j6test.cgtsocgen.org j6test.cgtsocgen.org
  • Se Connecter
  • S'inscrire
  • BookMe !
  • BookMe - Admin

Les infos du 11 Juin 1999 - article

LA NAUSEE

Les couteaux s’apprêtent à sortir à l’approche de l’échéance boursière. A la veille de la décision du tribunal concernant le recours contre l’OPE SBP, la pression augmente de toutes parts. Il y a les supporters du champion français dont une bonne partie de la presse économique, c’est ainsi que la Tribune titre : " l’espagnol BSCH prend une place de plus en plus encombrante dans le capital de la Générale " encombrante pour qui ? On cite des " rumeurs " attribuant au gouvernement une mise en garde, " tout accord avec une banque étrangère pour contrer la BNP serait inacceptable ". Le cabinet Deminor, rien à voir avec le déminage au Kosovo, autoproclamé représentant des actionnaires minoritaires, demande à la COB d’enquêter sur le rachat de titres SG par BSCH … Axa a choisi son camp, tandis que le président des AGF déclare que si son vote est pour SG Paribas, ses actions iront au plus offrant. Tous s’accordent cependant sur un point, ça reste une histoire de gros sous. Le chroniqueur économique d’Europe 1 souligne que c’est la plus value immédiate qui déterminera en dernier ressort l’attitude des actionnaires. La Tribune insiste sur le rôle que joueront les fonds de pension anglo-saxons détenteurs de parts considérables dans le capital des 2 banques, tout comme le rédacteur en chef des Echos, Nicolas Baytou ou Alain Madelin qui s’émerveille sur les ondes de ce bel exemple du rôle nouveau qui revient aux marchés… C’est à en donner la nausée. Plus-values, dividendes, ROE, en bref comment se remplir les poches, les requins de la finance sont attirés par l’odeur du sang. Pas un mot des 130.000 pions qui vivent et respirent dans les entreprises concernées. On attend la surenchère de la BNP, ou celle de la Générale… une surenchère synonyme de quelques milliers d’emplois, de la saine gestion privée. Ne rien faire serait laisser le dernier mot aux fonds de pension et aux rentiers. La CGT se prononce pour organiser une nouvelle action avant que les carottes ne soient cuites. Il faut que le personnel fasse entendre sa voix car personne ne le fera à sa place, et on a bien vu après la grève du 22 avril dans les commentaires, qu’il n’y avait pas que les OPA qui pouvaient être hostiles. La CGT va proposer aux autres syndicats de la Générale de se rencontrer dans la semaine pour décider d’une initiative. Sans initiative syndicale, cette semaine-là ne serait que la semaine où, sauf décision du tribunal, la bataille boursière battra enfin, selon le mot du journaliste impatient de la Tribune, son plein …

CONVENTION COLLECTIVE

L’AFB a repris contact avec les fédérations syndicales pour proposer une nouvelle date de réunion le 25 ou le 28 juin, où elle devrait remettre son projet de convention collective. Elle aura gagné un mois, mais ce n’est pas une affaire de délai, elle aura surtout prouvé que depuis juin 98 elle cherche à noyer le poisson.

Quelques jolis exemples de la parole unique dispensée sur le site internet cgt.SG

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 11 Juin 1999

Les infos du 04 Juin 1999 - article

CHAISE VIDE

L’AFB a reporté sine die la réunion de la commission nationale paritaire du 4 juin. Dans une lettre aux fédérations, elle motive son report par le fait que l’accord AFB/SNB ne soit toujours pas étendu par le ministre du travail. Selon l’AFB, cet accord sera une pièce essentielle de la future convention, ce qui suppose qu’elle soit certaine de son application pour nous remettre son projet de convention. Son plan de marche a malheureusement été perturbé par le report au 29 juin de l’audience du tribunal devant statuer sur l’opposition des 4 fédérations non signataires de l’accord. Le ministre embarrassé, hésite à étendre un accord qui pourrait être frappé de nullité. De là à penser que l’AFB, en reportant la paritaire exerce à nouveau une pression sur le ministre, il n’y a qu’un pas que nous n ‘hésitons pas à franchir. Cela d’autant plus que le MEDEF remonte au créneau contre les 35 heures : il demande que les " entrepreneurs soient écoutés et respectés ", en un mot que le ministre du travail et le gouvernement capitule devant les exigences du patronat, notamment pour que la seconde loi ne remette pas en cause le contenu des accords déjà signés, comme dans la banque notamment. Toujours promptes à dégainer, les banques pratiquent donc à nouveau et sans vergogne le chantage à la convention collective... après la menace de dénonciation mise à exécution voici la menace du néant. Conséquence collatérale et non négligeable pour les banquiers, ils gagnent encore du temps pour faire connaître leur projet par écrit. Ils savent que leur projet sera immédiatement publié dans le personnel de la profession, et à partir de ce moment-là, " demain la banque " aura fort à faire pour anesthésier les gens… mais ce n’est reculer que pour mieux sauter !

