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Premier oral : Présentation d'Anne Sophie Chauveau Galas, DRHG - 26 Mai 2023


Accueil de la nouvelle DRHG - 26 Mai 2023


 

Quelques minutes avant le 1èr All Staff meeting de Slawomir KRUPA (façon tonton flingueur), la nouvelle DRH Groupe, Anne Sophie Chauveau Galas se présentait le 25 mai aux délégués nationaux des syndicats représentatifs de la SG. Cette rencontre informelle était prévue pour une heure, le temps aux uns et aux autres de se présenter et de passer quelques messages.         
Pour la CGT, en dehors de lui souhaiter la bienvenue, nous lui avons fait remarquer qu’elle ne devait pas penser que son accueil était le lot commun. Elle avait dû bénéficier du statut de VIP pour avoir, en 2-3 mouvements, un téléphone et ordinateur qui fonctionnent, à l’image de la climatisation très efficace de la salle dans laquelle nous étions reçus (à 24 degrés… et non, 27 comme dans le reste de la Tour SG – hors étage de la DG).

« Je vous rassure, mon ordinateur ne marchait pas », nous a-t-elle répondu. « Je vous rassure, c’est bien ce qui nous inquiète », avons-nous conclu sur ce point.

Plus sérieusement, nous lui avons proposé de passer nous rendre visite et de se rendre compte par elle-même de l’organisation nécessaire pour faire face aux enjeux internes, aux multitudes de négociations que nous devons gérer, etc.

Au-delà de la découverte, nous lui avons demandé d’organiser une « conférence sociale » permettant de balayer avec les délégués nationaux, les sujets de préoccupations, nos propositions, nos revendications, avant qu’elle ne soit amenée à trancher sur tel ou tel sujet (voire à assumer la responsabilité de sujets pour lesquels elle n’aurait pas eu les différents sons de cloches). En faisant cette conférence, nous pourrions rebâtir le pacte social mis à mal ces dernières années, regagner en attractivité et surtout arrêter l’hémorragie actuelle que nous subissons dans nos effectifs.

Nous lui avons remis 2 ouvrages pour lui souhaiter la bienvenue (un pour travailler, un pour rigoler) :

  • L’étude annuelle de la CGT SG sur l’égalité professionnelle, qui retrace métier par métier, l’évolution des salaires et qui donne des pistes de corrections ;
  • Le recueil des 160 meilleurs dessins de François Ganne (Tome 1 : 2003 – 2014) qui retrace les principaux événements auxquels la SG a été confrontée.

De son côté, Anne-Sophie Chauveau Galas a mis en avant sa fidélité (23 ans chez Alsthom), sa volonté d’écouter les équipes (les «différents sons de cloches»), son attachement à l’approche interculturelle d’un groupe mondial, sa volonté de découvrir le secteur des services et surtout, son ambition d’«être utile pour avancer dans un monde qui bouge de plus en plus vite».

 

Ludivine Perreaut et Philippe Fournil,
Pour la CGT 
Actualités de l'Entreprise 26 Mai 2023

AG des actionnaires : Saison 2023 - 26 Mai 2023


TOURNANT HISTORIQUE - 23 Mai 2023


Cette Assemblée Générale des actionnaires de la SG devait marquer un tournant historique. Et cela a été le cas : cette année, les organisateurs ont enfin pensé à la traduction simultanée des débats en langue des signes. Pour le reste le show a été – au moins en apparence – presque identique à celui des années précédentes. Frédéric Oudéa a en effet monopolisé la parole autant que les autres années et c’est à peine si Slawomir Krupa a pu mettre le pied sur l’estrade au cours des 3h de présentation et d’échanges. Malgré les quelques amabilités doucereuses et les compliments de façade échangés, on comprend vite que le processus de succession a laissé quelques traces. D’ailleurs, Sébastien Proto n’est pas venu et a préféré cacher sa déception plutôt que d’assister à l’intronisation de son rival plus heureux.

Pour le reste, nous avons eu droit aux banalités habituelles au sujet de l’environnement macro-économique compliqué et des mutations stratégiques nécessaires. Les résultats 2022 sont présentés par Claire Dumas qui les présente pour la dernière fois en mettant en avant le ROTE (de 9,6%), mesure choisie depuis quelques années pour rendre plus flatteuse la rentabilité de la banque dans la communication. Slawomir Krupa a précisé le sur lendemain lors du all-staff meeting ce qu’il pensait de cet indicateur dont pas un investisseur ne faisait grand cas. Mais il a eu au moins le mérite de camoufler le trou de 3,3 milliards d’euros provoqué par la retraite de Russie. Il faut quand même être le roi de la pirouette pour réussir à présenter ce fiasco stratégique prévisible en retraite élastique réussie.

