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Les infos du 02 Avril 1999 - article

15124

Les organisations syndicales de la Société Générale ont remis 15124 signatures sur leur pétition au Président. Daniel Bouton a reçu les 5 syndicats le 2 avril pour l’occasion. Il a souligné le résultat " remarquable " obtenu, résultat qui sera communiqué au Conseil d’Administration du 6. Les syndicats avaient également prévu de remettre une copie au président de la BNP, mais celui-ci n’a pas donné suite, il recevra donc par la poste l’opinion des salariés de la Société Générale et de leurs syndicats. Par ailleurs, Daniel Bouton a évoqué le calendrier encore incertain du fait de l’absence de sa publication. Il dépendra de la décision du CMF, qui peut porter sur l’ordre des OPE. Les décisions d’échange se prenant dans les 10 derniers jours, les 3 dernières semaines d’avril seront stratégiques. Après la remise de la pétition, première expression véritablement massive de l’opinion des salariés de la Société Générale, se pose donc la question d’une nouvelle étape pour enfoncer le clou dans ces jours prochains. A chacun ses responsabilités, il est de celle des syndicats de la Société Générale de défendre l’emploi du personnel, et cela passe par l’échec de l’OPE SBP. Dès la semaine prochaine, ils se rencontreront pour mettre au point cette étape : une étape qui s’appuie sur 15124 personnes décidées à mettre en œuvre toute leur détermination.

EXCES DE TABLE

Certes on côtoie dans cette bataille toutes sortes de gens pas très qualifiés pour les luttes sociales. Ainsi après les pétitions pirates, voici venue l’association pirate de défense des personnels agressés ! Anonymat garanti, cotisation en euro, c’est paraît-il au cours du dîner qui a suivi la réunion des directeurs que l’idée a jailli entre la poire et le formage, c’est là qu’elle aurait dû rester ! Que ces messieurs laissent les syndicats faire leur travail et ne cherchent à réinventer la roue … et puis tiens, limite, pourquoi ne participeraient-ils pas à la prochaine action, à l’instar de leurs collègues inspirés qui ont eu le courage de signer la pétition syndicale.

COCORICO

Gonflés le ministre des finances et le gouverneur de la Banque de France ! Alors que les syndicats de la Générale et les fédérations de la profession avaient ramé pour expliquer au ministère " le désordre " qu’allait engendrer l’offre Pébereau propice à l’arrivée des étrangers, les 7 représentants des pouvoirs publics ont tous approuvé l’OPE SBP au CECEI… abandonnant ainsi le seul moyen dont disposait les autorités pour obliger à rechercher une alternative négociée préservant l’intérêt national… DSK de gauche ? Son allégeance à la logique des marchés l’a manifestement fait pencher pour le projet SBP, quitte à brandir l’intérêt national comme un hochet en sachant pourtant que cet intérêt se paierait au prix fort de l’emploi. Mauvais calcul, il aura le désordre, la réaction sociale et son intérêt national ne pèsera pas tripette devant les marchés.

Finalement l’intérêt national reposera plutôt sur une nouvelle donne après l’échec de l’OPE Pébereau.

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Olivier D. Les infos CGT SG 2 Avril 1999

Les infos du 26 Mars 1999 - article

ALTERNATIVE

Dans le grand désordre qui se profile où chacun gonfle un peu plus les biceps, la lettre ouverte aux pouvoirs publics et aux patrons des banques signée par 4 Fédérations de la profession a posé pour la première fois une alternative crédible. C’est sur la base de cette proposition que les représentants des syndicats de la Générale et des Fédérations ont demandé à Bercy mercredi soir de prendre position. Clairement, le directeur du trésor et le gouverneur de la Banque de France siègent au Conseil des Etablissements de Crédit qui doit donner son agrément à l’OPE de la BNP, au sort de laquelle est suspendue l’OPE SG-Paribas ; le lendemain matin, le ministère publiait un communiqué qui appelait " tous les acteurs concernés à privilégier les solutions les plus respectueuses du bon fonctionnement de la place, des intérêts individuels et sociaux, ainsi que de l’intérêt national "… des solutions " élaborées dans le dialogue et la concertation, notamment avec les partenaires sociaux ". Une déclaration qui va tout à fait dans le sens de l’exigence des 4 Fédérations d’élaborer des accords et des coopérations plutôt que de céder aux marchés et compter les morts. Dans le même temps, le tandem Bouton-Levy-Lang vantait leur projet à Londres en promettant du sang…5000 emplois (dont 8 à 900 sur la place de Londres) selon les estimations revisitées qui promettent un ROE de 18% dès 2001. Voilà bien le fossé qui nous sépare : nous n’avons pas l’intention de choisir entre la peste et le choléra dès lors que cet affrontement nous conduit à des destructions massives d’emplois, et la riposte de SG-Paribas ne rassure pas plus que les propos de Pébereau !