GRAND-MESSE A L’HOSPICE

L’assemblée des petits vieux actionnaires de la Société Générale a eu toutes les peines à ne pas s’endormir pendant les heures d’exposés à la gloire du projet SG – Paribas et aux hymnes à la rentabilité de nos grands dirigeants … auxquels il faut reconnaître le mérite de sacrifier à cette caricature de démocratie à la sauce capitaliste. Réunis à la porte Maillot, les rentiers ont pu côtoyer Ernest Antoine avant de s’empiffrer de petits fours longtemps attendus. Il ne s’est rien passé, rien dit, sous peine de s’attirer les foudres de la COB. Claude Bébéar fut le plus mal élu du nouveau conseil d’administration, 28% de contre, ce qui lui permettra de recevoir lui aussi ses jetons de présence augmentés, motion votée à plus de 90%… on a beau être à la porte Maillot, on perd pas le nord.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 4 Juin 1999

Les infos du 28 Mai 1999 - article

MÉNAGE A 3

On pouvait lire la composition du futur noyau dur du Crédit Lyonnais dans le tract diffusé par la CGT intitulé " la bourse ou la vie ", il y a déjà un certain temps. Cette clairvoyance n’a rien à voir avec un don surnaturel, les gros sabots du ministre des finances s’entendent de loin. La bouche en cœur, notre socialiste ministre parle de transparence et de neutralité comme s’il n’avait rien à voir avec le partage du secteur bancaire à 3 : semi-public, SBP et Crédit Agricole-Lyonnais… seuls empêcheurs de tourner en rond, les salariés auxquels le ministre propose une data-room sociale qu’il n’est même pas capable d’imposer. Si la stratégie de DSK semble ravir la presse, il n’en est pas de même des autres acteurs concernés. Bouton a encore réaffirmé au comité de groupe du 27 mai qu’il rechercherait une alliance européenne plutôt que de négocier avec Pébereau, les investisseurs sont toujours dans l’expectative et ce n’est pas l’expertise commandée par Pébereau au cabinet CM International qui convaincra les salariés de la Générale… une étude qui se contente de vérifier la validité arithmétique des calculs de Pébereau et qui ne répond pas à la principale question : les engagements sociaux sont-ils compatibles avec les objectifs financiers promis ? Comme le disait ma grand-mère un ménage à 3 c’est toujours bancale !

DIALOGUE SOCIAL ZÉRO

Contre toute attente, la tentative d’obtenir un accord d’intéressement a fait flop. Personne n’a voulu signer la reconduction dans l’urgence de l’accord précédent. Bien fait pour la DRH ! Il va falloir rediscuter pendant le mois de juin… L’AFB, de son côté, a elle aussi encaissé un retour de bâton : elle n’a trouvé personne pour venir signer en vitesse le 28 un accord dérogatoire pour le passage à l’an 2000 applicable dès le week-end du 29 au 30. Les syndicats veulent d’abord prendre connaissance du contenu de son projet de convention collective qui doit leur parvenir la semaine prochaine. Trois sujets qui vont sans doute permettre à nos dirigeants de battre leur coulpe et montrer leur nouvelle fibre sociale.