Mais pour en revenir aux résultats, la débâcle russe ne va pas empêcher la distribution de 2,25 milliards d’euros aux actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d’actions. Autre point à relever de la présentation de Claire Dumas, c’est la chute rapide du coefficient d’exploitation au cours des dernières années. Il est passé de 69% en 2019 à 61% en 2022 (en passant par 64,4% en 2021) et s’établit donc à un niveau comparable avec celui de BNP Paribas et à peine supérieur à celui de Crédit Agricole. Il a même continué de baisser au 1er trimestre 2023, à 60,5%. C’est l’effet direct de la baisse réelle de vos rémunérations depuis 2020 sous l’effet de l’explosion de l’inflation tandis que le RBE a bondi de 8,5 milliards à 10,1 mds. Pour simplifier, votre travail a créé 1,6 milliard de richesse en plus pour l’entreprise et l’obstination de la direction générale à ne pas tenir compte du risque géopolitique russe en a détruit 3,3 milliards.

Mais lorsque Frédéric Oudéa revient pour nous parler de stratégie, c’est pour souligner à quel point la sienne a été géniale. Comme il est fort en dissertation, il présente son bilan en 3 parties bien équilibrées :

  • 2008-2012 : gestion des crises et de leurs impacts
  • 2012-2019 : remédiations et projections vers l’avenir
  • 2020-2023 : retour des crises et différenciation stratégique

Il insiste ensuite sur l’héritage précieux qu’il laisse à son successeur :

  • L’émergence d’un modèle unique dans la banque de détail en France, avec un Boursorama complémentaire de la nouvelle marque SG.
  • La création d’un leader mondial de la mobilité durable avec l’acquisition de LeasePlan par ALD qui va créer une valeur boursière ESG de référence en Europe.
  • La consolidation de notre banque de grande clientèle et solutions investisseurs.
  • L’accélération des transformations digitales et climatiques.

Le tout est présenté de façon à laisser penser que le rôle de Slawomir Krupa sera seulement de prendre soin de cette stratégie géniale et que toute difficulté sera forcément le fruit d’une application maladroite ou d’une initiative malvenue dans le cadre déjà tracé. Tout cela c’est grâce à la nouvelle culture qu’il a su insuffler dans le Groupe : « plus innovante, plus responsable et plus en ligne avec la satisfaction durable des clients ». Il aurait toujours agi avec intégrité et instauré une culture de transparence et aurait « servi sans se servir », « avec frugalité ». On peut voir ces deux dernières précisions comme des piques lancées à son successeur, dont la future rémunération a suscité quelques remous parmi les actionnaires. La résolution la concernant ne recueillera que 78,8% des voix lors du vote final, ce qui marque un début de contestation. Mais quand même ! oser la frugalité quand on part avec 6 mois de fixe en guise de non-concurrence qui viendront se cumuler à une rémunération de président de Sanofi – l’un des mieux payés du CAC40 – ainsi qu’aux jetons de présence chez ALD et CapGemini, c’est peut-être un peu trop… Les applaudissements finaux sont polis, pas enthousiastes.

Je passe sur la présentation de la politique RSE par Diony Lebot, qui est assez semblable à celle de l’année dernière et repose toujours sur 4 piliers :

  • Transition écologique
  • Développement des territoires : il paraît que la suppression d’agences avec la fusion est la preuve de l’ancrage local
  • Employeur responsable : espaces de travail inclusifs, salaires motivants etc… il ne faut pas travailler à la SG pour y croire
  • Culture de responsabilité

Après une deuxième couche sur le même sujet par Jean-Bernard Levy, qui occupe les fonctions de censeur (considérées en général comme inutiles en France), Lorenzo Bini-Smaghi passe rapidement sur le gouvernement d’entreprise et c’est enfin au tour de Slawomir Krupa de venir prononcer quelques mots. Comme ses annonces stratégiques ne seront dévoilées que le 18 septembre prochain, il s’est contenté de rappeler l’importance de la culture SG et son intention de renforcer l’attractivité de la banque dans tous les domaines. Nous l’attendons déjà sur les salaires et la P+i.