Nous entendons opposer à cette logique de guerre et de fusions la seule alternative possible dans une société régie par le marché : la constitution d’accords qui se traduisent par des participations croisées, des pactes d’actionnaires, des partenariats.

Les Fédérations signataires de la lettre ouverte vont demander à être reçues par chaque PDG. La responsabilité de chacun d’entre-eux est désormais égale, aussi bien pour la BNP, la SOCIETE GENERALE, PARIBAS ou le CREDIT LYONNAIS. Plutôt que de vanter, soit leur gestion sociale, soit leur gestion des dividendes en fonction de l’interlocuteur, il faut qu’ils sachent qu’il ne restera plus aux salariés que des moyens plus radicaux s’ils s’obstinent dans leurs projets respectifs.

SORTEZ LES STYLOS

C’est le même message dont seront porteurs les syndicats de la Générale en déposant chez Messieurs Bouton et Pébereau la pétition. Un rendez-vous va leur être demandé à chacun mercredi 31. Il ne reste que peu de temps aux retardataires pour renvoyer aux Organisations Syndicales leurs pétitions compte tenu des délais de courrier. L’objectif initial des 15.000 signatures est accessible, ce qui montre la détermination des salariés de la SOCIETE GENERALE à ne pas rester spectateurs. Attention, une pétition pirate circule sous le manteau. Courageusement, l’auteur anonyme chante les louanges du projet SG-Paribas et s’inquiète des dangers du projet SBP pour l’emploi, mais à trop chanter … il risque de déchanter bien vite.

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Olivier D. Les infos CGT SG 26 Mars 1999

Les infos du 19 Mars 1999 - article

L’avenir de Lamballe

En rencontrant le Président de la Société Générale lundi matin, les organisations syndicales ont fait part de leur détermination à mettre en échec l’OPE du Président de la BNP. Daniel Bouton a rappelé les motivations du rapprochement SG-Paribas : pas de fusion de réseau nécessaire, complémentarité dans la banque de gros et d’investissement, tandis qu’il a qualifié l’OPE de Michel Pébereau de désordre général pouvant ouvrir des opportunités à des groupes étrangers. Le diagnostic est proche du nôtre, et de la raison de notre hostilité à l’OPE. L’urgence est d’y faire échec parce que la logique de cette OPE est celle des marchés qui réclament avec force une restructuration dans la banque. Aucun avenir différent du grand lessivage exigé par les marchés n’est donc possible sans ce préalable : l’échec de l’OPE sur SG-Paribas. Les mieux placés pour gagner cette étape sont les salariés eux-mêmes : en exprimant massivement leur rejet, ils sont capables de stopper les ardeurs des " investisseurs " tentés par l’opération. Mais cette étape n’est que la première d’un affrontement qui porte sur l’avenir du secteur bancaire lui-même. La riposte boursière exposée par Daniel Bouton aux syndicats envisage en dernier ressort " une alliance d’égal à égal " avec une banque européenne qui pourrait le conduire à avoir son bureau hors de France. Autrement dit, notre capacité à mettre en échec cette OPE concourt à préserver un secteur bancaire fort dont les centres de décisions resteront en France… à l’encontre de l’OPE de Michel Pébereau, qui aboutirait au contraire de ce qu’il prétend vouloir construire, et à l’encontre de la riposte éventuelle de Daniel Bouton qui aboutirait aux mêmes résultats. Il ne s’agit pas là de se replier sur une frilosité franchouillarde mais de poser une question de bon sens : qui pourrait prétendre que l’endroit où sera décidé la répartition des ressources collectées par un réseau de banque de détail en France est indifférent ? (notamment au regard du rôle que joue le secteur bancaire dans l’économie). Notre Président n’a pas pour autant renoncé dans le projet SG-Paribas à satisfaire les mêmes critères de rentabilité qui font la loi du marché ! Prenant exemple de l’agence de Lamballe pour vanter le projet SG-Paribas, il a expliqué que l’expertise de Paribas dans les nouvelles techniques de banque directe pourrait aider à y maintenir nos relations clientèles. Nous croyons que l’avenir passe par le maintien de notre présence, et nous avons bien l’intention de poursuivre notre action au-delà de l’OPE dans ce sens. D’autant, que Daniel Bouton n’a en fait qu’un désaccord de calendrier, puisqu’il a répété devant le Comité de Groupe de la SG que le rapprochement avec la BNP était seulement une question de temps. C’est l’avenir de l’emploi dans toute la profession qui est en jeu. Au scénario de guerre totale qui se profile, il faut opposer une alternative qui repose sur la coopération des banques françaises pour se renforcer mutuellement…par des accords, des participations croisées etc… qui préservent l’indépendance de chacun tout en protégeant de raids hostiles. Le ministère des finances doit recevoir les organisations syndicales le 24, nous y exigerons que les pouvoirs publics prennent clairement position et agissent dans ce sens.