T’AS PAS 100 BALLES

Le CCE était consulté le 28 mai sur l’affectation des résultats 98. Côté actionnaires, le dividende passe de 31,50 Frs à 36,90 Frs soit 17% d’augmentation tandis que les jetons de présence des membres du conseil augmenteront de 25% pour atteindre 215000 Frs en 99. Côté dessus du panier, ça va pas mal : les 10 plus hauts salaires sont passés à plus de 10 millions de francs, 48% de hausse, et le salaire moyen des 29 dirigeants est passé à 2.593.000 Frs, plus 29%, n’oublions pas non plus les 488300 stocks-options et les 463 millions de bonus… côté salaires normaux, l’augmentation a été limitée à 1,8%, chiffre moyen incluant les hors-classes dont le salaire moyen a progressé de 6,5% à lui seul. C’est ce que certains nomment une saine répartition des fruits de la croissance encourageant l’initiative individuelle et l’esprit d’entreprise… la CGT a voté contre l’affectation des résultats !

ON A EU PEUR

On a eu peur… si le projet SBP aboutit, Yves TULOUP restera quand même et continuera à travailler du mieux possible ; Pébereau a saisi la balle au bond aussitôt : message reçu 5/5, il n’y aura pas de départ contraint. Nous voilà rassurés, en voilà au moins un qui ne risque pas de suppression d’emploi.

Assemblée des actionnaires SG du 4 Juin :

Envoyez vos pouvoirs à la CGT, avec nous vous êtes sûrs de votez contre l’augmentation des jetons de présence et la cooptation de Claude Bébéar au conseil !

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 28 Mai 1999

Les infos du 21 Mai 1999 - article

35 HEURES : LE FEUILLETON

La ministre de l’emploi a fait savoir qu’elle ne prendrait sa décision concernant l’extension de l’accord AFB/SNB sur le temps de travail qu’une fois la décision de justice connue … une prise de position prudente et avisée car le tribunal, s’il valide l’opposition des 4 fédérations non-signataires, rendra l’accord nul. L’audience aura lieu au palais de justice de Paris le 26 mai à 15 heures où il y aura foule pour suivre le débat en direct. Le gag consisterait de la part du juge à renvoyer au fond… c’est à dire à plus tard !

PRE-RETRAITES

Le volet " préretraites " de l’accord AFB/SNB est lui aussi au point mort. La réunion à l’AFB du 12 mai n’a rien donné si ce n’est un motif pour que le SNB, ulcéré, quitte la séance. Dans ce domaine comme dans les autres, l’AFB ne lâche rien et se contente pour l’instant de faire le siège du ministère du travail pour obtenir le financement par l’Etat d’éventuels départs qui ne seraient même pas remplacés. On imagine que Martine Aubry,  à qui le MEDEF réclame par ailleurs le prolongement de l’âge de départ à la retraite, accueille avec fraîcheur les sollicitations de l’AFB.

INTERESSEMENT

La Direction a remis aux syndicats un projet reconduisant quasiment à l’identique l’accord actuel arrivé à échéance arguant que la modification était délicate dans la période actuelle… comme d’habitude, la négociation s’est engagée à la dernière minute, tout doit être bouclé à fin mai. Il ne reste plus d’ailleurs qu’une seule réunion prévue avec les syndicats le 26 et la consultation du comité central d’entreprise prévue en catastrophe le 28. La CGT avait pourtant de nombreuses propositions visant à rendre plus juste un système qui défavorise outrageusement ceux qui sont contraints de demander le versement immédiat. Il faut dire que ce n’est pas dans l’air d’un temps où les hauts revenus augmentent bien au delà du rythme de celui du pékin ordinaire ; ce n’est donc pas encore cette fois-ci qu’on va pouvoir observer une évolution dans la politique sociale maison.