Il a ensuite été invité à rejoindre la public. J’ai pu assister à d’autres passations au sein d’entreprises du CAC40 et l’usage est quand même d’équilibrer les temps de parole entre le sortant et le nouveau responsable. Histoire d’illustrer la continuité. Pas à la SG on dirait, et c’est donc Gérard Mestrallet qui a pris la suite pour nous présenter les nouveaux administrateurs et préciser que l’extension de l’âge limite pour le Président n’était pas destinée à une prolongation de Lorenzo Bini-Smaghi.

La présentation de la politique de rémunération par Jérôme Contamine est ensuite un sketch. Il faut dire qu’il doit trouver le moyen de justifier la frugalité toute relative de la rémunération de Frédéric Oudéa, qui n’est pas du tout affectée par le fiasco russe, ainsi que l’augmentation conséquente accordée à son successeur. Pas simple. Alors pour détourner l’attention, il sort une statistique affirmant que la rémunération moyenne à la SG est de 88.200 euros – ce qui est beaucoup – et la rémunération médiane de 60.900 euros, le tout en forte progression d’une année sur l’autre. Il n’y a qu’une seule explication possible à ces chiffres difficilement crédibles, les chargés de communication ont additionné tout ce qu’il ont pu trouver, y compris les attributions d’actions gratuites qui ne bénéficient qu’à une petite minorité des employés de la banque. C’est ce que traduit d’ailleurs l’écart important entre la moyenne et la médiane.

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Quoi que puissent faire croire les statistiques biaisées affichées au cours de l’AG, vous avez perdu en moyenne 15% de pouvoir d’achat en 3 ans.
C’est ça la réalité de la politique salariale de la SG. Aussi peut-on se demander pourquoi Slawomir Krupa a encore insisté lors de son All staff meeting sur la nécessité de faire davantage d’économies. Les salariés n’ont pas encore été assez pressurés ?

La séance de questions a donné lieu à quelques échanges intéressants, plus sur la forme que le fond. Certains numéros paraissent un peu préparés, comme l’intervention de la représentante de l’ONG écologiste Share Action qui remercie Frédéric Oudéa pour le désengagement de la banque du charbon et lui demande quand elle fera de même pour le gaz et le pétrole. Il lui répond par un joli laïus au cours duquel il souligne qu’il ne sera malheureusement plus à la tête de la banque. Elle s’en contente, mais pas sa collègue de Reclaim Finance qui précise d’emblée qu’elle veut une réponse du vrai boss, c’est-à-dire Slawomir Krupa. Autant vous dire que Frédéric a fait la moue. Cela a permis d’apprécier la différence de style entre l’ancien et le nouveau DG : pas de formules dilatoires cette fois-ci, simplement le rappel qu’une transition est un phénomène progressif et complexe, qui doit concilier différents impératifs. La militante écologiste n’a pas d’engagement plus précis, mais elle a au moins des éclaircissements sur la méthode qui sera suivie.

Je vais terminer par l’intervention d’une collègue et qui a jeté avec beaucoup de culot au visage de Frédéric Oudéa que les grandes déclarations au sujet de «l’esprit d’équipe» ou de «l’avenir, c’est vous», c’était bien joli mais qu’elle avait l’impression qu’elles valaient surtout pour justifier les sacrifices demandés aux salariés pendant que les pontes de la direction générale « se gavaient». Piqué au vif, l’apôtre de la frugalité lui a répondu vertement en essayant de s’appuyer sur les chiffres biaisés que je mentionnais plus haut. Mais ce qui l’a sans doute le plus vexé, c’est qu’elle a été beaucoup plus applaudie que lui…

Résultats des votes sur les résolutions

Nous avons reçu au total 324 669 droits de vote (236 mandats) contre 329 899 droits de vote (275 mandats) en 2022 et 268 490 en 2021. Comme l’année dernière, les droits de vote que vous nous avez confiés représentent 0,08% des votants.

 
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Actualités de l'Entreprise 26 Mai 2023

Déclaration de la CGT à la suite du rendez-vous avec Elisabeth Borne - 17 mai 2023

 
Declaration CGT Suite au rendez vous avec Elisabeth Borne
 
Plus de 4 mois après le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT a été reçue ce jour par la Première ministre, Mme Elisabeth Borne. Aujourd'hui, la CGT s'est déplacée en qualité de porte-parole des salariés·es engagés·es dans un mouvement social historique au sein duquel, par tous les moyens, les syndicats ont essayé de faire entendre raison au gouvernement.