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Olivier D. Les infos CGT SG 19 Mars 1999

Les infos du 12 Mars 1999 - article

HORS-LA-LOI ABSOLUE

Le Rédac   Chef des Echos se félicitait du départ d'Oskar Lafontaine, coupable d'avoir   contesté "la loi absolue"... c'est-à-dire la loi des marchés, tout   en relevant que l'Europe, entendez les institutions bruxelloises, avaient joué   dans l'affaire leur rôle de garde-fou. On ne saurait mieux décrire l'énorme   pression qui tente de pousser toute l'Europe à se plier à la loi des marchés,   ou plutôt aux standards du libéralisme anglo-saxon, au point de pousser vers   la sortie un ministre des finances. L'OPE lancée par la BNP sur la Société Générale   relève de la même pression. Alors que les marchés financiers réclament une restructuration   sauvage sur le mode libéral de la banque de détail en France, l'OPE du président   de la BNP est saluée par les analystes comme répondant précisément à cette exigence.   Il ne s'agit pas de construire  un acteur puissant capable de soutenir l'économie   nationale, il s'agit dans ce projet de satisfaire les appétits des investisseurs   étrangers... et, si d'aventure il réussissait, les déclarations rassurantes   de M. Pébereau ne pèseraient pas lourds lorsque les représentants des fonds   de pensions taperaient du poing sur la table. Voilà pourquoi la décision ne   viendra pas des actionnaires, contrairement à ce que les adeptes de cette nouvelle   religion disent, mais plutôt des salariés. La déclaration des 5 syndicats de   la Société Générale a clairement situé l'enjeu, maintenant il faut que la pétition   aille au-delà des 20000 signatures. Ainsi les marchés seront prévenus de ce   qu'il adviendrait d'un passage en force, à l'américaine, et de la réaction que   nous saurons construire. C'est le meilleur moyen de faire échec au projet...   au delà même, la mobilisation du personnel de la Société Générale est capable   de mettre un coup d'arrêt, aussi bien en France qu'en Europe, aux projets des   prédateurs divers. La guerre n'est pas entre les salariés de la BNP et ceux   de la Société Générale, la défense de nos emplois passe par l'échec de l'OPE   ; mais une fois cette étape franchie, il faudra encore définir quel sera l'avenir   du secteur bancaire en France... Une question sur laquelle les pouvoirs publics   feraient bien de s'activer au lieu de compter les points ! Les 5 syndicats de   la Générale ont écrit à DSK pour lui demander ce qu'il compte faire en dehors   de la privatisation du Crédit Lyonnais. C'est aussi ce que nous allons demander   à notre pédégé qui va recevoir les représentants syndicaux lundi matin. Une   chose est sûre, rien ne sera plus comme avant et il faudra tirer les leçons   de cette affaire : les intérêts mercantiles ne doivent pas prévaloir sur l'intérêt   général... Daniel Bouton devra s'en souvenir lorsque nous reparlerons   SG-Paribas, convention collective etc ...