PASSAGE A L’AN 2000

C’est sans doute aussi pour laisser le temps à la négociation que l’AFB a remis à la dernière minute aux fédérations un projet d’accord pour organiser les dérogations nécessaires au passage à l’an 2000. Il n’y aura donc pas d’accord signé lors du premier week-end concerné, les 29 et 30 mai. L’accord proposé reproduit celui du passage à l’euro, mais cette fois-ci le nombre de salariés concernés sera bien supérieur, près du double. De plus, l’accord euro, signé par tous les syndicats, a montré que les banques avaient triché sur le problème du personnel sous-traitant pour lequel il a été bien difficile d’obtenir des avantages équivalents. La Société Générale est également expéditive : une simple consultation du CCE le 28 mai pour son 1er week-end de test les 12 et 13 juin. Affaire à suivre donc, sachant que sans accord, chaque direction devra demander une dérogation spéciale à l’inspection du travail pour chaque week-end.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 21 Mai 1999

Les infos du 12 Mai 1999 - article

CAUSES TOUJOURS

La réunion de la commission de la négociation collective s’est tenue le 11 mai au ministère du travail. Elle devait examiner en seconde lecture la demande d’extension de l’accord AFB/SNB sur le temps de travail. On ne s’étonnera pas que le MEDEF et la CGC aient donné un avis positif. Logiquement, CGT, CFTC et FO dont les fédérations ont exercé leur droit d’opposition à l’accord, ont donné elles, un avis négatif. Quant à la CFDT, elle a pratiqué le grand écart, reprenant à son compte les réserves de la fédé des banques CFDT tout en s’abstenant au motif qu’elle se prononce par principe favorablement à l’extension de tous les accords ! La décision appartient maintenant au ministre, mais on connaît le besoin urgent de Martine AUBRY, ce qui laisse peu d’espoir pour les opposants. La décision du tribunal étant attendue le 25 mai, nous pourrions rapidement connaître une situation dans les banques comparable à la chimie : l’accord a été étendu par le ministre et déclaré nul par le juge… La position des signataires et du ministre serait alors très inconfortable et cela d’autant plus que même avec leurs lunettes roses, les fonctionnaires du ministère du travail ont du eux-mêmes exprimer des réserves sur certains points de l’accord rejoignant la critique de l’opposition. Il en est ainsi notamment pour la forfaitisation du temps de travail des cadres, ce qui pourrait au final tout remettre en cause, comme le prévoit le dernier article de l’accord lui-même.

LA CHORALE CHANTE FAUX

L’éminence grise de la finance française, Claude Bébéar, s’est offert la compagnie d’assurances anglaise Guardian Royal. Sitôt la chose faite, Axa a réajusté ses estimations en annonçant le départ de 2000 personnes dont 1500 licenciements dans ce beau pays d’Angleterre libéré du carcan des contraintes sociales qui entravent l’esprit d’initiative… Bébéar, qui est désormais le grand copain de Pébereau, pourra continuer à chanter avec lui qu’ils ne pratiquent pas les départs contraints. La chorale d’ailleurs a tendance à s’élargir, avec Charles de Croisset qui tout en s’occupant d’abord de ses clients a pris quand même 5 minutes pour élaborer un projet de suppression de 578 emplois à la Marseille de Crédit, récemment vendue par l’équipe de Strauss-Khan au CCF, soit 1/3 de l’effectif de la SMC. N’oublions pas non plus, Jean Peyrelevade, qui tout en refusant la BNP et la SG dans la privatisation du Lyonnais pour cause d’emploi, maintient son projet de suppression de 3000 emplois… ainsi que le nôtre, Daniel Bouton, dont la seule parole sur l’emploi dans sa dernière interview aux échos est pour vanter la suppression du ¼ des emplois à l’étranger de 98 à 99. On ose à peine imaginer ce qu’ils feraient en France si leur capacité d’initiative était libérée des contraintes sociales. Une chose est sûre, le chœur des patrons chante faux.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

Olivier D. Les infos CGT SG 12 Mai 1999
  1. Les infos du 07 Mai 1999 - article
  2. Les infos du 30 Avril 1999 - article
  3. Les infos du 23 Avril 1999 - article
  4. Les infos du 16 Avril 1999 - article

Page 111 sur 113

  • 104
  • 105
  • 106
  • 107
  • 108
  • 109
  • 110
  • 111
  • 112
  • 113
© 2025 Le site officiel de la CGT Société Générale
  • 01 42 14 30 68
  • info@cgtsg.fr
j6test.cgtsocgen.org j6test.cgtsocgen.org
  • Accueil
  • Se Connecter
  • S'inscrire
  • BookMe !
  • BookMe - Admin
  • 01 42 14 30 68
  • info@cgtsg.fr