Aujourd'hui, nous avons porté la voix des syndicats, des unions départementales, des fédérations et plus largement des travailleuses et travailleurs qui se passent le relai de la mobilisation depuis plusieurs mois.  Notre demande est simple : nous exigeons toujours le retrait de la réforme des retraites. Nous avons rappelé à Madame la Première Ministre que cette réforme est violente, injuste et injustifiée.
Encore une fois, le gouvernement s'est dérobé alors que des millions de manifestantes et manifestants défilent dans les rues depuis le 19 janvier. Encore une fois, le gouvernement a fait la sourde oreille.
Encore une fois, le gouvernement nous a méprisé.
La CGT a rappelé que les manœuvres pour empêcher l'expression démocratique n'étaient plus possible et qu'il serait gravissime que la majorité gouvernementale retire de l'agenda parlementaire la PPL du groupe LIOT prévoyant la suppression de la réforme des retraites le 8 juin prochain.  
Une chose est sûre : il n'y aura pas de retour à la normale tant que cette réforme ne sera pas retirée.

Ce rendez-vous a été aussi l'occasion d'aborder les sujets de préoccupation majeurs des salariés·es et notamment :

  • l'augmentation des salaires grâce à leur indexation sur l'inflation ;
  • la révision des ordonnances Macron ;
  • la conditionnalité des aides publiques aux entreprises ;
  • la réduction du temps de travail ;
  • l'égalité salariale et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail.

La CGT a rappelé son exigence de négociation tripartite sur les demandes syndicales. L'agenda social est celui des syndicats, pas celui du gouvernement ou du patronat. L'intersyndicale présentera donc le 30 mai ses premières propositions communes.
Nous ne voulons plus de mesures en coquille vide. Nous refuserons également de discuter sur la base d'un agenda patronal ou gouvernemental régressif. La CGT a notamment rappelé son refus de mesures stigmatisant les salariés·es privés·es d'emploi, son combat contre la réforme des lycées professionnels et son désaccord sur toute mesure discriminant les travaileurs·ses sans papiers.
Ce rendez-vous de « dialogue social » s’est avéré être un monologue patronal.
Sur tout le territoire, dans tous les secteurs nous appelons les salariés·es à la mobilisation générale le 6 juin.

Montreuil, le 17 mai 2023

Olivier D. Actualités de l'Entreprise 18 Mai 2023

AG des actionnaires 2023 : Vos pouvoirs et les recommandations CGT - Avant le 19 Mai 2023

Assemblée Générale du 23 mai 2023 - Recommandations de vote CGT 

Pour donner pouvoir à notre représentant, vous pouvez :
 - désigner : Emeric Uhring  - 17 cours Valmy 92800 Puteaux 
 - suivre le mode opératoire ici 
 - retrouver la synthèse de nos préconisations en bas de cet article 

 

A travers les fonds d’épargne salariale, vous êtes les premiers actionnaires de la Société Générale avec 7,5% du capital (environ 60,7 millions de titres sur 808 millions). Mais en réalité, vous pouvez peser encore plus lors de l’Assemblée Générale des actionnaires qui se tiendra le 23 mai prochain. Actionnaires de long terme, vous disposez en effet de droits de vote doubles. Lors de l’AG de 2021, 458 millions de voix ont été exprimées.
Si vous vous y mettez tous, vous pouvez donc peser presque 24% des suffrages !

Puisque la direction reste sourde à trop de vos revendications, et en particulier en matière de rémunérations et de conditions de travail, c’est le moment d’exprimer votre mécontentement ! Vous pouvez le faire directement sur Esalia, ou bien choisir de déléguer vos voix à Emeric Uhring qui portera les suffrages confiés à la CGT lors de l’AG. Nul doute que si vous votez en masse contre la rémunération des membres de la direction ou le renouvellement du mandat d’administrateur du Président de la commission des rémunérations, le message sera entendu !

 Vous trouverez ci-dessous toutes les recommandations de vote de la CGT SG : 

Ordre du jour
Point inscrit à l’ordre jour - plan de transition énergétique et responsabilité sociale et environnementale - sans vote.