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Olivier D. Les infos CGT SG 12 Mars 1999

Les infos du 05 Mars 1999 - article

EMPLOI

La consultation annuelle du CCE sur l’emploi a confirmé la   poursuite de la même politique, envers et contre tous. Les résultats comparés   de la banque de détail et des activités de marchés auraient pu pourtant cette   année infléchir quelque peu la stratégie. 300 de moins en 99 pour le réseau,   450 de plus pour les marchés, on continue à user de toutes les ficelles pour   tirer dans le même sens, comme par exemple les départs en préretraites ARPE ,   264 dans le réseau pour 177 recrutements dans les centraux. Tous ceux qui dans   le réseau font des acrobaties pour continuer à assurer un service de qualité,   encouragent la Direction à poursuivre la baisse. Certes il faut “ penser   au client ” comme disent nos chers patrons… à ceci près que le service   est dangereusement mis en cause et que le sort des salariés d’aujourd’hui pourrait   bien se sceller sans qu’ils voient le coup venir. Pour faire face aux départs   massifs à partir de 2005/2010, il faudrait procéder à des recrutements préventifs.   Ce n’est pas le choix semble-t-il de la direction qui préfère laisser vieillir   la pyramide des âges, ce qui lui fournira ensuite un excellent prétexte pour   lutter contre la “ sédentarité ” et promouvoir ” " la mobilité   salariale ”…un concept développé par l’ex-CNPF et défendu par PY aux journées   des directeurs. Autrement dit la solution trouvée par la DRH consiste à pousser   dehors ceux qui sont là depuis trop longtemps.

BORN TO BE WILD

Le   personnel de la Générale apprécierait sûrement de lire l’info interne de Paribas   rapportant les propos d’Albert Levy-Lang le 1er mars à ses cadres. On y remarque principalement   le souci de calmer les inquiétudes dudit encadrement qui a semble-t-il   réclamé un consultant extérieur pour répartir les postes dans le nouveau groupe.   La réponse de Levy-Lang est savoureuse. En un mot, il vaut mieux s’allier avec   la Générale “ plutôt qu’avec un canard boiteux ”, suivez mon regard   vers le Lyonnais… Quant aux craintes de ces messieurs, elles ne sont pas justifiées   selon lui puisque une banque d’affaire digne de ce nom ne peut être construite   que sur le modèle Paribas. Certes le futur Président, très informé, a déjà estimé   le nombre de postes supprimés en France dans les 3 ans, il sera inférieur à…6000   et 2 à 3000 personnes devraient changer d’affectation. Mais les cadres de Paribas   n’ont pas de souci à se faire, Albert Levy-Lang veillera à ce qu’au final, un   certain équilibre soit respecté ! Et puis, dans le nom du nouvel ensemble,   " n’entend-on pas surtout  Paribas ” ! ! ! Voilà   un discours qui ne fleure le rapprochement que de loin, et éclaire d’un jour   singulier les motivations mercantiles du projet, verrons-nous le jeu des chaises   musicales compléter le tableau ? Tout cela est bien loin de l’esprit qui   a réuni les représentants syndicaux SG et Paribas avec la participation des   syndicats étrangers le 2 mars. Ensemble, et solidairement ils ont convenu de   travailler à défendre l’emploi dans tout le nouveau groupe… vous pouvez lire   le texte du flash Paribas sur le site Internet CGT.

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Olivier D. Les infos CGT SG 5 Mars 1999
  1. Les infos du 26 Février 1999 - article
  2. Les infos du 20 Février 1999 - article
  3. Les infos du 12 Février 1999 - article
  4. Les infos du 05 Février 1999 - article

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