre, et augure de bien plus grandes difficultés à gérer les reclassements sur les autres PSC d’Ile de France, du moins si les desiderata des salariés sont pris en compte. D’aucuns ont réclamé une primette majorée à leur habitude pour solder l’affaire. La CGT demande la mise en place d’un recensement des souhaits des salariés et la négociation ensuite des mesures à prendre pour y répondre. Cela nécessitera sûrement la gestion de sureffectif temporaire comme dans d’autres restructurations de BDDF, c’est le prix à payer quand on prétend ne parler que de « simples transferts ». Simple pour ceux qui pilotent tout ça depuis la Défense…

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Olivier D. Les infos CGT SG 25 Janvier 2013
  1. Les infos du 18 Janvier 2013 - article
  2. Les infos du 11 Janvier 2013 - article
  3. Les infos du 04 Janvier 2013 - article
  4. Les infos du 14 Décembre 2012 - article

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