Partie relevant de la compétence d’une Assemblée générale ordinaire

  1. Approbation des comptes consolidés annuels de l’exercice 2022.
    Pas de raison de s’opposer
  • Pour

  1. Approbation des comptes sociaux annuels de l’exercice 2022.
    Pas de raison de s’opposer
  • Pour

  1. Affectation du résultat 2022 ; fixation du dividende.
    Après réduction du capital au 1er février, le dividende sera plutôt de 1,79€ par action que de 1,70€, donc en progression réelle de 6,5% d’une année sur l’autre. Les actionnaires ont donc droit à la compensation de la flambée inflationniste qui vous a été refusée lors de la NAO de novembre dernier. Et vous pouvez donc constater que les 15 millions de P+i (participation et intéressement) qui seront versés en moins cette année vont servir à financer une partie des 37 millions de dividendes supplémentaires.
    Nous rappelons notre opposition à la répartition très inégale de la valeur ajoutée au détriment à la fois des salariés et des efforts d’investissement nécessaires à l’accompagnement des chantiers en cours et au développement de l’activité.
  • Contre

  1. Approbation du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce.
    Il n’y en a pas, ni de nouvelles ni en cours. Donc pas de raison de s’opposer
  • Pour

  1. Approbation de la politique de rémunération du Président du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce.
    En-dehors de toute autre considération, il faut souligner que la rémunération de Lorenzo Bini-Smaghi est considérée comme excessive par rapport aux pratiques communes du marché, aux autres entreprises du CAC40 ou bien aux autres banques européennes auxquelles la SG se réfère pour justifier les 925000€ qu’il perçoit chaque année.
  • Contre

  1. Approbation de la politique de rémunération du Directeur général et des Directeurs généraux délégués, en application de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce.
    Grâce à nos comptes-rendus des années précédentes, vous savez déjà que nos chers dirigeants ont le don de s’accorder des variables généreux grâce à des critères de détermination du variable pas trop exigeants. Mais cette année, c’est aussi – excusez-moi l’expression – la fête du slip pour leurs rémunérations fixes : les directeurs généraux délégués s’offrent une augmentation de 12,5% (900.000 euros chacun, contre seulement 800.000 euros auparavant) tandis que la rémunération fixe du directeur général s’envole quant à elle de 350.000 euros (+27% !) pour atteindre 1650.000 euros par an. S’il avait su, Oudéa serait resté… Félicitons au passage Slawomir Krupa qui va plus que doubler son fixe en changeant de poste. Nous aimerions bien être logés à la même enseigne au lieu d’entendre répéter que les augmentations doivent attendre que le nouveau poste soit maîtrisé.
    Et que dire de l’enveloppe de 1,5% difficilement accordée par le Conseil d’administration pour les augmentations individuelles en 2023 ? Bref, il y a les privilégies et il y a les autres… pour toutes ces raisons, nous ne pouvons pas accepter cette politique de rémunération de la direction. Faites donc comme l’administrateur CGT, votez Contre !
  • Contre

  1. Approbation de la politique de rémunération des administrateurs en application de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce.
    Même si les montants alloués aux administrateurs sont en ligne avec les pratiques du marché, nous leur appliquons le même tarif qu’aux Directeurs généraux : le partage de l’austérité. Peut-être que cela leur donnera envie de s’intéresser d’un peu plus près aux salariés qui font que la banque tourne…
  • Contre

  1. Approbation des informations relatives à la rémunération de chacun des mandataires sociaux requises par l’article L. 22-10-9 I du Code de commerce.
    Il s’agit d’une obligation légale de reporting et il semblerait qu’elle soit bien respectée. Pas de raison de s’opposer, mais nous n’avons tout de même pas très envie de voter pour.
  • Abstention

  1. Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2021 à M. Lorenzo Bini-Smaghi, Président du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce.
    Même analyse et mêmes conclusions que pour la résolution 5.
  • Contre

  1. Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2021 à M. Frédéric Oudéa, Directeur général, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce.
    Même analyse et mêmes conclusions que pour la résolution 6. Il est quand même étonnant de voir que, malgré les interventions de l’administrateur CGT, le Conseil d’administration considère que Frédéric Oudéa a atteint près de 90% du maximum des objectifs qui lui avaient été assignés. Rien que pour le fiasco russe (une perte comptable de 3,3 milliards d’euros), directement imputable à son refus répété de sortir de cette filiale, il mériterait un zéro pointé. Et je ne parle même pas de sa politique sociale. Il n’y a guère que Lorenzo Bini-Smaghi pour trouver que cela correspond à de bonnes pratiques RSE.
  • Contre

