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Union bancaire: "il faut terminer le travail" (Frédéric Oudéa, FBF) Paris, 2 oct. 2019 (AFP)

Union bancaire: "il faut terminer le travail" (Frédéric Oudéa, FBF) Paris, 2 oct. 2019 (AFP) -

Frédéric Oudéa, président de la Fédération bancaire française (FBF), a appelé à finaliser l'Union bancaire européenne, qui constitue aussi "un enjeu de souveraineté" face notamment aux Etats-Unis qui "imposent" leurs règles bancaires.
"On a besoin d'un secteur financier fort pour drainer l'épargne des Européens sur le vieux continent et pas seulement vers les Etats-Unis ou l'Asie", a défendu M. Oudéa dans un entretien au quotidien Les Echos, publié mercredi sur son site.
"Pour cela, il faut terminer le travail avec l'Union bancaire", a-t-il ajouté, précisant qu'il existait un "enjeu de souveraineté" face à la politique américaine et aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Interrogé sur une éventuelle concentration du secteur bancaire européen, M. Oudéa a estimé qu'elle "restait
difficile à prévoir". Elle pourrait être nécessaire sur certains marchés peu rentables ou se concrétiser par "de grandes banques européennes diversifiées transnationales avec des bases domestiques solides" capables d'"accompagner des entreprises européennes" à l'international. 

"Si (la concentration) se produit, les banques françaises pourraient jouer un rôle car elles ont la taille nécessaire", a jugé le président de la FBF, organisme de lobby du secteur bancaire français. "Mais encore faut-il que l'environnement réglementaire soit favorable", souligne-t-il, considérant l'année 2020 "charnière", car "on en saura davantage sur les projets du nouvel exécutif européen". 

Cette déclaration fait écho à celle de Francois Villeroy de Galhau, gouverneur de la banque de France, qui a plaidé mercredi pour plus de concentration dans le secteur bancaire européen devant l'Autorité de la concurrence française.
En avril dernier, le banquier central, ancien cadre dirigeant de BNP Paribas, avait déjà défendu une telle position en comparant la puissance des banques américaines sur leur marché intérieur à celle, moindre, des banques européennes soumises à une réglementation empêchant une libre circulation des capitaux et liquidités en Europe.
Concernant la transposition de nouvelles normes bancaires de Bâle 3, "il ne faut pas être le dindon de la farce", a prévenu M. Oudéa, demandant à voir les "conséquences concrètes" de l'accord cadre signé "avant de le transposer" et à ce que l'on vérifie si les Etats-Unis l'appliquent également.
"Le régulateur américain impose des règles de liquidité et de capitaux aux filiales de banques étrangères (...). On peut imaginer que le Royaume-Uni aille lui aussi dans cette direction. L'Europe pourrait aussi adopter cette même logique", suggère le dirigeant bancaire, appelant à mener une réflexion "stratégique" sur le secteur financier dans
la zone euro.


Afp le 02 oct. 19 à 21 44.

Actualités de l'Entreprise 3 Octobre 2019

"On peut dire que François était un homme de parole" Michel Marchet 13 février 2019

Ce dessin est des premiers livrés par François.

Il représente comme la signature de son engagement, le petit personnage, c’est lui, l’homme en costume, c’est Daniel Bouton, PDG à l’époque, à qui François dit : dans ce syndicat, on travaille pour de bon ! Ces deux personnages vont être des piliers des infos de la CGT. Un jour, un délégué de chez nous me dit : je connais un type, il revient des Etats-Unis, il dessine bien, je lui ai proposé de dessiner pour nous, il est intéressé. Je suis réservé, beaucoup prêchent pour que nos infos hebdomadaires contiennent un dessin, mais il ne suffit pas de le dire. Je rencontre donc François peu après. Le personnage est étonnant, il garde une distance tout le temps avec ce qui l’entoure, il proclame farouchement son indépendance d’esprit… et accessoirement, il n’aime pas FO, ni Marc Blondel, leur secrétaire général de l’époque, un jouisseur épicurien opportuniste éloigné de l’ascète qu’il est. Je lui expose de mon côté les conditions, nous publions 52 numéros de nos infos hebdomadaires dans l’année, il faut donc pouvoir fournir 52 dessins qui seront liés à l’actualité de l’entreprise, et il n’y a pas de retour en arrière possible une fois que les gens seront habitués à leur « trait » de la semaine. François lui, est surtout attaché à son indépendance, il veut un engagement de notre part : aucune censure. Ce sera « le deal » comme il le disait : il s’engage à fournir un dessin par semaine, et nous nous engageons à le publier. Marché conclu. Ce deal durera jusqu’à son dernier souffle, pas loin de 700 dessins, ce qui représente plus de 10 millions d’exemplaires diffusés ! On peut dire que François était un homme de parole.