  1. Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2021 à M. Philippe Aymerich, Directeur général délégué, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce.
    Même analyse et mêmes conclusions que pour la résolution 6. Même s’il démérite évidemment beaucoup moins que Frédéric Oudéa, il est difficile d’accepter que seuls les salariés paient les pots cassés par la direction générale.
  • Contre

  1. Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés, au cours ou attribués au titre de l’exercice 2021 à Mme Diony Lebot, Directrice générale déléguée, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce.
    Même analyse et mêmes conclusions que pour la résolution 6 qui de plus est responsable de la politique RSE… vous pensez que le résultat mérite un bonus ?
  • Contre

  1. Avis consultatif sur la rémunération versée en 2021 aux personnes régulées visées à l’article L. 511-71 du Code monétaire et financier.

    Pour rappel, ces personnes régulées sont celles dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de l’entreprise. Elles comprennent au moins :

    1° Tous les membres du conseil d'administration, du conseil de surveillance ou de tout autre organe exerçant des fonctions équivalentes de même que les personnes mentionnées à l'article L. 511-13 ;

    2° Les membres du personnel chargés de la direction des fonctions de contrôle de l'établissement ou des unités opérationnelles importantes et qui rendent directement des comptes au conseil d'administration, au conseil de surveillance ou à tout autre organe exerçant des fonctions de surveillance équivalentes ou à toute personne mentionnée au 1° ;

    3° Les membres du personnel ayant eu droit à une rémunération significative au cours de l'exercice précédent, si les deux conditions suivantes sont respectées :

    a) Cette rémunération est supérieure ou égale à cinq cent mille euros et est supérieure ou égale à la rémunération moyenne accordée aux membres du conseil d'administration, du conseil de surveillance ou de tout autre organe exerçant des fonctions équivalentes ainsi qu'aux personnes mentionnées à l'article L. 511-13 de l'établissement de crédit ou de la société de financement mentionnés au 1° ;

    b) Ils exercent leurs activités professionnelles dans une unité opérationnelle importante et ces activités sont de nature à avoir une incidence significative sur le profil de risque de l'unité opérationnelle en question.

    Dans un établissement bancaire comme la SG, elles sont relativement nombreuses (569 en 2021, sans doute un nombre proche en 2022 pour une enveloppe globale de 353,5 millions d’euros). Ces rémunérations importantes sont toutefois indispensables pour maintenir des activités de haut niveau sur les marchés sans lesquelles la banque rétrograderait encore en termes de statut et de viabilité à long terme. Elles sont donc justifiées pour certaines catégories de salariés (les traders par exemple). En revanche le Conseil d’administration en profite pour faire passer les actions attribuées aux mandataires sociaux et qui viennent gonfler des rémunérations déjà bien assez rebondies (voir ci-dessus). Il serait souhaitable que les votes soient dissociés afin que nous puissions voter favorablement dans le premier cas et nous opposer dans le second. Puisque ce n’est pas le cas, nous nous abstenons comme l'a fait Johan Praud, qui est votre représentant CGT au CA.

  • Abstention

  1. Nomination de M. Slawomir Krupa en qualité d’administrateur
    Malgré sa gourmandise salariale, il est normal de donner sa chance à notre nouveau directeur général et de valider sa nomination au conseil d’administration.
  • Pour

  1. Nomination de Mme Béatrice Cossa-Dumurgier en qualité d’administratrice.
    Difficile d’avoir un avis sur cette nomination. Elle n’a pour l’instant pas de passif connu sur les sujets sociaux, mais elle a une expérience qui a l’air solide en banque de détail. Elle va remplacer M. Juan Maria Nin Genova, qui ne sera pas regretté.
  • Abstention

  1. Nomination de Mme Ulrika Ekman en qualité d’administratrice.
    Difficile d’avoir un avis sur cette nomination. Elle n’a pour l’instant pas de passif connu sur les sujets sociaux, mais en tant qu’avocate américaine spécialisée dans les fusions & acquisitions elle n’a pas un profil qui inspire vraiment confiance. Est-ce vraiment de ce genre de profil dont a besoin le conseil d’administration ? Elle va remplacer Mme Kyra Hazou, qui ne sera pas non plus regrettée.
  • Abstention

  1. Nomination de M. Benoît de Ruffray en qualité d’administrateur.
    Difficile d’avoir un avis sur cette nomination. En tant que P-DG d’Eiffage, il est à la tête d’une entreprise qui communique beaucoup sur les sujets RSE. Il va remplacer M. Gérard Mestrallet, dont la fibre sociale était vraiment bien cachée.
  • Abstention

  1. Autorisation consentie au Conseil d’administration en vue d’acheter des actions ordinaires de la Société dans la limite de 10 % de son capital.
    Résolution indifférente pour la situation des salariés.
  • Abstention

Partie relevant de la compétence d’une Assemblée générale extraordinaire

  1. Autorisation consentie au Conseil d’administration à l’effet de procéder avec suppression du droit préférentiel de souscription à des opérations d’augmentation de capital ou de cession d’actions réservées aux adhérents des plans d’épargne d’entreprise ou de Groupe
    Il s’agit de la résolution permettant la mise en œuvre du PMAS. Nous sommes évidemment favorables.
  • Pour

  1. Résolution 20 Modification du paragraphe I de l’article 7 des statuts relative à la durée des mandats des administrateurs représentant les salariés élus par le personnel salarié
    Nous sommes évidemment favorables à l’alignement de la durée des mandats de vos représentants sur celles des autres administrateurs. Et nous vous donnons rendez-vous en janvier prochain pour élire deux représentants CGT afin de faire encore mieux entendre votre voix au Conseil d’administration. Ce sera un message fort !
  • Pour

  1. Résolution 21 Modification de l’article 9 des statuts relative à la limite d’âge du Président du Conseil d’Administration
    L’objectif de cette modification est uniquement de permettre à Lorenzo Bini-Smaghi de briguer un mandat supplémentaire en 2026. Vu sa tendance à vouloir faire toujours plus d’économies sur le dos des salariés tout en les faisant trimer davantage, il est préférable de lui accorder la retraite à 70 ans plutôt que 74 ans.
  • Contre

  1. Pouvoirs pour les formalités.
    Pas de raison de s’opposer
  • Pour

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20220412 AG2023

Actualités de l'Entreprise 12 Mai 2023

Départs de Sadia Ricke et de Caroline Guillaumin - 23 septembre 2022

Communiqué de presse SG 

Société Générale annonce le départ de Sadia Ricke, Directrice des Risques du groupe Société Générale, à compter du 30 novembre 2022. A son poste depuis janvier 2021, Sadia a contribué à la consolidation du profil de risques du Groupe répondant aux plus hauts standards. Guidée par un choix personnel et professionnel, Sadia Ricke quitte le Groupe pour une opportunité dans le secteur bancaire à Londres.

Société Générale annonce également le départ de Caroline Guillaumin, Directrice des Ressources Humaines et de la Communication du groupe Société Générale à compter du 15 décembre. Dans le Groupe depuis 2010, Caroline a dirigé la communication du Groupe ainsi que les ressources humaines depuis 2017. Caroline a décidé de relever de nouveaux défis professionnels à l’extérieur du secteur bancaire.  

Les successeurs de Sadia Ricke et Caroline Guillaumin seront annoncés ultérieurement.

Frédéric Oudéa, Directeur général, commente : « Au nom de l’ensemble de la Direction générale, je tenais à remercier Sadia Ricke et Caroline Guillaumin très chaleureusement pour leur engagement sans faille au service du groupe Société Générale durant toutes ces années et à mes côtés durant de nombreuses années. La contribution de Sadia Ricke dans toutes les fonctions qu’elle a occupées, et en particulier dans le poste clé de Directrice des Risques, a été un atout formidable pour nous dans une période de transformation majeure du secteur bancaire. Par ailleurs, l’engagement de Caroline Guillaumin, notamment pour la défense de la réputation du Groupe et la promotion de ses marques d’une part, et d’autre part le développement des équipes et la qualité de notre dialogue social pendant ces 12 années aura été exceptionnel. Nous leurs souhaitons beaucoup de réussite dans leurs nouveaux projets professionnels respectifs. »

Olivier D. Actualités de l'Entreprise 23 Septembre 2022
  1. Présentation des Résultats de l'Enquête sur les Conditions de Travail des 4 CRC, Septembre 2022
  2. Cession de la Rosbank - communiqué de presse 19 Mai 2022
  3. Frédéric Oudéa : Annonce du départ & succession - 19 Mai 2022
  4. AG des actionnaires 2022 : Vos pouvoirs et les consignes CGT - Avant le 16 mai 2022

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Dialogue et concertation

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