Michel Marchet , ex - délégué national de la CGT Société Générale 

Actualités de l'Entreprise 15 Février 2019

[IRP] sans voix

Depuis 2003, chaque vendredi, nous attendions de rire de son dessin de la semaine (et pour certains de le comprendre).

Son trait de la semaine était élégant, toujours pertinent dans le message et impertinent à souhait.
Il m’avait dit l’an dernier, « j’arrête à 700 dessins ». Il avait plein de projets pour la suite, pour lui et ses jeunes enfants.

Je n’y ai jamais cru et jamais accepté cette idée. Je lui disais toujours, pour couper court à ces discussions qu’il savait faire durer : «  tu es compétence indispensable pour moi ». Il en riait.
Il avait donc travaillé à sa relève et commencé à donner quelques enseignements à ces « disciples ».

Il n’aura jamais failli pendant 15 ans, depuis 2003. Chaque jeudi soir, il nous livrait son dessin de la semaine.

La maladie lui aura donné raison une dernière fois. François Ganne est décédé aujourd’hui à 15h53. A l’heure où partent habituellement les infos de la CGT et son dessin.

Celles-ci auront maintenant un teinte différente et il nous manquera, bien au-delà de ces publications.
C’était un fidèle, parmi les fidèles. Malgré son caractère et sa volonté d’indépendance.
Un membre de la famille CGT Société Générale vient de tirer sa révérence.

Je suis profondément triste et bouleversé.

Je pense que ceux qui le connaissaient partageront mes sentiments.
Nous vous tiendrons informés des possibilités de lui rendre un dernier hommage.
Même si je pense qu’il n’aurait pas vraiment apprécié que nous soyons tristes, sa brusque disparition est un vrai vide.

francois

Philippe.

 

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Actualités de l'Entreprise 8 Février 2019

Le Figaro - Une tête tombe à la Société générale - 14 mars 2018

Par  Bertille Bayart

La Société générale a annoncé ce mercredi soir le départ de Didier Valet, l'un de ses trois directeurs généraux délégués et son patron des activités de banque de financement et d'investissement. De sources concordantes, c'est l'enquête menée par le Department of Justice américain et la CFTC sur des soupçons de manipulation du Libor, un taux interbancaire, qui est en cause.

Le communiqué a fait l'effet d'une bombe ce mercredi soir. La Société générale a annoncé le départ de Didier Valet, l'un de ses trois directeurs généraux délégués et son patron des activités de banque de financement et d'investissement. Il a, «à la suite d'une différence d'appréciation dans la gestion d'un dossier juridique spécifique (…) présenté sa démission», afin de «préserver l'intérêt» de la SG, précise la banque.

De sources concordantes, c'est l'enquête menée par le Department of Justice américain et la CFTC sur des soupçons de manipulation du Libor, un taux interbancaire, qui est en cause. Un dossier qui a justifié de multiples poursuites concernant différentes banques internationales et qui, dans le cas de la Société générale, n'est pas encore clos. Deux cadres de la banque française ont été inculpées en août 2017. Comme dans d'autres affaires de cette nature, il semble que la justice américaine ne s'en contente pas en l'occurrence. D'où le départ d'un mandataire social, Didier Valet, dans un dossier dont il n'avait pas la charge à l'époque des faits.

» LIRE AUSSI - La Société générale rattrapée par le scandale du Libor

26 ans d'ancienneté à la Société Générale

Le directeur général de la Société générale Frédéric Oudéa a renchéri dans un message interne mercredi soir sur les remerciements exprimés par le conseil d'administration qui s'est réuni dans la matinée. Le patron de la banque a rendu hommage à son «compagnon de route». Didier Valet a 26 ans de SocGen à son actif. Son départ sera effectif dès vendredi.

L'événement alimente une ambiance tendue au sein de la banque de La Défense, qui a dû constituer 2,3 milliards d'euros de provisions pour des litiges en cours, dont l'affaire du Libor et une autre de violation d'embargos. Un effort qui a amputé son bénéfice net 2017 qui est ressorti à 2,8 milliards, en baisse de 28%. De source proche du dossier, la banque n'a de plus pas été épargnée par la dernière mission de son régulateur, la Banque centrale européenne, concernant les insuffisances de son contrôle permanent.

La justice américaine, qui avait implicitement décimé la chaîne de commandement de BNP Paribas en même temps qu'elle lui avait infligé une amende de près de 9 milliards de dollars en 2014, dicte son tempo. La Société générale fait bloc. Frédéric Oudéa, qui prend temporairement en direct les responsabilités de Didier Valet «poursuivra le déploiement du plan stratégique 2018-2020», a précisé la banque. Une façon d'enjamber, avec l'appui du conseil d'administration, l'échéance de son mandat en 2019.

Olivier D. Actualités de l'Entreprise 14 Mars 2018

Les Echos - L’ACPR inflige une amende de 5 millions à la Société Générale - 21 juillet 2017

Les EchosLe 21/07 à 18:24Mis à jour à 18:30
 

La banque écope d’une amende de 5 millions d’euros du fait d’insuffisances dans son système de lutte anti-blanchiment.

Après BNP Paribas en juin , c'est au tour de la Société Générale d'être sanctionnée par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution(ACPR). La banque a écopé vendredi d'une amende de 5 millions d'euros.

Comme sa concurrente, qui avait, elle, écopé d'une amende de 10 millions d'euros, la Société Générale est sanctionnée pour les insuffisances de son dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Dans le détail, la commission des sanctions de l'ACPR relève que « les délais de déclaration à TRACFIN des opérations suspectes que la Société Générale exécute pour le compte de ses clients étaient excessifs en 2014 et 2015 ». Elle reproche aussi à la banque le fait que « quelques opérations qui auraient dû être portées à la connaissance de TRACFIN ne l'ont pas été ».

Les motifs reprochés sont très semblables à ceux dont BNP Paribas a fait l'objet. Mais le montant moindre de la sanction peut s'expliquer par le fait que « la Commission a tenu compte de l'appréciation portée par TRACFIN sur les pratiques déclaratives de la Société Générale, qui étaient jugées globalement satisfaisantes en 2015 ».

 

La Société Générale dispose maintenant de deux mois pour déposer un recours contre cette décision de la commission des sanctions.

Un gendarme de plus en plus vigilant

L'ACPR et TRACFIN se montrent de plus en plus offensifs sur le sujet de la lutte contre le blanchiment. Le total des sanctions infligées par l'autorité ne dépassait en effet pas 6,47 millions d'euros en 2016. En deux amendes, l'ACPR a déjà plus que doublé cette somme.

Deux blâmes, auxquels il faut ajouter une autre récente pénalité de 2 millions d'euros contre la caisse régionale Atlantique Vendée du Crédit Agricole , encore pour des manquements dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Sans oublier la sanction de 5 millions d'euros contre la Banque Postale fin mai . Cette fois pour des défauts dans une procédure destinée à prévenir ses clients de pertes liées au rachat, avant leur échéance, de contrats d'assurance-vie en unités de compte.

P.S

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030458934796-lacpr-sanctionne-la-societe-generale-2103578.php#A5JIrgouBRxrTGuE.99
Olivier D. Actualités de l'Entreprise 21 Juillet 2017
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